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samedi, 06 mars 2010

Une automobiliste carjackée tuée à Uccle

Deux individus qui venaient de braquer une bijouterie à Uccle ce vendredi après-midi ont carjacké une automobiliste au cours de leur fuite. La victime blessée par balle à la tête est décédée. Choqué, le ministre-président de la Région bruxelloise Charles Picqué appelle à « une fermeté exemplaire » face aux actes criminels.

« La victime est décédée suite à ses blessures à son arrivée à l’hôpital », a confirmé Jean-Marc Meilleur, porte-parole du parquet de Bruxelles.

L’automobiliste avait été car-jackée place Vanderkindere à Uccle par deux individus armés d’un revolver qui venaient de braquer une bijouterie, située avenue Vanderkindere. Ils ont tiré sur l’automobiliste, blessant mortellement celle-ci à la tête.

Le revolver, avec lequel plusieurs coups de feu ont été tirés, appartenait au bijoutier. Les malfaiteurs s’en sont emparés lors du braquage. Le bijoutier, frappé à la tête par l’un des auteurs avec sa propre arme, est également blessé mais ses jours ne sont pas en danger.

Les deux malfaiteurs ont été interpellés. Aucun butin n’a été retrouvé sur eux, selon le parquet de Bruxelles descendu sur place. Un juge d’instruction se trouve également sur les lieux.

La bijouterie, située rue Vanderkindere, a été braquée vers 14h40.

Le courage des auxiliaires

De son côté, le bourgmestre d’Uccle, Armand De Decker, a tenu à saluer ce vendredi soir, le courage des deux auxiliaires de police qui ont permis l’arrestation des deux individus qui ont abattu une automobiliste après avoir braqué une bijouterie à Uccle.

M. De Decker a souligné, en leur rendant hommage, le fait qu’en tant qu’auxiliaires de police ces personnes n’étaient pas armées.

Les deux auxiliaires réglaient la circulation non loin du lieu de l’agression. Ils ont entendu les coups de feu et ont vu les agresseurs courir vers l’avenue Brugmann et entrer dans un immeuble.

“N’écoutant que leur courage et alors qu’ils n’étaient eux-mêmes pas armés, ils se sont lancés à leur poursuite et les ont plaqués au sol, ce qui a permis leur arrestation”, a commenté M. De Decker.

(D’après Belga)

jeudi, 15 mai 2008

Pédophilie, criminalité et banditisme:Michel Fourniret continue son show de très mauvais goût

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Michel Fourniret a commencé à s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés ce matin lors de l’ouverture de l’audience de la cour d’assises des Ardennes comme il l’avait promis la semaine dernière. Après avoir jusqu’à présent refusé de s’exprimer sur les sept meurtres et les tentatives d’enlèvement pour lesquels il est poursuivi, le tueur en série présumé a détaillé sa rencontre avec Marie-Ascension, l’adolescente belge de 13 ans, qui a permis son arrestation le 26 juin 2003. « Il y avait une intention de sabordage », a-t-il expliqué au sujet de ce kidnapping raté. L’Ardennais a indiqué que ce jour-là, « il sortait d’une maison qui sentait la vinasse, qu’il était dans un fiasco familial et dans un fiasco à Sart-Custinne (son domicile belge) ». « Je ne sais pas où j’en étais », a-t-il ajouté.

lundi, 28 avril 2008

Le monstre Fourniret face à une troisième victime belge

Michel Fourniret sera confronté pour la troisième fois à une de ses victimes belges ce lundi, devant la cour d'assises des Ardennes.
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Michel Fourniret doit se retrouver, lundi devant la cour d'assises des Ardennes, pour la troisième fois, face à une de ses victimes, Sandra Noirot. Le 12 février 2000, cette adolescente alors âgée de 14 ans et demi, avait été abordée sur les quais de la gare de Gedinne par Michel Fourniret qui avait tenté de l'enlever. Elle avait réussi à se dégager et à monter dans le train qui était entré opportunément en gare.

Michel Fourniret doit répondre de tentative d'enlèvement et de séquestration. Monique Olivier, qui est poursuivie devant la cour d'assises des Ardennes pour cinq des sept meurtres reprochés à son mari, ne doit pas répondre pour ce dossier.

En cours d'enquête, Michel Fourniret a reconnu partiellement les faits.

Entendue le soir des faits, Sandra Noirot avait expliqué qu'elle avait été abordée par un homme qui l'avait questionnée sur la présence d'une petite fille qu'il venait chercher. Il lui avait proposé de l'emmener à Libramont en échange de 10.000 francs, précisant qu'il était en mesure de lui trouver un travail dans une boulangerie.

Il avait insisté et, devant le refus de l'adolescente, l'avait attrapée par le bras. Elle avait réussi à se libérer au moment où son train arrivait en gare, avait-elle expliqué.

Après son arrestation pour l'enlèvement de Marie à Ciney en juin 2003, Michel Fourniret a été interrogé sur ces faits. Il a dit que son approche de Sandra Noirot aurait pu conduire, parmi d'autres possibilités, à une « relation physique ». Il a nié avoir saisi le bras de l'adolescente pour la forcer à le suivre.

Un an plus tard, Monique Olivier l'a accusé d'enlèvements et de meurtres, précédés de viols ou tentatives, de jeunes femmes ou adolescentes.

Après son extradition en France, Michel Fourniret a dit en 2006 au juge d'instruction qu'il considérait l'action de Sandra Noirot comme méprisable et qu'elle correspondait à une tentative d'appropriation de la qualité de victime en raison de l'impact médiatique de ce dossier.

Sandra Noirot a confirmé que, devant son refus de l'accompagner, l'homme avait eu une « expression méchante », « comme si on n'avait pas le droit de lui refuser ».

Sandra Noirot, âgée de 22 ans, attend un enfant. « Quand elle réfléchit à ces faits avec le recul et la maturité qui est la sienne à présent, elle a froid dans le dos », avait expliqué son avocat, Me Dominique Remy, avant l'ouverture du procès.

Michel Fourniret a déjà été confronté à deux victimes : Marie, qu'il a tenté d'enlever à Ciney et Joëlle Parfondry qu'il a agressé sexuellement dans le salon de toilettage pour chiens qu'elle exploitait à Jambes.

(belga)

jeudi, 27 mars 2008

Pédophilie, l'homme qi se targue d'être pire que Dutroux

CHARLEVILLE-MEZIERES (AFP) - Michel Fourniret, soupçonné d'être un des pires tueurs en série des dernières décennies en France et qui a également sévi en Belgique, est jugé à partir de jeudi à Charleville-Mézières (nord-est), avec son épouse Monique Olivier.

L'ancien dessinateur industriel, qui aura 66 ans au cours de ce procès prévu pour deux mois, doit répondre devant une cour d'assises de sept meurtres de jeunes femmes ou adolescentes -dont deux avec préméditation- et autant de viols ou tentatives, commis entre 1987 et 2003 des deux côtés de la frontière franco-belge.

Lui et son épouse de 59 ans, accusée aussi d'un des meurtres et de complicité dans au moins quatre autres crimes, encourent la réclusion à perpétuité.

La justice française vient en outre d'inculper Michel Fourniret et Monique Olivier dans deux autres affaires, concernant une Britannique de 20 ans et une handicapée française de 18 ans.

Selon un de ses avocats, Michel Fourniret a l'intention de lire une "déclaration" à l'ouverture du procès pour "procéder à une sorte de critique de l'instance judiciaire".

Il compte assister au procès "les premiers jours", a précisé Me Thierry Bourbouze. "Après, il ne se rendra pas spontanément dans la salle d'audience, mais on peut le contraindre", a indiqué l'avocat.

Des lettres saisies par les enquêteurs après leur interpellation dans le sud de la Belgique en 2003 ont révélé que le couple avait conclu "une sorte de "pacte" criminel dès 1987, alors que Michel Fourniret était détenu à la prison de Fleury-Mérogis pour des agressions sexuelles et correspondait par écrit avec sa future épouse rencontrée via une petite annonce.

A sa sortie de prison, il s'engage à tuer le premier mari de Monique Olivier, un homme "violent" et jaloux" selon elle, à condition qu'elle accepte son obsession d'avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles vierges, et l'aide à "chasser".

Le second volet du "pacte" débouchera, selon ce qui a été retenu par l'accusation pour ce procès, sur sept homicides: ceux d'Isabelle Laville en 1987, Fabienne Leroy en 1988, Jeanne-Marie Desramault et Elisabeth Brichet -enlevée en Belgique- en 1989, Natacha Danais en 1990, ainsi que les assassinats de Céline Saison en 2000 et Mananya Thumpong en 2001.

Au total, à partir des interrogatoires de juin 2004 quand elle se décide à rompre le silence, Monique Olivier attribue onze meurtres à son mari qui en reconnaît huit (dont les sept jugés au procès).

Le mode opératoire qu'elle décrit la première est presque chaque fois le même : il repère une jeune fille qu'il aborde en voiture, prétexte une recherche d'itinéraire pour la faire monter à bord puis poursuit sa route vers un lieu isolé.

Pour les faits de 1987-90, avant que le couple ne s'installe en Belgique, l'accusation impute à Monique Olivier un rôle non négligeable : plusieurs fois sa présence dans la voiture aurait permis que la confiance s'installe avec la future victime. Elle aurait ensuite assisté son mari, faisant le guet, allant une fois jusqu'à l'aider à étouffer celle qui se débattait trop.

L'odyssée criminelle se termine en juin 2003 avec le rapt manqué, près de Namur en Belgique, d'Asumpcion, une adolescente d'origine congolaise qui s'enfuit à un stop et reconnaît ensuite la camionnette à l'arrière de laquelle elle était ligotée. Le numéro d'immatriculation mène à Fourniret qui est arrêté par la police belge.

A l'adolescente, il aurait eu le temps de dire "je suis pire que Dutroux", alors que le souvenir des crimes de ce pédophile hante encore toute la Belgique.

Aujourd'hui âgée de 17 ans, elle demandera à témoigner à huis clos. Sur les bancs des parties civiles elle côtoiera une trentaine de proches de victimes et deux autres survivantes ayant subi des tentatives de viol ou de séquestration.