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mardi, 04 novembre 2008

Magouille,Karel De Gucht pointé du doigt

Le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht (Open VLD), a démenti être impliqué dans un délit d’initié, comme le prétend l’hebdomadaire flamand Humo sur base d’une plainte anonyme. Une enquête a été ouverte à la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA).
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« Je n’ai pas vendu d’actions Fortis ni donné des informations à qui que ce soit » concernant le groupe belgo-néerlandais de bancassurance démantelé, a déclaré M. De Gucht, en marge d’une visite d’Etat avec les souverains belges en Inde. « Il revient à la CBFA de décider ce qu’elle fait de cette plainte. Si elle veut en savoir plus, je lui donnerai toutes les explications qu’elle désire avoir », a-t-il ajouté.

Selon Humo, qui parle de « délit d’initié », une plainte anonyme a été déposée la semaine dernière auprès de la CBFA pour des « transactions étranges » d’un total de 500.000 euros, effectuées à l’agence Fortis de Berlare par le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht et son épouse Mireille Schreurs le 3 octobre, jour de la nationalisation des activités bancaires et d’assurance de Fortis aux Pays-Bas.

Deux jours plus tard, l’Etat belge portait sa participation à près de 100 % dans Fortis Banque en Belgique, en vue de céder 75 % des actifs à la banque française BNP Paribas, qui contrôlera aussi la totalité de Fortis Insurance Belgium. Le lundi 6 octobre, le titre Fortis était suspendu à la Bourse de Bruxelles jusqu’au mardi 14 octobre. L’action évolue désormais autour d’un euro.

Le magazine précise encore que « des amis de Karel De Gucht sont aussi entrés en action dans l’après-midi à l’agence Fortis de Berlare ».

L’auteur de la plainte anonyme cite nommément les personnes concernées, des membres de la famille du ministre et des amis de celui-ci, ainsi que les membres du personnel de Fortis, ces derniers ayant été priés de se taire en ce qui concerne ces transactions, selon Humo.

Si M. De Gucht a reconnu que sa femme avait vendu « quelques actions » appartenant à la mère de celle-ci, le 3 octobre, il a contesté le montant de 500.000 euros évoqué par l’hebdomadaire ainsi que la communication d’informations utiles à des « amis ».

Enquête
Le cabinet des Finances a précisé lundi qu’une enquête a été ouverte à la CBFA. Le ministre Didier Reynders a d’ailleurs demandé qu’on lui communique les résultats de celle-ci.

(avec Belga)

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