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lundi, 31 décembre 2007

Nicolas Sarkozy durcit le ton à l'égard de la Syrie dans la crise libanaise

Il s'est entretenu avec son homologue égyptien Hosni Moubarak qui s'est lui montré inquiet de l'impasse dangereuse connue actuellement par le pays du Cèdre.

Le président français jugera Damas sur ces actes : "La Syrie doit arrêter de parler et doit démontrer. Je ne prendrais plus de contacts avec les Syriens tant que nous n'aurons pas des preuves de la volonté des Syriens de laisser le Liban désigner un président de consensus".

Le parlement libanais ne parvient pas à élire un successeur au président pro-syrien Emile Lahoud, dont le mandat s'est achevé le 23 novembre à minuit, en raison du conflit entre l'opposition pro-syrienne et la majorité soutenue par l'Occident.

Nicolas Sarkozy a également profité de sa visite au Caire pour rassurer le monde arabe qui s'inquiète de sa proximité avec les Etats-Unis et Israël. Il a appelé l'Etat hébreu à faire des "gestes immédiats pour favoriser la naissance d'un Etat palestinien moderne".

Le président français s'est enfin rendu sur la tombe d'Anouar El Sadate assassiné en 1981. L'ancien président égyptien avait signé les premiers accords de paix israélo-arabe à Camp David en 1978.

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