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samedi, 09 mai 2009

Zuloga group s’installe en Chine

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jeudi, 07 mai 2009

LIBREVILLE - Le président Bongo suspend momentanément ses activités

Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, 74 ans, a décidé la "suspension momentanée de ses activités", pour se reposer et faire le deuil de son épouse, Edith Lucie, dont le décès l'a "profondément marqué", selon un communiqué lu mercredi soir par la télévision publique RTG1.

"Aujourd'hui, le président de la République a décidé de la suspension momentanée de ses activités. (...) De ce fait, toutes les audiences présidentielles sont suspendues jusqu'à nouvel ordre", déclare ce communiqué de la présidence, lu en ouverture du journal de la RTG1 (première chaîne de la Radio-télévision gabonaise).

M. Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 1967, "a vécu des périodes particulièrement difficiles avec la maladie de son épouse, feue la Première dame Edith Lucie Bongo Ondimba" décédée le 14 mars après trois ans de soins. Il compte profiter de cette suspension de ses activités "pour se ressourcer dans le repos", est-il expliqué dans le texte.

Tradition gabonaise du veuvage

Fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso, Mme Bongo était âgée de 45 ans. Le président gabonais l'avait épousée en secondes noces il y a 18 ans. Elle est décédée à Rabat, au Maroc, où elle était hospitalisée depuis plusieurs mois, et a été inhumée le 22 mars à Edou (nord du Congo).

Selon le communiqué de la présidence, la suspension des activités présidentielles a été décidée "à la demande pressante et renouvelée de la famille, de plusieurs personnalités politiques du pays qu'il (M. Bongo Ondimba) a reçues et dans le souci de s'inscrire dans la tradition gabonaise du veuvage".

La "longue épreuve" de la maladie de Mme Bongo Ondimba et sa "perte cruelle ont profondément marqué le président de la République", qui avait "su faire preuve de courage et d'un sens de l'Etat exemplaire" et avait "repris néanmoins immédiatement ses activités habituelles en dépit du deuil qui le frappait", ajoute-t-il.

samedi, 02 mai 2009

Grève de la faim en solidarité avec la journaliste irano-américaine emprisonnée à Téhéran

Le comité FreeRoxana, composé d'enseignants, d'étudiants et d'anciens camarades de promotion de Roxana Saberi à la Northwestern University s'apprêtait samedi à lancer une grève de la faim tournante en solidarité avec la journaliste irano-américaine emprisonnée à Téhéran.

Roxana Saberi, arrêtée en janvier et condamnée le mois dernier à huit ans de prison pour espionnage, observe elle-même une grève de la faim depuis le 21 avril.

Les militants de FreeRoxana comptent lancer dimanche un mouvement de solidarité d'une durée de 12 jours. Ils appellent les volontaires à jeûner par période de 24 heures.

La jeune femme est âgée de 32 ans. Selon père Reza Saberi, d'origine iranienne, elle est "très faible" et ne boit plus que de l'eau sucrée depuis qu'elle a entamé sa grève de la faim.

Roxana Saberi, diplômée en 1999 de l'école de journalisme de son université, s'est installée en Iran il y a six ans, travaillant comme journaliste indépendante, notamment pour la radio publique américaine NPR ou pour la BBC. Elle a depuis obtenu la nationalité iranienne. AP

mardi, 28 avril 2009

SENEGAL : UNE RÉPUBLIQUE QUI SOUFFRE D’UN « EXCЀS » DE DEMOCRATIE

Le Sénégal est un bien curieux pays, et Abdoulaye Wade, un sacré président. Je ne sais pas dans quel monde il vit mais on a parfois l’impression qu’il parle à l’envers, que la réalité lui passe de travers, malgré les signes multiples qu’il est incapable de décoder.
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Ne serait-ce que par respect pour sa sœur qui vient de rendre l’âme, Abdoulaye Wade devait se tenir de politiser ces moments de recueillement, quelques jours seulement après le feuilleton mélodramatique que lui a inspiré le décès de Karine Wade. Malgré la compassion dont il a voulu faire montre, le naturel reprend le dessus, au point de confondre deuil avec meeting politique. De toute évidence, il ne peut s’empêcher de faire de la politique. C’est comme Sarkozy qui parlerait sans bouger les épaules. Nous sommes au regret de découvrir que notre République regorge de scénaristes et de « vanneurs professionnels » capables de remporter le Goncourt de la mise en scène et le César de l’indifférence, malgré le pathos et les apparences. Voilà un président qui a réussi avec brio à désacraliser l’Institution qu’il représente, en multipliant sa parole par zéro. Ce n’est pas la communauté musulmane de « Gouye Mouride » qui nous démentira, après cette énième preuve de la boulimie foncière du Sopi, ces « prédateurs » terriens qui ne lâchent rien. Dommage qu’Abdoulaye Wade copie sur son homologue français en entretenant des « échanges verbaux » avec des jeunes qui ne voient plus en lui ce symbole de fierté républicaine. Quoiqu’on puisse reprocher aux socialistes, ils nous avaient habitués à une certaine hauteur, à une certaine classe. L’Etat et ses Institutions symbolisaient encore quelque chose aux yeux des citoyens. C’est regrettable de constater à quel point la politique politicienne a fait voler en éclat presque tous les symboles de l’Etat.

« Il y a trop de démocratie au Sénégal »

C’est parce qu’il y a trop de démocratie qu’un journaliste sénégalais a été emprisonné pendant près de huit mois pour avoir rapporté des propos que d’autres avaient formulés auparavant sans être « inquiétés ». Il y a quelques mois seulement, un décret présidentiel mettait « grossièrement » fin aux mandats de bon nombre de collectivités locales dirigées par l’opposition. Des députés du PDS ont été arbitrairement démis de leur mandat auquel ils n’ont pas renoncé. Un président de l’Assemblée Nationale a été poussé à la sortie pour avoir osé demander au parlement d’ « inspecter » le fils du Président. Un Sénat illégitime dont près de 65 % des membres sont nommés par le Président, s’est substitué au parlement légitime élu au suffrage universel. Les signes de l’ « excès » de démocratie au Sénégal sont innombrables. Pas plus tard que vendredi dernier, des vandales condamnés par la justice sénégalaise ont été graciés quelques jours seulement après le verdict de la Cour d’Appel qui les condamnait à trois ans ferme. Avec ce désaveu des magistrats, les journalistes se retrouvent tous en sursis car ces voyous peuvent récidiver à tout moment…Voilà une bonne recette pour humilier une justice et perpétuer le règne de l’impunité à cause de ces criminels qui par voie de presse, avouent avoir été au service du Président. Après l’élargissement de Clédor Sène et Cie, cette « grâce » ne devrait pas surprendre les personnes habituées aux caprices du Palais.

« La démocratie doit avoir des limites, les pouvoirs du Président aussi »

Quand on est issu de « famille royale », on préfère à coup sûr, la monarchie à la République. Nous, par contre, préférons l’ « excès » de démocratie à l’excès de bavures impunies. Vivement un « Grenelle » de la classe politique et des Institutions de la République. On a même envie de copier Mme Royal et de demander pardon à la famille Wade et aux Sénégalais, pour ces propos du Président qui n’avaient pas leur place aux funérailles de Fatou Wade. Un peu de hauteur ne nuit pas, Président !

mbayemomar@yahoo.fr

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lundi, 27 avril 2009

Barack Obama : Cent jours déjà à la Maison Blanche


Jeune peut-être, inexpérimenté peut-être. Mais inexorablement calme, extrêmement souriant, extraordinairement à l'aise, sûrement. Dans un pays en crise, secoué par la récession économique et profondément atteint dans ses certitudes après huit années de présidence Bush, Barack Obama, d'entrée, rassure. obama_serment_lg.jpg

Le 44ème président des Etats-Unis s'est si vite glissé dans ses nouveaux habits qu'il semble en avoir été lui-même le premier surpris. "Je me sens étonnamment à l'aise dans le job", disait-il à peine deux semaines après sa prestation de serment, tout en reconnaissant l'ampleur considérable des défis.

Pendant ses premiers 100 jours à la Maison Blanche, Obama a adopté la même approche sobre, "dédramatisée" mais soigneusement calibrée, que celle qu'il avait en campagne. Il a ainsi dessiné un calendrier à haut risque dont il a méthodiquement attaqué la mise en oeuvre, avec la discipline qui est sa marque de fabrique.

Pendant la campagne, Obama a réussi à convaincre un électorat parfois sceptique qu'un noir, sénateur débutant de 47 ans, sans guère d'expérience, pouvait être le président du pays le plus puissant du monde. Et depuis qu'il est à la Maison Blanche, c'est devenu, sans heurts, une évidence.

"Il est devenu présidentiel presque immédiatement. Physiquement et rhétoriquement, il s'est transformé", estimé James Thurber, spécialiste de la présidence à l'American University. Vu la situation, il n'avait guère le choix, ni le temps, il lui fallait plonger immédiatement dans l'action. "Il l'a fait avec une assurance et un professionnalisme auquel on ne s'attend pas forcément chez quelqu'un qui vient d'arriver", ajoute-t-il.

Ces trois derniers mois, le ton Obama a été à la fois ferme et réconfortant. Il a bavardé comme-vous-et-moi, s'identifiant à l'Américain moyen face à la crise. Il a aussi donné dans le professoral pour expliquer l'effondrement économique. Il s'est lâché et a fait des blagues, que ce soit avec les élus, son entourage, les journalistes ou les citoyens. Et il a eu le verbe d'un grand chef d'Etat dans divers cénacles internationaux, appelant à un partenariat renouvelé entre cette nouvelle Amérique et ses alliés.

Mais il a aussi crié sa colère, scandalisé par les bonus énormes malgré la crise, et a attaqué les députés qui rechignaient à valider le plan de relance de 787 milliards de dollars. Et n'a pas hésité à faire son mea culpa -"j'ai foiré"-sur le ratage de la nomination de Tom Daschle à la Santé.

Obama s'est aussi montré irrité face aux critiques, cassant avec un journaliste à qui il a expliqué qu'il savait en général de quoi il parlait avant d'ouvrir la bouche... Prudent, adepte du prompteur même pendant les conférences de presse et présidant une équipe qui met soigneusement en scène ses apparitions publiques, Obama n'a pas évité quelques petits dérapages: comme quand il a comparé ses performances au bowling aux Jeux paralympiques... et a donc dans la foulée fait ses excuses.

Mais après 100 jours, Obama continue de rendre les gens heureux: son taux de popularité plane toujours à un sympathique 64%, les Américains le jugent solide, éthique, motivé, artisan du changement et respectant ses promesses de campagne. Pour la première fois depuis des années, ils estiment que le pays va dans la bonne direction.

Hyper-populaire, le président est aussi hyper-présent, avec au moins une apparition quotidienne médiatisée. En outre, conscient de cette popularité et de l'intérêt énorme suscité également par Michelle, ses filles ou la saga du "First dog", il se met en quatre pour satisfaire le public. Obama donne souvent des interviews, et a été le premier président à se faire torturer par Jay Leno sur le plateau du "Tonight" show de NBC.

Pour ses 100 jours mercredi, Obama tiendra d'ailleurs sa troisième conférence de presse en prime time depuis l'investiture.

Les Américains ne semblent pas lassés de cette sur-exposition: seul un quart des personnes interrogées dans ce dernier sondage AP-GfK trouvent qu'ils voient trop leur président à la télévision.

Dans tout ça, Obama, lui, va très bien. "Plus modeste, mais pas découragé", note son éminence grise, David Axelrod. Et de renvoyer dans les cordes ceux qui trouvent qu'Obama serait trop sûr de lui: "je crois que quand vous avez deux guerres et une crise économique (...) vous voulez un président qui réfléchit, qui soit prêt à envisager toutes les options". Et aussi "un président qui a confiance, qui est prêt à prendre des décisions et à en assumer les conséquences, et c'est le genre de président qu'il est".

Et il a mis un bémol à sa pratique de l'autodérision, dans laquelle certains voyaient surtout de l'arrogance. Sans y renoncer encore tout à fait, comme dans cette interview à US Weekly en février: quand on lui a demandé s'il était plutôt slip ou caleçon, il s'est refusé à "répondre à ce type de question humiliante". "Mais que ce soit l'un ou l'autre", a-t-il précisé, "ça me va très bien".



Auteur: Amadou Lamine Mbaye


vendredi, 24 avril 2009

M. Obama a exprimé la colère des Américains directement auprès de patrons ou de hauts dirigeants d'American Express, Visa, MasterCard, Bank of America, au total de 13 banques et institutions émettrices de cartes de crédit.

Washington -- Le président Barack Obama s'est fait hier le porte-parole des nombreux Américains pris à la gorge par les sociétés de cartes de crédit en soutenant une réforme mettant fin aux abus et protégeant mieux les consommateurs dans un pays où le crédit est roi.
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M. Obama a exprimé la colère des Américains directement auprès de patrons ou de hauts dirigeants d'American Express, Visa, MasterCard, Bank of America, au total de 13 banques et institutions émettrices de cartes de crédit.

Le président a plaidé pour ces gens qui «commencent avec des taux d'intérêt bas et qui, d'un seul coup, se retrouvent avec des taux qui ont doublé, des frais dont ils ignoraient tout et qu'on rajoute soudain sur leurs factures, un manque complet de clarté et de transparence dans les termes» de leurs contrats.

«Il faut des protections fortes et fiables, qui interdisent pour les consommateurs les hausses de taux injustes, les frais et les pénalités abusifs, je pense que le temps des hausses des taux à n'importe quel moment, pour n'importe quelle raison, doit prendre fin», a-t-il dit à l'issue de ces entretiens à la Maison-Blanche avec les représentants d'une industrie hostile à une telle réforme.

«Notre administration va pousser à la réforme», a-t-il dit, se mêlant ainsi à un effort inédit pour réécrire les règles de conduite des sociétés de crédit.

Une commission de la Chambre des représentants a adopté mercredi un texte de loi contre les hausses arbitraires des taux d'intérêt et les pénalités excessives. Le texte pourrait aller devant la Chambre au complet la semaine prochaine. Un autre devrait être débattu au Sénat. Son sort est plus incertain, et il faudra aux deux chambres s'entendre sur une législation commune.

Hier, deux influents sénateurs démocrates, Christopher Dodd et Charles Schumer, ont appelé la banque centrale à imposer un gel immédiat des taux d'intérêt des cartes de crédit.

Grands principes

M. Obama qui, depuis son investiture en janvier, a beaucoup vitupéré au nom des Américains contre l'appât du gain de Wall Street, n'a pas expressément soutenu le texte de la Chambre. Il a indiqué que son gouvernement allait travailler à la réforme avec le Congrès.

Mais il a exposé à ses hôtes les grands principes de nouvelles règles de conduite. Outre la protection des consommateurs, tous les formulaires devront être rédigés de façon compréhensible et lisible: «Finies les clauses de bas de page; finis les termes et les conditions confuses».

Les consommateurs doivent pouvoir faire jouer la concurrence, et les sociétés qui violent la loi doivent sentir «peser tout le poids» de la loi, a-t-il dit.

Avec la crise et la suppression de plus de cinq millions d'emplois depuis le début de la récession en décembre 2007, un nombre record d'Américains sont en retard sur le paiement de leurs factures de carte de crédit, voire incapables de les payer. Pour se protéger, les organismes augmentent les taux d'intérêt jusqu'à près de 30 % et coupent les lignes de crédit. Les organisations de consommateurs s'indignent aussi d'une réécriture permanente des règles.

Mais les sociétés de cartes de crédit font de la résistance. Elles disent que si elles augmentent leurs taux, c'est en raison du risque accru en période de crise. Elles font valoir que si elles ne peuvent pas faire payer les consommateurs à risque, elles devront faire payer tout le monde.

Et au moment où M. Obama tente de relancer la consommation, elles mettent en garde contre toute initiative qui limiterait l'activité de crédit.

jeudi, 23 avril 2009

Sénégal:TIRANT UN BILAN SATISFAISANT AUX LOCALES ,L’Apr réaffirme son ancrage dans l’opposition

Pour avoir contrôlé 18 Collectivités locales au sortir des élections locales du 22 mars dernier, l’Alliance pour la République a tiré un bilan satisfaisant de sa participation. Elle va continuer sur la voie de l’opposition, selon son porte-parole, Seydou Guèye.
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Après avoir tiré un bilan satisfaisant de sa participation aux élections locales, du 22 mars dernier, l’Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall a réaffirmé son ancrage dans l’opposition.

« Le retour à la case départ, c’est l’obstination des journalistes. Chaque fois qu’on a eu l’occasion, nous avons apporté des réponses claires, puisque le projet de l’Apr n’est pas une perspective libérale », a déclaré, hier, lors d’un point de presse le porte-parole Seydou Guèye.

Citant le leader de son parti, M. Guèye insiste : « nous ne regardons pas dans le rétroviseur », soulignant que « l’Apr est un parti qui est porteur de transformations sociales et économiques ».

Les responsables de l’Apr sont manifestement dopés par les résultats du scrutin du 22 mars dernier. Dans le cadre de la coalition Bennoo Siggil Sénégal où elle était présente, l’Apr a, dans son escarcelle, 4 Collectivités locales. Elle contrôle 14 institutions locales à travers la Coalition « Dekkal Ngor » qui a été une « option secondaire » pour sa participation aux élections.

C’est pour cette raison que le porte-parole estime que le poids de l’Apr ne peut pas se résumer aux résultats de Dekkal Ngor. Et Seydou Guèye d’ajouter que l’Apr et l’effet Macky Sall ont été des facteurs-clé de succès dans ces résultats. Ce fut le cas à Fatick et Matam.

« Sur 8 collectivités locales où nous étions présentes, nous avons remporté les 6 ». M. Guèye pense que les résultats sont « un bon point d’appui pour continuer le travail d’implantation de l’Apr au niveau national ». S’agissant des contestations au sein de la Coalition Bss, Seydou Guèye minimise. « Ce sont des choses ordinaires qui arrivent. C’est le propre des coalitions. Il y a toujours des difficultés à gérer de façon concertée un pouvoir qui a été conquis », a-t-il dit. Toutefois, il tient à rassurer : « des évaluations seront faites afin d’apporter les rectifications puisque Bennoo était un cadre stratégique pour aller à la conquête des suffrages ».



Auteur: Babacar DIONE


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Belgique:Le racisme, plus répandu qu’on le croit et souvent impuni

Une large enquête européenne démontre que le racisme et les discriminations sont très réels dans l’UE, mais les victimes ne portent pas plainte. Par résignation ou par peur. En Belgique, le Centre pour l’égalité des chances confirme et déplore un manque de confiance dans les services de police, mais aussi dans les institutions en général. aa.jpg
« L’enquête révèle que la discrimination, le harcèlement et les violences à caractère racial sont beaucoup plus répandus que ce que les statistiques officielles indiquent », a souligné Morten Kjaerum, directeur de l’Agence des droits fondamentaux de l’UE, en présentant cette étude.

Cette étude est la première enquête qualitative à grande échelle réalisée sur le sujet, permettant des résultats comparables entre les 27 Etats membres. L’enquête a été menée dans les 27 états membres auprès de 23.500 personnes des minorités et des groupes d’immigrés. En Belgique, les communautés turques et marocaines ont été interrogées.

« Il y a un problème de racisme dans toute l’UE et nous présentons des preuves à ceux des pays qui le nient », a abondé Joanna Goodey, une autre responsable de cette agence créée en 2007.

« En outre, 5.000 personnes des populations majoritaires vivant dans les mêmes régions que des minorités ont été interrogées dans dix pays européens pour permettre la comparaison de certains résultats », a précisé Mme Goodey.

« Ses résultats seront soumis à la Commission européenne. Ils visent à lancer le débat et à permettre l’adoption de mesures », a expliqué M. Kjaerum.

« Mais les discriminations et les violences raciales sont rarement signalées et celles qui le sont sont la pointe de l’iceberg », a souligné M. Kjaerum. « Les victimes ont expliqué au cours de l’enquête que porter plainte ne changerait rien, que cela arrivait tout le temps et que porter plainte pourrait leur nuire », a-t-il poursuivi. « Beaucoup évitent de se rendre dans certains endroits par peur d’être victimes d’agressions racistes, ce qui ne va pas dans le sens de l’intégration des minorités et des migrants prônée dans l’UE », a-t-il souligné.

La discrimination est très répandue en Belgique
Plus des trois quarts (76 %) des Nord-Africains de Belgique estiment que la discrimination sur base de l’origine ethnique est très répandue. En Italie (94 %) et en France (88 %), ce sentiment est plus élevé encore. Il l’est par contre un peu moins aux Pays-Bas (66 %) et en Espagne (54 %).

Au sein de la communauté turque, 69 % des personnes établies en Belgique trouvent que la discrimination est très répandue, soit davantage que dans tous les autres pays européens où cette communauté est importante. Cette perception se retrouve à 61 % aux Pays-Bas, à 58 % au Danemark, à 52 % en Allemagne, à 32 % en Autriche et à peine 15 % en Bulgarie, pays voisin de la Turquie.

La minorité Rom déplore l’ostracisme dont elle est victime en Hongrie, en République Tchèque, en Slovaquie, en Grèce et en Pologne.

Les Roumains, pourtant citoyens de l’UE depuis 2004, ne se sentent pas acceptés en Italie, et les Brésiliens se disent mal aimés au Portugal.

(afp, belga)

Belgique:Parachutes dorés : un nouvel avant-projet de loi

Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck a indiqué, en réponse à des questions en Commission de la Chambre, avoir ficelé un nouvel avant-projet de loi relatif aux parachutes dorés. Un précédent projet avait été recalé par le Conseil d’Etat.

Cette fois, l’avant-projet – qui doit encore être débattu au sein du gouvernement – renvoie à la responsabilisation des actionnaires, d’une part, et à l’application du Code belge de gouvernance d’entreprise, qui a été approuvé et publié le 12 mars dernier.

La nouvelle version du Code prévoit de limiter, en principe, les indemnités de départ des dirigeants de sociétés cotées à 12 mois de rémunération, en prenant en compte dans le calcul les bonus et rémunérations variables.

Le ministre de la Justice a admis que dans le cadre de l’application de ce code, continuait à prévaloir le principe du « comply or explain » en vertu duquel une entreprise est invitée à expliquer pourquoi elle s’écarte du Code de bonne gouvernance.

mercredi, 22 avril 2009

Mahmoud Ahmadinejad assume, persiste et signe

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a accusé l'Etat d'Israël d'"actes de cruauté" et de "nettoyage ethnique" aux dépens des Palestiniens, deux jours après son discours enflammé de la conférence des Nations unies contre le racisme. ahmad2.jpg

Les "criminels israéliens", a-t-il déclaré, "doivent rendre compte de toutes leurs brutalités". Le chef de l'Etat, qui s'exprimait devant des juristes du monde arabo-musulman dans le cadre d'une conférence sur "le génocide et les crimes de guerre" de la bande de Gaza, a indiqué que Téhéran avait demandé à Interpol d'émettre des mandats d'arrêt à l'encontre de 25 "criminels de guerre sionistes".

"La République islamique d'Iran (...) attend de cette organisation qu'elle remplisse ses obligations légales", a-t-il souligné. Les autorités iraniennes avaient déjà entrepris de telles démarches auprès d'Interpol.

Les propos tenus mardi par Ahmadinejad, qui a qualifié l'Etat d'Israël de "régime raciste le plus cruel et le plus répressif" à la tribune du Palais des Nations, à Genève, ont entraîné le départ des délégués européens dont les pays avaient choisi de ne pas boycotter l'événement, mais lui ont valu les applaudissements des représentants du monde musulman.

Fredrik Dahl, version française Jean-Philippe Lefief

Le discours d'Ahmadinejad provoque le départ des Européens

Dans son allocution, attendue - et redoutée par certains - comme l'un des moments forts de ce sommet, Ahmadinejad a dénoncé la création d'un "gouvernement raciste" au Proche-Orient en faisant clairement référence à Israël, sans toutefois citer ouvertement le nom de l'Etat hébreu.
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Le chef de l'Etat iranien, qui par le passé avait souhaité qu'Israël soit "rayé de la carte", a affirmé que "la souffrance des Juifs" avait servi, après la Seconde Guerre mondiale, de prétexte "à des agressions militaires qui ont créé une nation de sans-abri".

"Les Etats-Unis et d'autres régions du monde ont envoyé des immigrants venant d'Europe pour établir un gouvernement totalement raciste dans la Palestine occupée", a-t-il poursuivi. "Cela s'est fait en compensation des affreuses conséquences du racisme en Europe."

Avant même la fin du discours, les représentants de l'Union européenne ont quitté la conférence, comme la France avait menacé de le faire si le président iranien se livrait à des dérapages ou des provocations.

Le président français Nicolas Sarkozy a dénoncé ce qu'il a qualifié d'"appel intolérable à la haine raciste", justifiant le départ de la délégation française.

DISCOURS DÉPLACÉ

Le discours du président iranien "bafoue les idéaux et les valeurs inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme", déclare le chef de l'Etat français dans un communiqué.

La France était représentée à la conférence de "Durban II" par son ambassadeur auprès des Nations unies à Genève, Jean-Baptiste Mattei qui a été un des premiers à quitter la salle.

"Il est dommage que M. Ahmadinejad tente de prendre cette conférence en otage", a-t-il déclaré à sa sortie. "Nous sommes prêts à des discussions sérieuses mais ce qui vient de se passer dépasse ce que nous redoutions."

"De telles remarques insultantes et antisémites n'ont pas leur place dans un forum de l'Onu consacré à la lutte contre le racisme", a déclaré l'ambassadeur britannique à Genève, Peter Gooderham.

"Nous déplorons vivement le langage employé par le président de l'Iran", a renchéri Rupert Colville, porte-parole du haut commissariat aux droits de l'Homme. "De notre point de vue, ce discours est totalement déplacé dans une conférence destinée à promouvoir la diversité et la tolérance."

Le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Gahr Store a dit que son pays ne pouvait pas accepter qu'un des intervenants détourne de la sorte les efforts collectifs consentis par de nombreux autres Etats.

Malgré le départ des délégués de huit pays occidentaux, d'autres délégations ont écouté le discours dans son intégralité et l'ont applaudi.

LE VATICAN SE DÉFEND

L'Australie, l'Allemagne, la Pologne, l'Italie et les Pays-Bas avaient rejoint les Etats-Unis et Israël dans leur refus de participer à un sommet qualifié, avant le début de ses travaux, "d'hypocrite et de contre-productif" par le président Barack Obama.

Américains et Israéliens faisaient valoir que la conférence de Genève, baptisée Durban II, risquait de se transformer en un prétoire visant à faire le procès de l'Etat hébreu comme cela avait été le cas en 2001 en Afrique du Sud.

A l'époque, Américains et Israéliens avaient quitté la conférence après que le sionisme eut été assimilé au racisme par des Etats arabes.

Plusieurs pays, qui avaient finalement accepté de se rendre à cette conférence, ont dépêché des délégations de second rang, à l'instar de la Grande-Bretagne et de la République tchèque, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne.

Ce discours d'Ahmadinejad a donc sapé les efforts du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, qui a tenté, un temps, de sauver ce qui pouvait l'être, affirmant que le texte servant de base aux discussions avait été "soigneusement élaboré".

La présence de délégués du Vatican a été mal accueillie par les associations juives qui y ont vu "une nouvelle mesure imprudente" du pape Benoît XVI après la levée de l'excommunication de l'évêque britannique, Mgr Richard Williamson, accusé de négationnisme.

"Par sa participation, le Saint-Siège entérine ce qui se trame (à Genève) contre Israël", a déclaré à La Stampa le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni.

Le porte-parole du pape, le père Federico Lombardi, a quant à lui défendu la présence du Vatican à "Durban II" et affirmé que l'avant-projet de déclaration avait été amélioré ces dernières semaines.

Version française Pierre Sérisier et Jean-Loup Fiévet

Des salariés de Continental saccagent une sous-préfecture

Dans la soirée, le gouvernement, tout en condamnant "des actes injustifiables", a proposé une médiation.

"Les salariés ont saccagé la sous-préfecture de Compiègne où ils attendaient la décision", a déclaré à Reuters Ralph Blindauer. Un bâtiment de l'usine a été également endommagé, a-t-on précisé de source syndicale.

Xavier Mathieu, délégué syndical CGT, qui était présent sur place, a confirmé que des salariés de cette usine de la filiale française du fabricant allemand de pneumatiques avaient mis à sac en un temps éclair le bâtiment public à l'annonce du jugement, ainsi que le pavillon d'accueil de l'usine de Clairoix.

"Ce sont des gens en colère, pas du tout des voyous", a-t-il dit à Reuters.

Selon Xavier Mathieu, les salariés s'attendaient à obtenir gain de cause devant le tribunal et s'étaient rendus à la sous-préfecture de Compiègne dans l'attente du jugement.

"Aujourd'hui, les gens ont voulu montrer qu'on ne se laissera pas faire, les gentils 'Conti' sont devenus des lions", a-t-il dit par la suite sur LCI.

Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel, a dénoncé "avec la plus grande fermeté le saccage de la sous-préfecture de Compiègne", pour laquelle, a-t-il dit, le préfet de l'Oise a déposé plainte.

LES "CONTIS" JEUDI À HANOVRE

Sur le dossier de Continental, Luc Chatel a offert la médiation des pouvoirs publics pour le retour du dialogue entre les salariés et la direction.

"Ce soir, j'ai proposé que l'Etat, que le gouvernement se mette à la disposition des deux parties pour organiser une médiation sur un accord de méthode", a-t-il dit. Il propose que des représentants des deux parties soient reçus à Bercy par son directeur de cabinet adjoint à partir de mercredi.

"Sur les questions de restructuration industrielle, le rôle de l'Etat, c'est d'être un médiateur, un facilitateur", a-t-il souligné.

Le fabricant allemand de pneumatiques a annoncé le 11 mars son intention de fermer les sites français de Clairoix et allemand de Hanovre qui emploient respectivement 1.120 et 780 personnes, pour réduire sa production de pneus en Europe.

Les salariés de Clairoix ont prévu de se rendre jeudi à Hanovre au moment où se déroulera une assemblée générale des actionnaires du groupe pour manifester en compagnie de leurs collègues allemands.

Ils ont réservé 1.100 places de train mercredi soir, a-t-on précisé de source syndicale.

Les syndicats contestent l'argumentation de la direction qui argue de la crise et de la chute des marchés qui entraîne une surcapacité de production et donc de compétitivité.

"On est face à un problème d'effondrement du marché qui place Continental dans une situation de surcapacité de production", a précisé un porte-parole du groupe à Reuters.

"En Europe, on est passé de 7,5 millions à 15 millions de pneus en surcapacité entre décembre et mars", a-t-il ajouté.

mardi, 21 avril 2009

Dominique de Villepin : l'ex-Premier ministre a craqué pour la Socialiste

La politique a ses raisons que l'amour ignore...royal45.jpg Toujours prompt à voler au secours de la royale diva du PS, le chevalier servant de Villepin se cachait jusque-là sous le masque de l'ouverture d'esprit et du dépassement des clivages politiques...

Co-signataires d'un appel publié dans l'hebdomadaire Marianne, réclamant une «vigilance républicaine» contre une «dérive» du pouvoir présidentiel, Dom et Ségo partagaient, à nos yeux, une détestation cordiale du locataire de l'Elysée. Mais ce n'est pas la seule opposition à Nicolas Sarkozy qui unit nos deux protagonistes. Issus de la même promotion Voltaire à l'ENA, Ségolène Royal et Dominique de Villepin se sont rapprochés à l'aube des années 80' et ont partagé plus que les exposés et les études de cas... Nos élites en herbe ont roucoulé sur les bancs de l'école de la gouvernance. C'est un Dominique de Villepin visiblement fier et décomplexé qui l'a révélé hier dans le confessionnal de Canal.

Venu évoqué sur le plateau de Michel Denisot, le «risque révolutionnaire», la «colère sociale» et le «désespoir», le preux Villepin a laissé ses chevaux de bataille à l'entrée de la Boîte à Questions. À l'aise dans son fauteuil, notre athlète d'1m93 a lâché les armes pour révéler son côté sentimental. À ce jeu de la vérité et de la spontanéité où des requêtes parfois indiscrètes sont posées par les téléspectateurs, notre politicien au regard acier a fait sauter l'armure. Plutôt que de «buzzer» ou de botter en touche, notre romantique s'est laissé aller à la confidence. Celui à qui l'on déjà prêté une relation avec Ingrid Betancourt, son élève à Sciences-Po, a avoué une autre conquête très peopolitique. A la question: «Le film de Canal + sur L'ENA suggère que vous avez eu une petite amourette avec Ségolène Royal. C'est vrai?», le ministre de Chirac, la toison immaculée et le sourire ultra bright a acquiescé: «Elle le mérite, elle était belle et elle le reste...»

Homme public amoureux et gentleman courageux, donc. Car cette

Dieudonné : l'humoriste a contourné l'arrêté qui visait à interdire sa venue à La Rochelle

C'était le vendredi 17 avril que Dieudonné devait se produire dans une salle de La Rochelle. Mais le maire socialiste de le ville de Charente Maritime, Maxime Bono, ne voulait pas voir ça et ne l'entendait pas de cette oreille. Le premier magistrat de la commune de Poitou-Charentes a estimé qu'il y avait, avec ce show très chaud idéologiquement, une réelle menace de trouble à l'ordre public. Mais l'arrêté adopté le 30 mars par l'officier d'état civil n'a pas découragé Dieudonné. L'humoriste a pris l'option bus. diuedo.jpg

Une cinquantaine de personnes ont pris place vers 20H00 dans le car, dont les rideaux avaient été tirés. L'engin qui a pris ses passagers devant la salle où était prévu à l'origine le spectacle, est ensuite parti se garer sur un parking à proximité.

Une douzaine de personnes, à l'appel de deux associations de déportés, s'étaient rassemblées pacifiquement au départ du bus pour exprimer leur mécontentement. Dieudonné, dont le spectacle a été interdit dans plusieurs autres villes en raison de menace de trouble à l'ordre public, a déjà utilisé ce système de bus dans une dizaine de villes, selon les productions de la Plume, organisateur de la tournée. Une nouvelle manière pour le comique de faire parler de lui

dimanche, 19 avril 2009

Avec Dominique c'est du 100 pour 100

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Tollé à l'UMP après les excuses de Royal à Zapatero

Du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, s'interrogeant sur sa santé mentale, au secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, l'accusant de "déshonorer la France", la droite n'a pas de mots assez durs contre l'ex-candidate socialiste.

Selon le quotidien Libération, Nicolas Sarkozy s'était livré lors d'un déjeuner avec des parlementaires à un retour d'expérience sur le G20 qui a rapidement viré à la critique de la plupart de ses homologues étrangers.

De Zapatero, il aurait dit qu'"il n'est peut-être pas très intelligent", ajoutant: "Moi j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle."

Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé dimanche que les propos de Nicolas Sarkozy avaient été mal compris.

"Qu'a-t-il voulu dire ? Il a dit 'M. Zapatero vient de supprimer la publicité à la télévision, il n'est peut-être pas intelligent - il parlait de lui en réalité -, mais il l'a fait aussi'", a-t-il dit sur Canal +.

Bernard Kouchner a défendu le parler-cru du chef de l'Etat, affirmant que cette polémique n'aurait pas d'incidence sur le déplacement de Nicolas Sarkozy en Espagne dans dix jours.

"C'est comme ça qu'il parle, il est jeune et il est vivant, ça fait une différence", a-t-il expliqué.

Jean-Luc Mélenchon, ex-PS et fondateur du Parti de gauche, a salué la "pugnacité" de Ségolène Royal. "Elle a plus de cran et de pugnacité que d'autres qui lui font la leçon", a-t-il dit sur LCI.

LIBÉRATION MAINTIENT SES INFORMATIONS

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a également défendu Ségolène Royal qui est, sur ce sujet, "au diapason de l'opinion mondiale" et a dénoncé les "commentaires machistes" de l'UMP envers l'ex-candidate socialiste.

"Ce qui est machiste, c'est la réaction de Benoît Hamon qui, au prétexte que Madame Royal est une femme et malgré la gravité de ses délires, voudrait que nous prenions des précautions pour lui répondre", a rétorqué Frédéric Lefebvre dans un communiqué.

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée, a estimé qu'il n'était peut-être pas judicieux de commenter des propos prêtés à Nicolas Sarkozy, contrairement à ceux de Dakar, qui étaient publics.

L'UMP ne décolère pas après les excuses présentées par Ségolène Royal à José Luis Zapatero pour des propos attribués à Nicolas Sarkozy sur le président du gouvernement espagnol et démentis par l'Elysée.
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Il n'en a pas moins souligné sur i-Télé la "brutalité et le sexisme insupportable" du porte-parole de l'UMP.

C'est la deuxième fois en deux semaines que l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, battue par Nicolas Sarkozy en 2007, présente des excuses à l'étranger après des propos tenus ou attribués au chef de l'Etat.

Le 6 avril, en déplacement à Dakar, elle avait ainsi demandé "pardon" à l'Afrique pour des propos jugés offensants prononcés par le président français lors d'une visite au Sénégal il y a près de deux ans.

Même si cette démarche a été désavouée par 56% des Français selon un sondage Ifop pour Paris Match, Ségolène Royal s'est félicitée dans un entretien à VSD publié cette semaine d'avoir ainsi "rétabli l'honneur de la France".

Avec ces nouvelles excuses concernant Zapatero, estime Frédéric Lefebvre, elle reste dans la même démarche: "Essayer de faire parler d'elle et pour ce faire ne pas craindre de ridiculiser notre pays", a réagi le porte-parole de l'UMP sur Europe 1, avant de lui recommander "une aide psychologique".

"Après la bravitude, elle invente la ridiculitude", avait auparavant raillé Yves Jégo tandis que Xavier Bertrand, le patron de l'UMP, l'accusait d'exploiter des propos "qui n'ont même pas été tenus."

Frédéric Lefebvre s'en est également pris à Libération, qui a rapporté les propos de Nicolas Sarkozy, estimant que ce quotidien "(...) ressemble de plus en plus à un tract" et contribue à "abîmer l'image du pays".

"Ce qui porte atteinte à l'image de la France, c'est l'irresponsabilité des propos tenus par le président de la République à l'égard de ses homologues", a répliqué le directeur de Libération, Laurent Joffrin, sur le site internet du journal.

Libération a maintenu l'intégralité de ses informations, qui ont offusqué de nombreux médias étrangers.

Gérard Bon

POV'CON s'énerve: quel ministre a pris la plus grosse baffe?

Lors du Conseil des ministres de mercredi, Nicolas Sarkozy a piqué une colère contre plusieurs membres du gouvernement. Ce qui leur est reproché? D'avoir laissé entendre ces derniers jours qu'ils visaient d'autres postes lors du prochain remaniement ministériel ou tout simplement d'avoir fauté.sarko25.jpg

Alors, quel ministre a pris la plus grosse baffe de la part de Sarkozy? Revue d'effectifs !

1. À Karoutchi: "Quand on fait des conneries, on les assume!"

"Quand on fait des conneries, on les assume!", a laché Sarkozy, en regardant dans la direction du secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, selon Le Parisien.

Ce dernier est en difficulté après le rejet du projet de loi Hadopi sur le téléchargement illégal. Sarkozy le jugerait "carbonisé" et pourrait bien s'en séparer après les européennes du 7 juin, selon les confidences d'un ami du chef de l'Etat au quotidien.

2. À Albanel: "Il faut être vigilant"

Le rejet d'Hadopi a fait une autre victime collatérale: la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui pilote le texte en question.

Selon un membre du gouvernement, le chef de l'Etat a déclaré devant elle, hier, que "jusqu'au dernier moment il (fallait) être vigilant". "C'est le ministre" qui porte le texte "qui est responsable jusqu'au bout" a souligné Nicolas Sarkozy.

Avant de lâcher, agacé: "Quand vous réussissez, c'est grâce à vous. Quand vous échouez, c'est à cause de moi."

3. Morano, Boutin et Falco "ridicules"!

"Vous êtes ridicules, ridicules! (...) Vous vous répandez dans la presse pour demander une promotion. Une honte ! S'il y en a un qui n'est pas content de son sort, qu'il vienne me voir!", s'est emporté le chef de l'Etat. Un coup de sang de cinq minutes, " hyper-violent", confie un participant au Parisien.

Cible du Président: la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, qui vise "l'Intérieur, la Défense ou un ministère de l'Éducation élargi à la Famille". La ministre du Logement Christine Boutin serait tentée par l'Agriculture ou la Justice et le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, Hubert Falco, qui lorgnerait également sur l'Agriculture.

Mais le chef de l'Etat ne fait pas que rouspéter contre ses ministres. Il sait aussi distribuer des bons points. Ainsi, selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy a félicité "Christine Lagarde, Laurent Wauquiez et Luc Chatel pour leur action face à la crise", ainsi que Hervé Morin et Brice Hortefeux.

Savez-vous que 33 personnes rédigent les discours de Sarkozy Pov'con?

Un article des Echos intitulé "Comment s'élabore le discours élyséen" nous apprend que a communication présidentielle tourne autour de son conseiller en communication, Franck Louvrier. sarko31.jpg

Et plus cocasse, "ce sont 33 collaborateurs - des conseillers aux assistantes - qui travaillent à plein temps sur la parole élyséenne", selon le journal économique.

La communication élyséenne s'organise comme suit:

1- Un département englobe l'audiovisuel et la photographie

2- Le service de presse et l'organisation des déplacements

3- Le service Internet, notamment le site elysees.fr, concu par François de la Brosse

Thierry de Saussez s'occupe de la communication gouvernementale.

Tout ceci est chapeauté par le publicitaire Jean-Michel Goudard disposant d'un bureau à l'Elysée.

A 8h30, tous les matins, ce dernier participe à la fameuse réunion stratégique où sont présents: Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, Henri Guaino, la "plume" du Président, Catherine Pégard, ancienne rédactrice en chef du Point, et Raymond Soubie, conseiller social.

Mais si 33 personnes préparent les discours du chef de l'Etat, Catherine Pégard assure aux Echos: "Il a une manière incroyable de remettre dans ses propres mots tout ce qu'on lui propose"...

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samedi, 18 avril 2009

Togo : les autorités exhibent des preuves accablantes contre Kpatcha Gnassingbé

La gendarmerie a présenté à la presse l’arsenal du frère du Président
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Kpatcha Gnassingbé, député du RPT (parti au pouvoir) et frère du président togolais, Faure Gnassingbé, est en détention depuis mercredi matin pour tentative de coup d’Etat. Ses complices sont passés aux aveux. Et la gendarmerie nationale a présenté, jeudi, à la presse, le matériel de guerre qu’il entreposait à son domicile.

La gendarmerie togolaise a présenté, jeudi, à la presse les éléments matériels qui incriminent le député Kpatcha Gnassingbé. Il s’agit essentiellement de matériel de guerre. Il est composé de pistolets, de fusils mitrailleurs de fabrication chinoise, des gilets pare-balles, des carabines, de fusils de chasse, d’une caisse de grenades lacrymogènes, de munitions, de porte chargeurs, d’une jeep de commandement munie d’un système de transmission militaire de type Land Cruiser, d’une autre jeep armée, de tenues militaires, de téléphones portables, de 15 postes émetteur-récepteurs, des cordelettes, de plaques d’immatriculation (dont des types étrangères), des T-Shirts, des tissus de treillis, paires de jumelles, des bottes de combat, de 4 ordinateurs portables, d’une imprimante portable…

Quel sort sera réservé à Kpatcha Gnassingbé ?

Tout cet arsenal a été saisi au domicile du député, à Lomé, d’après les explications du Procureur de la République, Robert Bakaï. « Ceci n’est qu’une partie des résultats de la fouille opérée par la gendarmerie », a-t-il précisé. Le procureur s’est abstenu de tout commentaire sur le lieu de détention M. Kpatcha Gnassingbé. Pour lui, le demi-frère du Président court en temps normal la peine de mort pour « complot » et « tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat », pour ces « indices graves » impliquant l’honorable député comme organisateur du complot. Mais par principe, « le Togo ayant ratifié le protocole sur les droits civils, ce texte est tombé en désuétude », a expliqué l’autorité judiciaire, avant d’ajouter que les détenus ne sont pour le moment pas coupables. « Ils jouissent de la présomption d’innocence. Nous avons pris des dispositions pour que sa détention (parlant de Kpatcha) soit beaucoup plus humaine, plus acceptable », a ajouté le procureur.

Dans la matinée du jeudi, le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni et a pris acte du flagrant délit qui a entrainé l’inculpation du député et ancien Ministre de la Défense, Kpatcha Gnassingbé. « Le bureau souhaite que la procédure judiciaire se poursuive dans la sérénité et dans le respect scrupuleux des droits fondamentaux prévus par la Constitution du Togo », indique un communiqué. Une information judiciaire a été ouverte pour tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat, groupement de malfaiteurs, rébellion, violences volontaires avec usage d’armes à feu, et complicité de violences volontaires. Kpatcha Gnassingbé « est à la disposition de la justice », a déclaré le procureur de la République.

Kpatcha Gnassingbé, a été arrêté mercredi matin après avoir tenté de se refugier à l’ambassade des Etats-Unis à Lomé.



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