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mercredi, 23 janvier 2013

Espagne - Une famille belge attaquée au Taser à son domicile en Catalogne

(Belga) :Deux hommes, sans doute d'origine française, ont dévalisé une famille belge à leur domicile de Pals (Catalogne) en Espagne en les menaçant notamment avec un pistolet à impulsion électrique, rapporte mercredi le site internet espagnol elperiodico.com.

Après avoir menacé les trois membres de cette famille (deux parents, dont l'un est antiquaire, et leur fils de 18 ans) avec leurs armes, les deux malfrats sont repartis avec de l'argent, des métaux et des objets de valeur, soit un butin d'une valeur de 15.000 euros. "Les deux hommes étaient grands, forts, encagoulés et parlaient français avec un accent de Perpignan. Ils savaient ce qu'ils faisaient", a indiqué le fils de 18 ans. Les Mossos d'Esquadra, la force de police de la Catalogne, ont ouvert une enquête et suivent la piste perpignanaise. (MUA)

mercredi, 18 mai 2011

AFFAIRE DSK:Qui est vraiment Nafissatou Diallo?

La famille de celle qui accuse Dominique Strauss-Khan de tentative de viol s'est confiée à SlateAfrique. Elle décrit une jolie jeune femme de nationalité guinéenne sans histoire, sérieuse et qui n'a pu être manipulée.

Qui est Nafissatou Diallo, la jeune femme que Dominique Strauss-Kahn est accusé d'avoir agressé sexuellement? Pas la jeune fille dont la photo Facebook a été diffusée par la presse [NDLE: les contenus ont depuis été supprimés]. Celle qui a d'abord été connue sur le prénom d'Ophelia n'est ni sénégalaise, ni ghanéenne, ni portoricaine, comme l'ont rapporté différents organes de presse, mais de nationalité guinéenne.

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Selon un membre de sa famille, qui préfère rester anonyme et qui a contacté SlateAfrique, Nafissatou Diallo, 32 ans, est installée depuis treize ans aux Etats-Unis, où elle menait jusqu'à samedi 14 mai une vie sans histoire.

Voici ce qu'il nous a confié.

Fille d'un commerçant appartenant à l'ethnie peule (40% de la population dans un pays qui compte 10,3 millions d'habitants), originaire de la ville de Labé, en Guinée, Nafissatou Diallo a suivi son mari, un commerçant guinéen, aux Etats-Unis en 1998. Elle a ensuite divorcé et élève seule sa fille de 15 ans dans le Bronx. Elle a par ailleurs de la famille à Harlem, notamment sa soeur, mariée à un homme d'affaires guinéen opérant dans l'import-export.

Détentrice d'une carte verte, employée comme femme de chambre par la chaîne hôtelière Sofitel depuis trois ans, Nafissatou Diallo a la réputation d'être une fille sérieuse.

«Une grande bosseuse comme sa soeur», selon un autre cousin, que nous avons également eu au téléphone. Ses proches, issus d'une grande famille de commerçants guinéens n'ont pas encore eu directement accès à elle.

samedi, 15 mai 2010

La femme qui accuse Eto'o de l'avoir enceinté parle : « Il est le père de mon bébé mais Eto’o menace de me tuer.. »

Sénégalaise de 31 ans émigrée en Italie accuse la star du football, l’international Camerounais Samuel Eto’o, de l’avoir engrossée puis de l’avoir menacée de mort si elle refusait d’avorter.
femme_1.jpgElle vient d'avoir 31, l’ex mannequin Aminata Sokhna Lô. Mais sa fête d'anniversaire ne fut pas heureuse. En effet, installée à Milan depuis 2006, elle a vécu tranquillement pendant toute cette période à l’automne dernier par Samuel Eto'o, l'attaquant populaire de l’Inter de Milan. Et sa vie a changé. Elle dit qu'elle a été séduite, abandonnée après l'annonce d'une grossesse qu’elle refuse d’avorter en dépit des menaces de mort de l’intéressée.


Comment et quand avez-connu Samuel Eto’o?

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois entre octobre et novembre autour d’un verre à Via Cadore avec quelques amis, dont Patrick Vieira. Samuel était assis à une table voisine et à la fin de la soirée on me l’a présenté. Nous avons parlé seulement cinq minutes et quand je m’apprêtais à partir, il m'a demandé mon numéro de téléphone. Donc nous avons commencé à passer du bon temps régulièrement. Nous nous voyions au moins trois fois par semaine. Il venait chez moi après les entraînements en début d'après midi ou après les matches le mercredi et le dimanche.

Vous saviez qu’il était joueur à l’Inter de Milan?

Oui, bien sûr.

Et vous ne saviez pas qu’il était marié ?
Oui, je lui ai demandé s'il était libre, il m’a dit que oui. Je l'ai cru, le reste était de l'amour. Les premiers mois ont été magnifiques et je pensais qu'il allait m’épouser. J'ai appris la vérité seulement après quand j’ai été enceinte.

Comment Eto'o a accueilli la nouvelle de la grossesse ?
De manière soudaine et violente. Il m’a parlé avec des mots très durs et m’a vivement recommandé un avortement. Je lui ai expliqué qu'en tant que musulmane, ma religion ne me permettait pas de faire pareille chose. Il m’a répondu qu’il avait déjà trois enfants. J’étais abasourdie. Et j’ai su que le pire était encore à venir.

Et ensuite
Il a menacé de me couper la tête si je faisais pas cet avortement et m’a dit ce que les hommes font au Cameroun aux femmes qui ne veulent pas de l’avortement.

A la fin, vous avez décidé quoi ?
Je ne sais pas. J'ai encore un mois pour me décider. Je me demande ce que l'avenir va être avec un père qui refuse de reconnaître son enfant.

Et votre famille ?
Mon père est mort, ma mère vit au Sénégal. Mes parents qui me restent sont des cousins qui sont en Italie. Je n'ai presque rien.

Et Eto’o vous êtes toujours en contact ?

Non. Non seulement, il ne voulait pas me rencontrer, mais il est en train de dire autour de lui qu’il ne me connaît même pas. Mais il ignore que j’ai toujours ses messages sms dans la mémoire de mon téléphone. Mais je crains qu’il ait embauché quelqu’un pour me suivre.

Vous dites?

Oui, souvent j'ai l'impression d'être suivi. Mon avocat m'a suggéré de poursuivre le joueur pour menaces de mort. Et j'ai suivi ses conseils en portant plainte contre lui ici à Milan.

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mardi, 02 mars 2010

Garde à vue en marge de PSG-OM

Quinze personnes étaient entendues, lundi, en garde à vue après des affrontements entre supporteurs parisiens et avec les forces de l'ordre dimanche en marge du match de Ligue 1 de football Paris-SG-Marseille, a-t-on appris de source judiciaire. Selon cette source, les gardes à vue visent essentiellement des violences commises contre des policiers, notamment des jets de projectiles, et des ports d'arme prohibés.

L'un des gardés à vue est soupçonné d'être impliqué dans le tabassage d'un supporteur parisien, grièvement blessé à la tête et hospitalisé à l'hôpital Beaujon à Clichy. La victime, âgée de 38 ans, appartenant au groupe de la tribune de Boulogne, a été roué de coups par d'autres supporteurs parisiens appartenant au virage d'Auteuil, alors qu'il sortait d'un bar. Le premier district de police judiciaire est chargé de l'enquête.

Les affrontements se sont produits avant le coup d'envoi du match. Une rue était bloquée par le dispositif policier et les centaines de supporteurs appartenant au groupe du virage d'Auteuil massés devant se sont impatientés, sous la pluie et dans le vent. Des jets de canettes et de bouteilles ont alors visé les CRS, avant que ces derniers ne répliquent en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes. Les supporteurs ont alors reculé, puis harcelé le cordon policier avec de nouveaux jets d'objets, de plus loin.

A l'issue du match, où l'OM a battu le PSG 3 à 0, de nouveaux affrontements se sont produits non loin de la place Saint-Cloud, où la police a, de nouveau, fait usage de gaz lacrymogènes contre environ 200 jeunes supporteurs, rapidement dispersés, a constaté un journaliste de l'AFP.

lundi, 08 février 2010

A 17 ans, il est poignardé en pleine rue

Ce vendredi, en début de soirée, une rixe entre plusieurs individus a eu lieu dans le XVIème arrondissement à Paris, rue Michel-Ange, près de la porte Saint-Cloud et du Parc des Princes.Au cours de la bagarre, un jeune homme de 17 ans a été mortellement blessé à coups de couteau.

La victime est décédée à l'hôpital Georges-Pompidou où elle avait été transportée par les secours.

Cinq personnes auraient pris la fuite après la rixe.

Mais la police a procédé à l'interpellation d'un homme non loin du lieu du drame. Il s'agirait d'un mineur de 17 ans, selon Le Parisien. LCI parle pour sa part d'un "jeune majeur".

Auteur présumé des coups de couteau, il a été entendu durant la nuit par les enquêteurs.

Selon des sources policières, il s'agirait d'une "bagarre entre amis" et pas d'une rixe "entre bandes de banlieue", précise LCI.

mardi, 08 décembre 2009

Paris: la vidéo surprend 2 policiers en flagrant délit de vol dans une boutique

Deux policiers en civil ont profité  de leur statut pour voler de l'argent dans une boutique  de cartes téléphoniques située rue Louis Blanc dans le 10 ème arrondissement de Paris rapporte Europe1.

Vendredi dernier, à 20 heures, ces policiers en civil ont demandé aux employés de baisser le rideau de la boutique sous le prétexte de faire un contrôle de papiers , ajoute Europe1

L'un des deux policiers comme le montre la vidéo de surveillance en a profité pour se servir dans la caisse. Ce qui n'a pas échappé aux personnes présentes. "On a réussi à en immobiliser un avant de le désarmer, raconte un témoin au Parisien-Aujourd'hui en France. On était à 10 sur lui car il était très costaud. Une patrouille est arrivée, et le fonctionnaire qu'on avait arrêté a montré sa carte. Ses collègues nous ont alors aspergés de gaz lacrymogène. Ils ont cru qu'on l'avait agressé!"

L'histoire s'est fini au commissariat de police... et après une quinzaine d'heures de garde à vue pour les commerçants. En visionnant la vidéo de surveillance, la police des polices a constaté le vol que contestaient les policiers impliqués (ils parlaient de faux passeports...). La question se pose désormais si d'autres boutiques ont subi de tels rackets...

Le Parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour vol aggravé. Les deux policiers ont été mis en examen, mais remis en liberté.

 

vendredi, 10 avril 2009

Belgique:Victor Hissel poignardé par son fils de 20 ans

Le juge d'instruction de Liège, Jean-Louis Doyen, le procureur du roi de Liège, Mme Reynders, et le substitut de garde, Mme Godefroid, ont terminé leur descente chez Victor Hissel jeudi peu après 22 heures. Poignardé par son fils, l'avocat a repris conscience mais son état reste sérieux.

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Des éléments recueillis au domicile de la victime, il ressort que la dispute entre Victor Hissel et son fils Romain, 20 ans, a démarré dans le bureau de l'avocat. On ignore toujours la raison de cette altercation.

Romain Hissel sera entendu dans les heures à venir par la section criminelle de la police judiciaire de Liège.

Victor Hissel souffre d'un pneumothorax et de blessures multiples à la suite des 5 coups de couteau portés par son fils. L'avocat a repris conscience dans le courant de la soirée mais a été sédaté.

lundi, 15 décembre 2008

BNP Paribas et Natixis touchées par le scandale Madoff

Deux mois après avoir pâti des effets de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, les gestionnaires de fortunes en Europe se remettent à trembler face à la fraude gigantesque du gérant de fonds new-yorkais Bernard Madoff. Selon de premiers décomptes non officiels, les "banques privées" européennes spécialistes en gestion de fortunes et les investisseurs spécialisés dans les placements à risque de type hedge funds seraient exposés à hauteur de plusieurs milliards de dollars. FRAUDE.jpg

La société d'investissements du célèbre courtier de Wall Street, qui a avoué une fraude "pyramidale" de 50 milliards de dollars, attirait "l'aristocratie financière mondiale", soulignait dimanche le journal espagnol El Pais. Parmi les clients de la Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, on trouve les grandes banques internationales, les plus discrètes banques privées et les confidentiels "family offices", sociétés chargées de gérer le patrimoine d'une seule riche famille.

En France, d'ores et déjà, la banque BNP Paribas a indiqué, dimanche soir, qu'elle pourrait perdre 350 millions d'euros. La banque souligne qu'elle n'a pas investi directement dans les fonds spéculatifs du gérant, mais qu'elle est exposée via "ses activités de marchés" et les prêts qu'elle a accordés à certains fonds qui ont en revanche investi dans les hedge funds de Madoff. "Si la valeur des actifs de ces derniers était totalement anéantie, la perte de BNP Paribas pourrait s'élever à 350 millions d'euros", affirme la banque.

dimanche, 14 décembre 2008

Madoff, pilier de Wall Street, inculpé pour fraude

C'était l'un des piliers de Wall Street, c'est aujourd'hui l'auteur présumé d'une des plus grandes escroqueries individuelles jamais vues aux Etats-Unis : Bernard Madoff, ancien patron du Nasdaq et courtier de bonne renommée, est poursuivi pour une fraude pyramidale géante, évaluée par lui-même à 50 milliards de dollars. FRAUDE.jpg

Arrêté jeudi par le FBI, Bernard Madoff, 70 ans, a été remis en liberté en échange du versement d'une caution de 10 millions de dollars (7,4 millions d'euros). Inculpé pour fraude criminelle par un juge fédéral de Manhattan, il risque jusqu'à 20 ans de réclusion et cinq millions de dollars d'amende (3,7 millions d'euros). Il est par ailleurs sous le coup d'une plainte au civil de la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse.

Honorablement connu sur la place depuis des décennies, l'influent fondateur de la prestigieuse Bernard L. Madoff Investment Securities LLC avait en fait une seconde activité, secrète celle-là, de conseil en investissement auprès de 11 à 25 clients qui lui avaient selon ses propres dires confié la gestion de 17,1 milliards de dollars (12,8 milliards d'euros). Selon les avocats de plaignants, ces clients pourraient en fait se compter par centaines.

Véritable bombe dans le milieu de la finance, l'affaire a explosé mercredi, selon les documents judiciaires : Madoff a avoué son escroquerie à certains hauts responsables de sa société, reconnaissant qu'il était à la tête d'un gigantesque « schéma de Ponzi » (du nom de Charles Ponzi, le premier à avoir monté ce type d'arnaque en 1919).

Dans une société pyramidale, ce sont les dépôts des nouveaux arrivants qui payent les intérêts des anciens : un mécanisme qui se serait effondré à l'heure de la crise des liquidités et de clients souhaitant récupérer leur mise.

« Tout ça n'est qu'un grand mensonge », aurait donc reconnu Madoff, contraint et forcé, mercredi, se disant « fini » et estimant lui-même ses propres pertes à 50 milliards de dollars (37,4 milliards d'euros).

Selon le FBI, les proches et associés de Madoff ont prévenu la police fédérale après qu'il leur a confessé son escroquerie.

Vendredi, des investisseurs craignant avoir tout perdu et leurs avocats se sont entassés dans un tribunal, mais l'audience a été annulée après l'accord de gel des avoirs intervenu entre Madoff et la SEC : il reviendra à l'administrateur de déterminer le montant des pertes des uns et des autres, et d'évaluer l'ampleur exacte de la fraude.

L'un des investisseurs en question, Lawrence Velvel, 69 ans, recteur de l'Ecole de Droit du Massachusetts, a expliqué qu'il risquait avec un ami d'avoir perdu des millions de dollars : « C'est une catastrophe majeure pour beaucoup de gens. Vous travaillez toute votre vie, vous réussissez à économiser un peu, et la personne à qui vous avez confié vos économies se révèle être un escroc ».

Sterling Equities, une société d'investissement dirigée par Fred Wilpon, le patron de l'équipe de baseball new-yorkaise des Mets, a également reconnu avoir des investissements chez Madoff.

Ancien patron du Nasdaq, le marché américain des valeurs technologiques, Bernard Madoff avait fondé sa propre société en 1960, avec l'argent économisé, selon sa propre légende, en travaillant comme maître nageur sur les plages de Long Island.

Très respecté, il était connu pour ses investissements très rémunérateurs, à la rentabilité régulière. Ses clients, fonds spéculatifs ou investisseurs individuels, souvent des amis de longue date ou attirés par sa bonne réputation, ne s'interrogeaient guère, engrangeant juste de confortables bénéfices.

Avec ce dernier coup dur pour un monde de la finance américaine en pleine déconfiture, la SEC et les autres autorités fédérales de régulation financière se retrouvent plus que jamais sous le feu des critiques : comment ont-elles pu, malgré des inspections régulières de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, ne jamais remarquer les activités parallèles que menait son patron sous leur nez ? « Cela soulève des questions (…) sur la qualité de la régulation en général », estime Barbara Roper, directrice de la protection des investissements à la Fédération des consommateurs d'Amérique.

« C'est de toute évidence un dossier qui devra être étudié à fond par la nouvelle administration Obama ».

L'opacité des hedge funds et l'absence de supervision de ces fonds qui détiendraient des milliards de dollars d'actifs sont en effet tenues pour partiellement responsables de la crise financière qui ébranle la planète.

(d'après AP)


mardi, 04 novembre 2008

Magouille,Karel De Gucht pointé du doigt

Le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (Open VLD), a démenti être impliqué dans un délit d’initié, comme le prétend l’hebdomadaire flamand Humo sur base d’une plainte anonyme. Une enquête a été ouverte à la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA).
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« Je n’ai pas vendu d’actions Fortis ni donné des informations à qui que ce soit » concernant le groupe belgo-néerlandais de bancassurance démantelé, a déclaré M. De Gucht, en marge d’une visite d’Etat avec les souverains belges en Inde. « Il revient à la CBFA de décider ce qu’elle fait de cette plainte. Si elle veut en savoir plus, je lui donnerai toutes les explications qu’elle désire avoir », a-t-il ajouté.

Selon Humo, qui parle de « délit d’initié », une plainte anonyme a été déposée la semaine dernière auprès de la CBFA pour des « transactions étranges » d’un total de 500.000 euros, effectuées à l’agence Fortis de Berlare par le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht et son épouse Mireille Schreurs le 3 octobre, jour de la nationalisation des activités bancaires et d’assurance de Fortis aux Pays-Bas.

Deux jours plus tard, l’Etat belge portait sa participation à près de 100 % dans Fortis Banque en Belgique, en vue de céder 75 % des actifs à la banque française BNP Paribas, qui contrôlera aussi la totalité de Fortis Insurance Belgium. Le lundi 6 octobre, le titre Fortis était suspendu à la Bourse de Bruxelles jusqu’au mardi 14 octobre. L’action évolue désormais autour d’un euro.

Le magazine précise encore que « des amis de Karel De Gucht sont aussi entrés en action dans l’après-midi à l’agence Fortis de Berlare ».

L’auteur de la plainte anonyme cite nommément les personnes concernées, des membres de la famille du ministre et des amis de celui-ci, ainsi que les membres du personnel de Fortis, ces derniers ayant été priés de se taire en ce qui concerne ces transactions, selon Humo.

Si M. De Gucht a reconnu que sa femme avait vendu « quelques actions » appartenant à la mère de celle-ci, le 3 octobre, il a contesté le montant de 500.000 euros évoqué par l’hebdomadaire ainsi que la communication d’informations utiles à des « amis ».

Enquête
Le cabinet des Finances a précisé lundi qu’une enquête a été ouverte à la CBFA. Le ministre Didier Reynders a d’ailleurs demandé qu’on lui communique les résultats de celle-ci.

(avec Belga)

mardi, 27 mai 2008

Procès fini, Fourniret fait des vers et ne fera pas appel

CHARLEVILLE-MEZIERES, Ardennes (Reuters) - Au terme de deux mois de procès où il a avoué sept meurtres de jeunes filles, Michel Fourniret a lu , en guise de dernière déclaration, des vers composés de sa main brocardant l'avocat général ainsi que son épouse et co-accusée Monique Olivier.
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Son avocat Pierre Blocquaux a annoncé auparavant qu'il ne ferait pas appel, quelle que soit la peine.

La cour et le jury se sont retirés dans une caserne de CRS, où ils resteront coupés du monde jusqu'à leur verdict attendu mercredi dans la journée.

Retournant des feuilles manuscrites, l'accusé a lu d'abord des vers louangeurs pour les parties civiles, puis a déclamé à l'adresse de l'avocat général : "Il n'en fut point de même sur les bancs du parquet, et ce fut sans surprise de la part d'un roquet", suscitant un rappel à l'ordre du président.

Le qualifiant de "clown", de "monstre nécrophile", l'avocat général Francis Nachbar avait demandé contre lui jeudi dernier la réclusion à perpétuité sans possibilité d'aménagement de peine.

A l'intention de son épouse, qui est jugée comme complice pour quatre meurtres et co-action dans un cinquième, l'accusé a lu ces vers : "Parfois le fond du box sent ce que sent la caque, les puanteurs d'autrui, au fond piètre cloaque".

Le tueur est ensuite revenu à la prose pour prendre sa propre défense et se présenter favorablement, revenant sur l'expression 'petit Fourniret' utilisée par l'avocat général : "Aucun texte à ma connaissance n'interdit à un petit Fourniret d'avoir de-ci de-là un coeur de grand bonhomme".

Il a ensuite encore nié implicitement être l'auteur des deux autres crimes pour lesquels il est mis en examen, qualifié encore l'avocat général de "SSP pour 'simplet sur pattes'", allusion à l'expression "MSP, membrane sur pattes" qu'il employait du temps de ses crimes pour ses victimes vierges.

Enfin, il a défendu Monique Olivier : "Je persiste à dire que Monique Olivier est une pauvre bonne femme incapable de nuire individuellement à quiconque dans la société, sans que ça m'empêche d'avoir une terrible dent contre elle".

Monique Olivier a simplement déclaré : "Je regrette tout ce que j'ai fait, c'est tout".

LA JUSTICE ACCUSÉE

Avant l'accusé, son avocat Pierre Blocquaux, commis d'office, a plaidé brièvement pour prendre le contre-pied de l'avocat général, qui avait dénié toute humanité aux accusés.

"Quoiqu'il ait fait, c'est un homme que l'on juge. Que ça plaise ou non, c'est une évidence, Michel Fourniret fait partie de notre humanité, hélas il fait partie de notre humaine condition", a dit l'avocat.

L'avocat a ensuite retourné ses flèches contre le système judiciaire, dont les deux mois de procès ont révélé les multiples défaillances.

"Ce procès ne doit pas masquer un ensemble d'occasions ratées, d'incuries, de fautes", a-t-il dit.

Il en a fait la liste : refus d'enquêter sur la disparition d'Isabelle Laville en 1987, pas de révocation du sursis accordé à Fourniret lors de ses comparutions pour des délits dans les années 1990, aucune suite donnée à la plainte du truand Jean-Pierre Hellegouarch en 1998, dont Fourniret avait pourtant tué la femme.

L'avocat a dit aussi son "effarement et son effroi devant l'épouvantable gâchis qui entoure Fourniret".

Il a rappelé le suicide d'un vétérinaire de Nantes faussement soupçonné d'un crime de Fourniret, évoqué un jeune homme de vingt ans incarcéré à tort durant trois mois pour un autre crime du tueur, rappelé la mémoire de Farida Hamiche, épouse d'Hellegouarch dont le meurtre ne fut jamais poursuivi.

Il a rappelé le suicide d'une fille de Michel Fourniret après son arrestation et a conclu : "Ça fait beaucoup, ça pèse des tonnes sur ce champ de ruines".

L'avocat a enfin voulu faire silence en hommage aux victimes, dont les familles étaient présentes. A leur intention, il a conclu sur des vers de Baudelaire : "Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le soir, il descend, le voici".

Thierry Lévêque

jeudi, 15 mai 2008

Pédophilie, criminalité et banditisme:Michel Fourniret continue son show de très mauvais goût

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Michel Fourniret a commencé à s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés ce matin lors de l’ouverture de l’audience de la cour d’assises des Ardennes comme il l’avait promis la semaine dernière. Après avoir jusqu’à présent refusé de s’exprimer sur les sept meurtres et les tentatives d’enlèvement pour lesquels il est poursuivi, le tueur en série présumé a détaillé sa rencontre avec Marie-Ascension, l’adolescente belge de 13 ans, qui a permis son arrestation le 26 juin 2003. « Il y avait une intention de sabordage », a-t-il expliqué au sujet de ce kidnapping raté. L’Ardennais a indiqué que ce jour-là, « il sortait d’une maison qui sentait la vinasse, qu’il était dans un fiasco familial et dans un fiasco à Sart-Custinne (son domicile belge) ». « Je ne sais pas où j’en étais », a-t-il ajouté.

mercredi, 30 avril 2008

Le père incestueux écroué en Autriche, les tests ADN positifs

AMSTETTEN, Autriche (Reuters) - Josef Fritzl, un Autrichien de 73 ans qui a reconnu avoir séquestré et violé sa fille pendant 24 ans dans un sous-sol et avoir eu avec elle sept enfants, a été confondu par des tests ADN et placé en détention provisoire par un juge de Sankt-Pölten.

Le vieil homme refuse de s'exprimer, sur les conseils de son avocat, et le juge a autorisé la police à le maintenir en détention pendant la durée de l'enquête.

Des tests ADN, dont les résultats ont été communiqués mardi par la police, prouvent que Fritzl est bien le père des six enfants encore en vie mis au monde par sa fille Elisabeth.

Le septième, dont Fritzl a avoué avoir incinéré le cadavre, est décédé peu de temps après sa naissance.

"Les résultats montrent que les six enfants auxquels la malheureuse Elisabeth Fritzl a donné naissance dans la cave sont sans aucun doute de son propre père, Josef Fritzl", a déclaré lors d'une conférence de presse Franz Polzer, chef de l'unité d'enquête criminelle chargée de l'affaire.

L'ancien électricien de 73 ans a passé la nuit de lundi à mardi dans la prison de Sankt-Pölten, chef lieu de la province de Basse-Autriche, où il a été placé dans une grande cellule de deux personnes et surveillé en permanence afin de s'assurer qu'il ne tente pas de se suicider, a déclaré le directeur de l'établissement, Günther Mörwald.

Parallèlement, les enquêteurs poursuivaient mardi leurs recherches dans le sous-sol de 60 mètres carrés où Fritzl séquestrait depuis 1984 sa fille Elisabeth, âgée de 42 ans.

"UN MILLION DE QUESTIONS SANS REPONSES"

Elisabeth Fritzl a déclaré dimanche à la police que son père, Josef Fritzl, l'avait attirée en 1984 dans la cave de l'immeuble où ils vivaient, l'avait droguée puis menottée avant de la séquestrer et de la violer à de nombreuses reprises.

De ces relations incestueuses sont nés sept enfants, dont trois, âgés de 19, 18 et 5 ans, ont vécu enfermés toute leur vie dans la cave avec leur mère. Trois autres ont été élevés par Josef Fritzl et sa femme, le dernier étant décédé peu de temps après sa naissance.

Elisabeth et ses six enfants se sont retrouvés dimanche et cette rencontre s'est "incroyablement" bien déroulée, a témoigné mardi Berthold Kepplinger, directeur de la clinique provinciale de Basse-Autriche, lors d'une conférence de presse. "Les enfants vont bien", a-t-il souligné.

Les autorités et la presse autrichiennes se demandent comment de tels événements ont pu se produire sans éveiller la curiosité des voisins, alors que la maison des Fritzl est située dans une rue commerçante et animée de la petite ville d'Amstetten, à 180 km à l'ouest de Vienne.

Deux-cents habitants munis de cierges se sont rassemblés sur la place centrale pour exprimer leur soutien à la famille.

"Le monde extérieur semble croire qu'Amstetten est une ville abominable et que ses habitants se fichent les uns des autres. Nous voulons montrer que ce n'est pas vrai", a déclaré Elisabeth Anderson, organisatrice du rassemblement.

La police croit que la femme de Josef, Rosemarie, ignorait tout, son mari lui ayant affirmé au moment de la disparition de leur fille que celle-ci avait fui pour rejoindre une secte avant "d'abandonner" trois de ses enfants recueillis par le couple.

Josef Fritzl avait ensuite forcé Elisabeth à écrire des lettres de sa propre main pour rendre crédible ce scénario, a précisé la police.

DES DESSINS D'ENFANTS SUR LE SOL

L'affaire a éclaté lorsque l'aînée des enfants est tombée gravement malade et a été hospitalisée à Amstetten, vendredi dernier.

Le médecin qui soigne la jeune fille, le dr Albert Reiter, a déclaré mardi que son état était toujours critique et qu'elle devait être maintenue dans un coma artificiel encore plusieurs jours.

"Le pronostic vital de notre patiente est sérieusement engagé car elle a été victime d'un manque d'oxygène à un moment, entre mercredi et vendredi derniers", a-t-il déclaré à la télévision allemande N24.

"Outre vingt ans passés sous terre, vingt ans sans lumière du jour, vingt ans de stress psychologique, il y a d'autres facteurs comme une infection", a ajouté le médecin.

Après l'hospitalisation de l'aînée, Josef Fritzl avait sorti Elisabeth et les deux autres enfants séquestrés de la cave, déclarant simplement à sa femme que leur fille avait décidé de rentrer à la maison.

Des photographies du sous-sol, qui n'excédait pas 1,70m de hauteur par endroit, montrent un passage étroit conduisant à plusieurs pièces dont un espace pour faire la cuisine, une zone aménagée pour le sommeil et une petite salle de bain avec une douche. Sur le sol, on aperçoit des dessins d'enfants.

Le ministre de la Justice a présenté mardi un projet de loi pour renforcer la "protection légale des victimes", en particulier dans les affaires de sévices sexuels.

Version française Clément Dossin