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vendredi, 17 octobre 2008

Le monde entier vote Obama

Barack Obama a la cote. Le candidat démocrate à la Maison-Blanche caracole en tête des sondages à moins de vingt jours de la présidentielle américaine. Selon les instituts, son avance sur son rival républicain John McCain se situe entre 9 et 14 points. Mais l'homme est aussi devenu une star planétaire, un homme politique dont le monde entier souhaite l'élection.
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Le sondage que nous publions, réalisé simultanément par huit journaux de référence – Le Soir, La Presse de Montréal, Le Monde, The Guardian, Le Temps, Gazeta Wyborcza, Reforma et le Yomiuri Shinbun – confirme cet engouement dans des pays très différents. Chez nous, vous êtes 62 % à voter pour le candidat démocrate contre 8 % à John McCain. Le record de l'obamaphilie est détenu par la Suisse : 83 %. Dans la catégorie des fans avérés, on trouve le Canada (70 %) et la France (68 %). Les Anglais (64 %) et les Japonais (61 %) se situent au même niveau d'adhésion que les Belges. Les Mexicains (46 %) et les Polonais (43 %) sont eux aussi majoritairement pro-Obama, mais de façon plus réservée. Ces derniers sont d'ailleurs ceux qui donnent le score le plus élevé à John McCain : 26 %. Un cliché se confirme : la proximité des anciens pays du bloc de l'Est avec cette Amérique qui lui garantit sa liberté. Ailleurs, cela grince. Fort.

Depuis l'arrivée au pouvoir de George W.Bush, la réputation de la superpuissance s'est en effet effondrée. L'opinion est même désastreuse dans des pays comme la Suisse (86 % ont une image mauvaise ou très mauvaise des States), le Canada (77 %) ou la France (75 %). Les Belges restent mesurés, avec 52 % d'opinions négatives. Seuls les Polonais, là encore, restent en retrait.

S'il est élu, Barack Obama aura la lourde responsabilité de ne pas décevoir un monde avide de « son » changement.


Barack Obama a la cote. Le candidat démocrate à la Maison-Blanche caracole en tête des sondages à moins de vingt jours de la présidentielle américaine. Selon les instituts, son avance sur son rival républicain John McCain se situe entre 9 et 14 points. Mais l'homme est aussi devenu une star planétaire, un homme politique dont le monde entier souhaite l'élection.

Le sondage que nous publions, réalisé simultanément par huit journaux de référence – Le Soir, La Presse de Montréal, Le Monde, The Guardian, Le Temps, Gazeta Wyborcza, Reforma et le Yomiuri Shinbun – confirme cet engouement dans des pays très différents. Chez nous, vous êtes 62 % à voter pour le candidat démocrate contre 8 % à John McCain. Le record de l'obamaphilie est détenu par la Suisse : 83 %. Dans la catégorie des fans avérés, on trouve le Canada (70 %) et la France (68 %). Les Anglais (64 %) et les Japonais (61 %) se situent au même niveau d'adhésion que les Belges. Les Mexicains (46 %) et les Polonais (43 %) sont eux aussi majoritairement pro-Obama, mais de façon plus réservée. Ces derniers sont d'ailleurs ceux qui donnent le score le plus élevé à John McCain : 26 %. Un cliché se confirme : la proximité des anciens pays du bloc de l'Est avec cette Amérique qui lui garantit sa liberté. Ailleurs, cela grince. Fort.

Depuis l'arrivée au pouvoir de George W.Bush, la réputation de la superpuissance s'est en effet effondrée. L'opinion est même désastreuse dans des pays comme la Suisse (86 % ont une image mauvaise ou très mauvaise des States), le Canada (77 %) ou la France (75 %). Les Belges restent mesurés, avec 52 % d'opinions négatives. Seuls les Polonais, là encore, restent en retrait.

S'il est élu, Barack Obama aura la lourde responsabilité de ne pas décevoir un monde avide de « son » changement.

mercredi, 08 octobre 2008

Présidentielle américaine: McCain offensif, Obama serein lors du 2e débat

NASHVILLE (AFP) - A la traîne dans les sondages, le candidat républicain John McCain a cherché mardi à renverser la tendance, mettant en avant une nouvelle proposition pour racheter les prêts immobiliers, face à un Barack Obama qui a joué la carte de la sérénité au cours d'un débat télévisé dans le Tennessee (sud).

Les sondages diffusés à la fin du deuxième débat télévisé entre les deux candidats à la Maison Blanche semblaient indiquer que le sénateur de l'Arizona n'avait pas réussi à gagner son pari.

Selon les chaînes CNN et CBS, le candidat démocrate est sorti vainqueur du débat. Selon CNN, 60% des téléspectateurs avaient une image favorable de M. Obama avant le débat. Ce pourcentage a augmenté de 4% après le débat. L'image de M. McCain n'a pas changé avant et après le débat (51% d'opinions favorables, 46% d'opinions défavorables).

Que ce soit sur l'économie, l'Irak, la lutte contre le terrorisme ou la crise financière, M. Obama a été jugé plus apte que son adversaire, selon le sondage réalisé par CNN après le débat.

"Nous sommes dans la pire crise financière depuis la crise de 1929... C'est le verdict de la politique économique erronée de ces huit dernières années qu'a soutenue M. McCain", a dit M. Obama en ouvrant la discussion.

"Les Américains sont en colère, ils sont ulcérés et ils ont un peu peur", a concédé M. McCain.

L'essentiel des questions a porté sur l'économie, terrain de prédilection de M. Obama, à qui le baromètre quotidien de l'institut Gallup accordait mardi neuf points d'avance dans les intentions de vote (51% contre 42%).

M. McCain a proposé, à quatre semaines du scrutin, de racheter des prêts immobiliers que les ménages ne parviennent plus à rembourser.

Mais le républicain a dilapidé cet atout en ne se montrant pas suffisament explicite sur ce plan spectaculaire qui pourrait permettre aux familles de garder leur maison. C'est son équipe de campagne qui a envoyé un peu plus tard des précisions aux journalistes, indiquant que ce plan aurait un coût de 300 milliards de dollars et permettrait de racheter les prêts que les foyers ne peuvent plus rembourser --les fameux crédits subprime-- en les remplaçant par de nouveaux prêts à taux fixe.

Depuis des mois, les démocrates majoritaires au Congrès réclament une loi pour aider les familles menacées de saisie.

Choisissant l'offensive, M. McCain s'est efforcé de présenter son adversaire en partisan d'une hausse des impôts. "Fixer les différentes propositions de taxes du sénateur Obama, c'est comme vouloir clouer de la gelée sur un mur", a dit McCain. "Le Straight Talk Express (l'Express du franc-parler, nom de l'autocar de campagne du candidat républicain, ndlr) vient de perdre une roue", a rétorqué M. Obama.

Le sénateur de l'Illinois a rappelé qu'il souhaitait réduire la fiscalité de 95% des Américains et que seuls les foyers gagnant plus de 250.000 dollars par an seraient affectés par une augmentation des impôts.

Les questions internationales ont été peu abordées.

"Si on fixait une date de retrait (d'Irak) comme Obama le veut, ce serait une défaite, l'Iran prendrait du poids", a dit M. McCain qui a par ailleurs accusé M. Obama de vouloir "envahir le Pakistan".

M. Obama a estimé qu'il fallait "renverser la vapeur" et se recentrer sur l'Afghanistan plutôt que sur l'Irak. Et si le Pakistan ne peut ou ne veut pas éliminer terroristes, "nous irons débusquer ben Laden nous mêmes".

"McCain m'accuse de vouloir envahir le Pakistan. D'une part c'est faux. D'autre part, c'est tout de même lui qui proposait de bombarder l'Iran et de détruire la Corée du Nord", a rappelé M. Obama.

Obama considéré comme le grand vainqueur

Par LeMonde.fr LeMonde.fr
Comme l'a très vite constaté la presse américaine, qui a suivi la confrontation en temps réel, il n'y a eu ni grosse gaffe ni coups gagnants lors du deuxième débat présidentiel. Devancé dans le sondages, tant au niveau national que dans plusieurs Etats clés, John McCain avait besoin de s'imposer clairement pour relancer sa campagne à quatre semaines du scrutin.

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Mais les différentes études d'opinion, réalisées pendant la confrontation et publiées dès son terme, arrivent toutes au même constat : Barack Obama est sorti vainqueur du débat. Pour la chaîne CNN, le candidat démocrate est considéré comme le grand gagnant de cette confrontation pour 54 % des téléspectateurs, contre 30 % pour John McCain.

Que ce soit sur l'économie, l'Irak, la lutte contre le terrorisme ou lacrise financière, le sénateur de l'Illinois a été jugé plus apte que son adversaire républicain, explique CNN. Un sondage de la chaîne CBS effectué sur un groupe d'électeurs indépendants donne également Obama vainqueur, avec 39 % d'opinions positives contre 27 % pour John McCain et 35 % qui ont jugé que c'était un match nul.

De l'avis général, le candidat républicain était pourtant avantagé par le débat au style "town hall", qui lui permettait de s'adresser directement aux électeurs et d'utiliser de sa répartie. Mais les attaques répétées du candidat républicain l'ont plus desservi qu'autre chose, notent la majorité des consultants des chaînes américaines. Une attaque en particulier, quand McCain a dit qu'il avait voté contre un projet de loi et que "celui-là" désignant Obama sans même le regarder l'avait approuvé, pourrait être utilisée contre lui prochainement.