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mercredi, 23 juillet 2008

Tapie: Bercy a ordonné aux représentants de l'Etat de favoriser une procédure d'arbitrage, selon "Le Canard Enchaîné"

PARIS - Les représentants de l'Etat au sein de l'organe chargé de décider de la voie de règlement de l'affaire opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais ont reçu l'injonction du gouvernement d'opter pour un tribunal arbitral qui, ce mois-ci, a jugé en faveur de l'homme d'affaires et ancien ministre, selon "Le Canard enchaîné" publié mercredi.23f677918871cc1b1f4193e6b17d5692.jpg

Le président de la commission de Finances de l'Assemblée nationale Didier Migaud a confirmé mercredi l'audition prochaine des personnalités impliquées dans le dossier, dont M. Tapie lui-même.

Se basant sur un compte rendu d'une réunion du conseil d'administration de l'Etablissement public de financement et de restructuration (EPFR), l'organe dirigeant le Consortium de réalisation (CDR) gérant le passif du Crédit Lyonnais, "Le Canard enchaîné" indique qu'un de ses cinq membres, Jean-Yves Leclercq, a déclaré que les trois représentants de l'Etat avaient reçu pour instruction de se prononcer en faveur d'une procédure d'arbitrage, plutôt que la voie judiciaire normale.

Selon "Le Canard enchaîné", cette instruction est venue de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui aurait respecté la volonté de l'Elysée.

Le 11 juillet dernier, le tribunal arbitral composé de trois membres a condamné le CDR à verser plus de 285 millions d'euros à Bernard Tapie. Cette sentence doit être complétée jeudi par une décision les intérêts accumulés depuis une quinzaine d'années dans cette affaire.

M. Tapie s'est défendu dans une tribune publiée par "Le Monde" lundi dernier d'avoir joui d'un quelconque soutien de l'exécutif.

En octobre 2006, la Cour de cassation avait annulé une décision de la cour d'appel de Paris condamnant le CDR et le Crédit Lyonnais à verser 135 millions d'euros à l'ancien homme d'affaires. Le litige opposant Tapie au CDR et au Crédit Lyonnais portait sur les conditions dans laquelle la Société de banques occidentales (SDBO), filiale du Crédit Lyonnais, avait exécuté le mandat confié en 1992 par le groupe Tapie pour la revente d'Adidas.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le président socialiste de la commission des Finances Didier Migaud annonce que le représentant de l'Assemblée au sein de l'EPFR, le député Charles de Courson, rendra compte de son mandat le 3 septembre prochain. Le même jour, la commission auditionnera anciens et actuels présidents du CDR et de l'EPFR, Jean-Pierre Aubert, Bertrand Schneiter, Bernard Scemama et Jean-François Rocchi.

Sans préciser de date, M. Migaud précise que le commission "entendra par la suite" Jean Peyrelevade, ancien président du Crédit Lyonnais, et Bernard Tapie.

"Au terme de ces auditions, la commission des Finances appréciera les suites à donner à ces premiers travaux", conclut M. Migaud. AP

UNION POUR LA MÉDITERRANÉE • Wade dénonce le "mur de l'UPM"

Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, est convaincu que l'Union pour la Méditerranée, qui a vu le jour à Paris le 13 juillet dernier, est une menace pour la cohésion du continent africain. Le quotidien burkinabé Le Pays partage cette opinion.0a8026c988b3d4ce078b42aaa33f75a9.jpg

On peut tout reprocher à Abdoulaye Wade, sauf d'avoir la langue dans sa poche. Sur les grandes questions de portée mondiale ou ne concernant que l'Afrique, il manque rarement d'exprimer son point de vue et, nous le pensons, de la façon la plus sincère qui soit. Le chef de l'Etat sénégalais, malgré ses inconstances, notamment en matière de politique intérieure, se présente comme l'une des voix les plus pertinentes des dirigeants africains. Le Soudan et le Zimbabwe, dossiers brûlants entre autres, n'ont pas échappé à la loupe du chantre du Sopi [le parti du président]. De même qu'il a épinglé l'Union pour la Méditerranée (UPM), le dernier bébé de Sarkozy. "L'Afrique du Nord tournée vers le Nord, le Sahara deviendra ce que nous étions en train de combattre : un mur séparant politiquement notre continent en deux parties", a-t-il prédit dans une déclaration. On voit que, pendant que le patron de l'Elysée pouponne encore ce nouveau-né qui a poussé ses premiers vagissements le dimanche 13 juillet 2008 à Paris, Wade, lui, ne lui réserve pas le meilleur des accueils.

Muammar Kadhafi était le premier à désapprouver ce projet qui, selon lui, divisera encore plus le monde arabe. Il l'a d'ailleurs comparé en substance à un os qu'on jette à une meute de chiens affamés. A la suite du "Guide" lybien, Wade relève le caractère à la longue préjudiciable de l'UPM, autant à l'Afrique qu'à l'Union africaine. "Si nous étions tous au rez-de-chaussée, l'Afrique du Nord vient, elle, d'être hissée premier étage", dit-il.

Sans doute à cause de leur proximité géographique avec l'Europe, les pays du nord du Sahara sont des pays plus ouverts sur la France, l'Italie, l'Espagne, etc. Du reste, dans ces pays de l'Afrique du Nord, on appelle les ressortissants du Sud des "Africains". C'est dire combien, avec l'UPM, le mur entre ces deux entités géographiques de l'Afrique pourrait gagner en hauteur et deviendrait très rapidement infranchissable.

Faut-il en pleurer ou plutôt se servir de cette nouvelle tentative de division pour resserrer les rangs entre les Africains au sud du Sahara afin qu'ils soient définitivement maîtres de leur destin ? En lieu et place des lamentations qui n'ont que trop duré, il est temps pour les Africains, à défaut de constituer de nouveaux regroupements à l'image de l'UPM, de consolider ceux déjà existants, en particulier l'Union africaine. Il est temps pour l'Afrique, à travers des ensembles économiques forts, de se mettre au diapason des autres continents. A défaut, l'Occident continuera de la diviser au profit de ses intérêts. Malheureusement, quelques dirigeants, tirant personnellement profit de cet état des choses, n'ont jamais voulu que la situation change.

Morin Yamongbe

CHINE-JO • Les Noirs interdits de bistrot à Pékin

A quelques semaines du lancement de la grand-messe olympique, la lutte contre les "fauteurs de troubles" potentiels s'amplifie. A Pékin, des propriétaires de bars viennent de recevoir l'ordre de ne plus servir les Noirs.
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En contradiction avec le slogan officiel des Jeux – One World, One Dream –, les autorités chinoises préparent secrètement l'interdiction d'entrée dans les bars de la capitale aux Noirs et aux autres populations "socialement indésirables".

Les propriétaires de bars situés dans le centre de Pékin ont déclaré au quotidien South China Morning Post qu'ils avaient dû, sous la contrainte du Bureau de la sécurité publique, signer un document dans lequel ils promettaient de ne pas laisser entrer les Noirs dans leurs établissements.

"Des responsables du Bureau de la sécurité publique sont venus ces jours-ci, en civil, pour me demander de ne pas servir les Noirs et les Mongols", a déclaré au journaliste du South China Morning Post le copropriétaire d'un bar au style occidental qui a souhaité conserver l'anonymat. Selon les propriétaires de ce bar, les autorités de la capitale sévissent contre les Noirs et les Mongols afin de réprimer le trafic de drogue et la prostitution à la veille des Jeux.

Quelques mois auparavant, la police pékinoise avait lancé une opération d'envergure contre les Noirs, habitués des bars du district de Sanlitun, le quartier des expatriés de Pékin où se concentrent les bars occidentaux.

Le document qu'ont dû signer les tenanciers de bars de Sanlitun ne se limitait pas à l'interdiction de servir les Noirs ; ils devaient également promettre de suspendre, le temps des Jeux, certaines activités telles que la danse ou les concerts. Ils ont pu conserver des copies de ce document, à l'exception des pages concernant l'interdiction de servir les Noirs. Les autorités se méfieraient des accusations de racisme que pourrait déclencher la révélation de telles mesures.

Au cours des dernières décennies, la présence de Noirs dans les grandes villes du pays a suscité des réactions violentes de la part des Chinois. Régulièrement, des manifestations réunissant des centaines de milliers de personnes sont organisées pour protester contre la présence des étudiants africains. On reproche à ces derniers de sortir avec de jeunes Chinoises.

"Le gouvernement local tente de contrôler tous les aspects de ce que vont vivre les étrangers pendant les Jeux", a déclaré au South China Morning Post David Mitchell, un musicien de jazz résidant à Pékin, pour qui il devient de plus en plus difficile de trouver des lieux de concert dans la capitale. "Tout vise à créer l'impression d'une stabilité sociale, mais ils ne comprennent pas que cette impression de stabilité est précisément le préjugé, d'ailleurs infondé, que les étrangers ont sur la société chinoise, celui d'une société totalement contrôlée et qui n'a pas vraiment de vie culturelle".

Céline Allemand

Leterme attendu à la Chambre

LE PREMIER MINISTRE a répété mardi les mesures prises en faveur du pouvoir d'achat. S'il fera malgré tout une brève apparition à la Chambre ce matin, il se bornera à répondre aux interpellations de l'opposition. Pendant ce temps, les médiateurs discutent.
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Ils attendaient une grande déclaration le 15 juillet… Ce sera pour plus tard, Yves Leterme n'ayant pas terminé son devoir. Et si le Premier ministre fera malgré tout une brève apparition à la Chambre ce matin, il se bornera à répondre aux interpellations de l'opposition.

Pour le reste, il faudra attendre. La rentrée, sans doute, pour le programme socio-économique pluriannuel, pourtant largement vanté dans la presse mais qui n'aura pas les honneurs d'une séance parlementaire. D'accord communautaire, il n'est point question, la patience sera donc aussi de rigueur. Quant au contrôle budgétaire, c'est à la presse qu'Yves Leterme, flanqué de quatre vice-Premiers, d'une ministre et d'un secrétaire d'Etat, a donné (répété) hier après-midi chiffres et mesures grand public (lire ci-contre). Gageons que les parlementaires apprécieront.

En marge de l'exposé budgétaire, Yves Leterme a récolté une série de questions. Si son gouvernement est en affaires prudentes ? « Constitutionnellement, nous avons les pleins pouvoirs », assène-t-il. Puis, comme un confrère du Nord insiste, il précise : « Au conseil des ministres, les décisions se prennent par consensus. Autrement dit, si certains ne veulent pas marquer leur accord sur certains dossiers, c'est leur droit. » Une question plus loin : « Oui, c'est vrai qu'on a senti, lors des deux derniers conseils des ministres ou kern, que certains se posent des questions sur les mesures que l'on peut prendre dans les circonstances actuelles. Des questions qui viennent surtout de ministres flamands. » Il ne parlera pas de ces « affaires prudentes » chères à la présidente de son parti.

Quant à la mission des médiateurs, il entend lui donner toutes ses chances. Si le 31 juillet est, comme le claironne la N-VA, un « deadline » ? « Ce jour-là, il faudra un rapport. Qui permettra de déterminer la suite qu'il convient de donner à leurs travaux. » Une indication que le trio pourrait passer l'été, histoire d'offrir un peu de répit à la rue de la Loi ?

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Le pétrole brut poursuit son repli autour de 128 dollars

SINGAPOUR (Reuters) - Le pétrole poursuit sa glissade mercredi, revenant à un prix de vingt dollars inférieur aux records absolus atteints le 11 juillet, sur des craintes entourant l'évolution de la demande américaine.

A 05h25 GMT, le contrat septembre sur le brut léger américain perdait 77 cents, soit 0,6%, à 127,65 dollars le baril et le Brent cédait 70 cents (0,54%) à 128,85 dollars.

"Le repli du pétrole reflète les inquiétudes qui tournent autour du ralentissement de la croissance économique américaine", estime David Moroe, stratège à la Commonwealth Bank of Australia.

Malgré ce reflux, les prix du brut ont quasiment grimpé de 30% cette année et sont à un niveau six fois plus élevé qu'en 2002.

Les prix ont également perdu de leur vigueur à la faveur de l'éloignement de la tempête tropicale Dolly dont la trajectoire évitera les sites pétroliers américains du golfe du Mexique.

Les marchés attendent désormais la publication des stocks hebdomadaires américains. Les prévisions tablent sur une baisse des stocks de 700.000 barils, selon une estimation Reuters

Barak Obama en Irak

Comme en Afghanistan ce dimanche, le candidat démocrate à la présidentielle américaine a rencontré les dirigeants du pays à Bagdad

Barak Obama a fait du redéploiement des troupes américaines une des priorités de sa campagne. Mais il n'a pas abordé la question lors de son entretien avec Nouri al-Maliki ; le premier ministre irakien venait il est vrai de démentir avoir confié au magazine allemand Der Spiegel qu'il approuvait le calendrier proposé par Barak Obama.

S'il est élu à la Maison blanche, le sénateur de l'Illinois se propose de retirer le contingent américain d'Irak sous 16 mois à compter de son investiture. En revanche, des renforts seraient envoyés en Afghanistan, qu'il considère comme le premier front de la guerre contre le terrorisme.

Quelque 140 000 soldats américains sont encore déployés en Irak. Plus de 4000 ont été tués depuis l'invasion en mars 2003. Barak Obama s'est rendu à Bassorah pour saluer les troupes. Sa tournée se poursuivra en Jordanie, demain, mardi.

Obama donne priorité à l'Afghanistan

La lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, ce sont les grands sujets qu'ont abordé Barack Obama et le président afghan Hamid Karzai à Kaboul ce dimanche Le sénateur de l'Illinois et candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine est depuis hier en Afghanistan, première étape de sa tournée à l'étranger. Le conflit interminable dans ce pays est une des priorités pour Obama qui a récemment critiqué l'inaction d'Hamid Karzai dans la reconstruction du pays. L'ambiance paraissait plus détendu dans la matinée quand le sénateur de l'Illinois a pris le petit déjeuner avec des soldats américains à Kaboul.

Obama considère que le véritable front de la guerre contre le terrorisme se trouve en Afghanistan et non pas en Irak où il doit également se rendre. Il a promis, s'il était élu, l'envoi de 10 000 soldats supplémentaires pour aider à éradiquer la rébellion des talibans. Une rébellion qui a doublé d'intensité malgré la présence de 70 000 militaires.

mardi, 22 juillet 2008

Traître ou rebelle

PARIS (Reuters) - Jack Lang a effectué lundi un pas supplémentaire hors du Parti socialiste en votant, aux côtés de la majorité, en faveur de la réforme des institutions souhaitée par Nicolas Sarkozy.
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L'ancien ministre de la Culture s'expose à des sanctions de la direction du PS, qui avait appelé à voter "non" contre le texte, finalement approuvé avec une seule voix de majorité lors de la réunion du Congrès à Versailles.

"Il y a une rupture qui vient de se produire. Je suis triste pour lui, triste pour tout ce qu'il a fait mais c'est son choix, ce choix de partir sur un chemin tout seul vers d'autres horizons. Quand il se retournera, peut-être qu'il se retrouvera seul", a déclaré sur la chaîne de télévision LCI Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée.

"Il a pris une grande responsabilité, c'est à lui de tirer les conclusions de cet affranchissement de la délibération collective", a déclaré à Reuters le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande tout en évitant le mot "sanction".

La position de Jack Lang est "gravissime, c'est une trahison de tous nos idéaux", a jugé pour sa part François Rebsamen, bras droit du premier secrétaire. En 1991, les députés et sénateurs socialistes qui avaient voté contre l'intervention des troupes françaises en Irak avaient été privés de toute expression au nom du PS pendant six mois, a-t-il rappelé.

"Je crois que la sanction la plus efficace ne serait pas l'exclusion, mais l'interdiction de se présenter à nouveau comme candidat au nom du PS", a expliqué à Reuters le maire de Dijon.

"OPPOSANT DÉTERMINÉ"

Dans un communiqué, Jack Lang a défendu son choix.

"La réforme des institutions (...) renforcera les droits du Parlement, des citoyens, et de l'opposition. Dire le contraire serait une négation de la vérité", écrit le député PS.

"Je demeure plus que jamais un opposant déterminé à la politique de régression sociale du gouvernement. De toutes mes forces, je continuerai à me battre, sur tous les fronts, pour faire obstacle aux projet dangereux et néfastes de cette majorité", poursuit le texte.

Pour François Fillon, Jack Lang été "courageux".

Il "a été cohérent avec au fond la pensée qui avait été celle de la gauche pendant très longtemps sur ces sujets. Je pense que c'est à son honneur", a déclaré sur TF1 le Premier ministre à qui on demandait si la droite disait "Merci Jack Lang".

En juillet 2007, son entrée au comité Balladur chargé de rédiger l'avant-projet de réforme lui avait déjà valu les foudres des socialistes, ébranlés par "l'ouverture" à gauche pratiquée par le chef de l'Etat dans les premières semaines suivant son accession à l'Elysée.

Il s'était mis en congé des activités du groupe parlementaire socialiste à l'Assemblée et avait pris ses distances avec les instances internes du parti.

Jack Lang, 68 ans, s'était également désolidarisé de la ligne officielle du parti dont il est membre depuis 1977 pour saluer, début juillet, la venue du président syrien Bachar al Assad à Paris à l'occasion du lancement de l'Union pour la Méditerranée.

Laure Bretton, édité par Yves Clarisse

dimanche, 20 juillet 2008

Afghanistan: Obama promet à Karzaï de poursuivre la guerre contre le terrorisme s'il est élu

KABOUL - Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a promis dimanche au président Hamid Karzaï de continuer à aider l'Afghanistan et de poursuivre "avec vigueur" la guerre contre le terrorisme s'il est élu, a annoncé le porte-parole du président afghan.

Le sénateur de l'Illinois, qui fait partie d'une délégation du Congrès américain, s'est entretenu pendant deux heures avec Hamid Karzaï au palais présidentiel à Kaboul. Deux autres parlementaires américains, les sénateurs Chuck Hagel (républicain, Nebraska) et Jack Reed, (démocrate, Rhode Island), étaient présents.

Selon Mark Stroh, porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis, les sénateurs ont discuté avec Hamid Karzaï des efforts de reconstruction de l'économie du pays, du gouvernement afghan, de la situation en matière de sécurité et des problèmes de corruption.

D'après la présidence afghane, le message de M. Obama était positif. "Le sénateur Obama a fait savoir (...) qu'il s'engageait à soutenir l'Afghanistan et à continuer la guerre contre le terrorisme avec vigueur", a précisé Humayun Hamidzada, porte-parole de M. Karzaï.

Les démocrates et les républicains "sont des amis de l'Afghanistan, et quel que soit celui qui gagne les élections aux Etats-Unis, l'Afghanistan aura un partenaire très solide aux Etats-Unis", selon M. Hamidzada.

"Nous souhaitons un fort partenariat fondé (sur le principe) 'plus pour plus', plus de ressources des Etats-Unis et de l'OTAN, et plus d'action du gouvernement afghan pour améliorer la vie du peuple afghan", ont commenté les sénateurs Obama, Hagel et Reed dans un communiqué conjoint publié après la rencontre avec le président afghan. Ils sont salué le "service extraordinaire" des forces américaines en Afghanistan et leur ont exprimé leur fierté.

Dans un entretien à la chaîne CBS qui l'interrogeait à Kaboul, Barack Obama a qualifié de "précaire et urgente" la situation en Afghanistan, qui doit être le "front central de notre guerre contre le terrorisme".

La décision de l'administration Bush d'envahir l'Irak en 2003 plutôt que de se concentrer sur la lutte contre les talibans et Al-Qaïda a constitué "l'une des plus grande erreurs stratégiques" commises depuis les attentats du 11 septembre 2001, a-t-il estimé.

Plus tôt dans la journée, le sénateur de l'Illinois avait déjeuné avec des soldats sur une base américaine à Kaboul dans le cadre de sa visite en Afghanistan, selon le colonel Dave Johnson, porte-parole de l'armée.

Opposé à la guerre en Irak, M. Obama a proposé l'envoi d'environ 7.000 militaires supplémentaires en Afghanistan, critiquant l'efficacité du président Karzaï et de son gouvernement soutenu par les Occidentaux. AP

L'ETA pose quatre bombes sur des plages du Nord de l'Espagne

MADRID (Reuters) - Trois bombes ont explosé dimanche sur des plages de Laredo et de Noja dans le nord de l'Espagne, ont annoncé les autorités, qui avaient reçu au préalable un coup de téléphone anonyme revendiquant ces actes au nom de l'ETA.

Les deux explosions à Laredo et celle a Noja n'ont fait aucun blessé, ont-elle précisé. Le correspondant se réclamant de l'organisation séparatiste basque a annoncé la présence d'une quatrième bombe.

La premier engin a explosé à 09h40 GMT près de la promenade du front de mer de Laredo tandis que le second, dissimulé dans les dunes d'une plage de Noja, a été mis à feu à 11h00 GMT. La troisième bombe, à Laredo, a explosé un peu plus tard. On ignorait encore où et quand exploserait la quatrième.

Prévenues à temps, les autorités espagnoles avaient lancé une procédure d'évacuation des lieux.

Bureau de Madrid, version française Eric Faye

vendredi, 18 juillet 2008

Chanson pour Mc Cain; l"homme de Guerre

Barack Obama en appelle aux femmes, soutien décisif

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John McCain chahuté par des militants hispaniques anti-guerre

Le candidat républicain à la Maison Blanche s'exprimait devant une assemblée de fonctionnaires d'origine hispanique à Washington et a été interrompu à quatre reprises par des cris de protestation contre la guerre en Irak.
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Une femme interpelle John McCain lors de son discours (AP)
John McCain, le candidat républicain à la présidentielle américaine, a été chahuté, samedi 28 juin, par des militants latinos anti-guerre. Il s'exprimait devant une assemblée de fonctionnaires d'origine hispanique à Washington et a été interrompu à quatre reprises par des cris de protestation contre la guerre en Irak. Une femme l'a entre autre interrompu en le traitant de "criminel de guerre" alors qu'il s'exprimait sur les soldats d'origine latino-américaine servant dans les forces armées des USA. "Ces hommes et ces femmes sont mes frères et mes sœurs", venait-il d'affirmer. Portant une pancarte sur laquelle était inscrit "McCain = guerra", elle a été évacuée de la salle d'un hôtel de la capitale américaine. Le candidat républicain s'exprimait devant les membres de l'association NALEO.

Net avantage pour Barack Obama

Une première fois déjà, il avait été interrompu par une autre femme appelant à un candidat "pacifiste" pour cet Etat du sud-ouest. Une troisième participante l'a ensuite, à la reprise de son allocution, appelé à "ramenez nos troupes à la maison, c'est en votre pouvoir". John McCain, visiblement importuné, a cependant poursuivi son discours en déclarant que le conflit en Irak avait été "terriblement mal conduit", mais assurant que la stratégie récente du président Bush basée sur l'envoi de renforts avait été un succès. "Les renforts ont échoué, les renforts ont échoués", a alors lancé un spectateur depuis la salle. Le candidat démocrate à la présidentielle américaine, Barack Obama, qui s'exprimait également face à la NALEO ce week end a remporté un net avantage à l'applaudimètre.

Courtiser l'électorat hispanique

Tous deux courtisent l'électorat hispanique décisif car représentant une part croissante de l'électorat américain. Ils ont appelé à une réforme de l'immigration permettant de faire sortir de l'ombre quelque 12 millions d'immigrants clandestins aux Etats-Unis en leur ouvrant un accès à la citoyenneté. Une telle réforme, déjà proposée par John McCain au congrès, avait été rejeté deux fois en 2006 et 2007. Le candidat républicain a cependant mis l'accent sur la nécessité de sécuriser la frontière poreuse qui sépare le Mexique des Etats-Unis. "Nous ne réussirons pas au Congrès des Etats-Unis tant que nous n'aurons pas convaincu une majorité d'Américains que nous avons des frontières sûres", a-t-il dit samedi. "Mais cela ne doit pas être fait de manière inhumaine ou cruelle", a-t-il ajouté. Barack Obama qui s'exprimait après lui a critiqué ce revirement dans les priorités de son adversaire. "Si nous voulons résoudre les défis auxquels nous faisons face, nous ne pouvons pas vaciller", a-t-il dit, promettant de faire de la réforme de l'immigration "une de (ses) priorités dès le premier jour" de son entrée en fonction à la Maison Blanche.

Election USA 2008 - McCain victime du premier scandale de campagne

C'est la première "boule puante" de la campagne présidentielle américaine. Elle a contraint John McCain à monter lui-même au créneau pour se défendre après les accusations du New York Times sur une affaire remontant à 2000. Le quotidien affirme que le grand favori à l'investiture républicaine aurait entretenu des liens étroits avec une lobbyiste. A l'époque, le sénateur de l'Arizona briguait déjà la Maison-Blanche mais avait été battu par George W. Bush lors des primaires du parti de l'éléphant après une campagne émaillée de calomnies à son égard.
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Selon le New York Times -qui a pris position en faveur de McCain pour l'investiture républicaine cette année-, les conseillers du candidat auraient alors demandé à leur patron de ne plus fréquenter Vicki Iseman, une lobbyiste aujourd'hui âgée de 40 ans, afin d'éviter des retombées négatives. John McCain s'est en effet construit une image de "M. Propre" à l'éthique et la droiture irréprochables -il propose notamment de réformer le système des lobbys qui interviennent auprès des parlementaires à Washington.

"Juste amis"

Outre le scandale sexuel d'une relation extraconjugale, la fréquentation d'une lobbyiste aurait fait désordre, vu que John McCain était à l'époque président de la commission du Sénat qui se chargeait justement de traiter les affaires concernant des clients de Vicki Iseman - en majorité des sociétés de communication qui auraient participé à hauteur de plusieurs dizaines de milliers de dollars au financement des campagnes électorales de John McCain. Le New York Times, dont la plupart des sources pour cet article sont anonymes, précise que John McCain et Vicky Iseman ont toujours nié être amants.

Après celle de son équipe, la réplique de John McCain a été nette et précise : " Je suis très déçu par l'article du New York Times, ce n'est pas vrai", a-t-il affirmé. "Je n'ai jamais fait quoi que ce soit qui aurait trahi la confiance du public ou pris une décision qui aurait favorisé un groupe particulier", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse dans l'Ohio, l'un des Etats où auront lieu les prochains scrutins le 4 mars. Il était accompagné de sa femme Cindy, qu'il a épousée en 1980 après un divorce.

Interrogé directement sur la nature de ses relations avec Vicki Iseman, le sénateur de l'Arizona a souligné qu'ils étaient juste des "amis", et qu'il l'avait vue pour la dernière fois "il y a plusieurs mois". Il a aussi précisé qu'il n'avait jamais rendu de services indus à des clients de Vicky Iseman.

Leterme reste mais avec des compétences limitées

Yves Leterme de retour au 16 pour un gouvernement socio-économique : le scénario se précise. Trois sages seraient mis en piste par le Palais sur le thème communautaire. Pour prouver la "bonne volonté" francophone...
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Le scénario de sortie (temporaire) de la crise dans laquelle est plongé le pays depuis la démission du Premier ministre Yves Leterme lundi soir s'est précisé, jeudi dans la soirée. Le Palais a refusé la démission du Premier ministre et de son gouvernement. Et a décidé de maintenir Yves Leterme à son poste pour qu'il se concentre essentiellement sur le domaine socio-économique.

En parallèle de ce gouvernement socio-économique "Leterme I bis", un collège de médiateurs royaux sera installé avec pour charge exclusive de préparer le terrain à la réforme de l'Etat. Ce collège tricéphale sera composé du Bruxellois François-Xavier de Donnea, du Wallon Raymond Langendries (CDH) et du germanophone socialiste Karl-Heinz Lambert. Ces trois "médiateurs" royaux auront pour mission de dégager le terrain institutionnel. Mais aussi, et surtout, de convaincre les partis flamands, en particulier le cartel CD&V/N-VA, de la réelle volonté des formations politiques francophones de s'engager dans une discussion communautaire sans tabou. En quelque sorte, de donner les fameuses "garanties" qu'exige le cartel.

La mission des trois médiateurs communautaires devra comprendre un rapport intermédiaire [?] le 31 juillet prochain. Leur mission pourrait toutefois s'étendre jusqu'à l'automne. Elle s'attachera à délimiter les frontières du dialogue institutionnel - notamment en précisant les transferts de compétences à venir vers les entités fédérées. Le volet BHV sera également abordé. Reste que ces trois "sages" travailleront en collaboration étroite avec le Palais, puisqu'ils sont attendus dès mardi prochain auprès du Roi Albert II.

Fête nationale

Plusieurs observateurs notent le volontarisme qu'a affiché le Palais dans la recherche d'une solution à la crise déclenchée ces derniers jours. C'est qu'à la veille de la Fête nationale, cette "respiration" dans la crise communautaire apparaît pour le moins bienvenue...

Reste que la piste sur laquelle planchait Yves Leterme lorsqu'il a été remettre sa démission au Roi est donc, provisoirement du moins, écartée. Le "dialogue de Communauté à Communauté" ne passait la rampe d'aucun côté de la frontière linguistique. Le cartel exigeait que le dialogue soit mené par Kris Peeters et Rudy Demotte. Les francophones insistaient, eux, pour que la Région bruxelloise ait sa place à la table des négociations. En outre, les partis flamands exigent "des garanties solides" en terme de calendrier.

Pyramidal

La crainte du parti d'Yves Leterme demeure de devoir se présenter devant l'électeur en 2009 sans acquis communautaire digne des promesses effectuées lors de la campagne de 2007. On en revient toujours à ce parti ingérable qu'est le CD&V en temps de crise. Dans les autres formations, le système de décision est pyramidal : au PS, au CDH, il suffit que trois ou quatre personnes soient d'accord pour qu'une décision soit acceptée par tous. Au MR, il suffit d'une seule personne... Au CD&V, ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Même lorsque la présidente, Mariane Thyssen, le Premier ministre, Yves Leterme, et le vice-Premier ministre, Jo Vandeurzen, soutiennent une proposition, il n'est pas certain que le parti l'acceptera. Car le vrai pouvoir du parti, c'est son "ventre", cet ensemble des députés, flamands et fédéraux, qui se passionnent pour la réforme de l'Etat et qui paniquent à l'idée qu'aucun progrès n'ait été réalisé avant les élections de 2009.

Mc Cain impopulaire aux Etas Unis et en dehors des Etats Unis

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Hugo Chavez juge improbable un réchauffement des relations avec Washington en cas de victoire de Barack Obama

CARACAS - Le président du Venezuela Hugo Chavez juge improbable un réchauffement des relations avec Washington en cas de victoire du démocrate Barack Obama à la présidentielle américaine du 3 novembre prochain.

S'exprimant mercredi devant un rassemblement de ses partisans, Chavez a estimé qu'Obama aussi bien que son rival républicain John McCain représentent tous deux les intérêts de "l'empire" américain.

Pour le président vénézuélien, Obama ne doit pas s'attendre à ce que la diplomatie "du carotte et du bâton" ne permettra pas aux Etats-Unis d'exercer leur influence en Amérique latine.

S'adressant directement au sénateur de l'Illinois, Hugo Chavez a déclaré: "Une révolution a été lancée sur cette terre". AP

Barack Obama a récolté 52 millions de dollars en juin, presque son record mensuel....Le Choix américain s'est fait

WASHINGTON - Le futur candidat démocrate à la présidentielle Barack Obama a récolté 52 millions de dollars de dons (32,7 millions d'euros) en juin, pas loin de son record mensuel, a fait savoir jeudi son équipe de campagne. C'est plus du double de la somme récolté par son rival républicain John McCain, dont c'était le meilleur mois de l'année.5c8e9d1d4d80e2ed4c6b09da3254819a.jpg

Les finances de campagne vitales pour les candidats sont d'autant plus suivies cette année que Barack Obama est devenu le premier candidat à décider de se passer du financement public pour la campagne officielle.

Il renonce donc aux 84 millions de dollars (environ 53 millions d'euros) d'aide fédérale disponibles pour chacun des candidats pour la campagne électorale, après les investitures de l'été lors des conventions des partis. Mais il pourra en revanche récolter autant de fonds privés que possible.

La convention démocrate aura lieu à la fin août à Denver au Colorado, celle des républicains à Minneapolis dans le Minnesota, début septembre.

Si Barack Obama distance largement John McCain, qui a récolté 22 millions de dollars (13,8 millions d'euros) en juin, le total des sommes récoltées par le candidat et par le Comité national démocrate reste inférieur aux fonds combinés disponibles pour McCain et le Comité national républicain.

Selon le porte-parole de campagne de Barack Obama Bill Burton, les dons de juin porte les fonds du candidat et du parti à un total de 92,3 millions (58,1 millions d'euros) au début du mois. L'équipe de campagne de John McCain et le Comité national républicain ont eux démarré le mois de juillet avec 95 millions de dollars (59,8 millions d'euros). AP

Impuissants devant Barack Obama, les conservateurs dépassés s'attaquent à la femme Michelle

Barack Obama trouve "exaspérantes" les attaques conservatrices contre son épouse Michelle

WASHINGTON - Barack Obama s'est vivement offusqué des attaques à l'encontre de son épouse Michelle, accusant les médias conservateurs de la cibler comme si elle était la candidate démocrate à la présidentielle américaine.
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"S'ils ont un différend politiques avec moi, qu'ils débattent avec moi. Pas avec elle", a déclaré le candidat dans un entretien au magazine "Glamour" consulté par l'Associated Press, qualifiant ces attaques d'"exaspérantes".

Michelle Obama, qui s'est fortement engagée dans la campagne de son mari, avait subi les foudres des républicains en déclarant en février qu'elle était fière de son pays pour la première fois de sa vie adulte. Elle avait plus tard expliqué qu'elle avait toujours été fière des Etats-Unis, mais était particulièrement heureuse de voir tant de gens prendre part au processus électoral.

Les entretiens de M. Obama et de son adversaire républicain John McCain doivent être publiés dans l'édition d'octobre de "Glamour". AP