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mardi, 23 novembre 2010

Sarkozy s'emporte contre la presse: "Amis pédophiles, à demain !

Le président emploie encore le mot deux ou trois fois, preuve de sa colère. "Amis pédophiles, à demain ! ", lance-t-il en quittant les journalistes.

Le président français Nicolas Sarkozy s'est récemment emporté face à des journalistes à propos du dossier Karachi, affirmant à l'un d'eux: "Il semblerait que vous soyez pédophile, j'en ai l'intime conviction" pour signifier qu'on ne peut mettre en cause quelqu'un sans preuve. L'échange, relayé lundi soir par plusieurs sites internet, a eu lieu en marge du sommet de l'Otan à Lisbonne vendredi soir, alors qu'au même moment en France, Dominique de Villepin relançait les soupçons de rétrocommissions vers Paris en 1995, dans le cadre du contrat d'armement avec le Pakistan qui pourrait être indirectement à l'origine de l'attentat de Karachi en 2002.

A l'époque Nicolas Sarkozy était ministre du Budget et porte-parole de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, sur laquelle planent des soupçons de financement illégal potentiellement lié à ces rétrocommissions.S'adresse à un journaliste, dans une démonstration par l'absurde, M. Sarkozy a lancé: "Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit ? J'en ai l'intime conviction (...) Pouvez-vous vous justifier? ".

Le président emploie encore le mot deux ou trois fois, preuve de sa colère. "Amis pédophiles, à demain ! ", lance-t-il en quittant les journalistes.En mai 2002, l'attentat de Karachi avait coûté la vie à 15 personnes dont 11 salariés français de la Direction des Constructions navales (DCN) travaillant à la fabrication d'un sous-marin. Une des pistes de l'enquête est que cet attentat pourrait avoir été commis en représailles à l'arrêt du versement de commissions sur des contrats d'armement après l'élection de Jacques Chirac en 1995.

mercredi, 22 avril 2009

La Belgique bloque pour la 1ère fois un site web

Dix-sept fournisseurs internet belges ont reçu vendredi l'ordre de bloquer quatre sites web. pict_174463.jpg
Le site web controversé Stopkinderporno n'est plus accessible depuis la Belgique. Il s'agit d'une première: jamais encore un site web n'avait été bloqué à la demande du parquet fédéral, indiquent mercredi les journaux néerlandophones De Standaard, Het Nieuwsblad, De Morgen et Het Laatste Nieuws.

Quatre adresses différentes du site Stopkinderporno, dont www.stopkinderporno.com, sont actuellement bloquées. Les internautes tapant l'adresse de ce site, sont, dans certains cas, redirigés vers un message d'avertissement de la Federal Computer Crime Unit, expliquant le contenu proposé par le site est jugé illégal par la législation belge.

Dix-sept fournisseurs internet belges ont reçu vendredi l'ordre de bloquer quatre sites web. Une telle demande est "très, très exceptionnelle", explique Stefan Coenjaerts, porte-parole de Telenet

mardi, 06 mai 2008

Interpol cherche ce pédophile

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lundi, 28 avril 2008

Le monstre Fourniret face à une troisième victime belge

Michel Fourniret sera confronté pour la troisième fois à une de ses victimes belges ce lundi, devant la cour d'assises des Ardennes.
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Michel Fourniret doit se retrouver, lundi devant la cour d'assises des Ardennes, pour la troisième fois, face à une de ses victimes, Sandra Noirot. Le 12 février 2000, cette adolescente alors âgée de 14 ans et demi, avait été abordée sur les quais de la gare de Gedinne par Michel Fourniret qui avait tenté de l'enlever. Elle avait réussi à se dégager et à monter dans le train qui était entré opportunément en gare.

Michel Fourniret doit répondre de tentative d'enlèvement et de séquestration. Monique Olivier, qui est poursuivie devant la cour d'assises des Ardennes pour cinq des sept meurtres reprochés à son mari, ne doit pas répondre pour ce dossier.

En cours d'enquête, Michel Fourniret a reconnu partiellement les faits.

Entendue le soir des faits, Sandra Noirot avait expliqué qu'elle avait été abordée par un homme qui l'avait questionnée sur la présence d'une petite fille qu'il venait chercher. Il lui avait proposé de l'emmener à Libramont en échange de 10.000 francs, précisant qu'il était en mesure de lui trouver un travail dans une boulangerie.

Il avait insisté et, devant le refus de l'adolescente, l'avait attrapée par le bras. Elle avait réussi à se libérer au moment où son train arrivait en gare, avait-elle expliqué.

Après son arrestation pour l'enlèvement de Marie à Ciney en juin 2003, Michel Fourniret a été interrogé sur ces faits. Il a dit que son approche de Sandra Noirot aurait pu conduire, parmi d'autres possibilités, à une « relation physique ». Il a nié avoir saisi le bras de l'adolescente pour la forcer à le suivre.

Un an plus tard, Monique Olivier l'a accusé d'enlèvements et de meurtres, précédés de viols ou tentatives, de jeunes femmes ou adolescentes.

Après son extradition en France, Michel Fourniret a dit en 2006 au juge d'instruction qu'il considérait l'action de Sandra Noirot comme méprisable et qu'elle correspondait à une tentative d'appropriation de la qualité de victime en raison de l'impact médiatique de ce dossier.

Sandra Noirot a confirmé que, devant son refus de l'accompagner, l'homme avait eu une « expression méchante », « comme si on n'avait pas le droit de lui refuser ».

Sandra Noirot, âgée de 22 ans, attend un enfant. « Quand elle réfléchit à ces faits avec le recul et la maturité qui est la sienne à présent, elle a froid dans le dos », avait expliqué son avocat, Me Dominique Remy, avant l'ouverture du procès.

Michel Fourniret a déjà été confronté à deux victimes : Marie, qu'il a tenté d'enlever à Ciney et Joëlle Parfondry qu'il a agressé sexuellement dans le salon de toilettage pour chiens qu'elle exploitait à Jambes.

(belga)