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lundi, 20 octobre 2008

Ecouter David Plouffe

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13:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Soeur Emmanuelle est décédée lundi à l'aube de ses 100 ans

Soeur Emmanuelle, religieuse franco-belge ayant dédié sa vie aux plus pauvres, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi moins d'un mois avant de devenir centenaire, a annoncé dans un communiqué Trao Nguyen, président d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.

Soeur Emmanuelle, de son vrai nom Madeleine Cinquin, s'est éteinte "dans son sommeil" dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 99 ans dans la maison de retraite de Callian (Var) où elle vivait depuis 1993, a indiqué à l'AFP une responsable de l'association.

"Fatiguée", mais ne souffrant "d'aucune maladie particulière" selon la même source, Soeur Emmanuelle, connue pour son franc-parler, sa silhouette humble et son visage malicieux qui hantaient les plateaux de télévision et les bureaux des puissants, allait célébrer son centième anniversaire le 16 novembre.

"Conformément à sa volonté, ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité. Une messe à sa mémoire sera célébrée prochainement à Paris", selon le communiqué d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.

Soeur Emmanuelle, qui avait partagé pendant plus de 20 ans la vie des chiffonniers du Caire, a mené une lutte acharnée contre la pauvreté avec une vitalité qui lui a valu une popularité durable.

Née le 16 novembre 1908 à Bruxelles dans un foyer aisé franco-belge, rien ne prédestinait Madeleine Cinquin à devenir selon ses propres termes "une rebelle", un alter ego féminin de l'Abbé Pierre, "ami" et "maître à penser".

Mais à 23 ans, le 10 mai 1931, la jeune bourgeoise, de mère chrétienne et de père juif, avait renoncé à une vie confortable et prononcé ses voeux de religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Sion, privilégiant les liens avec l'enseignement et le judaïsme.

Sous le nom d'Emmanuelle (Dieu est avec nous), elle avait enseigné en Turquie, puis en Tunisie avant de partir pour l'Egypte. Dans ce dernier pays pour lequel elle a un véritable coup de foudre, à 62 ans, elle obtient enfin le feu vert de sa congrégation pour vivre parmi les plus pauvres, les chiffonniers du Caire.

Rappelée par sa congrégation en 1993, à l'âge de 85 ans, alors qu'elle souhaitait finir sa vie en Egypte, Soeur Emmanuelle a passé ses dernières années dans le Var.

Elle se déplaçait désormais en fauteuil roulant mais avait continué à donner de la voix pour défendre l'aide aux pays pauvres, les SDF et les jeunes générations.

"Durant toute sa vie, elle a puisé son inlassable énergie dans sa foi en Dieu et comme elle l'affirmait aussi, dans sa foi en l'Homme", commente son association.

"Jusqu'au bout et malgré son âge, Soeur Emmanuelle est demeurée un souffle vivant pour tous ceux qui poursuivent et développent ses actions", poursuit-elle.

"Sa disparition laisse un vide immense dans nos coeurs", assure Asmae, "mais la force de son message continuera de nous aider à être fidèle à sa devise: +Vivre c'est agir, Yalla!+".

Dans un dernier livre d'entretiens intitulé "J'ai cent ans et je voudrais vous dire" (avec Jacques Duquesne et Annabelle Cayrol, éditions Plon) et publié en août 2008, la religieuse parlait de la mort sans tabou. A la fin de l'ouvrage, dans un petit texte de sa main elle affirmait : "j'ai eu une vie heureuse, celle que je voulais".

"Je suis en paix, j'attends paisiblement la mort, sans m'ennuyer", ajoutait-elle, exprimant pourtant "un regret, une souffrance: tous les drames du monde".

"Sans partage, sans solidarité, on ne peut faire progresser l'humanité", insistait Soeur Emmanuelle. "Il faut donc s'acharner".

Les proches de Strauss-Khan évoquent une volonté de déstabiliser

L'épouse et les proches de Dominique Strauss-Kahn ont volé au secours du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), qui est sous le coup d'une enquête interne sur un éventuel abus de pouvoir. 3716161063-proches-et-politiques-francais-parlent-de-destatibilisation-au-sujet-de.jpg

Le dirigeant de l'organisation de Washington a confirmé l'existence d'une enquête dans le cadre d'une liaison avec une de ses subordonnées après la révélation de l'affaire par le Wall Street Journal, en pleine crise financière internationale.

Dans un communiqué, Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre socialiste de l'Economie et des Finances, a reconnu samedi avoir eu cette liaison, précisant que l'"incident qui s'est produit dans ma vie privée" avait eu lieu en janvier 2008.

"A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur général du Fonds", a-t-il souligné.

Anne Sinclair, l'épouse Dominique Strauss-Kahn, a fait corps avec son mari dimanche sur son blog (www.annesinclair.fr); où elle affirme que "cette aventure d'un soir est désormais derrière nous ; nous avons tourné la page. Puis-je ajouter pour conclure que nous nous aimons comme au premier jour?"

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, s'est déclaré dimanche convaincu qu'il serait blanchi: "Je suis persuadé que l'enquête démontrera que Dominique Strauss-Kahn n'a pas abusé de son pouvoir", a-t-il dit lors du Grand Jury" RTL/LCI/Le Figaro.

Les proches de Dominique Strauss-Kahn sont montés au front dimanche pour défendre "DSK", qui est soupçonné soit d'avoir favorisé sa collaboratrice, soit au contraire d'avoir cherché à se venger en la faisant quitter Washington pour Londres.

"ANGUILLE SOUS ROCHE"?

Jean-Christophe Cambadélis, député socialiste de Paris, a estimé que la montée de Strauss-Kahn dans les sondages avant le Congrès socialiste de Reims et la crise financière pourraient ne pas être étrangères à la révélation de l'affaire.

"Il n'y a ni victime, ni plaignant, ni coupable, l'affaire se terminait et d'un seul coup un feu de cheminée comme cela ça me paraît assez étonnant dans cette phase de crise financière où Dominique Strauss-Kahn s'envole dans les sondages. Je pense que là, on veut lui faire mauvaise querelle", a-t-il dit sur LCI.

"C'est un incident de vie d'une banalité confondante et on veut en faire une grande affaire politique, je crois qu'il y a anguille sous roche", a-t-il ajouté.

Autre proche de "DSK", le député socialiste Jean-Marie Le Guen a lui aussi estimé que la coïncidence était troublante et que ses idées "sur la régulation du monde financier peut justifier le fait qu'il n'a pas que des amis et donc il y a peut-être aussi, c'est vrai, chez certains, une certaine volonté de déstabilisation", a-t-il dit sur RTL.

Le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, a lui aussi tressé les louanges de cet économiste renommé.

DSK "À LA HAUTEUR" POUR LA FRANCE

"Ce que je considère, c'est que Dominique Strauss-Kahn a démontré dans toute la traversée de cette crise qu'il était à la hauteur des événements", a-t-il souligné sur Radio J. "C'est vrai qu'il a montré qu'il était l'homme de la situation."

L'ancien ministre français a été élu en septembre 2007 à la tête de l'organisation internationale qui fournit une expertise et dans certains cas, des prêts, à ses 185 pays membres.

Sa candidature, soutenue par l'Union européenne et les Etats-Unis, avait été avancée par le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, puis reprise par Nicolas Sarkozy, dans le cadre de sa politique d'ouverture.

Il avait été battu par Ségolène Royal dans la course à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007.

En juin 2007, le président de l'époque de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait été contraint à la démission après être intervenu dans le processus de promotion de sa compagne, également salariée de l'organisation.

Selon le Wall Street Journal, l'enquête porte sur la liaison qu'a eue "DSK" avec Piroska Nagy, d'origine hongroise, qui occupait à l'époque un poste important d'économiste au FMI.

Les enquêteurs souhaitent déterminer si les indemnités perçues par Piroska Nagy à son départ de l'organisation étaient supérieures à la normale.

Elle a démissionné en août dans le cadre de la politique de réduction de ses effectifs menée par le FMI et elle a depuis rejoint - de son plein gré selon elle - la Banque européenne pour la reconstruction et le développement à Londres.

Jean-Loup Fievet et Yves Clarisse, édité par Yves Clarisse

Des escrocs ont piraté le compte bancaire de Nicolas Sarkozy

Des escrocs ont effectué des prélèvements sur le compte personnel de Nicolas Sarkozy après avoir réussi à se procurer les coordonnées bancaires du président français, a révélé le Journal du Dimanche.
L'Elysée a confirmé à l'hebdomadaire que Nicolas Sarkozy avait porté plainte courant septembre et que, "dans la plus grande discrétion", le procureur de la République de Nanterre (région parisienne), Philippe Courroye, avait aussitôt saisi la brigade criminelle de Paris ainsi que la brigade financière.

Le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel a de son côté déclaré dimanche qu'une enquête était en cours et n'a pas exclu des "sanctions" au sein de la banque s'il y avait eu "mauvaise utilisation des données personnelles".

"Nous verrons en fonction des résultats de l'enquête s'il y a eu dysfonctionnement ou non dans l'utilisation de ces données personnelles". Il "n'est pas exclu" qu'il y ait des sanctions, si une "mauvaise utilisation" de ces données était avérée, a-t-il ajouté.

"Objectif, écrit le JDD, retrouver les auteurs pour le moins audacieux de ce piratage présidentiel". "En vain pour l'instant, preuve que les escrocs ne sont pas des amateurs", poursuit le journal dominical.

Selon une source proche de l'enquête, citée par le JDD, seules "de petites sommes" ont ainsi été dérobées.

Les escrocs qui ont piraté le compte "ne savaient sans doute pas qu'il s'agissait du compte du président", a, quant à elle, déclaré dimanche soir à l'AFP une source également proche de l'enquête.

Selon cette source, qui a demandé à ne pas être identifiée, le ou les auteurs se sont servi des coordonnées bancaires du chef de l'Etat notamment pour souscrire à un ou à plusieurs abonnements de téléphones portables.

Il s'agit "d'un classique piratage informatique, sans doute dû à un ou des escrocs de faible envergure", a-t-on précisé de même source, en ajoutant que les investigations allaient se poursuivre.

12:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarko |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 19 octobre 2008

Obama: soutien de Colin Powell et somme record récoltée pour sa campagne

A 16 jours de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a reçu dimanche le soutien de poids de l'ancien secrétaire d'Etat du républicain George W. Bush, Colin Powell au moment où sa campagne annonçait avoir récolté la somme record de 150 millions de dollars en septembre.obq.jpg

Ces deux événements semblaient de nature à stimuler les démocrates dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle alors que les sondages accordent en moyenne 5 points d'avance à M. Obama au niveau national.

L'ancien chef d'état-major des armées américaines et héros de la première guerre du Golfe, a loué sur la chaîne NBC le "caractère réformateur" du candidat démocrate et sa campagne "fédératrice".

Une présidence Obama "provoquerait l'enthousiasme du pays et du monde", a assuré le général à la retraite. "Obama a démontré de la fermeté. Il a démontré de la vigueur intellectuelle. Il a une façon de gérer ses affaires qui nous sera profitable", a-t-il estimé.

Son soutien tombe à pic pour M. Obama alors que l'équipe de campagne du candidat républicain l'accuse de se situer à l'extrême gauche de l'échiquier politique américain et met en doute sa capacité à rassembler les Américains au-delà de son camp.

"J'ai toujours admiré et respecté le général Powell. Nous sommes amis de longue date. Ce n'est pas une surprise", a réagi avec dépit M. McCain.

Au cours du même entretien, M. McCain a publiquement évoqué la possibilité d'une défaite.

"Je ne m'apesantis pas la-dessus. Mais, j'ai eu une vie merveilleuse. Je peux retourner vivre en Arizona, et représenter (mes administrés) au Sénat", a-t-il dit.

M. Powell est le premier poids lourd de l'administration Bush à apporter son soutien officiel au candidat démocrate.

L'équipe de campagne de M. Obama a fait savoir que le sénateur de l'Illinois avait appelé M. Powell pour le remercier de son appui. "M. Obama est impatient de recevoir ses conseils au cours des deux prochaines semaines et, si possible, au cours des quatre prochaines années", a dit Robert Gibbs, directeur de la communication du candidat démocrate.

Secrétaire d'Etat durant le premier mandat de George W. Bush (2001-2005), avocat de la guerre en Irak à l'ONU avant de dénoncer les "mensonges" qui ont entraîné les Etats-Unis dans cette guerre, M. Powell n'a cessé de prendre ses distances avec l'administration républicaine tout en refusant de rompre les ponts avec sa famille politique.

M. Powell était républicain et demeure républicain. Il est ami avec John McCain et garde des liens avec de nombreuses personnalités de l'époque où George Bush père était président, notamment le ministre de la Défense d'alors et actuel vice-président Dick Cheney.

Au cours de sa longue carrière, M. Powell, 71 ans, a été conseiller pour la sécurité nationale de Ronald Reagan. Ancien combattant de la guerre du Vietnam, il a été chef d'état-major interarmée de 1989 à 1993 et s'est illustré notamment durant l'opération "Tempête du désert" après l'invasion du Koweït par l'Irak de Saddam Hussein en 1991. En 1996, il avait brièvement envisagé d'être candidat à la Maison Blanche contre le démocrate Bill Clinton.

Juste avant l'intervention de M. Powell, l'équipe de campagne de M. Obama a annoncé que le sénateur avait engrangé 150 millions de dollars en septembre. Jamais M. Obama n'avait récolté autant d'argent en un seul mois.

Depuis le lancement de sa campagne, M. Obama a récolté 605 millions de dollars.

Cet afflux d'argent devrait permettre à M. Obama de mener une campagne agressive dans plusieurs Etats clefs notamment dans plusieurs Etats considérés comme des fiefs républicains comme la Virginie et la Caroline du Nord.

M. McCain a accepté de recevoir de l'argent public et est soumis à un plafond de dépense de 84 millions de dollars d'ici le 4 novembre. Il peut néanmoins compter sur l'aide du parti républicain qui a engrangé 66 millions de dollars en septembre.

22:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 18 octobre 2008

Présidentielle américaine: Obama reçoit le soutien de trois grands quotidiens

Trois grands quotidiens américains, le Washington Post, le Los Angeles Times et le Chicago Tribune, ont apporté vendredi leur soutien au candidat démocrate Barack Obama pour devenir le prochain président des Etats-Unis.
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Dans un éditorial, le Washington Post précise que son soutien "est sans équivoque", et fait l'éloge de "l'intelligence et des talents politiques" de Barack Obama malgré sa relative inexpérience, en s'en prenant à l'inverse à son rival républicain John McCain, 72 ans.

"Le choix est facilité en partie par la campagne décevante menée par M. McCain et, avant toute chose, par son choix irresponsable d'un colistier qui n'est pas prêt pour être président", indique le journal, basé dans la capitale fédérale, en évoquant la gouverneure de l'Alaska Sarah Palin, 44 ans.

Selon le Post, en revanche, "M. Obama a le potentiel de devenir un grand président". "Oui, nous avons des réserves et des inquiétudes, presque inévitablement, étant donné la relativement courte expérience de M. Obama dans la politique nationale. Mais nous avons aussi de grands espoirs", ajoute le Post. Le Washington Post avait apporté son soutien aux candidats démocrates Al Gore et John Kerry lors des deux dernières présidentielles, remportées par le républicain George W. Bush.

Sans surprise étant donné son inclination progressiste, le Los Angeles Times a également soutenu le candidat démocrate dans un éditorial publié vendredi sur son site internet. Selon le grand quotidien de la côte Ouest, M. Obama répond aux besoins d'un "dirigeant qui fait preuve de sang-froid". "Le Times soutient Barack Obama sans hésitation pour (devenir) président", ajoute le journal, se disant impressionné par sa "constance et (sa) maturité".

"Obama est cultivé, éloquent, sobre et excitant, constant et mature. Il représente le pays comme il est, et comme il aspire à être", poursuit le LA Times, qui a fait écho au Washington Post pour décrier le choix de Mme Palin comme colistière par John McCain, "brillant sur le plan tactique, mais irresponsable". "Cette décision pose la question de savoir quel genre de réflexion, si ce mot peut s'appliquer, s'exercerait à la Maison Blanche lors d'un mandat McCain", a ironisé le Times.

Le Chicago Tribune a également apporté son soutien à M. Obama. C'est la première fois depuis... 1847 que ce journal soutient un candidat démocrate à la présidentielle.

Dans un éditorial intitulé "Barack Obama comme président", le Chicago Tribune écrit: "le 4 novembre nous allons élire un président pour nous diriger au cours d'une période périlleuse et restaurer une foi commune dans un objectif national". "Le meilleur candidat pour accomplir cela est Barack Obama. Le Tribune est fier de lui apporter aujourd'hui son soutien pour devenir président des Etats-Unis".

"Beaucoup d'Américains affirment qu'ils ne se sentent pas à l'aise avec Obama. Il est assez nouveau pour eux. Nous pouvons les rassurer. Nous connaissons Obama depuis qu'il s'est lancé en politique il y a une dizaine d'années. Nous l'avons observé, travaillé avec lui, nous l'avons critiqué (...) nous avons une confiance immense dans sa rigueur intellectuelle, son sens moral et sa capacité à prendre des décisions justes, réfléchies et prudentes. Il est prêt", a affirmé le quotidien de Chicago.

M. Obama a également reçu le soutien vendredi du San Francisco Chronicle.

Au total, le candidat démocrate est soutenu par une cinquantaine de journaux et magazines contre 16 qui ont apporté leur soutien au républicain John McCain, selon le syndicat des éditeurs de presse. La diffusion des journaux qui soutiennent Obama atteint 5,8 millions d'exemplaires contre 1,5 million pour ceux qui soutiennent le candidat républicain.

Parmi les titres prestigieux qui soutiennent M. Obama figurent le Boston Globe ou le New Yorker. Il devrait probablement recevoir le soutien du New York Times.

16:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

La communauté noire d'Inglewood, en Californie, dénonce les attaques contre Obama

L'une est vive, tranchante comme une lame avec ce détachement presque amusé qui l'autorise à interrompre ses interlocuteurs quand bon lui chante. L'autre écoute avec calme et une pudeur intangible, quitte à s'autoriser quelques silences avant de reprendre le micro et de rebondir. Lire la suite l'article

Dominique DiPrima et Jacquie Stephens sont animatrices de talk-shows sur KJLH, la radio du compositeur Stevie Wonder et l'une des dernières stations indépendantes de Los Angeles tournée vers la communauté afro-américaine. Deux "voix" incontournables de la bande FM qui, chaque jour, prennent le pouls de cette ville tentaculaire en donnant la parole en direct aux auditeurs.

Leur studio est minuscule, situé au coeur du quartier d'Ingelwood, enclave noire et pauvre. C'est là que les deux femmes aux styles si différents se relaient. Une heure et demie d'émission à partir de quatre heures trente tous les matins pour Dominique. Quelques minutes d'informations l'après-midi et une heure de débats les samedis pour Jacquie.

Dominique sirote son thé vert en attendant les premiers appels. Calée sur sa chaise haute, elle entame le show par la crise financière et ses répercussions en Afrique, "qui souffre aussi". Enchaîne sur le prix de l'essence à la baisse, conséquence d'un pétrole moins cher et d'une demande à la pompe en berne. Et, d'un trait, se lance sur la campagne électorale et les attaques du "ticket" républicain, McCain-Palin contre le candidat démocrate : "Je suis fatiguée de parler de John McCain et de Sarah Palin. Les allusions incessantes au sujet de soi-disant liens qu'aurait entretenus Barack Obama avec des terroristes et des organisations arabes sont insupportables et mensongères."

"ENTRE CRAINTE ET EUPHORIE"

Mary, une auditrice, intervient au téléphone : "Je dors mal ces derniers jours. Je pense à Sarah Palin et à sa façon d'attaquer Obama en provoquant la foule. Cela me fait peur... Il y a un réel potentiel pour l'action violente."

- "Je prie tous les jours, reprend Dominique. Mais ces attaques font perdre des points au Parti républicain."

- Erik, un autre auditeur : "McCain ira loin, il ne veut pas être le premier Blanc qui perde contre un Noir."

- Deborah : "J'ai confiance. Obama bénéficie de mesures de sécurité exceptionnelles. J'observe toutefois que McCain n'est pas menacé. Pour nous, les Noirs, il y a toujours un double standard."

- Dominique acquiesce : "Prenez Todd, le mari de Sarah Palin, il appartient à un parti politique qui veut faire sécession avec les Etats-Unis. Est-ce patriotique ? Non. Est-ce que l'on en parle ? Non."

- Erik reprend : "Je ne serai pas surpris si Obama, une fois élu, obtenait le prix Nobel."

L'animatrice s'efface devant la musique. Dans les couloirs, des disques d'or, des photos d'artistes et des affiches de campagne de Barack Obama. "Ici, les Noirs balancent entre la crainte et l'euphorie, dit-elle. Beaucoup versent dans les théories de la conspiration. Mais comment pourrait-il en être autrement avec notre histoire ?" Encore quelques minutes d'antenne. Marc se demande, caustique, si, en ces temps de crise, il ne faudrait pas acheter des actions. Dan, plus sérieux, dit avoir entendu que Washington avait décrété la loi martiale. "Certes, ils ne nous disent pas tout, mais là, je vous l'assure, c'est faux", affirme Dominique dans un éclat de rire avant de rendre l'antenne et de disparaître à bord de sa vieille voiture.

Sur les ondes, l'émission de Jacquie Stephens du lendemain est annoncée. Elle prévoit de s'attaquer aux droits électoraux des personnes possédant un casier judiciaire. Sujet délicat pour la communauté. Eric Green de l'Association de défense des libertés publiques (ACLU), invité à ce talk-show, dira qu'un Africain-Américain sur treize n'a pas entrepris les démarches pour se réinscrire sur les listes électorales. Ou encoreque chaque Etat a ses propres lois, prêtant souvent à confusion : "Ici en Californie, les choses sont plus simples, il suffit d'être sorti de prison, de posséder une ligne de téléphone et de s'inscrire sur les listes avant le 20 octobre."

Jacquie reste debout le temps de l'émission. Elle rappelle que la Californie vient de battre son record du nombre d'inscrits sur ses registres électoraux. D'autres appels suivent. Moins nombreux ce samedi. Hors micro, Jacquie confie qu'elle se doit de rester neutre. "Même si la radio est pour Obama."

PROCHAIN ARTICLE : A Boulder,

Colorado, Dennis Arfmann s'inquiète pour les investissements "verts".


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USA 2008;Andrea Hopkins la Valeur d'un livre ne dépend pas de la couleur de sa couverture

C'est ridicule, nul ct article qui suit ..l'auteur ne veux guère accepter la réalité américaine qui table sur la qualité de l'individu et non sur l'apparence....ridicule vraimentUn scénario cauchemar hante les partisans du candidat démocrate à la Maison blanche Barack Obama : voir ce dernier, qui mène largement dans les sondages, être battu le soir de l'élection du 4 novembre. En cause? Sa couleur de peau. Lire la suite l'article

Ce soir là, en cas de victoire de John McCain, il pourrait apparaître qu'un petit pourcentage décisif d'électeurs blancs qui s'étaient déclarés en faveur de Barack Obama dans les enquêtes d'opinion a profité de la confidentialité de l'isoloir pour basculer dans l'autre camp.

Ce phénomène porte un nom aux Etats-Unis, on le nomme "l'effet Bradley", allusion à l'ancien candidat au poste de gouverneur de Californie Tom Bradley, battu en 1982 alors qu'il était donné vainqueur par les sondages.

Sa défaite avait surpris beaucoup d'observateurs qui avaient conclu que de nombreux électeurs blancs n'avaient pas répondu avec honnêteté sur leurs intentions.

Depuis, les instituts de sondage s'efforcent de prendre en compte ce facteur lorsqu'ils analysent des élections où figurent des candidats noirs.

Ces préoccupations ont largement occupé l'esprit de John Estep quand il a fait du porte-à-porte la semaine dernière pour Obama dans la ville à majorité blanche de St Bernard, Ohio, dont il fut le maire.

"Ils diront dans un sondage ou sur le pas de la porte : 'Je voterai pour Obama'. Mais je me demande combien se rangeront derrière une personne de couleur quand ils tireront le rideau de l'isoloir", déclare-t-il.

"Beaucoup parlent beaucoup, mais quand il faudra y aller, combien seront là?" interroge-t-il.

POLARISATION

Les analystes politiques relativisent ces inquiétudes. Ils soulignent que depuis les années 1970, les enquêtes montrent une nette diminution du nombre d'électeurs déclarant qu'ils ne voteraient pas pour un Noir à la présidence.

D'autres récents sondages indiquent que la couleur de peau d'Obama est moins considérée comme un obstacle que l'âge de McCain, qui serait à 72 ans le président élu le plus vieux de l'histoire des Etats-Unis en cas de victoire.

Les experts remarquent aussi que ceux qui sont dérangés par le fait que Barack Obama est un métis ne voteraient probablement pas démocrate de toute façon.

"C'est dans le Sud que l'on trouve la plus ancienne tradition de polarisation raciale (du vote)", note Merle Black, politologue à l'université Emory d'Atlanta.

Les électeurs blancs du Sud votent majoritairement républicain depuis des décennies, alors que les électeurs noirs se rangent, comme au niveau national, derrière la bannière démocrate. En 2004, le candidat démocrate - blanc - à la Maison blanche John Kerry a obtenu 23% des suffrages blancs en Géorgie et perdu dans cet Etat.

La question raciale est très sensible aux Etats-Unis en raison du passé esclavagiste et ségrégationniste du pays et des inégalités sociales qui perdurent entre Blancs et Noirs.

Les responsables politiques évoquent rarement le sujet et les équipes de campagne d'Obama comme de McCain minimisent l'impact d'un éventuel "effet Bradley".

Les résultats des primaires démocrates font apparaître un décalage entre les intentions déclarées de l'électorat blanc et son vote pour Barack Obama, certes, mais dans les deux sens, d'une surestimation comme d'une sous-estimation.

Le sondeur John Zogby, dont la dernière enquête crédite le sénateur de l'Illinois d'une avance de cinq points, dit prendre ce facteur très au sérieux et souligne que son institut s'efforce de pondérer cet effet dans ses analyses, dit-il.

Mais il croit tout de même que l'impact sera négligeable, en partie parce que les évaluations des intentions de vote se sont révélées exactes durant les primaires.

Ce qui ne l'empêche pas d'ajouter prudemment : "Je ne le vois pas comme un facteur important, mais je vais peut-être tomber des nues le jour de l'élection."

Avec Andrea Hopkins dans l'Ohio, version française Jean-Stéphane Brosse


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vendredi, 17 octobre 2008

Le monde entier vote Obama

Barack Obama a la cote. Le candidat démocrate à la Maison-Blanche caracole en tête des sondages à moins de vingt jours de la présidentielle américaine. Selon les instituts, son avance sur son rival républicain John McCain se situe entre 9 et 14 points. Mais l'homme est aussi devenu une star planétaire, un homme politique dont le monde entier souhaite l'élection.
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Le sondage que nous publions, réalisé simultanément par huit journaux de référence – Le Soir, La Presse de Montréal, Le Monde, The Guardian, Le Temps, Gazeta Wyborcza, Reforma et le Yomiuri Shinbun – confirme cet engouement dans des pays très différents. Chez nous, vous êtes 62 % à voter pour le candidat démocrate contre 8 % à John McCain. Le record de l'obamaphilie est détenu par la Suisse : 83 %. Dans la catégorie des fans avérés, on trouve le Canada (70 %) et la France (68 %). Les Anglais (64 %) et les Japonais (61 %) se situent au même niveau d'adhésion que les Belges. Les Mexicains (46 %) et les Polonais (43 %) sont eux aussi majoritairement pro-Obama, mais de façon plus réservée. Ces derniers sont d'ailleurs ceux qui donnent le score le plus élevé à John McCain : 26 %. Un cliché se confirme : la proximité des anciens pays du bloc de l'Est avec cette Amérique qui lui garantit sa liberté. Ailleurs, cela grince. Fort.

Depuis l'arrivée au pouvoir de George W.Bush, la réputation de la superpuissance s'est en effet effondrée. L'opinion est même désastreuse dans des pays comme la Suisse (86 % ont une image mauvaise ou très mauvaise des States), le Canada (77 %) ou la France (75 %). Les Belges restent mesurés, avec 52 % d'opinions négatives. Seuls les Polonais, là encore, restent en retrait.

S'il est élu, Barack Obama aura la lourde responsabilité de ne pas décevoir un monde avide de « son » changement.


Barack Obama a la cote. Le candidat démocrate à la Maison-Blanche caracole en tête des sondages à moins de vingt jours de la présidentielle américaine. Selon les instituts, son avance sur son rival républicain John McCain se situe entre 9 et 14 points. Mais l'homme est aussi devenu une star planétaire, un homme politique dont le monde entier souhaite l'élection.

Le sondage que nous publions, réalisé simultanément par huit journaux de référence – Le Soir, La Presse de Montréal, Le Monde, The Guardian, Le Temps, Gazeta Wyborcza, Reforma et le Yomiuri Shinbun – confirme cet engouement dans des pays très différents. Chez nous, vous êtes 62 % à voter pour le candidat démocrate contre 8 % à John McCain. Le record de l'obamaphilie est détenu par la Suisse : 83 %. Dans la catégorie des fans avérés, on trouve le Canada (70 %) et la France (68 %). Les Anglais (64 %) et les Japonais (61 %) se situent au même niveau d'adhésion que les Belges. Les Mexicains (46 %) et les Polonais (43 %) sont eux aussi majoritairement pro-Obama, mais de façon plus réservée. Ces derniers sont d'ailleurs ceux qui donnent le score le plus élevé à John McCain : 26 %. Un cliché se confirme : la proximité des anciens pays du bloc de l'Est avec cette Amérique qui lui garantit sa liberté. Ailleurs, cela grince. Fort.

Depuis l'arrivée au pouvoir de George W.Bush, la réputation de la superpuissance s'est en effet effondrée. L'opinion est même désastreuse dans des pays comme la Suisse (86 % ont une image mauvaise ou très mauvaise des States), le Canada (77 %) ou la France (75 %). Les Belges restent mesurés, avec 52 % d'opinions négatives. Seuls les Polonais, là encore, restent en retrait.

S'il est élu, Barack Obama aura la lourde responsabilité de ne pas décevoir un monde avide de « son » changement.

Le colistier de Mc Cain "Joe le plombier" votera Obama

Propulsé star du dernier débat de la campagne présidentielle américaine, Joe Wurzelbacher, dit "Joe le plombier", ne possède pas de licence pour exercer son métier et son véritable prénom n'est pas Joe mais Samuel. Lire la suite l'article

Samuel "Joe" Wurzelbacher s'est retrouvé jeudi au coeur d'une frénésie médiatique après avoir été au centre du dernier débat, des journalistes faisant le siège de son domicile, à Holland, dans l'Ohio.

Mais il n'a pas fallu longtemps avant que plusieurs révélations ennuyeuses ne viennent écorner l'image de celui qui a été érigé par le candidat républicain John McCain en modèle du travailleur américain moyen menacé par le programme de hausses d'impôts de Barack Obama.

Le syndicat des plombiers a révélé que Wurzelbacher n'était pas répertorié dans sa liste des artisans agréés dans le comté où il travaille.

"Cela signifie qu'il n'a pas achevé le programme de formation nécessaire avant de passer un test pour obtenir sa licence", a déclaré Tony Herrera d'une société de plombiers de Toledo, dans l'Ohio.

"C'est une honte que ce gars finisse dans cette situation parce qu'il semble qu'il a donné une fausse image de lui-même et par conséquent de la plomberie.

Sans permis, Wurzelbacher ne peut pas pratiquer à son compte à Toledo mais il peut travailler pour quelqu'un ou alors dans des régions avoisinantes qui ne requièrent aucune licence spécifique, précise Herrera.

"Joe le plombier", 34 ans, est par ailleurs répertorié dans l'annuaire sous le nom de Samuel Wurzelbacher. D'après un journal local de Toledo, il aurait en outre quelques démêlés avec le fisc.

"JOE" REFUSE DE DIRE POUR QUI IL VOTERA

L'histoire de "Joe le plombier" a commencé la semaine dernière lorsqu'il a interpellé Barack Obama sur sa politique fiscale lors d'un déplacement de campagne du sénateur de l'Illinois.

Les républicains se sont engouffrés dans la brèche, Fox News l'a invité à un talk show et McCain à une réunion électorale.

Dans le dernier débat télévisé, son nom a été cité plus de vingt fois par McCain, puis Obama, pour illustrer concrètement leurs promesses électorales à l'attention de l'"Américain moyen".

John McCain a vivement attaqué son rival démocrate sur ses promesses de relever les impôts pour ceux qui gagnent plus de 250.000 dollars par an, ce qui selon lui nuirait aux petits entrepreneurs comme "Joe le plombier".

Barack Obama a rétorqué que ses réformes permettraient plus facilement à cet artisan de financer une couverture maladie pour ses employés.

Interrogé par ABC, Joe Wurzelbacher a refusé de révéler pour qui il voterait. "C'est une décision personnelle. Il n'y a que moi et le bouton sur lequel j'appuierai qui connaissons la réponse."

Il a tenu à souligner qu'il était loin de gagner 250.000 dollars par an, tout en s'inquiétant des projets de hausse d'impôts de Barack Obama.

Dans une interview vidéo avec le journal Toledo Blade après le débat, il s'est décrit comme un homme aux revenus modestes.

"Vous voyez ma maison. Je n'ai pas une tonne de choses incroyables ici, croyez-moi. J'ai acheté ma camionnette il y a deux ans et je vais probablement la garder encore pendant dix ans. Je ne vois pas comment (Obama) va m'aider."

Joe Wurzelbacher a au contraire salué la performance de John McCain lors du débat. "Il a fait passer son message avec certains arguments solides, et j'étais très content de ça", a-t-il avoué.

De leur côté, les plombiers de Toledo se disent plus proches de Barack Obama et ne se sentent pas concernés par les hausses d'impôts sur les revenus les plus élevés voulues par le candidat démocrate.

"S'il existe un plombier qui gagne plus de 250.000 dollars, nous voulons savoir où il travaille. On ne gagne pas autant ici", a déclaré Herrera, avant d'ajouter: "Le vrai 'Joe le plombier' soutient Barack Obama."

Avec Andy Sullivan et Mike Conlon, version française Jean-Stéphane Brosse et Clément Dossin

jeudi, 16 octobre 2008

KBC dans la tourmente

La banque belge KBC a averti qu’elle enregistrerait au 3e trimestre une perte de 880 à 930 millions d’euros suite à une révision en baisse de certains de ses actifs, assurant néanmoins qu’elle conservait une « position financière très robuste ».
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Vers 10H00, le titre KBC perdait 10,22 % à 42,19 euros sur Euronext Bruxelles, dans un marché en recul de 1,67 %.

Mardi, l’agence de notation Moody’s a « révisé en baisse le rating de solvabilité de quelques CDO (obligations adossées à des actifs) dans lesquelles KBC avait investi », explique KBC dans un communiqué.

« KBC étant largement en mesure de faire face à cette correction, il a décidé d’appliquer lui-même de façon proactive ces méthodes plus rigoureuses à l’ensemble de son portefeuille », ajoute la banque, jusqu’ici moins touchée par la crise financière mondiale que sa concurrente belge Dexia.

Cet ajustement « doit être vu comme une sorte de provision destinée à atténuer la volatilité du bénéfice future » et « aider à dissiper l’incertitude sur l’évolution future des résultats du groupe », explique KBC.

« Au troisième trimestre, les amortissements sur le portefeuille de CDO s’élèvent au total à 1,6 milliards d’euros, le résultat net provisoire du trimestre régressant par conséquent à un niveau situé entre -880 et -930 millions d’euros », indique le communiqué.

« Le matelas de capitaux dont KBC dispose est amplement suffisant pour éponger ce recul », assure toutefois la banque. « En outre, la position financière de KBC reste extrêmement solide à tous les égards. Même après cette mesure, le ratio de capital des activités bancaires est encore supérieur à 8,5 % », souligne le communiqué.

(AFP)

Krach à Tokyo, l’Europe dans le rouge:ils jouent avec nos têtes

Les Bourses, minute par minute Nouvelle journée de panique sur les marchés financiers d’Asie et d’Europe, au lendemain d’un plongeon historique de Wall Street, sur fond de craintes de récession économique. Les Bourses européennes ont ouvert en forte baisse. Tokyo a vécu la deuxième plus grosse chute de son histoire.
Les cours du BEL 20 / Lire aussi : Wall Street plonge à nouveau

0h20 La Bourse de Hong Kong clôture sur une baisse de 4,8 %.

09h57 L’indice de la Bourse de Bombay en Inde plongeait de 6,77 % à la mi-journée, tombant à son plus bas niveau depuis plus de deux ans.

09h39 A Bruxelles, le Bel 20 est passé sous la barre des 2.000 points, avec un recul de 5,06 % à 1.977,30 points vers 9h15. Mais un quart d’heure plus tard, l’indice national réduisait ses pertes. Il reculait de 2,96 % à 2.025 points. Au sein de l’indice, uniquement du rouge. D’abord parmi les bancaires : Fortis décroche de plus de 10 % et ne vaut plus que 1,05 euro. Dexia perd 9 % pour 4,62 euros et KBC 5,41 % à 35,92 euros. Nyrstar recule de 9,49 %, Umicore de 4,20 %. Les holdings GBL et CNP perdent respectivement 4,77 % et 6,86 %. InBev (-5,28 %), Agfa-Gevaert (-8,27 %) et Bekaert (-5,33 %)sont également fortement touchées. Toutes les autres valeurs du Bel 20 sont dans le rouge, mais ne perdent pas plus de 4 %.

09h15 Les Bourses européennes ouvrent en forte baisse. La Bourse de Francfort chute de plus de 5 % peu après l’ouverture, tout comme Londres et Paris. Amsterdam cède près de 6,5 %. Milan cède aussi plus de 6 %. Même ouverture dans le rouge pour les Bourses nordiques : Oslo s’enfonce de 5,14 %, Stockholmde 3,58 %, Helsinki de 4,25 % et Copenhague de 4,17 %. Les échanges ont été suspendus pour une heure sur l’une des deux Bourses de Moscou, le Micex (cotation en roubles), en raison d’une forte baisse des cours.

09h12 La Bourse de Shanghai a clôturé en baisse de 4,25 %.

08h57 L’indice IMKB des valeurs vedettes de la Bourse d’Istanbul a chuté de 6,6 % dès l’ouverture, dans le sillage des bourses asiatiques.

08h40 Les deux places boursières de Moscou ont ouvert en forte baisse, le RTS (actions en dollars) chutant de 7,21 % à 732,06 points et le Micex (en roubles) 8,26 % à 632,72 points une dizaine de minutes après l’ouverture (08h30). Mercredi déjà, les deux indices s’étaient effondrés de respectivement 9,26 % et 8,67 % en clôture.

08h13 Les Bourses du Golfe ont ouvert en baisse avec notamment l’indice de Dubaï (DFM) perdant plus de 6 %. L’autre marché des Emirats arabes unis, celui d’Abou Dhabi, a ouvert en baisse de 3,5 %, comme la Bourse de Mascate (-5,2 %). La Bourse de Koweït, la deuxième en termes de capitalisation dans le monde arabe, limite les pertes à l’ouverture avec une baisse de 0,5 %.

08h04 L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé sur la deuxième pire chute de son histoire, cédant 1.089,02 points ou 11,41 % à 8.458,45 points.

06h50 La débandade gagne la Bourse de Tokyo. L’indice Nikkei dévisse de 9,76 %. Les pertes ont même brièvement dépassé un temps les 10 %.

Les autres marchés d’Asie subissent la même descente aux enfers. Hong Kong perdait 7,58 %, Séoul 8,31 %, Shanghai 3,68 %, Singapour 6,63 %, Sydney 6,94 %, Bombay 5,57 %, Bangkok 4,94 % et Taipei 3,25 %.

La Bourse de New York a connu mercredi sa pire séance en plus de 20 ans, dans un marché paniqué devant la détérioration de l’économie américaine au bord de la récession. Son indice vedette, le Dow Jones, a chuté de 7,87 %. Les principales bourses européennes ont également vécu une pénible journée.

(afp, ap)

mercredi, 15 octobre 2008

Présidentielle américaine: ultime débat télévisé pour les candidats McCain et Obama

John McCain, à la traîne dans les sondages, a mercredi une des dernières occasions de tenter de renverser la tendance favorable à son adversaire démocrate Barack Obama, avec le troisième et dernier débat télévisé entre les deux prétendants à la Maison Blanche.

Les deux hommes ont rendez-vous à 21h00 locales (01h00 GMT, jeudi) à l'université Hofstra de Hempstead dans l'Etat de New York (nord-est) pour un débat prévu pour durer 90 minutes.

Contrairement au deuxième face-à-face, où les candidats répondaient directement aux questions d'un échantillon d'électeurs indécis, MM. McCain et Obama, assis autour du même table et non debout comme au cours de leurs deux premiers débats, devront répondre aux questions du journaliste-modérateur. L'économie et les sujets de politique intérieure seront les deux principaux sujets de ce débat qui intervient 20 jours avant la présidentielle du 4 novembre.

Le débat diffusé par la chaîne CBS sera retransmis par tous les grands réseaux télévisés nationaux.

M. McCain a promis de se montrer pugnace et notamment d'évoquer les liens entre M. Obama et l'ancien militant d'extrême gauche William Ayers, accusé par le camp républicain d'être un "terroriste".

Certains républicains conseillent à M. McCain de profiter de ce dernier débat pour frapper les esprits en annonçant par exemple qu'il ne briguera qu'un seul mandat de quatre ans ou de mettre en avant le fait que le Congrès devrait conforter sa majorité démocrate et qu'il faudrait un président républicain pour équilibrer les pouvoirs.

Le sénateur de l'Illinois a été jugé vainqueur des deux premiers débats et possède une avance de neuf à 14 points au niveau national selon les derniers sondages.

Les deux candidats ont affiné leurs propositions économiques avant le débat de mercredi. L'économie est de loin le principal sujet de préoccupation des électeurs américains.

Lundi, M. Obama a détaillé son "plan de sauvetage pour la classe moyenne" comprenant notamment des réductions d'impôts pour les entreprises qui embauchent et un moratoire de 90 jours sur les saisies immobilières pour les emprunteurs de "bonne foi".

Mardi, à son tour, M. McCain a dévoilé son plan pour résoudre la crise jouant avant tout sur la corde fiscale, plaidant pour des exonérations d'impôts pour les bénéficiaires de l'assurance-chômage et des impôts allégés pour les retraités et les épargnants.

Avant le débat, Barack Obama est crédité de quatorze points d'avance sur John McCain, selon un sondage à paraître mercredi dans le New York Times.

M. Obama est crédité de 53% d'intentions de vote contre 39% pour M. McCain, selon ce sondage réalisé conjointement avec la chaîne CBS.

Il reste 20 jours avant l'élection présidentielle.

Un autre sondage publié mardi soir par le Los Angeles Times accordait neuf points d'avance à M. Obama (50% contre 41%).

Le sondage précédent du New York Times, publié le 6 octobre, ne donnait que 3 points d'avance au sénateur de l'Illinois (48% contre 45%).

Les électeurs indépendants, affiliés à aucun parti, sont 51% à manifester l'intention de voter pour le candidat démocrate tandis que 33% souhaitent voter pour le candidat républicain.

Les électeurs semblent fatigués des attaques à répétition du camp républicain à l'encontre du candidat démocrate. Si 63% des électeurs estiment que M. Obama passe la majorité de son temps à expliquer ce qu'il veut faire s'il est élu président, seuls 31% des électeurs sont de cet avis concernant M. McCain.

A l'inverse, 61% des électeurs estiment que le sénateur de l'Arizona passe la majorité de son temps à attaquer son adversaire démocrate tandis que 27% des électeurs estiment que M. Obama consacre tout son temps à critiquer M. McCain.

L'Elysée dément la présence de "clandestins" dans ses murs

"On pouvait peut-être parler de clandestins à l'époque" de Jacques Chirac, mais "aujourd'hui sûrement pas", a affirmé mercredi Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, répondant à la polémique lancée par René Dosière sur le budget de l'Elysée et le nombre précis de fonctionnaires qui y sont détachés.

Selon le député socialiste, le budget élyséen augmentera de 11,5% en 2009, après une augmentation de 8,5% en 2008. Si l'Elysée confirme un dérapage de près de 10 millions d'euros entre le budget prévu pour 2008 et les dépenses réelles, la présidence le met sur le compte d'erreurs comptables, pour 4,2 millions d'euros, et d'une mauvaise estimation des déplacements présidentiels, qui ont finalement coûté deux fois plus cher que prévu, soit 10 millions d'euros au total.

M. Dosière dénonce aussi la présence de "clandestins" dans les effectifs de l'Elysée, évoquant un "écart d'environ 150 personnes" entre le nombre de fonctionnaires mis à disposition par les ministères et le chiffre officiel déclaré par l'Elysée. Par ailleurs, "la rémunération de 98 collaborateurs va augmenter de 20% après une hausse de 26,8% l'an dernier", affirme-t-il.

Avant même la conférence de presse du député, prévue ce mercredi après-midi, l'Elysée est monté au créneau mardi soir pour contrer des accusations à l'effet désastreux en temps de crise.

Lors d'une rencontre avec des journalistes mercredi matin, Christian Frémont a démenti la présence de "clandestins". "On sait aujourd'hui qui travaille à l'Elysée. Jusqu'à l'année dernière, on ne le savait pas", a-t-il affirmé.

"Auparavant, les ministères fournissaient des personnes plus ou moins identifiées (à l'Elysée). Donc là, effectivement, il pouvait y avoir des 'clandestins'. Je n'en sais rien", mais "aujourd'hui, il y a une masse salariale, une liste du personnel. Il n'y a vraiment plus aucun clandestin", a insisté le directeur de cabinet du chef de l'Etat.

Quelque 1.031 personnes travaillaient en 2008 à l'Elysée (872 fonctionnaires détachés par des ministères, 61 personnels détachés par La Poste ou France Télécom, 98 contractuels employés directement par la présidence), pour une masse salariale de 72 millions d'euros. Une "cinquantaine" de personnes travaillent au cabinet du chef de l'Etat, selon l'Elysée.

"J'ai reçu instruction du président de faire baisser cette masse salariale de 3% en 2009 pour faire comme tout le monde", a expliqué M. Frémont. "Les temps sont difficiles, on supprime un départ à la retraite sur deux (dans la fonction publique, NDLR). Ici, on va aussi faire un effort".

L'Elysée démentait par ailleurs toute augmentation salariale de 50% depuis deux ans: "les fonctionnaires de l'Elysée sont augmentés comme tout le monde. C'est plus près de 1% que de 50%".

La présidence de la République a par ailleurs confirmé le remplacement des deux A319 dont dispose actuellement le chef de l'Etat pour ses déplacements par un A330, "un avion d'occasion", précise-t-on à l'Elysée, acquis pour 60 millions d'euros. Les deux A319 devraient être revendus par le ministère de la Défense pour 35 millions d'euros chacun.

L'Elysée assure aussi vouloir prendre des mesures d'économie pour l'avenir: outre la mise en concurrence des fournisseurs, la question des résidences présidentielles est notamment posée. Parmi les pistes de réflexion: confier aux collectivités locales par exemple la charge de l'entretien et du gardiennage des parcs des résidences de Marly-Le-Roi (Yvelines) ou Rambouillet (Yvelines). AP

Brigitte Bardot "souhaite" la défaite de Mme Palin, "catastrophe écologique"

Brigitte Bardot a adressé mardi une lettre ouverte à Sarah Palin, candidate républicaine à la vice-présidence américaine, pour dénoncer sa "totale irresponsabilité" envers l'environnement et souhaiter "qu'elle perde" l'élection du 4 novembre.

"Au nom du respect et de la préservation de la nature, je souhaite que vous perdiez ces élections, car le monde y gagnera!", écrit l'ancienne star du cinéma français, présidente de la fondation de défense des animaux qui porte son nom.

"Madame, en niant la responsabilité des hommes sur le réchauffement climatique, en militant pour le port des armes et le droit de flinguer à tout va, en multipliant des déclarations d'une stupidité déconcertante, vous faites honte aux femmes et représentez, à vous seule, une terrible menace, une véritable catastrophe écologique", accuse encore Brigitte Bardot.

Elle rappelle que Sarah Palin milite pour le forage pétrolier dans le sanctuaire arctique et qu'elle s'oppose à la protection des ours polaires, menacés par le réchauffement climatique: "ce qui témoigne de votre totale irresponsabilité, de votre incapacité à protéger ou simplement respecter la vie animale", estime-t-elle.

Enfin, reprenant une blague de la gouverneure de l'Alaska devant la convention républicaine, où elle se présentait comme "un pitbull avec du rouge à lèvres", Mme Bardot la "supplie" de ne plus se comparer à ces chiens: "car, pour bien les connaître, je peux vous assurer qu'aucun pitbull, aucun chien ni aucun autre animal n'est aussi dangereux que vous l'êtes".

mardi, 14 octobre 2008

budget 2009 le team Leterm avance

Les ministres du gouvernement se sont mis d’accord sur le budget 2009. L’équipe d’Yves Leterme a cependant calé sur le dossier asile et migration.

Les ministres du gouvernement fédéral ont quitté vers 7 heures la résidence du Lambermont. Durant la nuit, ils ont conclu un accord sur le budget, qui est à l’équilibre et offrira quelques marges pour financer de nouvelles mesures.

Ce budget, dont l'équilibre a notamment été rendu possible via de nombreuses mesures non récurrentes intègre le montant de 800 millions d'euros d'effort demandé aux Régions. Or, la Flandre a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle ne pouvait pas accéder directement à cette demande qui la concernant est relative à 500 millions d'euros. La concertation va continuer, ont indiqué plusieurs ministres fédéraux à leur sortie du Lambermont, espérant que la Flandre avalisera leur demande.

Laurette Onkelinx a rappelé que le sud du pays était disposé à aider l'Etat fédéral pour soutenir le pouvoir d'achat et s'est dit "certaine que la Flandre va intervenir". Selon Didier Reynders, "avec de la bonne volonté de part et d'autre, on va y arriver". Pour Joëlle Milquet, "il y a beaucoup de chance pour que la Flandre le fasse, je l'espère". Selon Melchior Wathelet, "on attend de voir si côté flamand, oui ou non il y aura une concrétisation".

Le conclave accouche d'une série de mesures, dont certaines déjà annoncées, pour le pouvoir d'achat des bas salaires, des pensionnés et des allocataires sociaux (liaison au bien-être pour 200 millions, a rappelé Joëlle Milquet, mais également renforcement complémentaire pour les pensions les plus basses et les plus anciennes). Il confirme les mesures pour les malades chroniques, les personnes atteintes de cancer et d'autres malades jugés prioritaires (400 millions).

Des chèques portés à 105 euros seront disponibles pour certains bénéficiaires n'accédant pas au fonds mazout mais se chauffant au gaz et à l'électricité. "Il ne s'agit pas d'un budget d'austérité. Il y a 1 milliard d'euros de marges pour la relance du pouvoir d'achat", a indiqué la vice-Première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé, Laurette Onkelinx.

Il y aura également une indexation, en deux temps des barèmes fiscaux (1,2 milliard), 500 millions d'euros (2%) dès ce mois d'octobre et 750 millions d'euros (3%) en janvier, a indiqué le vice-Premier ministre et ministre des Finances Didier Reynders. Un nouveau renforcement de la déduction des frais professionnels intégrée au précompte professionnel (90 millions) est également prévu au bduget.

Le ministre Charles Michel s'est félicité de la "volonté" dégagée par le gouvernement en prenant notamment une série de mesures "one shot" qui ont permis de "développer des marges" en faveur du pouvoir d'achat.

Le secrétaire d'Etat Melchior Wathelet a évoqué un budget "sérieux" réalisé dans une "situation extrêmement difficile".

Une série de taxes sont également annoncées touchant les producteurs d'électricité (500 millions, soit la pérennisation de la contribution de 250 millions et une nouvelle modalité à convenir avec le secteur en vue d'investir un autre montant de 250 millions d'euros dans le renouvelable) et les billets d'avion (130 millions). Les titres services passeront de 7 à 7,5 euros. Un plan d'économie dans la fonction publique sera instauré, à savoir le non remplacement de 5.000 fonctionnaires d'ici 201Pas d’accord sur le dossier asile et migration

Après l’accord sur le budget, les ministres ont poursuivi leurs discussions sur le dossier asile et migration, mais le bras de fer a persisté, singulièrement entre la vice-Première ministre et ministre de l’Emploi Joëlle Milquet (CDH), demandeuse d’un accord en matière de régularisation des sans-papiers, et la ministre de l’Asile, Annemie Turtelboom (Open VLD) qui souhaite lier le dossier des régularisations à l’activation des chômeurs de plus de 50 ans. Le gouvernement a dû clôturer le dossier sans accord.

Yves Leterme présentera sa déclaration de politique générale à 14 heures à la Chambre.

(avec belga)

lundi, 13 octobre 2008

L'Eurogroupe a adopté un plan d'action pour rétablir la confiance des marchés

AFP - il y a 20 minutesPARIS (AFP) - Les pays de la zone euro, réunis en sommet à Paris, ont adopté dimanche un plan d'action comprenant une garantie des prêts interbancaires et un recours possible à la recapitalisation des banques, pour rétablir la confiance sur des marchés déboussolés par la crise mondiale.

A l'issue de ce sommet extraordinaire des 15 pays de l'Eurogroupe tenu dans le sillage des recommandations des grands argentiers mondiaux du G7, le contenu du plan a été annoncé par le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne.

Les Etats membres de l'Eurogroupe vont garantir les crédits interbancaires pour une période temporaire, jusqu'au 31 décembre 2009, a indiqué M. Sarkozy. Ces garanties d'Etat seront "payantes" pour les institutions bancaires, rémunérées selon les taux du marché, a-t-il précisé. En effet, le blocage du marché interbancaire est au coeur de la crise.

Par peur des faillites, les banques ne se prêtent plus entre elles. Celles qui ne trouvent pas les fonds nécessaires pour équilibrer leurs comptes peuvent très rapidement se retrouver en difficulté, comme cela s'est produit pour plusieurs établissements européens. Faute de refinancement, elles gèlent les crédits aux particuliers et aux entreprises, menaçant ainsi l'ensemble de l'économie et du système financier.

Les 15 se sont également engagés à empêcher leurs banques les plus importantes de faire faillite, notamment en procédant à des opérations de recapitalisation.

Aucun montant global n'a été annoncé pour ce plan, mais l'Allemagne, la France, l'Italie "et d'autres" pays présenteront lundi après-midi de façon "simultanée" les détails de leurs programmes de sauvetage, a déclaré M. Sarkozy. "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", a-t-il dit. Toutes les décisions seront "efficientes avant la fin de la semaine", a-t-il promis.

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que Berlin allait "soumettre demain (lundi) au processus de décision ses propres mesures". "Nous allons le faire de façon simultanée avec la France, nous nous sommes mis d'accord, et d'autres pays aussi vont vite prendre des mesures", a-t-elle dit.

"Nous avons adopté une boîte à outils à la disposition des Etats membres", a expliqué le président de l'Eurogroupe, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker. "Nous n'avons pas le droit d'échouer et nous n'échouerons pas", a-t-il assuré. Le plan "traite de toutes les dimensions de la crise", a résumé M. Sarkozy.

Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a aussitôt apporté son soutien au plan de l'Eurogroupe.

Le FMI "a demandé des actions concertées, et le fait que les pays de la zone euro viennent de s'entendre sur un tel plan est très bien", a déclaré M. Strauss-Kahn au cours d'une conférence de presse à Washington, lors des assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale.

"Non seulement cette action est coordonnée, mais elle va également dans les détails. Nous avions déjà des détails dans le plan américain, appelé plan Paulson. Nous avions des détails dans le plan du Royaume-Uni, et à l'évidence nous avons des détails dans le plan de la zone euro", a estimé M. Strauss-Kahn. "Je pense que nous avons maintenant une réponse complète à la crise, et je pense que le marché va refléter cela", a-t-il déclaré.

Les décisions de l'Eurogroupe étaient attendues avec impatience par les marchés, alors que les grandes Bourses viennent de connaître la pire semaine de leur histoire. Au-delà du plan d'action, qui sera soumis mercredi et jeudi à Bruxelles aux chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'UE, les Européens veulent convaincre les Etats-Unis d'entreprendre une refondation du système financier.

"Nous irons convaincre nos amis américains de la nécessité d'un sommet international pour refonder le système financier international", a déclaré M. Sarkozy.

Semblant aller dans le même sens, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, intervenant à Washington aux côtés de M. Strauss-Kahn, a déclaré qu'il était nécessaire de "bâtir un meilleur système pour l'avenir".

"Nous avons besoin d'une action concertée maintenant", a-t-il déclaré, "non seulement pour faire face à cette crise, mais pour mettre en place une nouvelle architecture, de nouvelles normes et une nouvelle surveillance pour nous assurer que cette crise n'arrive plus jamais".

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a déclaré qu'il croyait en un retour de la confiance dans le système financier "dans les prochains jours".

M. Brown, dont le pays ne fait pas partie de la zone euro, avait été invité à Paris afin d'expliquer la démarche de la Grande-Bretagne pour contrer la crise devant les membres de l'Eurogroupe, dont les mesures s'inspirent du plan de sauvetage britannique.

A l'avant-garde de la réponse à la crise financière, Londres doit détailler lundi son plan de sauvetage, d'un montant total de 500 milliards de livres (636 milliards d'euros), qui passerait par la prise de contrôle de plusieurs grandes banques très affaiblies.

Outre l'entrée de l'Etat au capital des banques (pour un montant allant jsuqu'à 50 milliards de livres au total), ce plan prévoit une garantie des prêts interbancaires à hauteur de 250 milliards de livres et des injections de liquidités de 200 milliards de livres.

Vendredi, les sept grands pays industrialisés (G7: Etats-Unis, Allemagne, Japon, Grande-Bretagne, Canada, France et Italie) avaient décidé d'agir pour débloquer les marchés monétaires, permettre aux banques de lever des capitaux auprès des secteurs public et privé afin d'éviter les faillites et déverrouiller le marché du crédit immobilier.

Partout dans le monde, les gouvernements s'efforcent de rassurer épargnants et investisseurs. Après l'Australie, les Emirats arabes unis ont garanti les dépôts dans les banques locales.

Les 185 pays membres du Fonds monétaire international (FMI) ont endossé samedi le plan d'action du G7. Le FMI s'est dit prêt également à aider les pays victimes de la crise financière en cas de problème de liquidités.

Après le krach historique de la semaine dernière, l'ouverture des marchés boursiers lundi matin sera le premier grand test de l'impact des annonces du week-end

dimanche, 12 octobre 2008

Le réformateur iranien Mehdi Karoubi candidat à la présidence

Reuters - il y a 48 minutesTEHERAN (Reuters) - Mehdi Karoubi, ancien président du Parlement iranien et figure du camp réformateur, a fait acte de candidature à l'élection présidentielle de juin 2009, qui devrait voir le conservateur Mahmoud Ahmadinejad briguer un second mandat.

"Après de multiples discussions et consultations, j'annonce mon intention de disputer cette élection", a-t-il déclaré dimanche, selon l'agence de presse Isna.

Karoubi, première personnalité politique d'envergure à se lancer dans la course à la succession d'Ahmadinejad, prône le dialogue avec les ennemis de la République islamique, en particulier avec les Etats-Unis. Il appartient au clergé chiite.

Les réformateurs reprochent au chef de l'Etat sortant sa gestion de l'économie nationale, affectée par une inflation de 29%, et du dossier nucléaire, qui a valu à Téhéran trois trains de sanctions internationales et un isolement croissant.

Ahmedinejad a néanmoins l'appui de l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution, qui garde la haute main sur les sujets essentiels.

Zahra Hosseinian, version française Jean-Philippe Lefief

samedi, 11 octobre 2008

Etats-Unis: Sarah Palin, la colistière de McCain, a commis un abus de pouvoir

JUNEAU (AFP) - La colistière du candidat républicain à la Maison Blanche, Sarah Palin, a commis un abus de pouvoir dans le cadre de ses fonctions en tant que gouverneure de l'Alaska, selon les conclusions d'une enquête parlementaire rendues publiques vendredi.
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Dans un rapport de 263 pages remis par le Conseil législatif de l'Alaska après six heures d'auditions à huis clos, l'enquêteur Steve Branchflower a indiqué que Mme Palin était coupable de violations des règles éthiques de l'Etat.

"La gouverneure Sarah Palin a abusé de son pouvoir en violant le Statut 39.52.110 (a) de l'Acte éthique concernant la branche exécutive de l'Alaska", a écrit M. Branchflower dans son rapport. Mme Palin faisait l'objet d'une enquête parlementaire officielle dite du "Troopergate", lancée au niveau de son Etat avant qu'elle ne soit désignée comme candidate à la vice-présidence aux côtés de John McCain.

M. Branchflower a estimé qu'elle avait commis un abus de pouvoir en faisant pression sur des agents de l'Etat pour licencier un agent de police ("state trooper"). Le chef de la sécurité publique de l'Alaska, Walt Monegan, avait été licencié le 11 juillet. Il affirme avoir été renvoyé pour avoir refusé de limoger un agent de police, Michael Wooten. Or, ce dernier se trouvait être l'ex-beau frère de Mme Palin et était engagé dans un divorce houleux avec la soeur de la gouverneure.

Dans son rapport, M. Branchflower a indiqué que Mme Palin avait "en connaissance de cause laissé se poursuivre une situation où une pression inacceptable avait été exercée à l'encontre de plusieurs subordonnés dans un but personnel: licencier l'agent de police Michael Wooten". Selon lui, elle aurait laissé son mari Todd utiliser le bureau du gouverneur de l'Alaska et ses ressources pour faire pression sur ces subordonnés.

"Elle avait l'autorité et le pouvoir pour exiger que M. Palin cesse de contacter des subordonnés, mais elle n'a pas agi", conclut le rapport.

Dans une déclaration sous serment de 25 pages, rendue publique jeudi, Todd Palin avait réfuté tout lien entre le renvoi de Walt Monegan et l'affaire du divorce de sa belle-soeur avec l'agent Mike Wooten. Il reconnaissait cependant avoir contacté plusieurs hauts responsables de l'administration dirigée par sa femme au sujet de Mike Wooten, mais expliquait que son épouse lui avait demandé de "laisser tomber".

"Je ne présente pas d'excuses pour le fait de vouloir protéger ma famille et montrer l'injustice que constitue le fait qu'un agent de police violent veuille conserver son insigne", écrivait M. Palin, se défendant d'influencer sa femme. "Tous ceux qui connaissent Sarah savent qu'elle est la gouverneure et que c'est elle qui dirige", ajoutait-il dans sa déclaration.