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lundi, 25 février 2008

L'UMP dénonce les effets d'un "lynchage" contre Nicolas Sarkozy

PARIS (Reuters) - L'UMP dénonce un lynchage du président Nicolas Sarkozy de la part d'une "coalition des perdants" et d'un "syndicat des aigris".

L'incident qui a opposé samedi le chef de l'État et un visiteur du Salon de l'agriculture est le résultat de cette "campagne de lynchage" et de "chasse à l'homme", a déclaré le porte-parole du parti majoritaire, Yves Jégo.

"Touche-moi pas ! Tu me salis", lui a lancé ce visiteur, en refusant de lui serrer la main. "Casse-toi, alors, pauvre con !" a répliqué le chef de l'État, selon un enregistrement vidéo de cette rencontre furtive saisie dans la bousculade.

"La réaction du président de la République est une réaction humaine", a dit Yves Jégo lors de son point de presse hebdomadaire. "Il a fait en sorte d'être compris de son interlocuteur."

"Voilà ce qui arrive quand on assiste à ce à quoi on a assisté depuis quelques semaines, une forme de lynchage de la personne du président de la République", a-t-il ajouté.

"On incite à toutes les dérives, on incite à toutes les outrances", a-t-il ajouté. "C'est sans doute le signe effectivement que la campagne savamment orchestrée depuis quelques semaines a porté ses fruits et qu'un certain nombre de Français peuvent se croire tout permis."

Le porte-parole de l'UMP a justifié la réaction de Nicolas Sarkozy, qui s'était déjà querellé il y a quelques mois avec un marin-pêcheur, lors d'une visite au Guilvinec, en Bretagne.

"On ne bouscule pas le chef de l'État en le tutoyant sans penser qu'il y aura une réaction", a souligné le porte-parole de l'UMP. "Ce qui est grave, c'est qu'un Français éprouve le besoin de bousculer le chef de l'État et de le tutoyer."

"Nicolas Sarkozy est tel qu'il est. C'est un homme qui a du caractère, qui est un homme entier, qui ne se laisse pas faire", a ajouté Yves Jego.

Il s'en est pris à la "coalition des perdants" et au "syndicats des aigris", qui cherchent selon lui à créer "à chaque occasion des polémiques artificielles".

Il y a, a insisté le porte-parole de l'UMP, "une volonté de lyncher le chef de l'État, de l'abattre, dans laquelle se sont engouffrées toutes les forces les plus rétrogrades de ce pays", qui ont trouvé là "un bon prétexte pour essayer de solder leur bile, voire leur haine, vis-à-vis de celui qui a gagné les élections" de l'an dernier.

La chute de popularité de Nicolas Sarkozy dans les sondages traduit le fait que "cette politique d'attaque massive a marqué des points dans l'opinion", a poursuivi Yves Jego.

"Nous sommes mobilisés, nos militants sont mobilisés, nos cadres sont mobilisés, nos élus sont mobilisés pour dire ça suffit (...) Il faut cesser cette chasse à l'homme qui n'a pas de sens et qui n'est fondée que sur une volonté perverse d'un petit nombre d'essayer de se venger de ce que le suffrage universel ne leur a pas apporté", a-t-il ajouté.

Emmanuel Jarry

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