Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 18 août 2008

Obama repasse à l'offensive contre McCain

WASHINGTON - Après la poignée de main et la brève accolade de samedi avec John McCain dans une église évangélique de Californie, Barack Obama a rapidement enlevé les gants et a de nouveau tancé son rival républicain dimanche, l'accusant d'utiliser les mêmes tactiques populaires que George W. Bush contre les démocrates Al Gore en 2000 et John Kerry en 2004.


Devant un parterre de plusieurs centaines de supporters, à Reno (Nevada), le candidat démocrate est à son tour passé à l'offensive après les attaques de son adversaire sur sa faible personnalité, son inexpérience et son immaturité à gouverner, bien décidé à rendre coup pour coup.

"Ils disent que le gars en face n'est pas patriote ou qu'il aime les Français. C'est ce qu'ils ont dit de John Kerry", battu par Bush en 2004, a-t-il lancé. "Ils essaient de faire croire que les démocrates ne sont pas suffisamment durs, pas suffisamment machos. C'est la même stratégie."

Qualifiant par ailleurs de catastrophique la situation de l'économie américaine, il a imputé cet échec au "président de John McCain, George W. Bush".

Barack Obama a ajouté que les récentes propositions du candidat républicain en faveur d'une autorisation de recherches de pétrole et de gaz offshore le long des côtes américaines n'auraient qu'un impact réduit, voire nul sur les prix à la pompe ou sur celui du chauffage, sans parler du temps nécessaire avant d'éventuelles découvertes de gisement.

Soucieux de transformer la présidentielle 2008 en un référendum pour ou contre son concurrent, John McCain s'emploie à esquiver toute association avec George W. Bush, devenu très impopulaire auprès d'électeurs désenchantés par cinq ans et demi de guerre en Irak et une économie hésitante.

John McCain n'était pas en campagne dimanche. Il se trouvait en Floride pour collecter des fonds, mais son meeting a été annulé à cause de l'alerte à la tempête tropicale Fay. Le candidat républicain s'est rendu au Centre de gestion des opérations de secours du comté d'Orange, près d'Orlando, exprimant l'espoir que cette dépression ne porte pas atteinte au tourisme local.

"La bonne nouvelle est, de toute évidence, qu'aucun Etat est mieux préparé ou organisé pour faire face à ce qui arrivera", a-t-il affirmé. "On espère que cette tempête ne deviendra pas un ouragan, mais si tel était le cas, on espère que les dommages seront minimes."

Le sénateur de l'Arizona était attendu lundi à Orlando, où il devait prendre la parole à la Convention nationale des anciens combattants des guerres à l'étranger. Il devait recevoir un accueil chaleureux en tant qu'ancien pilote de chasse au Vietnam, où il a été emprisonné cinq ans et demi. Barack Obama devrait quant à lui s'y rendre mardi, suivi par George W. Bush mercredi.

Ce lundi, Barack Obama devait de son côté se rendre au Nouveau-Mexique, Etat du gouverneur démocrate Bill Richardson. Il a aussi prévu de se déplacer mercredi et jeudi en Virginie, pour y rencontrer le gouverneur Tim Kaine. Les deux gouverneurs sont passés à la télévision dimanche, sur la chaîne Fox, mais n'ont pas révélé s'ils pensaient qu'Obama les choisiraient pour la vice-présidence. AP

Les Etats-Unis dans l'attente des "vice-présidentiables"

WASHINGTON (Reuters) - A une semaine de l'ouverture de la convention démocrate de Denver, le temps commence à être compté pour Barack Obama comme pour son adversaire républicain John McCain, qui n'ont pas encore divulgué l'identité de leurs candidats à la vice-présidence des Etats-Unis.

Les deux candidats à la Maison blanche n'ont donné aucun indice tangible sur celui ou celle qui pourrait les accompagner sur leur "ticket" lors du scrutin du 4 novembre.

Dimanche, plusieurs personnalités pressenties ont été interrogées sur leurs chances. Toutes sont restées muettes, à l'exception du gouverneur républicain de Louisiane, Bobby Jindal, qui a annoncé que la fonction ne l'intéressait pas.

"J'ai le travail que je voulais. Je ne veux pas être vice-président. Je ne serai pas la personne désignée", a-t-il dit sans équivoque sur l'antenne de NBC.

Mais les échéances se rapprochent, et Obama comme McCain vont devoir bouger. La convention démocrate débute le 25 août à Denver, la prise de parole du colistier d'Obama devant les délégués est programmée pour le 27. La convention républicaine s'ouvrira elle le 1er septembre à Minneapolis-Saint-Paul.

Le candidat républicain a provoqué des remous la semaine dernière au sein de son parti, majoritairement hostile à l'avortement, en déclarant que l'ancien gouverneur de Pennsylvanie Tom Ridge, partisan du droit à l'IVG, ne pouvait être a priori exclu des "vice-présidentiables".

L'aile la plus conservatrice du parti n'a guère apprécié. Ridge lui a tenté de calmer les esprits en soulignant dimanche qu'"à (sa) connaissance, le vice-président n'est pas une voix indépendante mais se fait l'écho des positions du président des Etats-Unis".

D'autres candidats possibles, dont Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts battu par McCain lors des primaires républicaines, se sont succédé dimanche sur les plateaux de télévision. "Je n'ai rien à vous donner sur le front vice-présidentiel", a dit Romney sur ABC.

Même ronde dans le camp démocrate, où des vice-présidentiables comme le sénateur Tom Daschle et le gouverneur Bill Richardson étaient eux aussi invités des émissions politiques dominicales.

"Je ne veux pas vous décevoir, mais je n'ai rien à signaler aujourd'hui", a ironisé sur CBS Evan Bayh, sénateur démocrate de l'Indiana.

"Même réponse pour moi", a enchaîné le républicain Tim Pawlenty, qui pourrait figurer lui sur le "ticket" républicain.

Bayh comme Pawlenty représentent deux Etats (l'Indiana et le Minnesota) susceptibles de jouer un rôle majeur le 4 novembre.

Tim Kaine, gouverneur démocrate de Virginie, présente un profil similaire: son Etat n'a plus voté démocrate à une élection présidentielle depuis 1964. Mais lui aussi a refusé de s'étendre sur la question, déclarant seulement que voir son nom sur la liste des vice-présidentiables avait un avantage: "Ma mère adore ça."

Version française Henri-Pierre André

La Russie aurait déployé plusieurs lance-missiles au nord de Tskhinvali, selon le "New York Times"

GORI, Géorgie - La Russie a déployé vendredi plusieurs lance-missiles au nord de Tskhinvali, la capitale d'Ossétie du Sud, ce qui mettrait la capitale géorgienne, Tbilissi, à portée des lance-missiles russes, a rapporté dimanche le "New York Times" sur son site Internet, citant des sources américaines anonymes proches des services de renseignement.

Dans la ville stratégique de Gori, il y avait des signes de retrait des forces russes et des scènes de désespoir pour les Géorgiens entassés autour des véhicules d'aide pour attraper quelques miches de pain.

Le président russe a promis de commencer à retirer ses troupes de Géorgie ce lundi, mais a laissé entendre que des hommes pourraient rester dans les régions séparatistes, suscitant des tensions internationales qui rappellent l'époque de la Guerre froide.

Dans la ville de Zougdidi, à l'ouest, des habitants sont descendus dans la rue tôt dimanche pour protester contre la présence russe en Géorgie. Les manifestants, dont des hommes politiques et des prêtres orthodoxes, portaient des icônes religieuses et ont arrosé leur marche d'eau bénite. Certains brandissaient des drapeaux géorgiens rouge et blancs et des portraits du président géorgien Mikhaïl Saakachvili.

"Nous attendons plus de soutien des autres pays, car il ne s'agit pas d'une guerre entre la Russie et la Géorgie, c'est une guerre entre la civilisation et la barbarie", a déclaré Eldar Kbernadze, membre du Parlement géorgien et présent parmi les manifestants.

A Tbilissi, une immense bannière a été accrochée dimanche sur le Parlement, avec l'inscription suivante: "Pas de guerre, la Russie doit rentrer chez elle".

Le ministre géorgien en charge des réfugiés, Koba Subeliani, a parlé de quelque 14.0000 personnes déplacées à Tbilissi et dans les environs.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, envisage d'envoyer plusieurs hauts fonctionnaires de l'ONU, pour évaluer la situation sur place, a précisé un responsable américain sous couvert d'anonymat. AP

Le président sud-ossète refuse toute mission internationale

MOSCOU (Reuters) - Le président de la province séparatiste d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoity, a déclaré qu'il refuserait la présence dans ce territoire d'une mission d'observateurs internationaux

"Il n'y aura plus d'observateurs internationaux sur le territoire de l'Ossétie du Sud", a déclaré Kokoity lors d'une interview à Reuters. "Nous ne faisons pas confiance à ces observateurs internationaux, à ces gens qui déforment la vérité."

L'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) disposait d'observateurs dans la région jusqu'à leur retrait lors de l'offensive lancée le 8 août par la Géorgie pour reprendre le contrôle de sa province.

Kokoity a ajouté avoir l'intention de demander à la Russie d'établir une base permanente en Ossétie du Sud.

Guy Faulconbridge, version française Gregory Schwartz

Le président du Pakistan Pervez Musharraf démissionne

ISLAMABAD, 18 août 2008 (AFP) - Le président du Pakistan Pervez Musharraf a annoncé lundi qu'il démissionnait, à la veille du lancement par le gouvernement d'une procédure de destitution à son égard.
a5bc7218f07b928aff6e4db7f75fafa1.jpg
"Après avoir considéré la situation et consulté divers conseillers en droit et alliés politiques, sur leurs conseils, j'ai décidé de démissionner", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours télévisé à la Nation.

Pervez Musharraf avait pris le pouvoir le 12 octobre 1999 à l'issue d'un coup d'Etat militaire sans effusion de sang.

"Je laisse mon avenir dans les mains du peuple", a-t-il ensuite lâché, la mine très sombre, au terme d'un discours dans lequel il a âprement défendu son bilan et accusé la coalition gouvernementale, l'ancienne opposition sortie vainqueur des législatives de février, de saper les fondements du Pakistan, seule puissance nucléaire militaire avérée du monde musulman.

Le gouvernement avait annoncé dimanche qu'il déposerait en début de semaine devant le parlement une motion visant à engager une procédure de destitution contre l'ancien général, qui avait démissionné du poste de chef d'état-major des armées avant les élections.

Ces dernières avaient été largement remportées d'abord par le parti de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, assassinée fin décembre dans un attentat-suicide, puis par celui de l'ancien chef du gouvernement Nawaz Sharif, évincé du pouvoir en 1999 lors du putsch du général Musharraf.

Depuis la formation du gouvernement de coalition en mars, M. Musharraf était contraint à une cohabitation houleuse et privé de quasiment tous ses pouvoirs effectifs.

dimanche, 17 août 2008

Merkel estime que la "crédibilité" russe est engagée en Géorgie

TBILISSI (Reuters) - La chancelière allemande Angela Merkel a pressé Moscou de retirer au plus vite ses troupes de Géorgie et a estimé que la "crédibilité" de la Russie était en jeu dans cette affaire.

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé quelques heures plus tôt, après avoir eu son homologue russe Dmitri Medvedev au téléphone, que les troupes russes entameraient leur retrait lundi à la mi-journée, une promesse confirmée par le Kremlin.

Merkel, qui prenait la parole lors d'une conférence de presse commune avec le président Mikhaïl Saakchvili après un entretien à Tbilissi avec le président géorgien, a par ailleurs confirmé que la Géorgie avait vocation un jour à rejoindre l'Otan.

Mais elle a réaffirmé la position qu'elle a adoptée sur ce sujet au sommet de l'Otan à Bucarest en décembre dernier, à savoir qu'il était prématuré d'accorder à Tbilissi un "plan d'action pour l'adhésion" (Map).

Pour sa part, Saakachvili a réclamé que le retrait russe commence immédiatement et qu'il soit supervisé, de même que le cessez-le-feu, par des organisations internationales, "de préférence par des observateurs de l'Union européenne et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe".

Noah Barkin, version française Marc Delteil

mercredi, 13 août 2008

Les troupes géorgiennes se retirent d'Abkhazie

AP - il y a 46 minutesTBILISSI - Les troupes géorgiennes se sont totalement retirées d'Abkhazie, a confirmé mercredi le ministre géorgien à la Réintégration Temour Yakobachvili en ajoutant que l'armée russe avait poussé les dernières unités à quitter la partie du territoire séparatiste qu'elles tenaient encore.

Mardi, un général russe avait, lui, affirmé que les forces géorgiennes avaient été repoussées par les séparatistes et non pas par l'armée russe. AP

La Russie et la Géorgie plus jamais cela

(Reuters) - Tbilissi et Moscou ont donné leur accord de principe à un plan de paix préparé par l'Union européenne alors que les Etats-Unis manifestent leur désapprobation à l'égard des opérations militaires de la Russie en Géorgie en annulant des manoeuvres navales conjointes.

Le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, et son homologue géorgien Mikhaïl Saakachvili se sont entendus mardi soir sur une version amendée d'un plan de paix en six points, approuvé par le président russe Dmitri Medvedev.

"Il s'agit d'un document politique. C'est un accord de principes (...) et je pense que nous avons une totale convergence de vue", a déclaré Saakachvili lors d'une conférence de presse commune avec Nicolas Sarkozy.

La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a déclaré que les opérations militaires russes en Géorgie avaient mis en péril l'intégration de la Russie au sein des institutions internationales.

"Il existe un certain nombre d'opportunités pour la Russie de faire marche arrière et de démontrer qu'elle essaie de se comporter conformément aux principes du XXIe siècle" a déclaré la responsable américaine.

"Mais, je peux vous garantir que la réputation internationale de la Russie et le rôle que la Russie peut jouer au sein de la communauté internationale sont grandement en jeu dans cette affaire", a-t-elle ajouté.

Manifestant pour la première fois concrètement leur désapprobation, les Etats-Unis ont annulé mardi des manoeuvres navales conjointes avec la Russie qui devaient avoir lieu la semaine prochaine dans l'océan Pacifique avec des navires français et britanniques.

"Il est tout à fait impossible, en toute conscience, que nous puissions maintenir des manoeuvres navales conjointes compte-tenu de la situation de crise", a déclaré à Reuters un haut responsable américain de la défense qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat, aucune annonce officielle n'ayant encore été faite.

ACTION SYMBOLIQUE

Dans la matinée, Dmitri Medvedev avait ordonné l'arrêt des opérations militaires en Géorgie juste avant l'arrivée à Moscou de Nicolas Sarkozy.

Tbilissi a cependant accueilli cette annonce avec scepticisme et dénoncé de nouveaux bombardements sur son territoire. Des responsables américains ont déclaré ne pas être en mesure de confirmer l'arrêt des opérations russes.

Le président français s'est rendu dans les deux capitales avec un plan de paix pour tenter de mettre un terme à un conflit qui a éclaté la semaine dernière lorsque Tbilissi a essayé de reprendre le contrôle de la région séparatiste d'Ossétie du Sud, s'attirant aussitôt une violente riposte de l'armée russe.

Le plan - accepté mais pas signé par les deux parties - prévoit la fin des activités militaires; l'engagement des parties à ne plus recourir à la force; l'accès de l'aide humanitaire; le retrait des forces russes sur leurs positions initiales et le retour des unités géorgiennes à leurs cantonnements.

Son sixième point a été amendé à la demande de Saakachvili. Les négociations internationales prévues par le plan Sarkozy ne porteront pas sur le statut futur de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie mais sur les "conditions de stabilité et de sécurité" des deux provinces séparatistes géorgiennes. Moscou a validé cette modification.

Nicolas Sarkozy a déclaré que le texte serait présenté mercredi par Bernard Kouchner aux ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept qui se réunissent à Bruxelles. Il servira ensuite de base juridique à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.

"On n'est pas encore à la paix mais on est à la cessation provisoire des hostilités, ce qui est, chacun voudra bien le noter, un progrès sensible", a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse conjointe avec Medvedev à Moscou.

Selon des diplomates européens, les ministres des Affaires étrangères européens vont tenter de s'entendre mercredi sur une action symbolique afin de manifester leur désapprobation à l'égard de l'offensive militaire lancée par Moscou.

Certains pays Européens sont favorables à l'envoi de soldats de maintien de la paix ou d'observateurs européens en Abkhazie et en Ossétie du Sud mais il n'est pas certain qu'une telle initiative reçoive l'approbation de Moscou.

Avec Sue Pleming à Washington, François Murphy, Laure Bretton et Margarita Antidze à Tbilissi et Paul Taylor à Bruxelles, version française Gwénaelle Barzic

mardi, 12 août 2008

Barack Obama phénomène de librairie

NEW YORK - Les lecteurs, qu'ils soient pour ou contre l'Obamania, cherchent à en savoir plus sur le candidat démocrate à la Maison Blanche.

"La Nation Obama: Gauchisme et culte de la personnalité", un pamphlet sur Barack Obama écrit par Jerome Corsi, devrait prendre dès ce dimanche la première place sur la liste des best-sellers diffusée par le "New York Times".

En 2004, Jerome Corsi avait co-écrit "Inapte au commandement", un best-seller qui condamnait la guerre du Vietnam, en forme d'attaque contre le candidat démocrate à la présidentielle 2004, John Kerry.

Barack Obama est lui-même l'auteur de deux livres qui se sont vendus à des millions d'exemplaires: "Les rêves de mon père" (2008) et "L'audace d'espérer" (2007).

Le candidat suscite tellement d'intérêt qu'un livre politique en préparation, parmi les plus difficiles à vendre, est arrivé au top 75 sur le site amazon.com lundi soir, une journée seulement après l'annonce de sa parution en septembre prochain. La compilation des discours et des déclarations de politique générale de celui qui n'est encore que le sénateur de l'Illinois et de son personnel de campagne, "Un changement auquel nous pouvons croire" est annoncé avec un premier tirage de 300.000 exemplaires.

Le dalaï-lama minimise la discrétion des autorités françaises

EVRY, Essonne (Reuters) - Le dalaï-lama insiste sur la caractère religieux de sa visite et minimise la discrétion de l'accueil qui lui est réservé en France, où il ne rencontrera pas le président Nicolas Sarkozy.
181ec3bb08b4bcae0dd19ffe07c09a36.jpg

"Ce n'est pas grave, la principale raison de ma visite n'est pas politique, elle est spirituelle", a déclaré le chef du bouddhisme tibétain aux journalistes à Evry (Essonne).

Le dalaï-lama, qui avait dans la matinée béni un temple de Seine-et-Marne, entamait à Evry son périple religieux de douze jours par une visite de la pagode vietnamienne Khanh-Anh, la plus grande d'Europe.

Accueilli dans le recueillement, dans l'après-midi, par plusieurs centaines de fidèles, il y a prononcé un enseignement sur l'essence du bouddhisme et sa contribution à la paix.

Il était arrivé discrètement lundi à Paris, sur fond de polémique à propos du "service minimum" prévu par les autorités françaises, qui tentent de préserver leurs relations avec Pékin en plein Jeux olympiques.

Mercredi, après une conférence de presse dans un hôtel parisien, la seule touche discrètement politique de sa visite sera son entrevue au Sénat avec les deux groupes parlementaires sur le Tibet.

Pour ne pas fâcher la Chine, cette rencontre se déroulera à huis clos, une prudence dénoncée par Reporters sans frontières (RSF) et le député UMP Lionnel Luca, président du groupe d'études France-Tibet à l'Assemblée nationale.

Après une visite jeudi à deux congrégations dans l'Orne et le Morbihan, le temps fort du séjour du chef spirituel tibétain sera une série de conférences à Nantes, du 15 au 20 août.

Bien qu'un temps envisagée, aucune rencontre avec le président Nicolas Sarkozy n'aura lieu pendant cette visite de douze jours en raison de l'hostilité exprimée par Pékin.

En revanche, le dalaï-lama présidera à la fin de son séjour, le 22 août, une cérémonie dans un temple proche de Lodève (Hérault) à laquelle assistera l'épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni-Sarkozy.

Dans un communiqué, l'Elysée a dit comprendre les raisons "qui conduisent le dalaï-lama à ne pas solliciter un entretien durant son séjour en France", une version également avancée par les responsables du Bureau du Tibet en France.

En revanche, le chef spirituel tibétain et le président français ont convenu de se rencontrer d'ici la fin de l'année.

Au sujet de la venue à Lodève de la première dame de France, le PS a dénoncé la "mise en scène autour de l'épouse du président", investie d'une "mission pseudo-diplomatique auprès du dalaï-lama" destinée à "masquer le grave échec" de la visite diplomatique de son époux à Pékin.

Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a de son côté assuré "ne même pas comprendre qu'il y ait de polémique" sur ce sujet. En France, 770.000 personnes, dont les trois quarts sont d'origine asiatique, se réclament du bouddhisme, selon l'Union bouddhiste de France.

Gérard Bon, édité par Pascal Liétout

lundi, 11 août 2008

Le nouveau livre de Barack Obama sortira le 9 septembre prochain

0333a6c9756f7b1c4d3d9f46e0e0de2f.jpg

Obama révélera le nom de son vice-président par courriel

WASHINGTON - Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama révélera le nom de celui qui briguera la vice-présidence à ses côtés par un courriel envoyé aux abonnés de son site Web, selon son directeur de campagne.
8ac525e8b9074db4bda2a2e482d040b0.jpg
David Plouffe explique dans un courrier électronique que le sénateur de l'Illinois allait "très bientôt prendre l'une des plus importantes décisions de cette campagne: choisir son co-candidat" et que ses sympathisants pouvaient s'inscrire pour "être les premiers à connaître son choix".

"Vous avez aidé à bâtir ce mouvement depuis le début, et Barack veut que vous soyez les premiers à connaître son choix. Signez maintenant pour être le premier à savoir", écrit David Plouffe.

Barack Obama, 47 ans, et son adversaire républicain John McCain, 71 ans, entretiennent le mystère sur le deuxième nom du ticket pour la Maison Blanche car le choix du vice-président pourrait avoir une importance inhabituelle en novembre étant donné le profil atypique des candidats à la succession de George W. Bush.

Barack Obama devrait être officiellement déclaré candidat du Parti démocrate lors de la convention nationale qui se déroulera du 25 au 28 août à Denver, dans le Colorado. D'ici là, son équipe de campagne semble vouloir mobiliser un maximum de soutiens afin que le sénateur de l'Illinois jouisse d'une assise populaire aussi large que possible et s'allie les partisans de son ex-rivale Hillary Clinton. AP

Dalaï lama: l'UMP ne "comprend pas la polémique"

PARIS - Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a déploré lundi les critiques sur la visite purement religieuse du dalaï lama en France, "ne comprenant même pas qu'il y ait de polémique".

"A partir du moment où le dalaï lama demande que les JO se passent bien, qu'il n'y ait pas de rencontres qui puissent provoquer ensuite des incidents au Tibet, franchement la faute politique aurait été au contraire de tout faire pour le rencontrer contre son gré", a expliqué Frédéric Lefebvre sur France-Info.

"Ce sont des gens qui cherchent à faire parler d'eux pour des raisons diverses, vous avez à la fois les gauchistes sur le retour, je pense à Ménard (Robert, secrétaire général de Reporters sans Frontières NDLR) ou Cohn-Bendit (Daniel, député européen NDLR) qui ont pris le Tibet en otage, qui se foutent complètement de l'avenir du Tibet mais qui font parler d'eux dans les médias", a-t-il lancé. Quant à Ségolène Royal, "elle cherche à nouveau à exister au PS".

Le chef spirituel des Tibétains effectue une tournée de douze jours en France à partir de lundi, marquée par l'absence de rencontre prévue avec le président français Nicolas Sarkozy, dans le souci d'épargner la susceptibilité de la Chine.

Le seul rendez-vous politique figurant au programme se déroulera mercredi au Sénat, où le chef spirituel des bouddhistes tibétains, âgé de 73 ans, verra uniquement les députés et sénateurs du groupe parlementaire sur le Tibet. AP

"La Chine au Tibet, une main de fer sans gant de velours"

PARIS - "La Chine au Tibet, c'est une main de fer sans gant de velours", déclare le sénateur UMP de Côte d'Or Louis de Broissia, président du groupe d'information sur le Tibet, dans un entretien à paraître mardi dans "La Croix", alors qu'une rencontre à huis clos avec le dalaï lama est prévue mercredi au Sénat.

M. De Broissia regrette l'absence de rencontre entre le chef spirituel des Tibétains et le président Nicolas Sarkozy. "J'aurais aimé qu'il le reçoive. Mais compte tenu des informations dont nous disposons, la Chine au Tibet en ce moment, c'est une main de fer sans gant de velours. Pour ne pas aggraver les souffrances du peuple tibétain, sans doute est-ce mieux ainsi".

Le sénateur approuve cependant la présence de M. Sarkozy à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Pékin. "Il fallait qu'il y aille (...) D'ailleurs, le dalaï lama lui-même n'a jamais appelé au boycottage des JO: on ne peut pas, ici, dans le contexte français, adopter une posture et se faire plus tibétain que lui!".

Les parlementaires membres du groupe d'information sur le Tibet recevront le dalaï lama "dans le bureau du président de la délégation de l'Union européenne", précise Louis de Broissia, assurant qu'il s'agit bien d'une rencontre officielle. "Nous sommes un groupe reconnu par le bureau du Sénat et, en tant que parlementaires, nous représentons la Nation".

Pour sa part, Reporters sans frontières a appelé lundi le président du Sénat, Christian Poncelet, à revenir sur sa décision d'imposer un huis clos lors de cette rencontre.

M. Poncelet "tente une nouvelle fois de faire plaisir aux autorités de Pékin en refusant à la presse de couvrir une rencontre entre des élus français et le dalaï lama. Invoquant une visite strictement privée à laquelle le Sénat ne veut absolument pas être liée, Christian Poncelet tente d'empêcher la presse de se faire l'écho d'un événement qui revêt une grande importance pour la communauté tibétaine", a affirmé l'organisation.

Le dalaï lama entamera officiellement mardi une visite de douze jours en France, essentiellement consacrée à des enseignements religieux. AP

Nicolas Sarkozy se rend mardi en Géorgie

PARIS (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy, dont le pays préside actuellement l'UE, se rendra mardi en Géorgie, a annoncé son homologue géorgien Mikheïl Saakachvili lors d'une conférence de presse téléphonique.

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili "a accepté à peu près toutes les propositions" de l'Union européenne et de l'OSCE pour arrêter le conflit avec la Russie, a affirmé lundi le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, en mission à Tbilissi, à la radio RTL.

"Il faut que la paix revienne pour que toutes les populations civiles soient protégées", a souligné M. Kouchner. "C'est la seule chose. De ce point de vue le président Saakachvili a accepté à peu près toutes les propositions qu'on lui faisait", a-t-il poursuivi.

M. Kouchner, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, a également annoncé que le président français Nicolas Sarkozy devrait se rendre dès "demain" (mardi) à Moscou pour "tenter de finaliser" un accord de cessez-le-feu dans le conflit entre Russes et Géorgiens.

Le chef de la diplomatie française a entamé dimanche soir à Tbilissi une mission de médiation qu'il doit poursuivre dans la journée à Moscou. Il est accompagné du président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Finlandais Alexander Stubb.

La présidence française de l'UE propose à la Géorgie et à la Russie un plan en trois points: respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, cessation immédiate des hostilités et rétablissement de la situation qui prévalait antérieurement sur le terrain. M. Kouchner a souligné que le plus difficile serait de faire accepter à Moscou un contrôle par l'UE et l'OSCE d'un cessez-le-feu. "Nous espérons que l'Union européenne et l'OSCE pourront être acceptées pour contrôler le cessez-le-feu, pour garantir le retrait des troupes", a précisé M. Kouchner. "C'est ça toute la complication", a-t-il dit.

Interrogé sur son entretien avec le président géorgien, M. Kouchner a répondu : "Nous l'avons trouvé déterminé à faire la paix". "Lorsqu'il raconte ce drame, il y a des choses qu'il ne comprend pas. Il dit que tout cela était préparé", a-t-il ajouté. M. Kouchner a refusé de "distribuer des étiquettes morales" aux uns et aux autres ou de condamner les bombardements russes qui touchent des villes géorgiennes éloignées de l'Ossétie du sud.

"Condamner serait me disposer à ne pas être écouté ni par l'un des côtés ni par l'autre", a-t-il fait valoir. M. Kouchner a toutefois dit que les bombardements russes faisaient "des dégâts parmi les civils" en Géorgie. "D'après ce qu'en disent les Russes, ce sont des objectifs militaires", a-t-il expliqué. "Ce que je sais aussi, c'est qu'il n'y a pas eu que des objectifs militaires. Il y a eu aussi des objectifs ou, en tout cas, des dégâts parmi les civils", a-t-il poursuivi.

Le ministre français a jugé enfin que l'UE devait être en première ligne pour un règlement du conflit car les Etats-Unis sont "part du conflit d'une certaine façon". Les Etats-Unis se sont dits "solidaires" de la Géorgie et ont prévenu la Russie que la poursuite de son "agression" contre des cibles civiles et militaires aurait de "graves conséquences" sur les relations entre les deux pays.

Les Américains sont très présents en Géorgie, une ex-république soviétique, où ils assurent notamment depuis 2002 la formation et une aide à l'équipement de l'armée.

Sarkozy et Kouchner veulent finaliser un accord russo-géorgien

PARIS (Reuters) - Au nom de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner tentent de convaincre les autorités russes d'accepter un cessez-le-feu après cinq jours de violents combats dans la province géorgienne d'Ossétie du Sud.

Selon le ministre des Affaires étrangères, le président français se rendra mardi à Moscou. Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a annoncé lors d'une conférence de presse qu'il l'attendait également à Tbilissi mardi.

L'Elysée n'a ni confirmé ni démenti l'imminence de cette tournée, s'en tenant au communiqué officiel de dimanche soir qui annonçait la seule visite de Nicolas Sarkozy en Russie "dans les prochains jours".

Pendant le week-end, le chef de l'Etat a multiplié les entretiens téléphoniques avec les autorités russes, géorgiennes mais également le président de la Commission européenne, la chancelière allemande, le président du conseil italien et le président polonais.

Interrogé sur RTL de Tbilissi, où il se trouve depuis dimanche, Bernard Kouchner a déclaré que Mikhaïl Saakachvili avait accepté "à peu près toutes les propositions" du plan européen destiné à mettre fin aux hostilités.

"Nous l'avons trouvé déterminé à faire la paix", a-t-il ajouté alors que des bombardements des forces russes et géorgiennes ont été de nouveau signalés lundi matin.

Bernard Kouchner est arrivé dimanche dans la capitale géorgienne accompagné du chef de la diplomatie finlandaise, Alexander Stubb, président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Les deux hommes sont attendus à Moscou lundi soir.

PREMIER AVION HUMANITAIRE

"Notre mission est d'essayer de faire la paix selon un plan assez simple", a-t-il expliqué, évoquant la "cessation immédiate et inconditionnelle" des hostilités, l'accès aux victimes pour l'aide humanitaire, "la promesse signée de ne plus user de force et le retrait de toutes les forces sur des positions qui étaient les positions avant le 6 août".

"Nous espérons que l'Union européenne et l'OSCE pourront être acceptées pour contrôler le cessez-le-feu", a ajouté le ministre français.

L'Union européenne se doit d'être à la manoeuvre diplomatique dans ce conflit parce les Etats-Unis, qui soutiennent Tbilissi, sont "part du conflit d'une certaine façon", a estimé Bernard Kouchner.

La France, qui occupe la présidence tournante de l'Union, réunira mercredi à Bruxelles les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept et n'exclut pas de convoquer ultérieurement un sommet des chefs d'Etat et de gouvernements européens.

"Il faut faire vite. Ce n'est pas un exercice diplomatique, c'est un exercice de survie", souligne Bernard Kouchner dans Le Monde.

Le ministre français a refusé de condamner les opérations militaires géorgiennes et russes. "Nous ne nous pouvons pas nous arrêter à la distribution des étiquettes morales" à un camp ou l'autre, a souligné le chef de la diplomatie française.

A Paris, le ministère des Affaires étrangères a annoncé l'envoi à Tbilissi d'un premier chargement de trente tonnes d'aide humanitaire sous forme de tentes, couvertures, lits et jerricans à bord d'un A-340.

L'appareil "devrait permettre le retour en France des ressortissants français et européens qui le souhaitent et qui sont actuellement bloqués à Tbilissi en raison de l'interruption des vols commerciaux", précise un communiqué du Quai d'Orsay.

Laure Bretton, édité par Pascal Liétout

dimanche, 10 août 2008

Sur le plan diplomatique, la Géorgie a fait appel aux Etats-Unis et demandé à la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice « de servir de médiateur avec les Russes », a annoncé à l’AFP le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien Alexandre Lomaïa.

La Russie a imposé ce dimanche un blocus maritime de la Géorgie et pris le contrôle de Tskhinvali, la capitale de l’Ossétie du sud, peu après que Tbilissi eut annoncé le retrait de ses forces de la quasi-totalité de cette région séparatiste pro-russe.

Sur le plan diplomatique, la Géorgie a fait appel aux Etats-Unis et demandé à la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice « de servir de médiateur avec les Russes », a annoncé à l’AFP le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien Alexandre Lomaïa.

La Maison Blanche a averti la Russie que le conflit pourrait avoir un impact « important » sur ses relations à long terme avec les Etats-Unis et que la réaction russe au retrait géorgien serait « un test ».

Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, dont le pays préside l’Union européenne, devait se rendre dimanche dans la région pour proposer une « sortie de crise ». Sa visite intervient au lendemain d’une mise en garde de l’UE qu’une poursuite des opérations militaires russes en Géorgie « affecterait » la relation UE-Russie.

Dimanche matin, la Géorgie a affirmé s’être retirée de « presque toute l’Ossétie du Sud en signe de bonne volonté et de notre volonté d’arrêter la confrontation militaire », selon une déclaration de M. Lomaïa.
Les Russes ont repris Tskhinvali

Peu après, le porte-parole du ministère géorgien de l’Intérieur, Chota Outiachvili, annonçait que « les forces russes occupent Tskhinvali », au coeur de la bataille entre Géorgiens et Russes. Une information confirmée par un haut responsable de l’état-major des forces armées russes Anatoli Nogovitsyne qui a affirmé que l’armée russe contrôlait « la plus grande partie » de la capitale.

Les forces géorgiennes ont « tiré méthodiquement sur Tskhinvali toute la nuit », a déclaré une porte-parole du gouvernement rebelle, Irina Gagloïeva, selon qui ces tirs ont fait près de 20 morts et 150 blessés.

Tskhinvali « est presque entièrement détruite. Les habitants se réfugient dans les sous-sols », a affirmé le gouvernement rebelle sur son site internet. « Des produits alimentaires de première nécessité manquent. Il n’y a ni gaz, ni électricité. », a-t-il ajouté.

La Flotte russe a envoyé des bâtiments de guerre en direction des côtes géorgiennes afin d’instaurer un blocus maritime. « Nos marins se sont vus assigner la tâche d’empêcher les armes et les autres livraisons militaires d’atteindre la Géorgie par mer », a indiqué une source au commandement de la Flotte russe, citée par l’agence Interfax.
Les menaces de l’Ukraine

Intervenant dans le conflit, l’Ukraine a menacé dimanche d’interdire aux navires de la Flotte russe de la mer Noire engagés contre la Géorgie de revenir à leur port d’attache ukrainien de Sébastopol dans le sud de la Crimée.

Selon le président du parlement géorgien, la Russie s’apprête à attaquer l’ouest de la Géorgie, près de la république séparatiste d’Abkhazie. Moscou a demandé aux Nations unies de retirer ses observateurs du territoire situé entre l’Abkhazie et la Zougdidi, a indiqué le ministère géorgien de l’Intérieur.

Le gouvernement géorgien a affirmé que Moscou avait envoyé 6.000 hommes en renfort en Ossétie du Sud et que 4.000 soldats russes avaient débarqué de navires de guerre en Abkhazie, autre région indépendantiste géorgienne pro-russe.

Tbilissi a aussi accusé la Russie d’avoir intensifié dimanche ses bombardements aériens sur son territoire, attaquant un aéroport militaire proche de Tbilissi. « Aucun avion (géorgien, ndlr) n’était là-bas, leur mission était d’endommager les pistes », a affirmé le secrétaire du Conseil de sécurité géorgien.

L’aviation russe a poursuivi dimanche ses bombardements dans les gorges de Kodori, seule partie de la république séparatiste pro-russe d’Abkhazie contrôlée par les Géorgiens, et a commencé à attaquer la région de Zougdidi, dans l’ouest de la Géorgie, a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère géorgien de l’Intérieur.

Toujours selon M. Lomaïa, la Russie a fait entrer en Ossétie du Sud, dans la nuit, « une centaine de pièces d’artillerie lourde » et massé « un grand nombre de véhicules blindés » près de la frontière russo-géorgienne, à environ 35 kilomètres de cette région indépendantiste.

Sur le plan humanitaire, la Russie et la Géorgie sont tombées d’accord sur l’ouverture de deux couloirs humanitaires en Ossétie du Sud pour évacuer blessés, réfugiés et journalistes, selon l’agence RIA-Novosti citant une source au sein du commandement des Forces russes d’interposition.

Durant sa visite, le ministre français des Affaires étrangères devait présenter un plan en trois points incluant le respect de l’intégrité territoriale de la Géorgie, une cessation immédiate des hostilités, et le rétablissement de la situation qui prévalait antérieurement sur le terrain.

Ce conflit entre la Géorgie et la Russie représente une « escalade » de violence « aux portes de l’Europe » qui « ne rappelle que trop » ceux qui ont ravagé les Balkans, a affirmé M. Kouchner dans un entretien

vendredi, 08 août 2008

Sarko fait le Clown en Chine, la verite est dans le fait Pekin interdit de recevoir le guide espirituel tibetin

PÉKIN (Reuters) - Nicolas Sarkozy a justifié à Pékin sa présence à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques en évoquant la nécessité de défendre des valeurs et de dialoguer avec un pays où vit un quart de l'humanité.

Arrivé dans la capitale chinoise en fin de matinée, le président français a passé une heure au village olympique, où il a encouragé les athlètes tricolores à se donner "à fond".

En réponse aux nombreuses critiques, émanant notamment de la presse française et des organisations de défense des droits de l'homme, le chef de l'Etat a évoqué l'idée de "montrer un peu le chemin" à la Chine.

"La décision a été prise il y a quelques années d'accorder les Jeux à la Chine. C'était une décision intelligente parce que l'olympisme n'a de sens que si tous les peuples du monde peuvent participer à la fête", a-t-il dit dans un discours prononcé dans l'amphithéâtre du village olympique.

"Si l'olympisme est réservé à certains pays seulement, ce n'est plus l'olympisme. C'est un enjeu considérable pour un milliard 300 millions de Chinois", a-t-il souligné.

Il a fustigé "ceux qui de l'extérieur disent: on va donner des leçons", et répété l'argument selon lequel "on ne boycotte pas un quart de l'humanité".

"C'est une occasion d'accompagner la Chine vers l'ouverture, vers la tolérance, vers le progrès, vers le respect de valeurs qui sont les nôtres, nous en France", a-t-il dit, entouré des capitaines de l'équipe de France, un pour chaque discipline.

"Comment on fait avancer les choses si on ne dialogue pas ? Comment on aide un pays qui représente le quart de l'humanité à s'ouvrir si on ne vient pas pour essayer de montrer un peu le chemin ?", a encore souligné Nicolas Sarkozy, qui s'est revendiqué du général de Gaulle, qui avait reconnu la Chine communiste dès 1964.

"ALLEZ-Y À FOND"

"J'essaierai à ma manière de porter les valeurs qui sont les vôtres", a-t-il ajouté à l'adresse des athlètes tricolores massés devant lui.

Le président de la République était notamment accompagné de son plus jeune fils, Louis Sarkozy, de la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, et du secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte.

A quelques heures de la cérémonie d'ouverture, le président n'a pas manqué d'encourager les athlètes français.

"La première raison de ma présence c'est de venir soutenir l'équipe de France. Vous êtes l'équipe de toute la France quelles que soient vos origines, votre discipline ou vos sensibilités", leur a-t-il lancé.

"Allez-y à fond, c'est un spécialiste qui vous le dit. Soyez-vous mêmes, c'est aussi un spécialiste qui vous le dit", a-t-il ajouté, évoquant au passage sa première expérience olympique comme spectateur aux Jeux de Munich en 1972.

Après son discours, le président a pris un petit bain de foule au milieu des sportifs. Il a échangé quelques mots avec la nageuse Laure Manaudou, le tennisman Gaël Monfils et la handballeuse Valérie Nicolas.

Nicolas Sarkozy devait rencontrer ensuite le président chinois Hu Jintao, puis le Premier ministre Wen Jiabao.

Avant sa rencontre avec les athlètes, il avait participé au déjeuner offert par Hu Jintao au Palais du peuple. Le président français était à la table d'honneur avec notamment George W. Bush, le Premier ministre russe Vladimir Poutine et le président du CIO, Jacques Rogge.

Il doit reprendre l'avion pour la France dès après la fin de la cérémonie d'ouverture des Jeux, qui débutera à 20h00 locales (14h00 heure française) au stade olympique, surnommé le "nid d'oiseau".

Edité par Pascal Liétout

jeudi, 07 août 2008

TAXE DE REGIME DE TERRORISTE : La France refuse l’asile au Président mauritanien

Le régime de Sidi Ould Cheikh Abdallahi a toujours été considéré comme celui des terroristes. A cause des nombreuses faveurs dont les islamistes bénéficient depuis qu’il est aux commandes, notamment l’implantation d’un parti politique pour les islamistes. Il s’y ajoute que la France a beaucoup souffert depuis le départ de Mohamed Ould Vall. Et, pour preuve, c’est sous le règne de Sidi Ould Cheikh Abdallahi que quatre touristes français ont été tués sans oublier l’annulation du rallye Paris-Dakar. Des raisons qui font que la France ne compte pas accorder l’asile politique au Président déchu comme il l’avait fait à Mohamed Ould Taya, confient des sources diplomatiques basées à Dakar.
18236b99c61ca402534e73fe14d490b6.jpg
Le mutisme de l’Hexagone dans ce coup d’Etat illustre que les autorités françaises n’étaient pas d’accord avec le régime déchu qu’elles ont toujours accusé d’accorder des faveurs aux islamistes. Ces derniers ont même réussi à implanter un parti politique sur le sol mauritanien. La réaction mesurée des autorités mauritaniennes, après l’assassinat des quatre touristes français, avait heurté le Quai d’Orsay. Et l’annulation du Dakar par la France, après réception des rapports de leurs services de renseignements, démontre la méfiance que les Français avaient a l’egard du régime de Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Et l’ex-Président mauritanien, Maouiya Ould Taya, a eu raison sur son bienfaiteur, l’Emir du Qatar. Car il lui avait déconseillé de séjourner en terre mauritanienne. L’histoire lui a donné raison. L’Emir du Qatar, en visite officielle en Mauritanie, avait écourté son voyage avant de prendre ses jambes à son cou pour rallier l’Aéroport de Nouakchott. Il n’a même pas été accompagné par le Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Toutefois, la France, qui avait refusé diplomatiquement l’asile au Président Ould Taya, ne va pas tendre la perche à Sidi. C’est ce que confient des sources diplomatiques. Les mêmes informateurs de préciser que «même s’il a les mains moins tachetées de sang que Ould Taya qui était un dictateur». Contrairement à l’ex-Président Taya, à qui on avait annoncé le coup d’Etat en plein vol dans l’avion, de commandement de retour des obsèques de l’Emir du Koweït, Sidi Ould Cheikh Abdallahi a vécu directement le putsch. Car, c’est dans sa résidence qu’il a été arrêté par des membres de la garde présidentielle. Quant à son Premier ministre, Yahya Ould Ahmed Waghf, il a été arrêté dans son bureau. Et, jusqu’au moment où, nous mettions sous presse cette information, le lieu où se trouve le président déchu était méconnu par le peuple mauritanien. Alors qu’on savait que le Premier ministre est gardé dans une caserne près de la présidence. Selon le porte-parole de la présidence mauritanienne, le coup d’Etat mené par le chef de la garde présidentielle, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, «s’est fait sans violence». Et de poursuivre «qu’il est une réaction immédiate au limogeage de Mohamed Ould Abdel Aziz et du chef d'état-major de l'armée, Ould Cheikh Mohamed Ahmed, annoncé le matin même (Ndlr : hier), par un décret présidentiel lu à la radio nationale».

Auteur: Mamadou SECK