vendredi, 03 octobre 2008
Miller renoncerait à son « parachute doré »
Axel Miller, administrateur-délégué de Dexia, a « finalement cédé aux pressions ». Il renonce à son « parachute doré » peut-on lire sur le site internet d’Europe 1. Il devait toucher pour son départ une indemnité de 3,9 millions d’euros, soit l’équivalent de deux ans de salaire. L’information n’a pour l’heure pas encore été confirmée par l’intéressé.
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MCCain est à côté de la plaque sur l'emploi, estime Obama
EAST LANSING, Michigan - Le candidat démocrate en campagne, Barack Obama, a estimé jeudi que son rival républicain John McCain est déconnecté des préoccupations économiques quotidiennes des Américains, et qu'il ne comprend pas que rien n'est plus essentiel qu'un emploi.
Obama a épinglé la vision de l'économie de McCain lors de deux étapes dans le Michigan, l'Etat qui affiche le plus fort taux de chômage du pays, alors que les statistiques nationales laissaient prévoir une dégradation pour le neuvième mois consécutif.
"Neuf mois successifs de pertes d'emplois" a souligné le démocrate. "Et l'autre semaine, John McCain nous disait que l'économie est solide. Je ne sais pas quelle unité de mesure utilise le sénateur, mais d'où je viens, il n'y a rien qui compte plus qu'un emploi" a martelé le candidat.
En réunion électorale à Denver, McCain a déclaré à un public de femmes que l'emploi faisait la différence entre les deux programmes. "Le ticket Obama-Biden va détruire les emplois en augmentant les impôts, et l'équipe McCain-Palin va tailler dans l'impôt sur les entreprises le 2e plus lourd au monde et créer plus de jobs" a affirmé le républicain. AP
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Débat musclé entre Palin et Biden
SAINT-LOUIS - La politique étrangère et l'économie étaient au coeur du débat télévisé - plutôt musclé - qui a opposé jeudi soir les deux candidats à la vice-présidence des Etats-Unis, la républicaine Sarah Palin et le démocrate Joe Biden. C'était l'un des affrontements les plus attendus dans cette campagne à la Maison Blanche: jusqu'alors maladroite lors de ses interviews, la novice Sarah Palin avait été bien préparée pour tenir tête au très expérimenté sénateur Biden.
Première femme à briguer la vice-présidence pour le parti de l'éléphant, la gouverneure de l'Alaska a tiré à boulets rouges sur le ticket démocrate. En voulant retirer les troupes américaines d'Irak, Barack Obama s'apprête à agiter le "drapeau blanc de la reddition", a accusé Sarah Palin.
Et Joe Biden de répliquer que dès le début, les républicains, dont John McCain, ont eu "entièrement tort sur les problèmes fondamentaux concernant la conduite de la guerre en Irak". Il a souligné que les Etats-Unis dépensaient 10 milliards de dollars par mois en Irak (7 milliards d'euros), en négligeant le véritable centre du terrorisme, l'Afghanistan et sa frontière pakistanaise.
Sarah Palin a ensuite taxé Barack Obama de "naïveté" pour se déclarer prêt à rencontrer sans conditions des "dictateurs" tels que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le président nord-coréen Kim Jong Il ou encore Fidel et Raul Castro, les présidents ancien et actuel de Cuba. "C'est au-delà de la faute de jugement. C'est dangereux", a-t-elle estimé.
L'économie a tenu une place importante dans ce débat, qui se tenait entre le vote du Sénat (mercredi) et celui de la Chambre des Représentants (vendredi) sur le plan Paulson 2 et ses 700 milliards de dollars (500 milliards d'euros) destinés à sauver la finance américaine.
Pour Sarah Palin, la meilleure façon de savoir ce que les Américaine pensent de la déconfiture de leur système économique est d'aller assister à un match de football amateur et de parler aux parents des joueurs dans les gradins. "Je parie que vous entendrez parler de peur", a-t-elle dit, assurant que John McCain et elle-même pouvaient réformer le système financier qui avait conduit à la crise.
Se revendiquant de la classe moyenne, elle a proposé que "Joe pack-de-six et les mères de joueurs de hockey de tout le pays" se retrouvent pour dire ensemble "plus jamais ça".
Joe Biden a martelé que John McCain et Sarah Palin ne proposaient rien pour rompre effectivement avec les politiques économiques de l'administration Bush. A énième répétition de cet argument, la candidate républicaine lui a lancé: "There you go again" (Ca y est, c'est reparti), empruntant une célèbre réplique utilisée par Ronald Reagan face à Jimmy Carter lors du débat présidentiel de 1980. Elle a exhorté Joe Biden à se tourner vers l'avenir et non vers le passé.
Le candidat démocrate a insisté sur les conséquences économiques des huit années de présidence de George W. Bush. Il a défendu la proposition de Barack Obama d'augmenter les impôts pour les Américains gagnant plus de 250.000 dollars par an (180.000 euros), estimant que c'était une "simple question de justice". Il a accusé John McCain de vouloir octroyer pour 300.000 dollars (215.000 euros) supplémentaires de déductions fiscales aux grandes corporations. Il a également fustigé le plan républicain de réforme de l'assurance maladie, le qualifiant de "dernier pont vers nulle part".
Sur les questions environnementales, Sarah Palin a reconnu que la Terre se réchauffait mais elle a refusé d'imputer ce changement climatique aux activités humaines. Joe Biden a rappelé que les émissions de gaz à effet de serre étaient responsable de ce réchauffement. Il a relevé que, faute d'en reconnaître la véritable cause, les républicains ne pourraient pas combattre ce phénomène. AP
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jeudi, 02 octobre 2008
DON - Wade dégaine 500 millions de FCFA pour le général Conté
La presse guinéenne ne cesse, depuis plusieurs semaines, de tresser des lauriers au Sénégal en général et à Wade en particulier. A «juste titre» ! C'est la rondelette somme de 500 millions de FCFA que le Sénégal a offerte à la Guinée en guise de contribution à la célébration, le 2 octobre prochain, des 50 ans de son indépendance. En effet, les caisses de l'Etat guinéen complètement vides, le gouvernement a dû faire appel à ses «amis» pour financer cet événement national. N'empêche, ces 500 millions de FCFA offerts par le Sénégal ont été au centre d'un long feuilleton judiciaire qui a secoué Conakry durant plusieurs semaines. En effet. Sam Soumah, secrétaire général à la présidence de la République impliqué dans une affaire de «faux décret» était durant la même période, accusé par la presse guinéenne d'avoir détourné une partie de ces fonds alloués à la Guinée par le Sénégal. Non seulement il a été limogé de son poste mais aussi traîné devant la Justice. Après une journée de garde-à-vue à la gendarmerie, il a été libéré et mis en résidence surveillée. En attendant la suite de cette affaire.
A côté de cette enveloppe financière offerte par le Sénégal, le Général Lansana Conté a dû «activer» un autre de ses amis cette fois-ci un privé guinéen, pour renflouer les caisses de l'Etat à quelques jours de la commémoration de cette fête. En effet, le gouvernement guinéen, a emprunté 20 milliards de francs guinéens au Pdg de Futurelec Mamadou Sylla, pourtant en contentieux judiciaire avec l'Etat ! Petit rappel, ce dernier avait été écroué avant d'être libéré par le président de la République qui avait personnellement ouvert les portes de la prison. L’apport du Sénégal, assorti d'une invitation officielle, était d'ailleurs au centre d'une audience que Wade a accordée, à New York, au Premier ministre guinéen Ahmed Tidiane Souaré qui a rencontré auparavant Mahmoud Abbas. Avant cette audience, une délégation conduite par le ministre de l'Economie et des Finances guinéen, Ousmane Doré, par ailleurs président du comité interministériel de l'organisation du cinquantenaire était à Dakar le 16 septembre dernier pour inviter officiellement le chef de l'Etat sénégalais en Guinée.
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Projecteurs braqués sur Sarah Palin lors du débat des colistiers
WASHINGTON (Reuters) - Tous les projecteurs vont être braqués ce jeudi sur Sarah Palin lors du débat télévisé des colistiers républicain et démocrate pour l'élection présidentielle du 4 novembre aux Etats-Unis.
La gouverneur de l'Alaska, choix surprise du vétéran John McCain pour la vice-présidence, souffre de son inexpérience, de sa jeunesse et de ses premières gaffes.
Les débats entre les vice-présidents putatifs ont rarement un grand impact dans la course à la Maison blanche mais celui- ci risque d'être différent et de peser sur la suite des événements.
Une certitude - ce premier face-à-face entre le très prolixe Joe Biden, qui sera le vice-président de Barack Obama en cas de victoire du 'ticket' démocrate, et celle qui aime à se présenter comme une simple "hockey mum" devrait faire plus d'audience que le débat de la semaine dernière entre Obama et McCain.
Les premiers pas de l'ancienne reine de beauté de l'Alaska de 44 ans dans l'arène politique nationale font s'interroger, y compris dans son propre camp, sur sa capacité à accéder éventuellement un jour - John McCain est âgé de 72 ans - à la magistrature suprême.
Depuis sa désignation, Sarah Palin n'a accordé que trois entretiens à la presse et tenu aucune conférence de presse. Cette stratégie visant à la "protéger" n'a fait qu'accroître les inquiétudes à son sujet ainsi que l'enjeu du débat de jeudi.
"Normalement, les vice-présidents ne représentent aucun véritable enjeu mais il existe un seuil de crédibilité qu'il faut franchir s'ils veulent prétendre un jour entrer à la Maison blanche", explique Mitchell McKinney, un spécialiste en communication de l'université du Missouri. "La barre est placée assez bas mais si Palin ne la passe pas, cet échec risque de nuire à la candidature de McCain", prévient-il.
Sur le papier, le duel de jeudi rassemble deux adversaires que tout oppose. Joe Biden, de 21 ans l'aîné de Sarah Palin, est un grand bavard mais le président de l'influente commission des Affaires étrangères du Sénat est l'un des meilleurs experts du Parti démocrate en matière diplomatique.
Cet homme imprévisible cherchera à rassurer les électeurs-téléspectateurs qui continuent à douter de la relative inexpérience de Barack Obama, le jeune sénateur métis de l'Illinois qui mène d'une courte tête dans les sondages.
NI TAPISSERIE, NI LYNCHAGE
Dans ses interviews, Sarah Palin a paru hésitante et très "cornaquée" par ses "spin doctors" (experts en relations publiques). Son défi sera de rassurer les Américains qui s'inquiètent de la voir succéder un jour à John McCain à la Maison blanche.
Face à ces doutes, l'équipe de campagne du sénateur de l'Arizona a contre-attaqué, accusant les détracteurs de la gouverneur de l'Alaska de sexisme ou de condescendance.
Son adversaire devra marcher sur des oeufs pour ne pas donner l'impression d'être trop péremptoire à son égard.
"Je ne voudrais pas être à la place de Biden. Il ne devra ni faire tapisserie, ni lyncher Palin", explique le sondeur John Zogby. "Pas question pour le second d'Obama de paraître trop savant ou trop passif. Cela équivaudrait à une discussion entre un père et sa fille : et c'est le premier qui perd toujours."
Joe Biden a été un excellent "débateur" tout au long des primaires démocrates et de l'avis de David Steinberg, de l'université de Miami, il tentera de court-circuiter son adversaire républicain en s'adressant directement aux électeurs.
"Il devra fixer la caméra bien en face, un peu comme McCain l'a fait la semaine dernière, en s'abstenant de débattre directement avec Palin. Son véritable interlocuteur sera McCain, pas elle".
Malgré son expérience, Joe Biden n'est pas lui aussi à l'abri d'un dérapage. "Le danger pour les démocrates est qu'il dise une bêtise et fasse preuve de condescendance à l'égard de Palin", estime Steinberg.
Conscients des enjeux, les deux protagonistes ont suspendu leur campagne pour s'entraîner. Sarah Palin s'est ainsi isolée pendant deux jours dans une propriété de McCain en Arizona.
Dans le camp démocrate, on ne sous-estime pas la candidate républicaine à la vice-présidence. "C'est une excellente oratrice, qui s'est très bien débrouillée", assure David Plouffe, directeur de campagne d'Obama. "Nous nous attendons à ce qu'elle donne le meilleur d'elle-même."
Version française Jean-Loup Fiévet
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Le plan Paulson franchit une première étape au Sénat américain
(Reuters) - Par Daniel Trotta et Richard Cowan
Le Sénat américain a adopté à une large majorité une version amendée du plan de sauvetage du système financier, renvoyant la balle dans le camp de la Chambre des représentants qui pourrait, à nouveau, se prononcer sur le texte vendredi.
Les sénateurs ont voulu adresser un message sans ambigüité aux marchés financiers, approuvant par 74 voix contre 25 la nouvelle mouture du plan élaboré par le secrétaire du Trésor, Henry Paulson.
Cette première étape franchie, les représentants vont devoir se pencher une seconde fois sur le texte -sans doute vendredi à 12h00 (16h00 GMT)- dont ils avaient rejeté la première version lundi.
Outre le déblocage de 700 millions de dollars destinés à purger les marchés des actifs douteux, le plan contient des dispositions de réduction d'impôts et un relèvement du plafond de garantie des dépôts bancaires qui passe de 100.000 à 250.000 dollars.
Le plan doit permettre de stabiliser les marchés du crédit et du crédit interbancaire, afin d'éviter que la crise financière ne plonge l'économie américaine dans une dépression.
Alors que les représentants républicains avaient été montrés du doigt lors du rejet intervenu lundi, le président américain George Bush a salué le travail bipartisan qui a conduit à l'adoption par les sénateurs.
Dans un communiqué, Bush a de nouveau insisté sur la nécessité que la chambre basse américaine suive l'exemple donné par la chambre haute.
"Avec les améliorations que le Sénat a apportées, je crois que les membres des deux partis à la Chambre des représentants peuvent soutenir cette loi", a estimé Bush.
"Le peuple américain attend - et notre économie le requiert - de la Chambre qu'elle adopte ce texte cette semaine et l'envoie sur mon bureau" pour promulgation, a-t-il ajouté, expliquant que le plan était "essentiel pour la sécurité financière de chaque Américain".
Le secrétaire au Trésor Henry Paulson s'est joint à la Maison blanche pour exhorter les représentants à adopter un plan qui "envoie un signal positif" sur la volonté fédérale de "protéger l'économie américaine".
"CATASTROPHE SI NOUS NE FAISONS RIEN"
Le chef de file de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a dit s'attendre à ce que les représentants apportent leur soutien à ce plan sans précédent.
L'amendement ajouté par le Sénat a permis un vote largement favorable mercredi et le démocrate Barney Frank, président de la commission des Services financiers à la Chambre, semblait croire qu'il changera la donne pour les représentants, au même titre que leur prise de conscience sur la gravité de la situation.
"C'est encore incertain. Je crois que son adoption est désormais plus probable", a-t-il dit sur CNN. "Le principal changement, c'est la réalité. Je crois qu'il n'est maintenant plus possible de négliger la possibilité d'une catastrophe si nous ne faisons rien."
Ce vote, qui ne constitue qu'une étape intermédiaire, n'a pas réussi à rassurer les marchés. A Tokyo, le Nikkei a cédé 1,88% pour clôturer à son plus bas niveau depuis trois ans.
"Même si le plan est adopté, l'inquiétude continuera de persister sur les perspectives globales de l'économie. Il y a donc peu de chances de voir les marchés financiers se stabiliser", a indiqué un économiste à Tokyo.
"Nous sommes dans une situation totalement différente désormais. Toutes les mesures que les autorités américaines peuvent prendre ne visent qu'à éviter un effondrement général", a-t-il dit.
FISCALITÉ ÉCOLOGIQUE
Rejeté lundi dans sa forme initiale par la Chambre des représentants, le texte, voté dans l'urgence, exigeait une majorité qualifiée de 60 voix sur 100.
L'amendement adopté avant le vote introduit plusieurs réductions ou crédits d'impôts pour les investissements dans les énergies propres ou l'utilisation de carburants alternatifs.
Il prévoit en outre d'autres mesures fiscales en faveur des entreprises ainsi que la prorogation d'un an d'un dispositif permettant à plusieurs millions d'Américains de ne pas payer d'impôts supplémentaires.
"Ce serait malheureux si ce Congrès n'adoptait pas ces (mesures) fiscales", a souligné le sénateur démocrate Harry Reid. "Elles ne visent pas les plus aisés, mais les gens qui travaillent pour vivre."
Des industries des énergies renouvelables, des organisations écologistes et des défenseurs de la santé publique avaient écrit mercredi aux parlementaires américains pour soutenir ces mesures.
Version française Grégory Blachier et Pierre Sérisier
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mercredi, 01 octobre 2008
Chat avec Jean-Philippe Ducart dès 12h
Jean-Philippe Ducart est une figure connue de l'association de promotion et de défense des intérêts des consommateurs Test-Achats. Il est connu pour prêcher la bonne parole économique aux citoyens. Ce juriste, actif depuis une quinzaine d'années dans le domaine de la protection des consommateurs, sera votre interlocuteur sur lalibre.be ce mercredi de 12h à 13h. Il répondra à vos questions, que vous soyez épargnants ou détenteurs de produits financiers, dans ce contexte de crise.
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Barack Obama fait chanter Bruce Springsteen
PLeMonde.fr - Bruce Springsteen et Billy Joel partageront le mois prochain une scène new-yorkaise à l'occasion d'un concert organisé pour lever des fonds en faveur du candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama. Le spectacle aura lieu le 16 octobre, au lendemain de son troisième et dernier débattélévisé l'opposant à son adversaire républicain, John McCain, a préciséun membre de l'équipe de campagne de M. Obama. Les billets serontvendus entre 500 et 10 000 dollars, a précisé la même source,confirmant une information du site Internet The Huffington Post. Le candidat démocrate assistera au concert.
Légende du rock, le "Boss" Springsteen a annoncé son soutien à Obama en avril par l'intermédiaire d'un mot publié sur son site Web. Selon l'interprète de "Born in the USA", le sénateur de l'Illinois possède "la profondeur, la capacité de réflexion et la résistance" pour être le prochain président des Etats-Unis.
Bruce Springsteen au Giants Stadium, le 28 juillet 2008
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Interdit en Espagne, le parti Batasuna est menacé en France
PARIS (Reuters) - Le parti nationaliste basque Batasuna, interdit en Espagne pour ses liens avec l'ETA mais toujours légal en France, est mis en danger par une enquête judiciaire portant sur des attentats à l'explosif.
Sept personnes sur les 12 interpellées mardi au pays basque français étaient toujours en garde à vue vendredi dans le cadre de deux procédures, explique-t-on au parquet de Paris.
Jean-Claude Aguerre, porte-parole de Batasuna, et cinq autres suspects sont interrogés sur un attentat à l'explosif visant le complexe hôtelier du cuisinier Alain Ducasse en juin 2006 à Bidarray, et d'autres actions imputées à la mouvance basque.
De son côté, Xabi Larralde, autre porte-parole de Batasuna, est entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet antiterroriste sur le rôle financier de l'organisation.
Les autres personnes arrêtées dans cette affaire ont été libérées sans que des charges soient retenues.
Parallèlement, les enquêteurs ont poursuivi les perquisitions engagées mercredi au siège de Batasuna, à Bayonne.
Policiers et gendarmes examinent l'hypothèse d'un financement des attentats commis par l'ETA par l'intermédiaire du parti Batasuna en France, a déclaré une source judiciaire.
Si ces soupçons étaient confirmés, la dissolution de Batasuna sur le territoire français deviendrait administrativement possible.
La justice espagnole, qui a dissous Batasuna en 2003 au motif qu'il était une officine de l'ETA, a demandé dans le passé l'arrestation de ses membres français. Mais la cour d'appel de Pau a refusé leur remise à Madrid en soulignant le caractère légal de ce parti en France.
DEUX AUTRES SUSPECTS TRANSFÉRÉS À PARIS
Batasuna, qui a toujours pignon sur rue en France, s'estime visé par une procédure politique, au moment où les gouvernements français et espagnol affichent leur volonté de coopérer dans le lutte contre l'ETA.
"C'est bien la structure politique même de Batasuna et le projet porté et animé par Batasuna que l'Etat français veut anéantir. L'Etat français a voulu et veut porter un coup fatal à Batasuna, mais Batasuna est ici, devant vous, et sera présent dans les jours à venir pour continuer son travail politique de terrain", a dit un porte-parole à Bayonne jeudi.
L'affaire survient alors que l'ETA a repris les attentats en Espagne avec trois actions en quelques jours qui ont fait un mort. L'organisation utilise des voitures volées en France et piégées à l'explosif, ce qui, aux yeux de la police, confirme l'utilisation de la France comme base arrière.
Deux autres suspects arrêtés séparément mardi dernier dans la Loire en possession d'armes et d'une voiture volée, Unai Fano et Maria Lizarraga Merino, ont été par ailleurs transférés à Paris vendredi.
La justice française est devant deux options, engager elle-même des poursuites, ou remettre les deux militants à Madrid. Les deux suspects font l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités espagnoles, pour lesquelles Unai Fano assurait le lien entre Batasuna et l'ETA.
Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon
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L'Espagne intercepte des migrants entassés sur une embarcation de fortune près des Canaries
MADRID - La Marine espagnole a intercepté mardi matin 229 migrants, dont 25 enfants, qui, entassés sur un bateau de pêcheurs, tentaient de rejoindre les îles Canaries.
Le responsable de l'opération de sauvetage, Anibal Carrillo, a affirmé que c'était la première fois qu'un bateau transportant autant de candidats à l'immigration était intercepté dans cette zone.
Il a ajouté que ces migrants d'Afrique subsaharienne, qui seraient partis de Mauritanie quatre jours plus tôt, avaient été retrouvés à environ 80 kilomètres au large de l'île de la Grande Canarie.
Six des migrants étaient soignés pour des problèmes d'hypothermie.
Des milliers d'Africains, espérant trouver une vie meilleure en Europe, s'embarquent régulièrement sur des embarcations de fortune, notamment pour tenter de rejoindre les Canaries. La plupart sont interceptés et plusieurs centaines meurent en cours de route. AP
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mardi, 30 septembre 2008
Belgique - Bart De Wever compare le gouvernement belge à celui de Vichy
Quelques jours après la fin du cartel CD&V/N-VA, le président des nationalistes flamands, Bart De Wever, revient samedi, dans une interview accordée à La Libre Belgique, sur les récents événements. Il dénonce notamment le manque de vision stratégique de son ancien partenaire de cartel et estime que le Premier ministre "a perdu toute crédibilité".
Tout en se disant déçu du divorce intervenu au sein du cartel, Bart De Wever affirme se sentir "très optimiste pour l'avenir de notre cause". "Certains disent aujourd'hui que j'ai fait le mauvais choix, que j'aurais dû rester en cartel avec le CD&V pour pouvoir continuer à influencer les choses: c'est faux. Cette position de suiveur du CD&V nous aurait fait perdre toute influence sur le cours des choses! ", insiste le président de la N-VA.
C'est un gouvernement de Vichy
. De Wever critique vertement la décision du CD&V de rester au pouvoir: "Le CD&V participe aujourd'hui à un gouvernement qui n'a plus la majorité en Flandre. C'est un gouvernement de Vichy".
Il met aussi durement en cause le Premier ministre, qui a selon lui "signé son certificat de décès politique". "J'avoue que la stratégie du CD&V m'échappe totalement: après avoir laissé Yves Leterme mettre sa crédibilité en pièces, voilà que le CD&V laisse Kris Peeters se détruire dans un dialogue dont tout le monde se moque", dit-il. Bart De Wever confirme enfin que la N-VA se présentera seule aux élections. "Nous sommes vraiment très confiants. On se présentera devant les électeurs seuls et on va voir".
LeVif.be, avec Belga
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USA: rejet du plan de sauvetage bancaire, la crise s'étend, les Bourses chutent
AFP - Lundi 29 septembre, 23h15WASHINGTON (AFP) - La Chambre des représentants américains a encore attisé la crise financière mondiale lundi en rejetant le plan de sauvetage des banques, provoquant un plongeon record de Wall Street, alors que la cascade des faillites s'accélérait en Europe. Evènement
Contre toute attente, les représentants américains ont voté par 228 voix contre 205 contre le plan du secrétaire au Trésor Henry Paulson qui prévoyait de débloquer 700 milliards de dollars afin d'éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l'immobilier.
Ce vote, inattendu au lendemain d'un accord entre l'administration et les principaux dirigeants du Congrès, a fait plonger la Bourse de New York, qui a perdu 6,71% en clôture, soit une perte jamais vue de plus de 700 points.
La suite du processus était incertaine. Le président George W. Bush, qui s'est dit "déçu" de la décision des députés, a annoncé qu'il allait travailler "avec les membres du Congrès et leurs chefs de file sur la manière de progresser", tout en prédisant que les parlementaires finiraient par adopter le plan.
La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a estimé que le rejet du plan "ne peut rester en l'état". "Il faut aller de l'avant", a-t-elle dit devant la presse. Un nouveau scrutin éventuel ne devait en tout état de cause pas intervenir avant jeudi, le Congrès étant théoriquement fermé mardi et mercredi pour cause de Nouvel an juif.
La victoire du non est venue des propres troupes républicaines de l'administration, dans un Congrès à majorité démocrate: près de deux républicains sur trois ont rejeté le plan.
L'intervention de l'Etat dans le secteur privé, sans précédent dans l'histoire américaine, était très critiquée dans les rangs républicains qui disaient vouloir épargner l'argent du contribuable à un peu plus d'un mois de l'élection présidentielle et législative américaine.
Le débat a été vif à la Chambre. "On est tout bonnement en train de sacrer le roi Henry", s'est exclamé un représentant républicain au sujet de M. Paulson.
Avant même le vote de la Chambre, le pessimisme s'était emparé des marchés après deux semaines de crise financière qui apporte presque quotidiennement son lot de faillites bancaires.
"Même si la loi est adoptée, cela pourrait ne pas suffire pour rétablir la confiance", a estimé Andrea Kramer, analyste chez Schaeffers.
Après le sauvetage public ce week-end du groupe belgo-néerlandais Fortis, la liste des victimes de cette pénurie de liquidités s'est allongée parmi les banques.
La quatrième banque américaine, Wachovia, a dû être rachetée dans l'urgence par Citigroup, sous l'égide des pouvoirs publics américains. La disparition de Wachovia vient s'ajouter à la faillite de Lehman Brothers, au rachat de Washington Mutual et de Merrill Lynch et au renflouement d'AIG.
Au Royaume-Uni, le gouvernement a décidé de nationaliser la banque Bradford & Bingley et de céder ses meilleurs actifs au groupe espagnol Santander.
Après Fortis, nationalisé par les Etats belge, néerlandais et luxembourgeois, c'est la banque franco-belge Dexia qui a focalisé l'attention. Son action a plongé de 28,50% à 7,20 euros à la Bourse de Paris.
Le président français Nicolas Sarkozy devait réunir mardi matin les dirigeants des principales banques et compagnies d'assurances françaises pour évoquer leur situation.
En Allemagne, Hypo Real Estate a échappé de justesse à la faillite grâce à une ligne de crédit de 35 milliards d'euros garantie pour l'essentiel par l'Etat.
En Russie, le Premier ministre Vladimir Poutine a annoncé la mise en place prochaine de mesures de soutien aux banques.
Les indices boursiers ont chuté: plus de 4% de baisse à Francfort, plus de 5% à Londres et Paris, environ 8% à Bruxelles, Vienne et Oslo et près de 9% à Amsterdam, entraîné par l'action Fortis. Dublin a dévissé de près de 13%, alors que l'Irlande est devenue au deuxième trimestre le premier pays de la zone euro à entrer en récession.
Les banques centrales ont dépensé des centaines de milliards de dollars pour éviter un blocage total du système financier, constatant que les banques étaient encore plus réticentes que la semaine dernière à se prêter des fonds.
La Réserve fédérale américaine a doublé à 620 milliards de dollars les lignes de crédit qu'elle accorde aux autres banques centrales pour leur permettre de faire des prêts en dollars. La Banque centrale européenne a annoncé qu'elle prêtait 120 milliards d'euros aux banques commerciales pour une durée de 28 jours.
Du côté de l'économie réelle, Washington a annoncé que la consommation était restée stable en août, ce qui montre que les chèques de remise d'impôt accordés aux ménages pour relancer la croissance ont fait long feu.
Les prix du pétrole ont chuté de plus de dix dollars après le rejet du plan Paulson en raison des craintes pour la croissance. Le baril a fini à 96,37 dollars.
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lundi, 29 septembre 2008
Chérèque sur la crise: le gouvernement "nous a un peu enfumés"
PARIS - Le discours gouvernemental sur la crise économique "a manqué de sincérité depuis plusieurs mois", a critiqué lundi le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque.
"On nous a un peu enfumés", a regretté M. Chérèque sur RTL, soulignant que la hausse du chômage était "totalement contradictoire par rapport à tous les discours qu'on nous a faits depuis le début de l'année". "D'un seul coup, on nous dit: c'est la crise. Je pense que les salariés sont très surpris et surtout très inquiets", a-t-il poursuivi.
"La rigueur, elle est pour les plus modestes", a dénoncé le secrétaire général de la CFDT, avant de demander au gouvernement de "suspendre" le bouclier fiscal pour mettre des moyens financiers "sur une politique d'accompagnement" des personnes les plus en difficulté, en particulier les chômeurs. AP
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obama Biden ticket
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samedi, 27 septembre 2008
Le drame du "Joola", objet de discorde entre la France et le Sénégal
Les Sénégalais ont commémoré le sixième anniversaire du naufrage
Un hommage a été rendu ce vendredi aux victimes du "Joola" au Sénégal, six ans après le naufrage du ferry. Les répercussions judiciaires du drame sont aujourd’hui à l’origine d’un conflit judiciaire entre la France et le Sénégal.
Les Sénégalais ont célébré ce vendredi la mémoire des victimes du naufrage du "Joola". Le ferry, propriété de l’armée sénégalaise, assurant la liaison entre la Casamance et Dakar a chaviré le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes. L’accident avait fait plus de 1 800 victimes dont 22 Français. Les familles se sont recueillies, sous une pluie battante, sur les tombes du "Cimetière des naufragés" de Mbao, dans la banlieue de la capitale Dakar. Alors que les familles des victimes saluent leurs morts, la France et le Sénégal se livrent bataille sur le terrain judiciaire.
Les autorités sénégalaises se jettent dans la bataille judicaire
Neuf mandats d’arrêts internationaux ont été lancés le 12 septembre par Jean-Wilfrid Noël, le juge du tribunal d’Evry, en région parisienne, contre des personnalités sénégalaises. Parmi elles, l’ancien Premier ministre sénégalais Mame Madior Boye. Réponse de la bergère au berger : un mandat d’arrêt international a été requis jeudi par le Sénégal contre Jean-Wilfrid Noël au motif de « l’ouverture d’une information judiciaire » pour « forfaiture et actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions sénégalaises ». En France, l’Union syndicale des magistrats (USM) dénonce un « détournement de procédure ».
Le Sénégal avait déjà prévenu qu’elle riposterait si les mandats à l’encontre des responsables sénégalais étaient maintenus. Me Amadou Sall, le porte-parole du président sénégalais Abdoulaye Wade, a évoqué, il y a quelques jours, un risque « d’escalade judiciaire » si ces mandats n’étaient pas annulés. Des avocats sénégalais, dont Me Aïssata Tall Sall, sont arrivés en France mardi pour engager une procédure dans ce sens. « Nous avons bien entamé les démarches et la procédure, et nous irons jusqu’au bout, c’est-à-dire la main levée (annulation, ndlr) de ces mandats illégaux, et l’annulation de toute la procédure », a déclaré l’avocate.
Tous les recours seront utilisés pour obtenir gain de cause
Les familles des victimes se réjouissent, elles, de la décision de la justice française qu’elles ont saisi en 2003. L’affaire du "Joola" a été classée sans suite par les autorités judiciaires sénégalaises. « Nous avons réclamé la vérité, si ça ne peut pas être fait au Sénégal, que ce soit fait ailleurs », a confié ce vendredi à l’AFP Abdou Ndoye. Ce dernier a perdu sa soeur, son beau frère, des cousins et des neveux dans le naufrage du ferry.
Le Sénégal a prévu d’autres moyens de pression, évoqués par Me Amadou Sall pour faire céder les autorités françaises. L’accident entre une mini-moto et une voiture de police, en novembre 2007, qui a tué un jeune Franco-Sénégalais à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) en est un. De même que, l’incendie criminel d’un bus à Marseille en 2006, dont la principale victime a été une étudiante sénégalaise, Mama Galledou, et les reconduites à la frontière musclées de la police française, en sont d’autres. Reste à savoir si le Sénégal, qui se targue d’avoir des relations privilégiées avec la France, ira jusqu’à rompre ses relations diplomatiques avec Paris, comme le Rwanda, si elle n’obtenait pas satisfaction ?
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vendredi, 26 septembre 2008
L'attitude de McCain énerve le présentateur David Letterman
C'est sur le Late Show de David Letterman que John McCain avait lancé sa campagne pour l'investiture républicaine en février 2007. Mercredi 24 septembre, le sénateur de l'Arizona était à nouveau l'invité de l'émission télévisée de CBS, mais il a annulé sa participation à la dernière minute pour se rendre le plus rapidement possible à Washington. Au final, M. McCain ne s'est pas rendu tout de suite à la capitale, mais a décidé d'accorder un entretien à Katie Couric, journaliste de la même chaîne, pour lui expliquer sa démarche. Le tout sans en avoir informé David Letterman.
Il n'en fallait pas plus pour que le présentateur s'en prenne longuement au candidat républicain pendant son émission, le moquant pour ses revirements et son annonce dramatique. "Il ne peut plus faire campagne parce que l'économie s'effondre ? Ok, alors il faut qu'il fasse entrer son remplaçant, Sarah Palin. Elle est où ?", s'est exclamé le présentateur sous les rires nourris de l'audience.
"On ne peut pas suspendre une campagne. Cela ne sent pas bon. Les héros ne se comportent pas comme ça, a ensuite ironisé David Letterman. Vous allez faire quoi si vous êtes élu et que les choses se compliquent ? Suspendre la présidence ? On a déjà un mec comme ça !" Letterman a poussé le vice jusqu'à diffuser des images internes à CBS montrant John McCain dans la salle de maquillage avant l'enregistrement de son émission avec Katie Couric. "Cela ne ressemble pas à quelqu'un qui doit se rendre à l'aéroport à tout prix, n'est-ce-pas ?", s'est-il enfin interrogé.
David Letterman moque John McCain sur son émission
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Le premier débat télévisé entre Obama et McCain ou la peur du républicain
Après la réunion au sommet à la Maison Blanche à laquelle ont participé, jeudi 25 septembre, les deux candidats à la présidentielle, le premier débat télévisé entre John McCain et Barack Obama reste plus qu'incertain, à moins de vingt-quatre heures de sa tenue.
M. McCain, qui a demandé le report de la confrontation pour travailler sur le plan de sauvetage de l'économie, a indiqué jeudi "espérer" pouvoir y participer. Son équipe de campagne a refusé de dire si le candidat avait décidé ou non de se rendre dans le Mississippi, où doit avoir lieu le débat, expliquant qu'"aucune décision n'a encore été prise". Selon certains de collaborateurs, le sénateur de l'Arizona ne se rendra au débat que si un accord sur le plan de sauvetage de l'économie est obtenu auparavant. Le débat doit avoir lieu vendredi à 21 heures, heure locale (3 heures du matin samedi, heure de Paris) et à l'heure actuelle, les négociations entre parlementaires des deux camps sur le plan Paulson se sont enlisées. Selon un communiqué diffusé par le camp républicain, jeudi soir, John McCain "reviendra au Capitol demain [vendredi] pour continuer à travailler en vue d'une solution".
"IL EST PARFAITEMENT POSSIBLE DE FAIRE PLUS D'UNE CHOSE À LA FOIS"
De son côté, Barack Obama a répété "qu'il est parfaitement possible de faire plus d'une chose à la fois". "Cela fait partie des conditions requises pour qui souhaite devenir président des Etats-Unis. J'espère que [John McCain] viendra", a ajouté le candidat démocrate. Son équipe de campagne a précisé qu'il se rendrait, comme prévu, sur le lieu du débat dans la journée de vendredi. Si John McCain ne vient pas, M. Obama répondra aux questions du présentateur Jim Lehrer, selon un membre de sa campagne cité par le Huffington Post.
Dans cette perspective, il n'est pas certain que le candidat républicain laisse son rival profiter d'une telle attention médiatique. Steve Schmidt, un des principaux stratèges de la campagne républicaine, a accusé Barack Obama de croire qu'il est plus important que le pays, en continuant sa campagne alors que le sénateur de l'Arizona a suspendu la sienne. "Le sénateur McCain fait une fois de plus passer le pays en premier alors que le sénateur Obama pense qu'il passe avant", a-t-il raillé. La commission indépendante qui organise le débat a répété jeudi que l'événement ne sera pas reporté.
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jeudi, 25 septembre 2008
McCain en FUITE, Obama remonte dans les sondages
CLEARWATER (AFP) - Porté par les sondages qui le place en tête de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est décidé à aller de l'avant pendant que son adversaire républicain John McCain a annoncé mercredi qu'il suspendait sa campagne en raison de la crise financière.
"Demain matin (jeudi), je vais suspendre ma campagne et rentrer à Washington", a déclaré M. McCain.
Le sénateur de l'Arizona a également réclamé un report du débat de vendredi entre les candidats présidentiels, voulant, a-t-il dit, accorder tout son temps et son énergie à la crise financière actuelle.
Un peu plus tard, au cours d'une conférence de presse improvisée dans un hôtel de Clearwater (Floride, sud-est), M. Obama a indiqué qu'il avait lui-même pris l'initiative d'appeler M. McCain pour s'entretenir avec lui de la crise financière mais, a-t-il affirmé, le débat doit se dérouler comme prévu. "Ce que je prévois de faire est de débattre vendredi et c'est ce que je me prépare à faire", a dit M. Obama.
"C'est exactement le moment où le peuple américain a besoin d'entendre la personne qui, dans une quarantaine de jours, devra affronter cette crise", a dit M. Obama. Je crois que cela fait partie du travail d'un président de s'occuper de plusieurs affaires à la fois", a-t-il dit, mouchant au passage M. McCain qui a proposé de repousser le débat télévisé pour s'occuper de la crise financière. Interrogé par des journalistes pour savoir si le débat pourrait se dérouler sans la présence de M. McCain, un porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs a répondu: "à mon avis, il y aura une tribune, un modérateur, un public et au moins un candidat".
M. Obama a assuré qu'il ne prenait pas la crise financière à la légère. "J'ai dit aux dirigeants du Congrès que si nous (les candidats à la Maison Blanche) pouvions être utiles, j'étais prêt à me rendre n'importe où, n'importe quand. Mais je pense qu'il est important de ne pas mêler le débat présidentiel aux travaux du Congrès", a affirmé le sénateur de l'Illinois.
Le Congrès doit examiner le plan de sauvetage du secteur financier proposé par l'administration Bush. Le plan du gouvernement américain prévoit de mettre quelque 700 milliards d'argent public dans le secteur. L'élection présidentielle est prévue dans 41 jours.
Plusieurs sondages publiés mercredi accorde une nette avance à M. Obama.
Selon une enquête publiée par le Washington Post et la chaîne ABC News, le sénateur de l'Illinois compte neuf points d'avance sur son adversaire républicain John McCain.
M. Obama est crédité de 52% d'intentions de vote contre 43% pour M. McCain parmi les personnes ayant manifesté le souhait d'aller voter. L'avance de M. Obama est encore plus nette chez les personnes inscrites sur les listes électorales mais qui ne sont pas encore sûres d'aller voter (52% contre 42%).
Un autre sondage diffusé par Fox News donne six points d'avance à M. Obama (45% contre 39%). La chaîne NBC et le Wall Street Journal donnent quant à eux un résultat plus serré avec seulement deux points d'avance à M. Obama (48% contre 46%).
Ces sondages, réalisés au niveau national, doivent être maniés avec prudence en raison du mode de scrutin indirect en vigueur aux Etats-Unis. L'élection se joue Etat par Etat et la décision pourrait se faire au niveau de quelques Etats clefs où les candidats sont dans un mouchoir de poche.
Selon un sondage de CNN portant sur plusieurs Etats clefs, M. Obama arrive en tête dans le Colorado (51% contre 47%), le Michigan (51% contre 46%) et la Pennsylvanie (53% contre 44%). M. McCain est en tête dans le Montana (54% contre 43%) et la Virginie-Occidentale (50% contre 45%).
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Sarah Palin et la sorcellerie
ANCHORAGE, Alaska - Une vidéo qui circule sur YouTube montre Sarah Palin en train de se faire bénir dans son église par un pasteur kenyan qui prie pour qu'elle soit protégée de la "sorcellerie", alors qu'elle se préparait, il y a trois ans, à accéder à de hautes fonctions en Alaska.
Dans cette vidéo, diffusée mercredi sur la Toile, on voit la candidate républicaine à la vice-présidence des Etats-Unis qui se tient debout devant le pasteur Thomas Muthee dans l'Eglise de l'Assemblée de Dieu. Ce dernier demande à Jésus Christ d'épargner Sarah Palin de "toute forme de sorcellerie".
"Viens, parle à Dieu de cette femme. Nous déclarons, préserve-la de Satan", lance Thomas Muthee, alors que deux assistants posent leurs mains sur les épaules de Sarah Palin. Elle ne parle pas dans la vidéo.
Quelques mois plus tard, en octobre 2005, Sarah Palin s'engageait dans une campagne électorale et était finalement élue, l'année suivante, au poste de gouverneur de l'Alaska.
Un porte-parole de l'équipe de campagne de John McCain a refusé de commenter cette vidéo. AP
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