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jeudi, 08 janvier 2015

Paris:Fusillade à Charlie Hebdo : 12 morts

Une sanglante fusillade a eu lieu ce mercredi matin dans les locaux du journal satirique, situé dans le XIe arrondissement de Paris. Il y a douze morts. François Hollande évoque un "attentat terroriste".

 

pariss.jpgDes hommes cagoulés, armés d'armes automatiques et d'un lance-roquettes, se sont introduits dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, ce mercredi vers 11h30. La fusillade a causé 12 morts, selon un dernier bilan établi par le parquet de Paris. Parmi ces 12 victimes, il y aurait 2 policiers. Les dessinateurs Cabu, Charb, Wolinski et Tignous figurent eux aussi parmi les morts.Tout comme Bernard Maris, économiste et actionnaire du journal satirique.

Laurent Richard, rédacteur en chef de la boîte de production Premières lignes, affirme qu"'il y avait des victimes dans chaque pièce". Un salarié du journal Charlie Hebdo, contacté par 20 Minutes, évoquait un "véritable massacre". Un autre journaliste, présent sur place, parlait de "vrai carnage"

Le plan Vigipirate élevé à son niveau le plus haut en Ile-de-France

Le plan Vigipirate a été élevé à son niveau le plus haut, "alerte attentats", dans toute l'Ile-de-France. Les transports, les lieux de culte, les grands magasins, les organes de presse ont été placés sous protection renforcée. Les assaillants, qui ont abandonné leur voiture Porte de Pantin (XIXe), seraient toujours en cavale, avec leurs armes. Durant leur fuite, ils auraient braqué un automobiliste qui conduisait une Clio et percuté un piéton.

Selon le Figaro, le Raid, l'unité d'élite de la police, aurait été déployé en Seine-Saint-Denis (93) en début d'après-midi. C'est dans ce département, dans la banlieue nord de Paris, que les autorités rechercheraient les terroristes. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, parle de trois terroristes, alors que les témoins en évoquaient deux.

Le ministre de l'Intérieur a ouvert un numéro vert pour recueillir des témoignages permettant de localiser les fugitifs : 0805 02 17 17.

mercredi, 22 avril 2009

Etudiants français tués à Londres : les meurtriers présumés enfin jugés

En juin 2008, Laurent Bonomo (en photo ci-contre) et Gabriel Ferez, deux étudiants français âgés de 23 ans, avaient été sauvagement assassinés dans leur studio londonien. Ils avaient été retrouvés ligotés, bâillonnés et lacérés de plus de 240 coups de couteau, avant l'incendie de leur appartement, vraisemblablement pour tenter d'effacer des preuves. Le procès des deux Britanniques accusés de ce meurtre sanguinaire s'ouvre aujourd'hui à Londres. Les familles des victimes espèrent que ce procès permettra d'en savoir plus sur les motifs des prévenus. Nigel Edward Farmer, 34 ans, et Daniel Sonnex, 23 ans, comparaîtront pendant un mois devant un jury de douze personnes. En novembre dernier, ils ont tous les deux plaidé non coupables à tous les chefs d'accusation : meurtre, séquestration, incendie volontaire et cambriolage. F.B

09:34 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : meurtre |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 17 octobre 2008

Sénégalaise tuée par son beau-fils à Annecy : Safiétou Diédhiou avait connu son mari français par Internet

Ne pas donner en mariage sa fille au premier venu. Surtout si la rencontre s’est faite sur Internet avec des Occidentaux. C’est le conseil que le Consul du Sénégal à Lyon, Cheikh Sadibou Diallo, donne aux parents et autres compatriotes. Et ce, quelques semaines après le drame d’Annecy, qui a emporté la Sénégalaise Safiétou Diédhiou.
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(Correspondant permanent à Paris) - L’histoire de Safiétou Diédhiou est triste à raconter. Elle a été assassinée le 18 août dernier par le fils de son mari. L’assassin lui a tirée une balle. La raison ? Il digérait mal la Sénégalaise qui a eu l’outrecuidance de se marier avec son père. Les deux tourtereaux se sont connus sur Internet. Par le biais certainement des sites de rencontres. Et l’amour (aveugle ?) fera le reste. Entre les deux amoureux, il y a 34 ans de différence. La fille était âgée de 24 ans, son conjoint, un Français de couleur blanche, de 58 ans !

Mais après plusieurs conversations sur la toile, le Français ramasse ses cliques et ses claques et débarque à Dakar. Pour demander la main de Safiétou Diédhiou, originaire de Pikine. A cause certainement du mirage de l’Europe, la fille succombe. Et la famille fera le reste. Le mariage est célébré. Le visa de la jeune fille sénégalaise obtenu par son mari français, ils s’envolent tous les deux à Annecy, à deux heures de voiture de Lyon. Mais le mari est un divorcé qui a déjà des enfants. L’un d’eux ne portait pas Safiétou dans son cœur. Pourquoi ? A cause de la différence d’âge entre le père et Safiétou ? Du racisme primaire ? L’assassin a-t-il mal pris la séparation de ses parents ? Ou est-ce à cause de la grossesse de cinq mois que portait Safiétou ? On ne le sait pas. Mais en tous les cas, ce 18 août, le fils du mari de Safiétou dégaina son arme contre sa belle-mère et le drame survint.

Mis au courant, le Consul du Sénégal à Lyon, Cheikh Sadibou Diallo, se démène comme un diable pour savoir ce qui s’est passé. Le diplomate sénégalais demande et obtient une audience avec le procureur de la République d’Annecy qui avait ‘confisqué’ le corps de la victime pour les besoins de l’enquête. Le Consul s’enquiert des faits et engage la bataille juridique. Il demande la requalification des faits parce que l’auteur du crime, qui croupit en prison, avait bien l’intention de donner la mort. Ce qui n’avait pas été pris en compte dans la formulation des chefs d’accusation. Cheikh Sadibou Diallo obtient gain de cause après plusieurs aller-retours entre Lyon et Annecy. Il reste le lieu de l’enterrement. Le Consul du Sénégal à Lyon s’est opposé à son enterrement à la va-vite à Annecy. Il voulait que l’inhumation se fasse au Sénégal avec le consentement de l’oncle de la défunte, Charles Badiane qui habite en Bretagne. Après les différentes autopsies, le procureur d’Annecy libère le corps le 7 septembre 2008. Ce qui a permis au Consul et à Charles Badiane de l’évacuer le 11 septembre dernier.

Cinq jours après l’évacuation du corps de Safiétou Diédhiou à Dakar, le Consul du Sénégal à Lyon invite les Sénégalais à tirer des leçons de ce drame. ‘Je demande aux Sénégalais de ne pas donner en mariage leur fille au premier venu. Surtout si la rencontre s’est faite sur Internet avec des occidentaux. Généralement, les gens pensent qu’en donnant leur fille en mariage à un Occidental, ils offrent ainsi du bonheur à leur fille. Mais ces filles deviennent simplement des bonnes à tout faire quand elles arrivent en Europe. Cette affaire doit servir d’exemple et de leçon’, plaide Cheikh Sadibou Diallo qui promet de se battre pour que le procès se tienne et que l’assassin soit condamné. Pour cela, il a engagé un avocat.



Auteur: Moustapha BARRY

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mardi, 27 mai 2008

Procès fini, Fourniret fait des vers et ne fera pas appel

CHARLEVILLE-MEZIERES, Ardennes (Reuters) - Au terme de deux mois de procès où il a avoué sept meurtres de jeunes filles, Michel Fourniret a lu , en guise de dernière déclaration, des vers composés de sa main brocardant l'avocat général ainsi que son épouse et co-accusée Monique Olivier.
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Son avocat Pierre Blocquaux a annoncé auparavant qu'il ne ferait pas appel, quelle que soit la peine.

La cour et le jury se sont retirés dans une caserne de CRS, où ils resteront coupés du monde jusqu'à leur verdict attendu mercredi dans la journée.

Retournant des feuilles manuscrites, l'accusé a lu d'abord des vers louangeurs pour les parties civiles, puis a déclamé à l'adresse de l'avocat général : "Il n'en fut point de même sur les bancs du parquet, et ce fut sans surprise de la part d'un roquet", suscitant un rappel à l'ordre du président.

Le qualifiant de "clown", de "monstre nécrophile", l'avocat général Francis Nachbar avait demandé contre lui jeudi dernier la réclusion à perpétuité sans possibilité d'aménagement de peine.

A l'intention de son épouse, qui est jugée comme complice pour quatre meurtres et co-action dans un cinquième, l'accusé a lu ces vers : "Parfois le fond du box sent ce que sent la caque, les puanteurs d'autrui, au fond piètre cloaque".

Le tueur est ensuite revenu à la prose pour prendre sa propre défense et se présenter favorablement, revenant sur l'expression 'petit Fourniret' utilisée par l'avocat général : "Aucun texte à ma connaissance n'interdit à un petit Fourniret d'avoir de-ci de-là un coeur de grand bonhomme".

Il a ensuite encore nié implicitement être l'auteur des deux autres crimes pour lesquels il est mis en examen, qualifié encore l'avocat général de "SSP pour 'simplet sur pattes'", allusion à l'expression "MSP, membrane sur pattes" qu'il employait du temps de ses crimes pour ses victimes vierges.

Enfin, il a défendu Monique Olivier : "Je persiste à dire que Monique Olivier est une pauvre bonne femme incapable de nuire individuellement à quiconque dans la société, sans que ça m'empêche d'avoir une terrible dent contre elle".

Monique Olivier a simplement déclaré : "Je regrette tout ce que j'ai fait, c'est tout".

LA JUSTICE ACCUSÉE

Avant l'accusé, son avocat Pierre Blocquaux, commis d'office, a plaidé brièvement pour prendre le contre-pied de l'avocat général, qui avait dénié toute humanité aux accusés.

"Quoiqu'il ait fait, c'est un homme que l'on juge. Que ça plaise ou non, c'est une évidence, Michel Fourniret fait partie de notre humanité, hélas il fait partie de notre humaine condition", a dit l'avocat.

L'avocat a ensuite retourné ses flèches contre le système judiciaire, dont les deux mois de procès ont révélé les multiples défaillances.

"Ce procès ne doit pas masquer un ensemble d'occasions ratées, d'incuries, de fautes", a-t-il dit.

Il en a fait la liste : refus d'enquêter sur la disparition d'Isabelle Laville en 1987, pas de révocation du sursis accordé à Fourniret lors de ses comparutions pour des délits dans les années 1990, aucune suite donnée à la plainte du truand Jean-Pierre Hellegouarch en 1998, dont Fourniret avait pourtant tué la femme.

L'avocat a dit aussi son "effarement et son effroi devant l'épouvantable gâchis qui entoure Fourniret".

Il a rappelé le suicide d'un vétérinaire de Nantes faussement soupçonné d'un crime de Fourniret, évoqué un jeune homme de vingt ans incarcéré à tort durant trois mois pour un autre crime du tueur, rappelé la mémoire de Farida Hamiche, épouse d'Hellegouarch dont le meurtre ne fut jamais poursuivi.

Il a rappelé le suicide d'une fille de Michel Fourniret après son arrestation et a conclu : "Ça fait beaucoup, ça pèse des tonnes sur ce champ de ruines".

L'avocat a enfin voulu faire silence en hommage aux victimes, dont les familles étaient présentes. A leur intention, il a conclu sur des vers de Baudelaire : "Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le soir, il descend, le voici".

Thierry Lévêque