jeudi, 25 décembre 2008
Un Belge gagne à l’Euromillion et joue les père Noël
Vainqueur du dernier tirage de l’Euromillion, un habitant de Riemst a fait cadeau pour Noël de 3,75 millions d’euros – la moitié de sa nouvelle fortune – à répartir entre les familles en difficultés de sa ville. « Le père Noël habite à Riemst », une commune flamande du Limbourg, à la frontière avec les Pays-Bas, titre Het Laatste Nieuws.
A quelques heures du réveillon, le journal de la RTBF a elle aussi consacré un long sujet à ce « cadeau de Noël » aussi généreux qu’inattendu.
Gagnant de la somme mirobolante de 7,5 millions d’euros au tirage du 12 décembre de l’Euromillion, le « père Noël » de Riemst a fait savoir qu’il donnerait la moitié de ses gains au CPAS de la commune qui compte 16.000 habitants.
« Son premier geste : des chèques d’une valeur de 1.000 litres de mazout pour cent familles en difficultés », a raconté Hubert Cleuren, président du Centre public d’aide sociale de Riemst.
Le généreux donateur a demandé à conserver l’anonymat. Mais selon les premières indications, il aurait une cinquantaine d’années et serait le père de deux enfants. « Il a lui-même connu le froid », a précisé Guido Coenegrachts, le libraire qui a vendu le billet gagnant.
(afp)
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mercredi, 24 décembre 2008
Tentative de putsch en Guinée après la mort de Lansana Conté
Une partie de l'armée s'est soulevée mardi en Guinée au lendemain de la mort du président Lansana Conté, qui a dirigé d'une main de fer ce pays d'Afrique de l'Ouest pendant près d'un quart de siècle. Lire la suite l'article
Une certaine confusion règne toujours à Conakry sur qui détient réellement le pouvoir dans ce pays rangé parmi les plus pauvres de la planète malgré d'abondantes richesses minières et agricoles.
Les mutins, sous la direction d'un obscur capitaine, sont intervenus à la radio d'Etat pour annoncer la suspension de la Constitution et la dissolution du gouvernement.
Dans la soirée, le Premier ministre, Ahmed Tidiane Souaré, a assuré sur RFI que son gouvernement restait en place et préparait les obsèques du chef de l'Etat. "Nous faisons appel à la compréhension et à la compassion de tous les Guinéens, y compris des militaires", a-t-il dit.
Auparavant, le chef de l'armée, le général Diarra Camara, avait déclaré que les putschistes étaient "minoritaires". Il a tenté de négocier avec les mutins pour les persuader d'accepter la règle constitutionnelle voulant que c'est au président de l'Assemblée nationale, Aboubacar Somparé, d'assumer l'intérim du chef de l'Etat défunt.
"Je les invite à faire preuve de calme et loyauté", a dit le général, qui a demandé aux putschistes d'oublier leurs griefs jusqu'au lendemain des funérailles nationales
De source gouvernementale à Conakry, on précise que des négociations sont en cours au camp militaire Alpha Yaya Diallo, dans les faubourgs de la capitale, entre loyalistes et mutins.
À la radio, les mutins, qui obéissent au capitaine Moussa Davis Camara, ont invité les généraux et les ministres à se rendre "pour leur protection" dans cette caserne. Mais le président de la chambre et le Premier ministre ont assuré qu'ils restaient libres de leurs mouvements.
Quelques coups de feu ont été entendus près du camp, selon des témoins, mais le calme semble régner dans la ville où patrouillent des soldats fortement armés.
Des soldats en armes gardent le pont stratégique conduisant au centre-ville, aux sièges de la présidence et de la banque centrale, et patrouillent en véhicules tout-terrain, acclamés parfois par les passants aux cris de "président, président!".
Le capitaine Camara a annoncé la création d'un Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) chargé d'assurer l'intérim du pouvoir et de nommer dans les prochains jours un président et un gouvernement.
PAS DE DAUPHIN DESIGNÉ
"C'est une tentative de coup d'Etat", a le président de l'Assemblée sur France 24. "Je ne pense pas que toute l'armée soit derrière (cette tentative) (...) C'est juste un groupe".
À Paris, les autorités françaises ont déclaré que les autorités légitimes paraissaient contrôler la situation à Conakry et dans le reste du pays, premier exportateur mondial de bauxite. La France "ne pourra pas se satisfaire d'une situation qui ne respecte pas l'ordre constitutionnel", a souligné à Paris Eric Chevallier, porte-parole du ministère du Quai d'Orsay.
"Pour le moment, il semble que la situation soit calme à Conakry et dans le pays. (...) Il semble que les autorités légitimes ont le contrôle actuellement de la situation dans le pays", a-t-il précisé. "On en est à une revendication qui ne semble pas être suivie des faits."
L'Union africaine et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao, à laquelle appartient la Guinée) ont adopté une position similaire. Les Etats-Unis ont invité Conakry à s'engager sur la voie d'une meilleure gouvernance démocratique.
Sur les ondes de la radio, le chef des putchistes a invoqué "la corruption généralisée", l'impunité et l'anarchie ainsi qu'une "situation économique catastrophique" pour justifier la dissolution du gouvernement.
Le président Lansana Conté, qui vivait le plus souvent reclus ces dernières années, souffrait notamment de diabète. Ce fumeur invétéré qui souffrait d'un diabète avait, dit-on, dans les 74 ans et il s'était rendu à de nombreuses reprises à l'étranger depuis 2002 pour se faire soigner.
La Constitution prévoit l'organisation d'une élection présidentielle dans un délai de 60 jours pour trouver un successeur à Conté, qui n'a jamais clairement désigné de "dauphin".
Somparé a également annoncé un deuil national de 40 jours.
Bien que le président se soit éteint lundi à 18h00 GMT, les autorités guinéennes ont attendu la nuit, alors que la majeure partie du pays dormait, pour annoncer le décès.
Avec Pascal Fletcher, version française Gregory Schwartz, Guy Kerivel et Jean-Loup Fiévet
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La "chaussure Bush" fait le bonheur d'un fabricant turc
Ramazan Baydan est catégorique. Il l'a reconnue sur les images diffusées en boucle par les chaînes de télévision. C'est sa chaussure que le journaliste irakien Mountazer Al-Zaïdi a lancée sur le président américain, George Bush, le 14 décembre, au cours d'une conférence de presse à Bagdad. Un modèle noir, en cuir, à la fois léger (300 g) et solide, qu'il fabrique depuis dix ans et vend un peu partout en Turquie et au Moyen-Orient. Il a même apprécié au passage son "aérodynamisme", dit-il. Ce fabricant de chaussures, installé à Istanbul, affirme que le soulier du délit sort de son usine.
Le modèle a été rebaptisé "chaussure Bush", un argument de vente plus explicite que la Ducati 271, son ancien nom. Et, depuis huit jours, les commandes affluent, assure Ramazan Baydan.
Au moins 370 000 paires sont attendues en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et dans tout le Moyen-Orient. Quinze mille doivent être expédiées dans les prochains jours en Irak. Une aubaine en temps de crise pour cet industriel qui, d'habitude, écoulait à peine quelques milliers d'exemplaires de la fameuse chaussure. Les effectifs de son usine de la banlieue d'Istanbul ont plus que doublé, il dit avoir dû embaucher une centaine d'ouvriers. Les vendeurs, eux aussi, ont reconnu les chaussures Baydan. Mais la paire originale, celle lancée par le journaliste, a été saisie et détruite par les militaires américains et irakiens.
PROCÈS LE 31 DÉCEMBRE
Le mystère demeure. En Chine et au Liban, certains ont eu la même idée. "C'est n'importe quoi, répond Durgham Al-Zaïdi, l'un des frères de l'accusé. Ces gens qui cherchent à se faire de la publicité sur le dos de mon frère sont des pêcheurs en eau trouble. Les Syriens clament que les chaussures sont fabriquées en Syrie, les Turcs font pareil. Certains disent qu'il les a achetées en Egypte. Autant que je sache, il les a achetées à Bagdad et elles ont été fabriquées en Irak."
Le journaliste lanceur, âgé de 29 ans, devenu un héros à travers le Moyen-Orient, doit comparaître à partir du 31 décembre, à Bagdad, a annoncé, mardi 23 décembre, la haute cour de justice irakienne. Il risque jusqu'à quinze années de prison pour "attaque contre un chef d'Etat étranger". "Il m'a dit qu'il n'avait aucun regret pour ce qu'il a fait et qu'il le referait", a déclaré son frère Oudaï, qui lui a rendu visite dimanche. Selon son frère, Mountazer Al-Zaïdi a été torturé durant trente-six heures, après son arrestation, à coups de barre de fer et de câble électrique. Une accusation rejetée par la cour irakienne.
Plus d'infos sur Le Monde.fr
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lundi, 22 décembre 2008
Dati et Yade : les kleenex de la diversité ?
Rachida Dati, ministre de la Justice, et Rama Yade, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme, représentaient le symbole de la diversité prônée par le président Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui en disgrâce auprès du chef de l’Etat, c’est sur la place publique qu’elles sont vilipendées par ses proches qui réduisent leurs qualités à leur seule origine.
Il n’est pas bon de tomber en disgrâce en Sarkozie, surtout quand on est issu de la diversité, le nouveau mot à la mode pour désigner les turpitudes des Français qui ont le malheur d’être réduits à leur carnation. Une fois déchu, les courtisans s’acharnent sur vous. Rachida Dati, ministre de la Justice impopulaire, et Rama Yade, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères et aux droits de l’Homme récalcitrante, en font les frais. Comme toujours, les courtisans sont plus impitoyables que le monarque, au risque même de nuire au roi. Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille, qui appartient au "Club des sept", celui des sept ministres proches du président français, n’y est pas allée avec le dos de la cuillère pour commenter mercredi dernier les déboires de ses deux collègues du gouvernement. Deux collègues qui étaient dans un passé pas si lointain, elles aussi, membres de la garde rapprochée du chef de l’Etat. « On n’est pas protégé parce qu’on est d’origine maghrébine ou africaine. On doit (faire) comme les autres, et je dois dire même, plus que les autres, à partir du moment où on vous laisse cette opportunité, on a des devoirs. », a affirmé Nadine Morano lors de l’émission Question d’infos sur La Chaîne Parlementaire (LCP).
Issu de la diversité, reconnaissant tu seras !
Selon la secrétaire d’Etat à la famille, Rama Yade, qui a refusé d’être candidate aux élections européennes comme le souhaitait Nicolas Sarkozy, a « des devoirs comme tous les membres du gouvernement. [..] On n’est pas une icône, on est là pour servir son pays ». La veille, Nicolas Sarkozy, celui qui s’est érigé en chantre de la diversité dans la politique française, annonçait ses différentes mesures pour faire de l’égalité des chances une réalité dans la société française. Rama Yade n’a pas manqué de le souligner en réagissant à la déclaration de Nadine Morano. « Au moment où (il) fait des propositions pour améliorer la diversité dans notre pays, il ne faudrait pas en faire le procès parallèlement », a subtilement noté la secrétaire d’Etat aux droits de l’Homme. « Il y en a qui n’ont jamais accepté cette diversité (...) et donc des relents conservateurs remontent », a-t-elle précisé.
Les langues se délient donc pour dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Pour Christian Estrosi, le député-maire de Nice, « il y des ministres qui ont de l’expérience, qui ont été des élus, qui ont eu des responsabilités publiques, locales et nationales avant d’être nommés ; d’autre part, il y a une autre catégorie de ministres - dont fait partie Rama Yade - qui ont été choisis pour leur compétence, leur talent, et parce qu’ils représentent éventuellement une certaine diversité ». Et ceux-là, semble-t-il, doivent se montrer éternellement reconnaissants d’avoir eu cet "insigne honneur". Ils doivent notamment, d’après Nadine Morano, en faire « plus que les autres ». C’est ce qu’on appelle aux Etats-Unis, le black tax. Le concept renvoie à cette idée que les Noirs américains doivent en faire deux fois plus que les Blancs, souvent à niveau de compétence égal, pour démontrer qu’ils méritent véritablement leur position. Pendant que les Etats-Unis et le monde saluent ce jour historique du 4 novembre 2008, le jour de l’élection de Barack Obama, le premier président Africain-Américain, la France doit se contenter d’un 17 décembre. Le jour où Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la famille, le premier lieu où se mettent en place les valeurs d’une nation, a confirmé l’existence d’une "taxe de la diversité" dans l’Hexagone. De cela, à l’instar de Rama Yade qui avoue tout mettre en oeuvre pour qu’on ne juge que son action, Fadela Amara, la secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville n’en veut pas. « Moi, je souhaiterais que l’on soit traité comme tout le monde, comme tous les ministres qu’il y a dans le gouvernement », a-t-elle déclaré vendredi dernier.
15:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dati et yade | del.icio.us | Facebook | | |
la Belgique encore sans gouvernement
Un Comité ministériel restreint du gouvernement démissionnaire est prévu ce lundi après-midi. Le but de la réunion serait de se pencher sur quelques dossiers urgents comme Fortis, Kaupthing, le budget, etc. Et ce, alors que le Roi réserve toujours sa réponse quant à la démission de l’équipe Leterme Ier.
Lors de la démission vendredi, les cinq partis de la coalition démissionnaire ont plaidé pour qu’on mette en place rapidement un nouveau gouvernement pour faire face à la crise. Les choses ne semblent cependant pas si faciles et, ce lundi, rien ne semble bouger. La balle est dans le camp du CD&V qui peine à présenter une personnalité pour remplacer Yves Leterme, Premier ministre démissionnaire, qui a déjà fait savoir dimanche qu’il n’était pas candidat à jouer un rôle dans le nouveau gouvernement. Alors qu’Albert II réserve toujours sa décision.
Un comité restreint devrait avoir lieu ce lundi à 15 heures pour traiter de quelques dossiers urgents comme Fortis, Kaupthing, le budget 2009, a-t-on appris.
A propos de Fortis, le vice-premier ministre et ministre des Finances Didier Reynders a clairement ouvert la porte à une réouverture des discussions en affirmant dimanche « s’il faut payer plus, on paiera plus ». Le message était destiné à ceux qui s’opposent actuellement en justice à la décision de vente de Fortis à BNP-Paribas.
Quant à Kaupthing, une reprise de la banque par un consortium d’investisseurs des pays arabes attend encore l’accord du gouvernement belge.
Le MR et l’Open Vld se concerteront avant la réunion du Comité restreint.
Yves Leterme a vu le Roi
Le Roi a reçu Yves Leterme en audience pendant une heure ce lundi matin, pour l’audience traditionnelle du lundi. L’audience a donc été relativement courte et rien ne semble avoir changé dans la situation générale.
Aucun nouveau rendez-vous ne serait actuellement prévu au Palais. Le fait qu’Yves Leterme ait été reçu lundi n’a en soi rien d’exceptionnel. Le premier ministre est reçu en audience tous les lundis pour faire un point de la situation.
On peut supposer que la démission a été évoquée lors de l’audience de ce lundi, d’autant plus que la balle est dans le camp du CD&V, le parti d’Yves Leterme.
(belga)
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Le journaliste lanceur de chaussures jugé à partir du 31 décembre
Le frère de Mountadhar al-Zeidi, le journaliste irakien qui a lancé dimanche sans l'atteindre ses chaussures au visage du président George W. Bush, a déclaré son frère envisageait de porter plainte contre les membres des services irakiens de sécurité qui l'ont frappé. Et d'ajouter que si c'était à refaire, il n'hésiterait pas une seconde à réitérer son geste.
Al-Zeidi a annoncé à son frère Oudaï que son procès s'ouvirait le 31 décembre mais les responsables du tribunal n'étaient pas encore en mesure de confirmer cette date.
Vendredi, le juge Al-Kinani avait pourtant confirmé que Mountadhar al-Zeidi avait écrit la veille au Premier ministre irakien Nouri al-Maliki pour demander à être gracié. Toutefois, Dhargham al-Zeidi, un des autres frères du journaliste, avait émis des doutes sur l'authenticité de cette lettre.
Lundi, Oudaï al-Zeidi a affirmé à l'Associated Press que cette lettre a été écrite contre la volonté de son frère.
Le président irakien Jalal Talabani peut accorder une grâce sur recommandation du Premier ministre, mais elle ne peut intervenir qu'après une condamnation, a expliqué le juge Al-Kinani. George W. Bush et Nouri al-Maliki n'ont pas porté plainte "mais ce dossier a été ouvert en raison d'un article de la loi concernant le respect de la souveraineté", selon le magistrat.
Devenu un héros en Irak et dans le monde arabe, le journaliste est toujours en garde à vue. Il pourrait faire l'objet de poursuites pour injures à un chef d'Etat étranger, délit passible de deux ans d'emprisonnement.
Oudaï al-Zeidi a précisé à l'Associated Press qu'il avait rendu visite à son frère en prison dimanche et a vu de nouvelles blessures plus graves. Mountadhar al-Zeidi a perdu une dent et présente des brûlures de cigarettes sur les oreilles, a dit son frère.
Vendredi, le juge d'instruction irakien en charge de l'affaire avait confirmé que Mountadhar a été frappé et présentait des contusions au visage et autour des yeux.
Dimanche à Bagdad lors d'une conférence de presse conjointe du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et le président américain George W. Bush, le journaliste de 28 ans a eu le temps de lancer ses deux chaussures, l'une après l'autre, avant d'être violemment plaqué au sol par les services de sécurité. AP
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mardi, 16 décembre 2008
Barack Obama fait des énergies alternatives une priorité
Chu, premier représentant de la communauté asiatique à diriger un département fédéral, travaillera en collaboration avec Carol Browner, ancienne directrice de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), que le futur président des Etats-Unis à nommée à la tête d'un nouveau conseil de coordination rattaché à la Maison blanche qui interviendra sur l'énergie, le climat et l'environnement.
"Nous savons qu'au XXIe siècle, l'avenir de notre économie et de notre sécurité nationale est inextricablement lié à un défi: celui de l'énergie", a souligné Obama.
"Chacun de nous connaît les problèmes liés à notre dépendance au pétrole étranger. Il freine notre économie, finance des régimes hostiles et nous rend tributaires de régions instables.
"Pour maitriser son propre destin, l'Amérique doit développer de nouvelles formes d'énergie et de nouveaux moyens de les utiliser. Et ce n'est pas un défi pour le seul gouvernement. C'est un défi pour chacun de nous", a poursuivi le président élu, qui a par ailleurs nommé Lisa Jackson, actuelle directrice de cabinet du gouverneur du New Jersey, à la tête de l'EPA.
Nancy Sutley, maire adjointe de Los Angeles, dirigera, quant à elle, le conseil de la Maison blanche pour la qualité de l'environnement, a poursuivi Obama.
Enfin, le futur président devrait attribuer le secrétariat à l'Intérieur, qui supervise l'octroi des concessions pétrolières, au sénateur du Colorado Ken Salazar, dit-on de source démocrate.
"CE DEVRA ÊTRE DIFFÉRENT"
Steven Chu, lauréat du prix Nobel de physique 1997 et avocat des énergies renouvelables, prendra la tête du secrétariat à l'Energie dans le prochain gouvernement américain, a annoncé lundi Barack Obama, qui a insisté sur la nécessité de développer de nouvelles ressources
Cette équipe chargée de l'environnement et de l'énergie aura également un rôle important à jouer dans la relance de l'économie par la création de milliers d'emplois verts et la promotion des alternatives au pétrole.
Depuis le premier choc pétrolier de 1974, plusieurs de ses prédécesseurs se sont engagés à réduire la dépendance des Etats-Unis à l'égard des hydrocarbures.
"Cette fois, ce devra être différent. Cette fois, nous ne pouvons pas échouer, comme nous ne pouvons pas céder à la complaisance simplement parce que le prix à la pompe est tombé sous les quatre dollars le gallon", a affirmé Obama, qui succédera à George Bush le 20 janvier.
La nomination de Chu, a-t-il poursuivi, montre que la prochaine administration a l'intention de s'appuyer sur la science. "Nos décisions seront basées sur des faits et nous constatons que les faits imposent une vaste mobilisation."
L'ancien sénateur de l'Illinois, qui a commencé à esquisser un vaste plan de relance de l'économie et promis la création de 2,5 millions d'emplois, a déclaré que beaucoup devraient être des "emplois verts", notamment dans le développement des énergies éolienne et solaire ainsi que dans la recherche automobile.
Avant cette conférence de presse, Obama avait passé l'essentiel de la journée avec les membres de son conseil de sécurité national, qui comprend notamment le futur vice-président Joe Biden, la prochaine secrétaire d'Etat Hillary Clinton et ses collègues de la Défense et de la Justice, Robert Gates et Eric Holder.
Près de six heures durant, ils ont évoqué les grands chantiers diplomatiques - Irak et Afghanistan en tête - qui attendent la nouvelle administration.
Obama tiendra une nouvelle conférence de presse mardi à 11h45 (16h45 GMT) pour annoncer l'attribution du ministère de l'Education à Arne Duncan, qui dirige depuis sept ans le système scolaire public de Chicago. Il doit en outre réunir dans la journée les membres de son équipe économique. On ignore le sujet de cette réunion.
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lundi, 15 décembre 2008
Le regard d'une Miss
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BNP Paribas et Natixis touchées par le scandale Madoff
Deux mois après avoir pâti des effets de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, les gestionnaires de fortunes en Europe se remettent à trembler face à la fraude gigantesque du gérant de fonds new-yorkais Bernard Madoff. Selon de premiers décomptes non officiels, les "banques privées" européennes spécialistes en gestion de fortunes et les investisseurs spécialisés dans les placements à risque de type hedge funds seraient exposés à hauteur de plusieurs milliards de dollars.
La société d'investissements du célèbre courtier de Wall Street, qui a avoué une fraude "pyramidale" de 50 milliards de dollars, attirait "l'aristocratie financière mondiale", soulignait dimanche le journal espagnol El Pais. Parmi les clients de la Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, on trouve les grandes banques internationales, les plus discrètes banques privées et les confidentiels "family offices", sociétés chargées de gérer le patrimoine d'une seule riche famille.
En France, d'ores et déjà, la banque BNP Paribas a indiqué, dimanche soir, qu'elle pourrait perdre 350 millions d'euros. La banque souligne qu'elle n'a pas investi directement dans les fonds spéculatifs du gérant, mais qu'elle est exposée via "ses activités de marchés" et les prêts qu'elle a accordés à certains fonds qui ont en revanche investi dans les hedge funds de Madoff. "Si la valeur des actifs de ces derniers était totalement anéantie, la perte de BNP Paribas pourrait s'élever à 350 millions d'euros", affirme la banque.
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Bush lapidé en Irak et traité de "Chien"
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dimanche, 14 décembre 2008
Le Maroc accuse l’Algérie d’entraver l’édification du Maghreb
Le Sahara occidental, éternelle pomme de discorde
Le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, a accusé les autorités algériennes d’entraver l’édification de l’Union du Maghreb arabe (UMA) à travers la confiscation de la liberté à ses concitoyens séquestrés dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien) où le front indépendantiste du Polisario élit domicile depuis l’éclatement en 1975 du conflit du Sahara occidental.
L’UMA, groupement sous-régional créé en février 1989 à Marrakech, comprend l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie, la Libye et le Maroc. Le processus d’intégration de l’UMA, ainsi que ses structures sont en panne en raison du différend entre le Maroc et l’Algérie à propos du conflit du Sahara occidental.
"En confisquant la liberté de nos concitoyens, les autorités algériennes portent gravement atteinte aux liens religieux, historiques et de bon voisinage et entravent l’édification du Maghreb", a affirmé M. El Fassi, dont les propos sont cités vendredi par l’agence gouvernementale marocaine MAP.
Le Maroc considère les réfugiés sahraouis de Tindouf comme des "séquestrés marocains", tandis que le Polisario réclame l’indépendance du Sahara occidental avec le soutien de l’Algérie.
Selon M. El Fassi, également Secrétaire général du parti de l’Istiqlal (indépendance, nationaliste), "des hommes, des femmes et des enfants souffrent de séquestration et de torture et vivent dans des conditions inhumaines à la merci des militaires algériens, en violation manifeste du droit humanitaire international".
Mercredi, le roi Mohammed VI avait, lui aussi, dénoncé les "souffrances" des Sahraouis de Tindouf, dans un message publié à l’occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. "Nous ne laisserons pas passer cette occasion sans dénoncer les souffrances et les humiliations dont pâtissent les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf et ce, en violation flagrante des règles les plus élémentaires du droit international humanitaire", avait-il indiqué.
Plus de 30 ans de brouille
Les relations entre Rabat et Alger ne sont pas au beau fixe depuis plus de trois décennies à cause de leur différend sur la question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole sous contrôle du Maroc depuis 1975, dont Alger soutient le Front Polisario.
Le Maroc et l’Algérie, ces deux puissances sous-régionales, vivent dans une guerre froide réchauffée épisodiquement par des provocations et des désaccords. En raison de la position "intransigeante" d’Alger sur le conflit du Sahara occidental, selon Rabat, les peuples voisins vivent dans le désespoir et le déchirement familial.
Pour Alger, le problème est beaucoup plus complexe : "Il ne s’agit pas de construire un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. Le Maghreb ne se limite pas au Maroc et à l’Algérie. Il faut que l’ensemble des peuples qui se trouvent dans cet ensemble trouvent leurs places".
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samedi, 13 décembre 2008
Ces Etats qui accaparent les terres agricoles en Afrique
L’insécurité alimentaire créée par la hausse des prix des denrées alimentaires provoque l’essor d’un phénomène en Afrique : l’acquisition d’exploitations agricoles par des étrangers. Gouvernements et firmes de certains pays achètent ou louent de vastes territoires agricoles pour assurer leurs propres besoins alimentaires.
La nouvelle a provoqué un tollé fin août à Kampala. L’Egypte, selon la presse du pays des pharaons, s’apprêtait à cultiver du blé pour sa propre consommation sur des terres ougandaises. L’Ouganda avait accepté de mettre à sa disposition, près de 850 000 hectares de terres, soit 2,2 % de la superficie totale du pays. L’information, d’abord démentie par le ministre ougandais des Terres, a été confirmée. Début novembre, le ministre égyptien de l’agriculture, Amin Abaza, a fait état de discussions « fructueuses » avec l’Ouganda, écrit La Dépêche. Il a affirmé que les autorités ougandaises ont accepté de louer des terres à l’Egypte et que sept grands groupes privés égyptiens étudient déjà les variétés de blé et de maïs appropriées au sol ougandais.
M. Abaza a également indiqué que son pays « étudie sérieusement » le projet de plusieurs groupes arabes de cultiver au Soudan des céréales, notamment du blé. Selon l’ONG Grain, en mars 2008, le Premier ministre jordanien a annoncé que son pays allait produire des aliments pour ses concitoyens sur des terres que lui avait attribuées Khartoum. Quelques mois plus tard, son ministre de l’Agriculture a mandaté une société privée pour gérer les investissements agricoles du gouvernement à l’étranger. Il s’agit pour la Jordanie de lutter contre l’insécurité alimentaire du pays.
Des cas de plus en plus nombreux
Plus récemment, en novembre, Daewoo Logistics, un groupe sud-coréen, a conclu avec le gouvernement malgache un accord portant sur la location de 1,3 million d’hectares de terres, ce qui représente la moitié des terres arables de la grande île. L’objectif ici est le même que dans les deux cas précédents : assurer l’alimentation de la Corée du Sud, quatrième importateurs de maïs au monde. Dès l’année prochaine, en échange de créations d’emplois dans l’île et de la construction d’infrastructures, le groupe sud-coréen va exploiter pendant 99 ans cette immense étendue de terres pour la culture du maïs et la production d’huile de palme.
Les exemples se multiplient ces derniers mois sur le continent. Dans son dernier rapport, Grain explique le phénomène par la conjugaison des graves crises alimentaires et financières qui frappent le monde et par l’inflation qui en découle. Pour garantir à leurs populations leurs nourritures, certains pays riches dépendant des importations, veulent externaliser leur production alimentaire nationale en prenant le contrôle d’exploitations agricoles à l’étranger. Parmi ces « accapareurs » de terres, l’ONG cite, entre autres : l’Arabie Saoudite, le Japon, la Chine, l’Inde, la Corée, la Libye et l’Égypte.
Protéger les producteurs locaux
Ce phénomène se développe à un moment où la question des investissements pour relancer l’agriculture en Afrique se pose avec insistance. Elle a été longuement débattue les 8 et 9 décembre à Paris, lors d’une conférence intitulée « Investir dans l’agriculture en Afrique Sub-saharienne ». A cette occasion, le secrétaire d’Etat français à la coopération et à la francophonie, Alain Joyandet, a mis en garde contre ces investissements provenant de pays étrangers. D’après lui, ils ne devraient pas se faire « sans une protection des populations locales contre d’éventuelles crises alimentaires ».
Autre problème posé par l’exploitation des terres agricoles en Afrique par d’autres pays et par les multinationales étrangères : le droit à la propriété foncière. Dans plusieurs pays du continent, les législations autour de ce droit sont floues. Début décembre, à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAfD) et de la Commission de l’Union africaine, des experts africains ont lancé une série de réunions consultatives régionales pour harmoniser un document de politique foncière pour le continent. Ils avaient alors insisté pendant leurs premières réunions sur le fait, que toute réforme agraire devait reconnaître le droit souverain d’un Etat à posséder les terres au nom des citoyens.
Un point de vue que Tidiane Ngaido, chercheur à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, ne partage pas. Interrogé par RFI, il affirme que « ce n’est pas normal que l’Etat s’arroge le droit de propriété et distribue des terres à des sociétés qui viennent de l’Etranger. Il faut nécessairement une sécurisation foncière pour les populations. »
Selon de nombreux experts, la crise alimentaire de ces deux dernières années a durement frappé les pays pauvres en Afrique et en Asie, parce que les efforts de ces dernières années ont été déployés pour produire des denrées alimentaires destinées aux marchés extérieurs plutôt qu’aux marchés intérieurs. De ce fait, les acquisitions de terres pour produire des denrées alimentaires destinées à l’exportation ne ferons qu’aggraver le problème.
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vendredi, 12 décembre 2008
GRANDE MANIFESTATION À BRUXELLES POUR
LE RETOUR & LA SÉCURITÉ DES POPULATIONS DÉPLACÉES
DÉNONCER LES VIOLENCES SEXUELLES ET L'IMPUNITÉ DE LEURS AUTEURS
Joseph Kabila, Laurent Nkunda, Paul Kagamé et Yoweri Museveni à la CPI !
Lieu : PALAIS DE JUSTICE A BRUXELLES
Métro : Porte LOUISE
Date : SAMEDI 13 décembre 2008
Heure : 13h00
Nous implorons tous les responsables de ce monde pour que la Vérité, la Justice et la Paix soient une priorité dans la Région des Grands-Lacs (Congo, Rwanda, Burundi et Ouganda).
Nous réclamons l'arrestation de Joseph Kabila, Paul Kagamé, Laurent Nkunda et Yoweri Museveni pour les violations des droits de l'homme, les crimes de guerre et les génocides congolais et rwandais (hutus + tutsis) dont ils se sont rendus responsables.
Nous souhaitons leur traduction devant la Cour Pénale Internationale de La Haye.
Nous espérons que leurs complices africains et européens répondront des actes illicites qu'ils ont commis devant les juridictions compétentes.
Organisateurs : Les Mamas et les Pasteurs Congolais
Diffusion : Le Comité pour la Justice dans les Grands-Lacs
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Donald Rumsfeld jugé responsable des sévices commis à Abou Ghraïb par des sénateurs américains
Un rapport de la commission des forces armées du Sénat américain, dont les conclusions ont été publiées jeudi 11 décembre, estime que la responsabilité des sévices infligés à des détenus au sein de la prison d'Abou Ghraib, en Irak, et de Guantanamo, à Cuba, incombe pour l'essentiel à l'ancien secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, et à d'autres hauts fonctionnaires de l'administration Bush.
Ce rapport, dont une grande partie reste classée secret-défense, est le résultat d'une enquête de près de deux ans. Il établit un lien direct entre la politique mise en œuvre par George Bush dans sa "guerre contre le terrorisme" après les attaques du 11 septembre 2001 sur le sol américain (détentions facilitées, évolution des méthodes d'interrogatoire, notes internes sur l'usage légal de la torture ) avec les abus constatés dans les prisons étatsuniennes révélées notamment par des photographies montrant des détenus dans des positions dégradantes sous le regard moqueur de militaires américains. Les sénateurs dédouanent par ailleurs les soldats auteurs des exactions. "Le message des hauts responsables était clair ; il était acceptable d'utiliser des techniques abusives et dégradantes contre les détenus" a expliqué le démocrate Carl Levin, président de la commission, qui a diffusé jeudi une version résumée du rapport aux côtés de son collègue républicain John McCain, ex-candidat à la présidentielle de novembre.
RUMSFELD A AUTORISÉ LES MÉTHODES AGRESSIVES
Ainsi Donald Rumsfeld est tenu pour responsable dans la mesure où il a autorisé, le 2 décembre 2002, les geôliers du centre pénitentiaire de Guantanamo, sur l'île de Cuba, à recourir à des méthodes d'interrogatoire musclées. "L'accord de Rumsfeld pour le recours à des techniques d'interrogatoire agressives à la base de Guantanamo a été une cause directe pour que des détenus subissent de mauvais traitements là-bas" et "a influencé et contribué à l'emploi de techniques menant à de mauvais traitements (...) en Afghanistan et en Irak", peut-on lire dans le rapport. Cette autorisation a été retirée six semaines plus tard, mais a continué à faire son chemin au sein de l'armée américaine.
La commission sénatoriale conclut que ces techniques d'interrogatoire agressives (mises à nue, maintien dans des positions douloureuses, privations de sommeil, et jusqu'en 2003 simulacres de noyades) utilisées par la CIA et les militaires américains ont été directement adaptées des techniques d'entraînement utilisées pour préparer les membres des forces spéciales à résister aux interrogatoires d'ennemis qui tortureraient et commettraient des abus sur les prisonniers. Elle indique par ailleurs que de hauts responsables de l'administration, dont Condoleezza Rice, ex-conseillère à la sécurité nationale, devenue ensuite secrétaire d'Etat, ont participé à des réunions sur les techniques d'interrogatoires endurcis dès le printemps 2002. "Cette politique allait dans le mauvais sens et ne devra jamais être remise à l'œuvre" a conclu, sans appel, John McCain.
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Quand Rama Yade Bruni suscite la colère de M. Sarkozy
Rama Yade, 32 ans, a ruiné toutes ses chances de succéder à Jean-Pierre Jouyet au secrétariat d'Etat aux affaires européennes et s'est attirée les foudres de Nicolas Sarkozy. La secrétaire d'Etat aux droits de l'homme a profondément "déçu" le président de la République en refusant, dimanche 7 décembre au Grand Jury-RTL-Le Figaro, de mener les couleurs de l'UMP aux élections européennes de juin 2009 et d'aller siéger à Strasbourg au Parlement européen. Mardi 9 octobre, l'Elysée reprochait à la jeune ministre née à Dakar de manquer de sens collectif, d'avoir pris la grosse tête en étant devenue ministre à trente et un an. Elle aurait commis une grave erreur de jugement sur l'importance de l'Europe et du Parlement européen où elle aurait pu s'imposer bien plus qu'au Palais Bourbon. "Cela prouve qu'elle n'a pas de sens politique", entendait-on à l'Elysée, qui exclut de la nommer en remplacement de M. Jouyet.
Un malheur n'arrivant pas seul, le ministre de tutelle de Rama Yade, Bernard Kouchner a lancé une charge contre l'existence même d'un secrétariat aux droits de l'homme. "C'est une erreur", explique le ministre des affaires étrangères au Parisien. Bien sûr, les précautions d'usage sont prises : "Rama Yade a fait, avec talent, ce qu'elle a pu", "attention, je parle de la structure bien sûr, pas des personnalités", explique le French Doctor. Voilà qu'elle a une mission toute trouvée : "Il est important que Rama Yade s'occupe avec passion des droits des enfants et ceux des femmes, notamment en matière de violences sexuelles. Il ne faut pas de titre pour cela", assène M. Kouchner.
Mme Yade se trouve de facto évincée des grands dossiers. "Les droits de l'homme, c'est moi", affirme régulièrement M. Kouchner. C'est un peu le cas depuis le début : Mme Yade a pu faire ses sorties médiatiques contre la visite à Paris du Guide libyen Kadhafi, mais quand les choses deviennent graves, elle est priée de s'éclipser. Elle n'avait pas été autorisée à accompagner M. Sarkozy lors de son premier voyage en Chine en novembre 2007.
Mardi soir, la secrétaire d'Etat tombait un peu des nues, comme si elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. "Je ne peux pas avoir été punie, je ne demandais rien", explique-t-elle. Juste de rester à Paris. Le président de la République était au courant de sa décision sur un sujet qui a été abordé à maintes reprises, y compris dans l'avion, samedi, lorsqu'ils se sont rendus à Gdansk pour rencontrer le dalaï-lama. "Cela fait six mois que cela dure, il n'y a pas de coup de tête. j'avais prévenu le président de la République avant", explique Mme Yade, qui revendique de pouvoir dire non au président de la République. "Il me pose une question, j'ai répondu. Sinon, à quoi cela sert-il de poser une question ?".
En réalité, elle a tenté un rapport de force avec le président de la République, jouant sur son image d'icône de la diversité, pour pouvoir échapper à un destin européen. Dans ces conditions, le successeur de M. Jouyet serait le député de l'Eure, Bruno Le Maire, 39 ans, normalien et énarque, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin et germaniste. Cet avantage est décisif alors que l'équipe de l'Elysée a une faible empathie avec l'Allemagne. M. Sarkozy compte rendre public son choix, vendredi 12 décembre, à l'issue du conseil européen de Bruxelles.
Plus d'infos sur Le Monde.fr
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mercredi, 10 décembre 2008
Chloé Mortaud est Miss France 2009
Les Français ont choisi, samedi 6 décembre, une franco-américaine de 19 ans pour succéder à la Réunionnaise Valérie Bègue. Chloé Mortaud, Miss Albigeois-Midi-Pyrénées, a été sacrée Miss France 2009.
Chloé Mortaud, Miss Albigeois-Midi-Pyrénées, est devenue samedi 6 décembre la 62e Miss France. Elle est la première lauréate de ce concours à être originaire de cette région depuis 50 ans et à détenir une double nationalité. Chloé Mortaud est née d’un père français et d’une mère afro-américaine, originaire du Mississippi. Ce double héritage, Miss France 2009 l’a fait valoir lors de la question rituelle - Pourquoi le jury devrait voter pour elle ? - posée aux 5 finalistes. Le jury était présidé par Line Renaud, la plus américaine des artistes français.
Chloé Mortaud, 19 ans et 1,80m, est étudiante en BTS Commerce International à Toulouse. Elle succède à Valérie Bègue, en conflit ouvert avec la présidente du comité Miss France, Geneviève de Fontenay. Contrairement à la tradition, l’écharpe n’a donc pas été transmise de l’ancienne à la nouvelle Miss France. Valérie Bègue a tout de même fait une apparition en duplex de Los Angeles.
Une franco-américaine, ambassadrice de la diversité
Tout comme Valérie Bègue, la nouvelle Miss France, selon Associated Press, « pense incarner dans une certaine mesure la diversité française d’aujourd’hui ». « J’ai eu la chance, a confié Chloé Mortaud, comme le chanteur Kamini dans son tube Marly-Gomont de grandir dans un petit village (à Bénac, dans l’Ariège), où mon frère et moi étions les deux seuls métis parmi quelque 200 habitants où tout le monde se connaît et se respecte. Je veux aller vers les gens et leur expliquer, que la crainte de l’autre est infondée ». L ’Ariégeoise souhaite également redorer le blason de la France lors des concours internationaux que sont Miss Monde et Miss Univers.
Miss Lorraine, Camille Cheyere, Miss Pays de Loire, Elodie Martineau, Miss Mayotte, Esthel Née, et Miss Bretagne, Bianca Taillard sont respectivement les première, deuxième, troisième et quatrième dauphine de la nouvelle Miss France 2009.
15:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
La France accueille un ancien guérillero des FARC
L'ancien guérillero des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) Wilson Bueno Largo, qui s'était échappé fin octobre en compagnie d'un otage, est arrivé mercredi matin en France avec sa compagne et Ingrid Betancourt. Lire la suite l'article
Le ministère français des Affaires étrangères a seulement confirmé son arrivée et celle de sa compagne, sans autres précisions. "Pour des raisons de respect de sa vie privée, nous ne fournirons pas de détails sur les conditions d'accueil et de séjour de M. Wilson Bueno Largo, qui est arrivé ce matin de Colombie, porteur d'un visa lui permettant de séjourner sur notre territoire", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Frédéric Desagneaux lors d'un point de presse électronique.
Wilson Bueno Largo, alias Isaza, est arrivé par un vol régulier à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Des passagers de ce vol ont confirmé aux journalistes sur place qu'il était accompagné de l'ancienne otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Cet accueil en France a été proposé par Ingrid Betancourt à son arrivée en Colombie fin novembre, où elle se rendait pour la première fois depuis sa libération début juillet et avant une tournée en Amérique du Sud. Elle souhaite que cela puisse convaincre les rebelles qu'une autre vie est possible.
15:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : farc | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 09 décembre 2008
La police française frappe à nouveau l'ETA en arrêtant son chef militaire présumé
Avec l'arrestation de "Gurbitz", le nouveau chef présumé de l'ETA militaire, lundi soir à Gerde (sud-ouest de la France), la police française frappe à nouveau à la tête l'appareil armé de l'organisation séparatiste basque à laquelle elle inflige un second revers en moins d'un mois. Lire la suite l'article
Selon le ministre espagnol de l'Intérieur, "Gurbitz", identifié comme Aitzol Iriondo Yarza, "pourrait être lié" aux meurtres de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes, sud-ouest) en décembre 2007.
Il était "vraisemblablement le successeur comme chef militaire de l'ETA et numéro un" de l'organisation indépendantiste, a déclaré Alfredo Perez Rubalcaba lors d'une conférence de presse au siège de son ministère. "Il pourrait être lié aux assassinats de Capbreton", a ajouté M. Rubalcaba.
Deux gardes civils espagnols en mission de renseignement en France avaient été tués par balles à la sortie d'une cafétéria de cette localité des Landes en décembre 2007 par un commando de trois membres de l'ETA, dont deux avaient été interpellés peu après les faits.
Un membre présumé du "Commando Biscaye" (groupe considéré comme très actif) et un autre membre de l'appareil militaire d'ETA ont été arrêtés en même temps que "Gurbitz", lundi.
De son côté, la police espagnole a arrêté lundi trois personnes, une intervention liée à l'interpellation de "Gurbitz", ont rapporté des médias espagnols.
Les trois personnes ont été arrêtées à un poste de péage d'autoroute près de la ville d'Irun, dans le nord-ouest de l'Espagne, a précisé la chaîne de télévision TVE, en ajoutant qu'une opération de la police espagnole déclenchée dans cette zone tout près de la frontière française se poursuivait.
Après les interpellations en France, la ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a exprimé sa "très vive satisfaction, et celle d'Alfredo Perez Rubalcaba avec lequel elle vient de s'entretenir", selon un communiqué du ministère français.
Elle précisait que parmi les trois hommes arrêtés lundi par la sous-direction antiterroriste (SDAT, de la direction centrale de la police judiciaire, PJ) et la BRI de la PJ de Bayonne, après un renseignement de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), figurait "le successeur présumé de +Txeroki+ en tant que chef de l'ETA militaire".
"Txeroki" avait été arrêté le 17 novembre à Cauterets (Hautes-Pyrénées, sud-ouest) en compagnie de Leire Lopez Zurrutuza, 31 ans, membre présumée de l'ETA, en fuite depuis 2005.
"Txeroki" a été mis en examen par la juge antiterroriste Laurence Le Vert dans le cadre de l'information judiciaire sur l'assassinat des deux gardes civils à Capbreton tandis que sa compagne l'a été pour "association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste".
08:52 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
dimanche, 07 décembre 2008
Cameroun:Monsieur Carl MUAZEYAP secrataire du RDPC Belgique
un homme de terrain au milieu de ses compatriotes au village.Un homme de proximité en lutte continue pour le bien du pays.
17:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |