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lundi, 18 août 2008

Les Etats-Unis dans l'attente des "vice-présidentiables"

WASHINGTON (Reuters) - A une semaine de l'ouverture de la convention démocrate de Denver, le temps commence à être compté pour Barack Obama comme pour son adversaire républicain John McCain, qui n'ont pas encore divulgué l'identité de leurs candidats à la vice-présidence des Etats-Unis.

Les deux candidats à la Maison blanche n'ont donné aucun indice tangible sur celui ou celle qui pourrait les accompagner sur leur "ticket" lors du scrutin du 4 novembre.

Dimanche, plusieurs personnalités pressenties ont été interrogées sur leurs chances. Toutes sont restées muettes, à l'exception du gouverneur républicain de Louisiane, Bobby Jindal, qui a annoncé que la fonction ne l'intéressait pas.

"J'ai le travail que je voulais. Je ne veux pas être vice-président. Je ne serai pas la personne désignée", a-t-il dit sans équivoque sur l'antenne de NBC.

Mais les échéances se rapprochent, et Obama comme McCain vont devoir bouger. La convention démocrate débute le 25 août à Denver, la prise de parole du colistier d'Obama devant les délégués est programmée pour le 27. La convention républicaine s'ouvrira elle le 1er septembre à Minneapolis-Saint-Paul.

Le candidat républicain a provoqué des remous la semaine dernière au sein de son parti, majoritairement hostile à l'avortement, en déclarant que l'ancien gouverneur de Pennsylvanie Tom Ridge, partisan du droit à l'IVG, ne pouvait être a priori exclu des "vice-présidentiables".

L'aile la plus conservatrice du parti n'a guère apprécié. Ridge lui a tenté de calmer les esprits en soulignant dimanche qu'"à (sa) connaissance, le vice-président n'est pas une voix indépendante mais se fait l'écho des positions du président des Etats-Unis".

D'autres candidats possibles, dont Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts battu par McCain lors des primaires républicaines, se sont succédé dimanche sur les plateaux de télévision. "Je n'ai rien à vous donner sur le front vice-présidentiel", a dit Romney sur ABC.

Même ronde dans le camp démocrate, où des vice-présidentiables comme le sénateur Tom Daschle et le gouverneur Bill Richardson étaient eux aussi invités des émissions politiques dominicales.

"Je ne veux pas vous décevoir, mais je n'ai rien à signaler aujourd'hui", a ironisé sur CBS Evan Bayh, sénateur démocrate de l'Indiana.

"Même réponse pour moi", a enchaîné le républicain Tim Pawlenty, qui pourrait figurer lui sur le "ticket" républicain.

Bayh comme Pawlenty représentent deux Etats (l'Indiana et le Minnesota) susceptibles de jouer un rôle majeur le 4 novembre.

Tim Kaine, gouverneur démocrate de Virginie, présente un profil similaire: son Etat n'a plus voté démocrate à une élection présidentielle depuis 1964. Mais lui aussi a refusé de s'étendre sur la question, déclarant seulement que voir son nom sur la liste des vice-présidentiables avait un avantage: "Ma mère adore ça."

Version française Henri-Pierre André

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