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samedi, 18 octobre 2008

USA 2008;Andrea Hopkins la Valeur d'un livre ne dépend pas de la couleur de sa couverture

C'est ridicule, nul ct article qui suit ..l'auteur ne veux guère accepter la réalité américaine qui table sur la qualité de l'individu et non sur l'apparence....ridicule vraimentUn scénario cauchemar hante les partisans du candidat démocrate à la Maison blanche Barack Obama : voir ce dernier, qui mène largement dans les sondages, être battu le soir de l'élection du 4 novembre. En cause? Sa couleur de peau. Lire la suite l'article

Ce soir là, en cas de victoire de John McCain, il pourrait apparaître qu'un petit pourcentage décisif d'électeurs blancs qui s'étaient déclarés en faveur de Barack Obama dans les enquêtes d'opinion a profité de la confidentialité de l'isoloir pour basculer dans l'autre camp.

Ce phénomène porte un nom aux Etats-Unis, on le nomme "l'effet Bradley", allusion à l'ancien candidat au poste de gouverneur de Californie Tom Bradley, battu en 1982 alors qu'il était donné vainqueur par les sondages.

Sa défaite avait surpris beaucoup d'observateurs qui avaient conclu que de nombreux électeurs blancs n'avaient pas répondu avec honnêteté sur leurs intentions.

Depuis, les instituts de sondage s'efforcent de prendre en compte ce facteur lorsqu'ils analysent des élections où figurent des candidats noirs.

Ces préoccupations ont largement occupé l'esprit de John Estep quand il a fait du porte-à-porte la semaine dernière pour Obama dans la ville à majorité blanche de St Bernard, Ohio, dont il fut le maire.

"Ils diront dans un sondage ou sur le pas de la porte : 'Je voterai pour Obama'. Mais je me demande combien se rangeront derrière une personne de couleur quand ils tireront le rideau de l'isoloir", déclare-t-il.

"Beaucoup parlent beaucoup, mais quand il faudra y aller, combien seront là?" interroge-t-il.

POLARISATION

Les analystes politiques relativisent ces inquiétudes. Ils soulignent que depuis les années 1970, les enquêtes montrent une nette diminution du nombre d'électeurs déclarant qu'ils ne voteraient pas pour un Noir à la présidence.

D'autres récents sondages indiquent que la couleur de peau d'Obama est moins considérée comme un obstacle que l'âge de McCain, qui serait à 72 ans le président élu le plus vieux de l'histoire des Etats-Unis en cas de victoire.

Les experts remarquent aussi que ceux qui sont dérangés par le fait que Barack Obama est un métis ne voteraient probablement pas démocrate de toute façon.

"C'est dans le Sud que l'on trouve la plus ancienne tradition de polarisation raciale (du vote)", note Merle Black, politologue à l'université Emory d'Atlanta.

Les électeurs blancs du Sud votent majoritairement républicain depuis des décennies, alors que les électeurs noirs se rangent, comme au niveau national, derrière la bannière démocrate. En 2004, le candidat démocrate - blanc - à la Maison blanche John Kerry a obtenu 23% des suffrages blancs en Géorgie et perdu dans cet Etat.

La question raciale est très sensible aux Etats-Unis en raison du passé esclavagiste et ségrégationniste du pays et des inégalités sociales qui perdurent entre Blancs et Noirs.

Les responsables politiques évoquent rarement le sujet et les équipes de campagne d'Obama comme de McCain minimisent l'impact d'un éventuel "effet Bradley".

Les résultats des primaires démocrates font apparaître un décalage entre les intentions déclarées de l'électorat blanc et son vote pour Barack Obama, certes, mais dans les deux sens, d'une surestimation comme d'une sous-estimation.

Le sondeur John Zogby, dont la dernière enquête crédite le sénateur de l'Illinois d'une avance de cinq points, dit prendre ce facteur très au sérieux et souligne que son institut s'efforce de pondérer cet effet dans ses analyses, dit-il.

Mais il croit tout de même que l'impact sera négligeable, en partie parce que les évaluations des intentions de vote se sont révélées exactes durant les primaires.

Ce qui ne l'empêche pas d'ajouter prudemment : "Je ne le vois pas comme un facteur important, mais je vais peut-être tomber des nues le jour de l'élection."

Avec Andrea Hopkins dans l'Ohio, version française Jean-Stéphane Brosse


16:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ridicule |  del.icio.us |  Facebook | | |