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dimanche, 05 avril 2009

BaBarack Obama exhorte Pyongyang à s'abstenir de toute nouvelle provocationrack Obama exhorte Pyongyang à s'abstenir de toute nouvelle provocation

Je conseille vivement à la Corée du Nord de respecter pleinement les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU", a souligné le chef de la Maison Blanche alors que le Conseil doit tenir une réunion d'urgence dimanche pour s'entretenir du lancement nord-coréen.

La Corée du Nord ne recevra pas un accueil favorable au sein de la communauté internationale "à moins d'abandonner sa quête d'armes de destruction massive", a-t-il ajouté, estimant que cette "provocation" de Pyongyang constituait une violation nette de la résolution 1718 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui interdit à la Corée du Nord de mener des activités liées aux missiles balistiques. Le Conseil de sécurité avait adopté cette résolution en 2006 cinq jours après un essai nucléaire nord-coréen.

"La Corée du Nord n'a tenu aucun compte de ses obligations internationales, a rejeté les appels sans équivoque à la retenue et s'est un peu plus isolée", a jugé le président américain.

Le chef de la Maison Blanche a également observé que ce lancement posait "une menace à l'Asie du nord-est et à la sécurité et la paix internationales".

Barack Obama a fait cette déclaration depuis Prague, en République tchèque, où doit se tenir dimanche un sommet Etats Unis/Union européenne sous haute sécurité. Le président américain doit prononcer un discours dans la journée sur la prolifération nucléaire.

A Washington, le porte-parole du Département d'Etat Fred Lash a déclaré que Pyongyang avait procédé au lancement d'une fusée à 2h30 GMT. Le chef de la Maison Blanche l'a évoqué en parlant d'un missile Taepo-dong 2, d'une portée potentielle de plus de 6.600km.

Les Etats-Unis prendront les "mesures qui conviennent pour faire savoir à la Corée du Nord qu'elle ne peut pas menacer impunément la sécurité" d'"autres pays", a déclaré Fred Lash.

La Corée du Nord avait informé la communauté internationale de son projet de procéder à ce lancement entre samedi et mercredi afin de mettre un satellite en orbite. Mais les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Japon et d'autres soupçonnent Pyongyang de dissimuler en réalité un tir expérimental de missile longue portée. Les dirigeants de ces pays avaient demandé aux autorités nord-coréennes de ne pas procéder à ce lancement. AP

samedi, 04 avril 2009

Quand Obama refuse la main tendue de Sarkozy

A Londres, jeudi, alors que tous les membres du G20 se réunissent pour la photo de famille, Barack Obama passe devant Nicolas Sarkozy, qui attend en vain que le président américain lui serre la main.

L'OCDE a publié jeudi soir une nouvelle liste de paradis fiscaux partagés en trois groupes qui pointent surtout du doigt le Costa Rica, la Malaisie, les Philippines et l'Uruguay, selon Le Figaro.

Ces listes de l'Organisation pour la coopération et le développement économique sont publiées à la suite de la réunion du G20 de Londres.

Sont répertoriés sur une "liste noire" des Etats ou territoires qui ne se sont pas engagés à respecter les standards internationaux : le Costa Rica, la Malaisie (Labuan), les Philippines et l'Uruguay.

Deux listes "grises" désignent des Etats ou territoires qui se sont engagés à respecter les standards internationaux mais ont à ce jour signé moins des douze accords requis.

Une liste "gris clair" de paradis fiscaux comprend l'Autriche, la Belgique, le Brunei, le Chili, le Guatemala, le Luxembourg, Singapour et la Suisse.

La liste "gris foncée" de pays ou territoires correspondant à la même définition mais déjà identifiés en 2000 par l'OCDE contient 32 noms : Andorre, Anguilla Antigua, Barabade, Aruba, Bahamas, Bahrein, Belize, les Bermudes, les iles vierges anglaises, les iles Cayman, les iles Cook, la Dominique, Gibraltar, Grenade, Liberia, le Liechtenstein, les Iles Marshall, Monaco, Montserrat, Nauru, les Antilles néerlandaises, Niue, Panama, St Kitts and Nevis, Sainte Lucie, Saint Vincent et Grenadine, Samoa, San Marin, les iles Turks and Caicos et Vanuatu.

jeudi, 02 avril 2009

«Nicolas Sarkozy craint l'effet nain»,

«Nicolas Sarkozy craint l'effet nain», spécule le Daily Mail. Le quotidien se demande en ce 1er avril si l'absence de Carla Sarkozy à Londres aurait un lien avec la taille de Sarkozy, et une photo de groupe peu harmonieuse avec les autres présidents et leur femme. Selon le tabloïd britannique, le chef de l’Etat français serait «tellement désespéré et complexé par sa taille qu'il aurait préféré que son épouse et lui ne posent pas en compagnie du couple Obama qui culminent tous les deux, à plus de 1m80». Considérant que son épouse est une liane élancée, il ne se serait pas vu figurer sur un tel cliché en compagnie de «géants». Pour palier ce «désavantage optique» Sarko «aurait dû porter des chaussures à talonnettes aussi hautes qu'un ascenseur, pour leur arriver au moins à hauteur de poitrine», ironise le journal. Inconcevable!

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Qualifications 2010 - Ribéry, encore lui !

Après avoir fait la différence à Kaunas, Franck Ribéry a remis ça, mercredi au Stade de France. Grâce au milieu de terrain du Bayern Munich, les Bleus ont battu la Lituanie (1-0). Ce fut très compliqué mais la France a rempli sa mission et, désormais 2e, recolle à deux longueurs de la Serbie.rib.jpg

Quatre jours après être revenu indemne de Kaunas, l'équipe de France a bissé face à la Lituanie. Laborieuse samedi sur le champ de patates balte et sauvée grâce au talent de Franck Ribéry, l'équipe de France a évolué mercredi soir sur un rectangle vert de qualité plutôt acceptable. Ce qui ne l'a pas empêché de peiner une nouvelle fois et de s'en remettre - encore - au milieu de terrain du Bayern Munich, auteur, comme samedi, du seul but de la rencontre (1-0). Un but qui, s'il n'est en rien décisif dans la course au Mondial 2010, pourrait coûter cher à la fin du bal, quand il faudra payer les musiciens.

D'autant plus que, longtemps, le Stade de France a bien cru que les Français n'y arriveraient pas. Soixante-sept minutes à Kaunas pour trouver la faille, soixante-quinze mercredi soir à Saint-Denis, la France a pris son mal en patience et n'est finalement jamais tombée dans le piège qui la guettait. Celui de précipitation. Et pourtant, il y avait de quoi craquer. Avec dix joueurs sur onze reconduits, moins Jérémy Toulalan suspendu et suppléé par Alou Diarra, les Bleus rêvaient d'une opération reconquête du Stade de France. Si l'on excepte les sifflets qui ont accompagné la présentation de Raymond Domenech, le public a tout fait pour renouer avec les héros de la dernière Coupe du monde, devenus zéros après l'Euro 2008.

Gignac, entrée gagnante

Mais pour répondre aux encouragements des 80 000 spectateurs, les Tricolores n'ont rien trouvé de mieux que de buter sur un mur jaune et vert. Sans se créer d'occasions franches lors des quarante-cinq premières minutes. Esseulé dans l'axe et sans doute pas le plus à même de reprendre les centres de Ribéry, Gourcuff, Sagna et compagnie, Thierry Henry a d'ailleurs passé une première partie de soirée plutôt difficile et longtemps symbolisé l'impuissance des Bleus.

Finalement, comme à Kaunas, c'est Ribéry qui, avant même son but, s'est montré le plus dangereux sur deux frappes lointaines décochées au coeur de la première période (20e, 22e). Comme à Kaunas, Peguy Luyindula s'est noyé. Yoann Gourcuff n'a guère été meilleur. Les deux hommes ont d'ailleurs laissé leur place respectivement à André-Pierre Gignac (69e) et Karim Benzema (57e). Le néo-international, qui a pris position dans l'axe, n'a pas tardé à apporter ce que l'on attendait de lui : de la spontanéité. Comme sur ce centre aux petits oignons de Thierry Henry que le Toulousain a remis instantanément et de volée dans les pieds de Franck Ribéry. Trop belle pour être ignorée, l'offrande a permis au numéro 7 de l'équipe de France d'endosser le costume du sauveur (1-0, 75e). Avec deux buts qui font six points, Ribéry a rempli sa mission. Et les Bleus peuvent lui dire merci.

Maxime DUPUIS / Eurosport

Villepin fait le plein pour son retour à l'Assemblée

La rencontre, organisée par les six députés qui lui restent fidèles, a réuni plus de 300 personnes salle Victor-Hugo. En plus du sextuor villepiniste, on remarquait la présence de l'ancien président du Conseil constitutionnel Yves Guéna, des ex-ministres Henri Cuq, Nelly Olin et Brigitte Girardin, ainsi que du député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. "J'en connais d'autres qui dans d'autres endroits ont commencé avec moins que ça", a glissé le héros du jour.
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Pendant 40 minutes, le héraut du "non" à l'intervention américaine en Irak en 2003, qui n'était plus revenu au Palais-Bourbon depuis mai 2007, a développé les raisons de son hostilité à la décision "inopportune" et "dangereuse" de Nicolas Sarkozy, officialisée en fin de semaine lors du sommet de Strasbourg et Kehl.

Dénonçant une nouvelle fois "une rupture avec l'héritage gaulliste" et avec "un consensus français", il a vu dans cette décision "à contretemps", "à contresens" et à "contre-emploi", le "risque d'un amoindrissement de la voix de la France" dans le monde.

L'ancien ministre des Affaires étrangères a jugé que cette décision allait "dans le sens d'une militarisation des relations internationales" et adressait un "signal d'occidentalisation" de la diplomatie française, à l'opposé de sa vocation traditionnelle de "trait d'union entre l'Est et l'Ouest, le Nord et le Sud". Prenant l'exemple de l'Afghanistan, il a mis en garde contre la "dérive dangereuse" vers une OTAN "bras armé de l'Occident".

Il s'est montré très dubitatif sur les chances de Nicolas Sarkozy de "codiriger" l'Alliance, "organisation militaire sous l'égide des Etats-Unis": "le temps de la photo, il sera effectivement à la gauche ou à la droite du principal responsable, mais pour ce qui est de l'influence, c'est une chose beaucoup plus complexe". Selon lui, "on peut être l'alchimiste de toutes les transfigurations, mais on ne transforme pas la réalité".

L'ancien Premier ministre et rival acharné de Nicolas Sarkozy a fait salle comble mercredi en fin d'après-midi dans les sous-sols de l'Assemblée nationale, où ses amis députés l'avaient invité à expliquer son opposition au retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN.

Estimant qu'aucun progrès n'avait été fait sur l'Europe de la défense, il a réclamé des "gestes forts et concrets" sous la forme d'une réunion des Européens "très rapidement" après le sommet de Strasbourg.

Dominique de Villepin a insisté sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy devant l'histoire: "voilà un acte qui suivra le président de la République et il est comptable des conséquences de cet acte".

L'ancien Premier ministre n'a éludé aucune question de la salle, ne ratant pas une occasion de se payer son rival. Il a ainsi ironisé sur la menace de la chaise vide au sommet du G-20. "Barack Obama et Gordon Brown ont rappelé que Nicolas Sarkozy serait présent des hors-d'oeuvre au dessert. Je crois que la feuille de route est clairement fixée", a-t-il raillé.

En réponse à une question sur la crise, il a insisté sur "l'exigence de justice sociale", critiquant "l'approche technocratique" qui a consisté à maintenir le bouclier fiscal.

Dominique de Villepin, dont l'avenir politique est suspendu au jugement du tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire Clearstream, s'est montré moins disert sur ses éventuelles ambitions pour la présidentielle de 2012. "Merci de me faire confiance", a-t-il répondu à une étudiante qui exprimait son désir de voter pour lui.

"L'élection, ce sont des circonstances qui font qu'elle devient naturelle. Croyez bien, je serai à ce rendez-vous", a-t-il confié un peu plus tard aux journalistes.

"Nous aurons d'autres occasions de nous retrouver avec Dominique, soyez-en sûrs", a conclu le député Georges Tron, l'un des organisateurs de la rencontre. Jean-Pierre Grand se rappelait quant à lui l'appel de Jacques Chirac en 1976 à Egletons, qui avait précédé la fondation du RPR.

Ce retour n'était cependant pas du goût de tout le monde. "L'inspecteur Villepin a aujourd'hui, une fois de plus, démontré son mépris pour les parlementaires en piétinant une décision déjà prise", a réagi le très sarkozyste Christian Estrosi, ulcéré que "certains députés du groupe cautionnent ces critiques systématiques". AP

Échauffourées à la City dans la soirée, 63 arrestations

La police anti-émeutes a chargé mercredi dans la soirée les manifestants massés autour de la Banque d'Angleterre, au coeur du centre financier de Londres, au terme d'une journée de protestations à la veille de l'ouverture du sommet du G20. Lire la suite l'article

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Au crépuscule, la police anti-émeute a tenté de disperser à coup de matraques plusieurs centaines de personnes venues protester contre un système financier qu'elles estiment injuste.

Cette opération semblait viser à dégager les rues du quartier avant la tombée de la nuit. Des bouteilles ont été lancées vers les lignes de police tandis que des policiers à cheval se tenaient prêts à intervenir.

A un moment, jusqu'à 4.000 personnes s'étaient massées autour de la banque centrale britannique.

Les manifestants s'en sont également pris à une succursale de la Royal Bank of Scotland, non loin de là. Sauvé par le gouvernement en octobre, cet établissement et son ancien patron Fred Goodwin sont devenus en Grande-Bretagne le symbole des excès des banquiers accusés d'être une des causes de la crise. Fred Goodwin a refusé de renoncer à une retraite de 700.000 livres (770.000 euros).

Des barrières métalliques étaient disposées autour du siège de la banque, mais cela n'a pas empêché un groupe de 300 à 400 manifestants d'attaquer l'immeuble à coups de bouteilles et de projectiles divers en scandant "Ces rues sont à nous! Ces banques sont nos banques!". Trois fenêtres du bâtiment ont été brisées.

FAUX UNIFORMES

Pendant les manifestations, un homme est mort après être tombé et avoir cessé de respirer. La police a indiqué avoir découvert l'homme dans une rue près de la Banque d'Angleterre.

De source policière, on indique qu'il est vraisemblable que l'homme soit mort en raison de son état médical, mais que cela ne pourra être confirmé qu'après autopsie.

Les policiers disent avoir tenté de ranimer l'homme mais avoir aussi dû faire face à une pluie de projectiles. Il a été évacué vers un hôpital voisin où il a été déclaré mort.

Les manifestants avaient défilé derrière les effigies des "quatre cavaliers de l'apocalypse", symbolisant pour l'occasion les délits financiers, la guerre, le réchauffement climatique et le problème des sans-abris.

Certains manifestants lançaient des oeufs en direction de la police et scandaient "les banquiers au bûcher". Un mannequin symbolisant un banquier a été pendu à un lampadaire avant d'être incendié.

La police a utilisé les chiens pour tenter de canaliser les derniers manifestants dans les rues étroites autour de la Banque d'Angleterre.

La police a indiqué avoir procédé à 63 arrestations, et a ajouté qu'au moins un policier blessé avait dû être hospitalisé.

Une autre manifestation, de moindre ampleur, contre l'implication militaire de Londres en Irak et en Afghanistan, a rassemblé quelques centaines de personnes à Trafalgar Square.

La police a aussi intercepté un véhicule blindé de style militaire portant le mot "émeute" peint sur le devant. Ses 11 occupants ont été arrêtés pour port de faux uniformes policiers, a indiqué un porte-parole de la police.

De nouvelles manifestations sont prévues jeudi, jour de la tenue officielle du sommet.

Michael Holden et Kate Holton, version française Marc Delteil, Jean-Loup Fiévet,,Gregory Schwartz et Danielle Rouquié

mercredi, 01 avril 2009

SENEGAL - BELGIQUE

Une mission d’entrepreneurs belgo-luxembourgeois vient de boucler un séjour de quatre jours au Sénégal. Cette visite de prospection a permis d’impulser une vision pour dynamiser les échanges commerciaux et investissements belgo-sénégalais jusque-là timidité.


Le Sénégal et la Belgique ont réitéré leur volonté de donner un coup de fouet à leurs échanges commerciaux jusque-là très faibles. C’est sur cette lancée que la Chambre de commerce Belgique-Luxembourg-Afrique-Caraïbes-Pacifique (Cbl-Acp), en collaboration avec l’Agence wallonne à l’exportation (Awex), la Délégation Wallonie-Bruxelles à Dakar, BEVI et son Brussels Infrastructure Business Club, dans le cadre de Bruxelles-Export et avec l’appui de Flanders Investment & Trande, a mobilisé treize représentants de sociétés belges. L’objectif visé était de faire découvrir le Sénégal à ces investisseurs belges actifs dans des secteurs aussi divers que porteurs : chimie, agro-alimentaire, formation, infrastructures et construction, Technologies de l’information et textile et de favoriser les opportunités d’affaires entre la Belgique et le Sénégal.

La cérémonie officielle de cette mission, tenue le mercredi 25 mars dernier, a permis de faire l’état des lieux : les relations économiques entre les deux pays restent timides. Sur les échanges commerciaux, la Chambre de commerce Belgique-Luxembourg-Afrique-Caraïbes-Pacifique (Cbl-Acp) estime que « bien que modestes, les relations commerciales entre la Belgique et le Sénégal ont augmenté d’environ 40% en 2007 ». La même source révèle que « les produits principalement exportés de la Belgique vers le Sénégal sont des machines et des appareils (22%), des produits minéraux (27%) et des moyens de transports (11%) ». La Cbl-Acp fait savoir que les exportations sénégalaises vers la Belgique sont essentiellement des produis animaliers (27%), des produits de l’industrie alimentaire (11%) et des produits chimiques (13%).

Sur le plan de l’investissement belge au Sénégal, la Cbl-Acp souligne que « bien qu’en termes absolus, ils sont limités, ils sont en constante augmentation et se concentrent dans des secteurs porteurs ». Les principales sociétés belges présentes au Sénégal sont, dans le secteur du commerce, du consulting-communication, de l’énergie, de l’immobilier, de l’industrie, du transport et du tourisme.

Le ministre du Commerce, Mamadou Diop Decroix a jugé « faible » le volume des exportations vers la Belgique. Il estime qu’ «il faudrait que le Sénégal améliore la tenue de sa balance commerciale avec la Belgique. Car les exportations ne volent pas très haut». Il a souligné que «cette mission devrait offrir des opportunités de joint-venture, de partenariat permettant d’augmenter le niveau des exportations». Mamadou Diop Decroix, juge que «le partenariat entre les hommes d’affaires belges et sénégalais, pourrait se baser sur le transfert de technologie et le développement du secteur de l’industrie, de l’agriculture, pour augmenter le volume des exportations du Sénégal vers le marché belge. Toutes les conditions pour un marché privilégié sont réunies pour jeter les bases d’une coopération fructueuse».

Pour intéresser davantage les opérateurs sénégalais, le chef de Cbl-Acp, M. Michel Van Der Voort a présenté la Belgique comme étant « le plus grand exportateur par habitant au monde, deux fois plus que l’Allemagne et huit fois plus que le Japon ». M. Voort fait savoir que la chambre de commerce qu’il dirige compte 220 membres et s’est fixée comme objectif de développer les relations d’affaires avec les pays Acp participant ainsi à leur essor et le développement de ses populations.

Selon M. Van Der Voort, la mission est composée de sociétés qui orientent résolument leurs activités vers les secteurs du développement durable, dans le respect de l’environnement et des personnes, et à l’écoute des besoins probables partenaires sénégalais.

Babacar Gassama


mardi, 31 mars 2009

[ D R A M E ! ] Trois cents clandestins se noient en Méditerranée

Au moins 21 clandestins se sont noyés et 200 autres ont disparu dans un naufrage au large des côtes libyennes, a annoncé mardi l'Organisation internationale des migrations (OMI). Les autorités de Tripoli ont indiqué que trois bateaux ont coulé lundi dans les eaux libyennes.
"Une embarcation transportant 257 immigrés a coulé dimanche au large de la Libye. Vingt-trois personnes ont été sauvées et 21 corps ont été repêchés", a indiqué mardi à l'AFP le chef de mission de l'OIM, Laurence Hart.
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Il a ajouté que les gardes-côtes libyens ont perdu la trace de deux autres embarcations, mais "on ne sait pas encore s'il s'agit de bateaux de pêche ou s'ils transportaient des immigrés", a-t-il dit.

Un premier bilan de l'OIM depuis son siège à Genève faisait état de 300 disparus et de deux à trois embarcations naufragées.

Pression migratoire
Selon le ministère libyen de l'Intérieur, l'embarcation naufragée transportait des migrants d'origine arabe et africaine. Laurence Hart a fait état par ailleurs de "départs massifs" d'immigrants depuis les côtes libyennes, durant les trois derniers jours, notant "une grande pression sur la Libye" engendrée par l'arrivée de milliers de candidats au départ sur son territoire.

"C'est le début de la saison du trafic d'émigration clandestine", a souligné de son côté à Genève Ron Redmond, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Profitant d'une météo plus favorable, des centaines d'immigrants s'entassent dans des embarcations de fortune pour tenter la périlleuse traversée depuis les côtes libyennes vers Malte ou vers l'île italienne de Lampedusa, au large de la Sicile. Plusieurs centaines d'entre eux y laissent leur vie chaque année.


Les migrants sont des milliers à tenter la traversée chaque année. [Reuters]

D'autres naufrages cette semaine
Dimanche soir, le naufrage au large de la Libye d'une embarcation chargée d'immigrés clandestins en route pour l'Europe avait fait 21 morts et un nombre indéterminé de disparus, selon un responsable du ministère libyen de l'Intérieur.

Vingt-trois passagers de "nationalités africaines et arabes" avaient pu être sauvés par les garde-côtes libyens et 21 corps avaient été repêchés, dont ceux d'une femme et de son enfant, a précisé ce responsable.

Par ailleurs, environ 350 clandestins dont l'embarcation était en difficulté au large des côtes libyennes, ont été sauvés lundi par un tanker italien, toujours selon le responsable libyen.

agences/sbo



Auteur: RSR.ch


Intrigues, coups bas, trahisons… : L’opposition au bord de l’implosion

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Passée l'euphorie des victoires, la Coalition Benno Siggil Senegaal s'attelle à choisir ceux et celles qui devront être portés à la direction des collectivités locales tombées dans leur escarcelle. Mais la tâche s'avère difficile puisque des divergences se font jour dans cette coalition. Ce qui risque de créer des situations naguère connues et faites de coups bas et de retournement de situation à donner le tournis.

L'installation prochaine des Conseils ruraux, municipaux et régionaux est partie pour être l'une des étapes les plus mouvementées du processus électoral en cours. Cela est si vrai que, aujourd'hui, aucun des leaders politiques de la Coalition Benno Siggil Senegaal (Bss) ne veut donner sa langue au chat. Ce qui se comprend, puisque nul ne sait de quoi demain sera fait. Présentement, l'heure est aux calculs, aux conciliabules et autres manœuvres. Comme pris de court par leurs larges victoires, les têtes de file de ne savent pas où donner de la tête face à l'épineuse équation du choix des hommes et femmes devant être portés au pinacle.A Guédiawaye, les tractations souterraines risquent, si elles aboutissent, risquent de dévoyer le vote des électeurs. Pressenti pour être le maire de Guédiawaye à l'issue des élections locales, le progressiste Malick Gackou ne cache pas ses ambitions pour le Conseil régional de Dakar. Sa probable élection à ce poste, également sollicitée par l'écologiste Ali Haïdar, équivaudrait à faire de Chérif Macky Sall, ancien maire socialiste de Guédiawaye, le nouvel édile de la même commune. Un tel cas de figure provoque déjà des grincements de dents au niveau de certains conseillers de Bss qui soutiennent que le socialiste ne traîne pas une bonne image parce que ‘comptable d’une mauvaise gestion lorsqu’il était aux commandes de la ville’.

Si la candidature de l’ancien maire est rejetée, il est fort probable que celle de sa camarade de parti, la tête de liste proportionnelle au niveau du département, Aïda Sow Diawara soit retenue.Auquel cas, des problèmes ne manqueront pas de surgir puisqu'il se susurre que Souleymane Mbaye, tête de liste proportionnelle de Bss au niveau de la commune de Golf Sud, ne cracherait pas sur ce strapontin d'autant que, arguent ses militants, ce poste devrait lui revenir puisque c'est son camarade de parti qui l'aura cédé. C'est dire que les paris sont véritablement ouverts et l'arbitrage de la commission chargée du choix des personnes est très attendu. Tout comme, les Diourbellois attendent de savoir qui de Jacques Baudin ou de Alioune Diop, tous de Bss, conduira les destinées de leur municipalité pour les cinq prochaines années. Tous les deux ayant affiché leur ambition de succéder à Aminata Tall, il revient aux leaders de cette coalition de trancher. Ce qui ne sera pas une tâche aisée puisque chacun semble camper sur ses positions. Dans le lot des localités où les dés sont loin d'être pipés, figure, également, Saint-Louis. Dans cette ville où Bss a largement gagné et dont on pensait que le maire était déjà connu, des querelles de leadership se font jour.


Cheikh Bamba Dièye à qui nombre d'observateurs avaient donné la faveur de leurs pronostics pour occuper le fauteuil de maire, se voit, aujourd'hui, doublé par le second de Macky Sall, en l'occurrence Alioune Badara Cissé. Et au regard de la bataille médiatique en cours entre les deux parties, nul doute que là, aussi, Bss a du pain sur la planche. Même cas de figure à Kaffrine où c'est encore le suspense. Entre le socialiste, Abdoulaye Wilane, pressenti pour être maire de ladite commune et la progressiste, Mata Sy Diallo dont le nom est de plus en plus avancé, il est risqué de faire le pari. Au final, les leaders de Benno Siggil Senegaal ont vraiment du souci à se faire puisque leurs choix entraîneront forcément des remous tant au niveau de leur coalition que dans les rangs de leurs conseillers. Et c'est à ce dernier niveau que les schémas qu'ils auront retenus pourraient leur être fatals. Il est, en effet, à craindre que des conseillers, réfutant le fait accompli, refusent de voter, au moment du choix du Président de Conseil rural, du maire ou du Président du Conseil régional, pour le candidat de leur coalition.

Ce qui ferait l'affaire du camp adverse. En la matière, il ne manque pas, d'ailleurs, de jurisprudence. En effet, l'histoire politique du Sénégal renseigne que le jeu d'alliances consistant à mettre en minorité la majorité n'est pas nouveau. En 2002, au niveau du Conseil régional de Kaolack, le Ps, majoritaire en termes de conseillers, avait perdu le poste de Président de ladite institution à cause de la défection des autres alliés d'alors au sein du Cadre permanent de concertation de l’opposition (Cpc). Finalement, Mata Sy Diallo avait été préférée au candidat socialiste Sambou Touré qui postule, d'ailleurs, actuellement pour le même poste.
A Foundiougne, également, les résultats d'alors avaient donné 11 conseillers aux socialistes et 9 aux progressistes. A l'arrivée, c'est l'Afp qui dirigera la commune grâce à l'apport des conseillers libéraux. Et cette alliance risque de se poursuivre, en toute vraisemblance, puisque le maire progressiste sortant est candidat à sa propre succession.

A cause des divisions au sein des libéraux, le parti de Me Wade avait, également, perdu le contrôle de la mairie de Mbour au profit des socialistes. L'on se rappelle, aussi, des problèmes qu'avait connus Khoureychi Thiam du fait de ses frères de parti lorsqu'il s'est agi d'installer le Conseil régional de Tambacounda en 2002. Et la liste est loin d'être exhaustive. Actuellement, avec les tentatives de corruption signalées çà et là, il est probable que les mêmes scenarii se reproduisent dans les prochains jours avec des retournements de situation à donner le vertige.

Aguibou KANE

Retour au Pds : Macky Sall répond aux libéraux : " Mon objectif, c’est le palais "

Le leader de l’Apr Yakaar, a mis fin à son mutisme. Macky Sall répond à ses anciens camarades de partis, qui demandent son retour au sein de la famille, où il avait été chassé comme un mal propre. «Il ne faut pas que les vaincus, cherchent à désorienter les conseillers. Après m’avoir chassé, ils veulent que je reviennent par la fenêtre, en imaginant des scénarios impossibles», a répondu Macky qui ajoute "mon objectif, c’est le palais"
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Macky Sall, le leader de Apr/Yakaar, a mis fin à la rumeur sur son possible retour au Pds. «Mon combat est celui des principes et des valeurs. J’ai choisi la voix du peuple, qui a donné le signal, le 22 mars dernier, en sanctionnant la coalition Sopi. Mon objectif, c’est le palais. Vous me connaissez assez, pour savoir que j’ai tourné le dos au Pds, et à tout ce qui lui est proche. C’est de la diversion, pour détourner les conseillers ruraux, municipaux et régionaux», a indiqué l’ancien numéro 2 du Pds, à ses nombreux militants venus au siège de son parti, pour célébrer sa victoire, lors des locales du 22 mars dernier. Pour le futur maire de Fatick, «cela n’est qu’une première victoire, en attendant la plus grande, celle qui mènera au palais. Il ne faut pas que les vaincus cherchent à désorienter les conseillers. Après m’avoir chassé, ils veulent que je reviennent par la fenêtre, en imaginant des scénarios impossibles». Selon Macky Sall : "le peuple a montré la voie à suivre, en sanctionnant la coalition Sopi. C’est aujourd’hui, que je m’engage le plus, à combattre le Pds et ses pratiques. Je ne suis pas à la recherche de sinécures ou d’autres strapontins». Pour ce faire d’ailleurs, le patron de Apr demande la suppression du Sénat, et de l’Assemblée nationale. Se félicitant du classement de son parti, il remerciera d’abord les coalitions Bennoo Senegaal, et Dekkal Ngor, et rappellera que, même là où ils sont allés seuls aux élections, l’Apr a remporté au moins dans 15 villes. Et d’indiquer que «dans le pire des cas, si Dekkal Ngor ou Bennoo n’est pas la première coalition, elles se sont toujours classées 2ème ou 3ème. Qui dit ou fait mieux ? Cela veut dire que les espoirs sont placés en nous. Et nous ne les trahirons pas», conclut-il. Macky Sall répondait à l’appel des femmes de son parti à Dakar, qui voulaient «le féliciter pour sa belle campagne électorale, soldée par un succès et une victoire face à la coalition Sopi 2009, aux Locales du 22 mars».



Auteur: Sambou BIAGUI


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lundi, 30 mars 2009

SIRA VISION 2009 : LA TERRE AFRICAINE EN MODE

C’est dans une belle ambiance avec un mélange de couleurs arc en ciel, que la cinquième édition Sira Vision a accueillie tous les artistes et jeunes créateurs de la mode africaine, ce samedi 28 mars 2009. Replongez dans les années 1960, un grand hommage a été rendu à la terre africaine avec des modèles exprimant toutes ses richesses naturelles.
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Sira vision, un grand rendez-vous panafricain de la mode, s’est donné comme thème cette année : “Retour à la terre”. Thème choisi non seleument par philosophie “à un retour à nos valeurs profondes et à nos ressources naturelles”, mais à un “retour qui permettra aux créateurs de disposer des matériaux nécessaires sans dépendre de l’extérieur” affirme avec force Collé Sow Ardo, styliste et présidente de Sira vision en présence de plusieurs invités venus découvrir les plus belles créations du moment. L’édition 2009, accrochant sa main à la broderie, se veut d’être un moment de consécration pour les plus grands créateurs africains et de la diaspora.

Et c’est sous la présence de M. Mame Birame Diouf, ministre de la Culture, de M. Aziz Sow, ministre de l’Information, de M. Cheikh Tidiane Gadio, ministre des Affaires étrangères et de M. Ousmane Ngom, ministre d’Etat, que des mannequins venus d’Afrique et d’ailleurs ont défilé avec classe et finesse sur les podiums de la grande Place du Souvenir.

A cet égard, des stylistes sénéglais ont proposé leurs nouvelles collections. Il s’agit de Angélique Diédhiou, Bineta Bakhoum, Cheikha Loum, Claire Kane, Collé Sow Ardo, Fatou Mor Guéye, Kira, Laay Diara , Louise Turpin, Maguette Faye, Mame Faguèye Bâ, Nabou Diagne, Ndiaga Diaw, Styléna et Thiané Diagne.

La créativité était également au rendez-vous avec Alfadi du Niger, Bamondi du Togo, Beitch Faro du Gabon, Clara Lawson et Korotimi du Burkina Faso, Dou Couture et Maimour du Mali, Emma Style et Pepita D du Bénin, Ils ont aussi partagé le podium avec Gilles Touré et Pathé’O de la Côte d’Ivoire, Imane Ayissi et Martial Tapolo du Cameroun, Jean Doucet de la France, Kwesti Nti du Ghana.

Ont marqué de leur empreinte la présente édition, Mickael Kra de l’Afrique du Sud, Remy Lagos du Nigéria, Smail Akdim du Maroc, Sadio Bee et Talibé Bah de la Guinée. La jeune garde de la mode n’a pas été en reste avec la prestation de Dominique Mbengue et Aissatou Mboup, lauréats 2008.

Par ailleurs, les créateurs ont échangé au cours des rencontres précédant la soirée panafricaine pour apporter des réponses aux difficultés du secteur de la mode.

En marge de Sira Vision, les créateurs africains ont manifesté leur disponibilité pour accompagner le Festival Mondial des Arts Nègres (Fesman III), prévu du 1er au 14 Décembre 2009 au Sénégal et dont le thème porte sur la Renaissance africaine.

(Stagiaire)

Auteur: Léonie Adeline G. MANDANG


REFUS DE MACKY SALL DE RETOURNER AU PDS: La base approuve

Le retour du leader de l’Apr-Yaakaar au Parti démocratique sénégalais (Pds), n’est pas à l’ordre du jour selon ses militants de Gossas. Les déclarations du mandataire départemental de l’Apr-Yaakaar de Gossas, Madiagne Seck enfoncent le clou.

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A la presse, il a annoncé ce week-end que « c’est impensable que leur secrétaire général retourne au Pds. Même si à la grande surprise de tous, il s’engageait dans un tel projet, il sera seul ». Avant même sa réaction dans la capitale du Sine, le Secrétaire général de l’Apr-Yakaar a déjà fait comprendre que Wade et son parti constituent une histoire rangée dans le passé. Le Pds pour Macky Sall est une affaire close.

Madiagne Seck a également saisi cette occasion pour annoncer sa volonté de combattre le Pds et porter son leader, Macky Sall au pouvoir. Parlant par ailleurs de ses priorités dans la commune et le département de Gossas, en tant que futur président du conseil municipal, il a fait part de ses intentions d’organiser des assises locales et citoyennes afin d’identifier, de répertorier, et de prioriser avec les populations les grandes orientations qui seront définies dans le cadre de la gestion des affaires locales.

Abdoulaye Fall

jeudi, 26 mars 2009

[ Contribution ] ICI REPOSENT, A JAMAIS, LES CENDRES DE LA GC

Les électeurs sénégalais viennent de redorer le blason de l’Afrique, suite à la cuisante intervention chirurgico-électorale intervenue en ce 22 mars et qui a extirpé le cancer monarchique rampant qui gangrenait les membres de ce grand corps malade : le Sénégal sous Wade. Même dans l’au-delà, Wade père, mère et fils se rappelleront ce jour fatal où Niaani a réitéré son refus de céder à l’intimidation, à la menace et à la corruption.
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Karim Wade, le talon d’Achille d’un colosse aux pieds d’argile

En ouvrant les journaux ces derniers jours, Abdoulaye Wade devra sûrement se dire : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible. Ils se sont trompés de cible. » Non, président, c’est vous qui vous êtes trompé de peuple, en vous croyant tout permis, en confondant la souffrance et la patience du peuple avec de la lâcheté. Quant au fils, il s’est barré à la première heure, pour on ne sait quelle raison. Il s’est encore réfugié dans son mutisme habituel. Ses lieutenants s’expriment à sa place, comme d’habitude. A-t-il pris la poudre d’escampette, lui qui affirmait il y a quelques jours qu’il a toujours été un « gagnant » ? Où est passée la « marée humaine », cette déferlante qui le suivait partout dans le rues de la capitale ? En tout état de cause, ces élections locales ont fait de Rimka un vrai « phénomène politico-médiatique » dont on reparlera jusqu’à la fin des temps, en Afrique, en occident, en Amérique comme en Orient. Même le journaliste de Itélé n’a pas raté l’occasion hier soir pour se moquer de Wade fils. La gifle administrée au président et à cette nébuleuse du concret n’est que justice rendue, pour avoir « grossièrement » dissout des collectivités locales dont le seul crime était d’appartenir à l’opposition. Le père et le fils se sont rendu compte que le mensonge, même s’il donne des fleurs, ne donnera jamais de fruits. Ils viennent de l’apprendre à leurs dépens. A quand le tour à l’assemblée nationale, ce bétail parlementaire ?

En route vers le sommet de l’impopularité, du désaveu et de l’humiliation

Le Tsunami électoral qui a terrassé sur son passage les ténors du PDS à Saint-Louis, Fatick, Thiès et autres localités n’a pas épargné le président du Sénat qui promettait de livrer la mairie de Dakar à la Génération de l’Abstrait et du Virtuel. Si des jeunes comme Bamba Dièye ont damé le pion aux éléphants Masseck, Oussou et Bacar, le minimum de décence voudrait que les vaincus appellent les vainqueurs pour les féliciter, comme cela a été le cas en 2000. Président, il est encore possible de sortir par la petite porte, étant donné que la grande vous demeure fermée à jamais. Vous en sortirez grandi, en remettant humblement le mandat aux citoyens qui vous ont désavoué ainsi que tous vos suppôts, à cause des intensions « successorales » qui animent votre fils. A défaut, auriez-vous l’obligeance de présenter vos excuses, à nous qui avions cru en vous, et qui vous avons élu et réélu pour enfin vous désavouer devant votre incapacité à gérer convenablement les choses de la cité ? Le seul plaisir que vous puissiez faire aux Sénégalais est de mettre fin à l’impunité et donner une suite aux dossiers nombreux judicaires qui somnolent injustement dans les tiroirs du ministère de la justice…Président, merci quand même de nous avoir fait rêver pendant toutes ces années, même si le réveil a été plus que brutal. Nous avons été vraiment idiots pour penser que vous règleriez le conflit casamançais en moins de 100 jours…et que les jeunes désœuvrés n’auraient pas à se jeter dans l’atlantique pour échapper à la misère humaine. Me Wade, vous et votre fils pourrez dire adieu à 2012, la République vous sera très reconnaissante de ne pas « quémander » une nouvelle fois le suffrage des Sénégalais, ce serait trop nous demander. Même pour les âmes bien nées, l’échec et le désaveu n’attendent point, le nombre des années. Au passage, nos sincères condoléances à la défunte GC dont l’avenir « polémique » se conjugue au passé, ce bébé mort-né dont personne ne veut, de peur d’être contaminé par le syndrome Voldemort. Vous voulez encore un 22 mars ? N’attendez pas 2012, faites-en la demande, et tout de suite.

Momar Mbaye

mbayemomar@yahoo.fr

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Libre Propos : Arrêtons Ahmed Khalifa Niasse avant qu’il ne soit trop tard !

Le bérézina que la Coalition Sopi a subi lors des élections locales du 22 mars dernier fait l’objet de plusieurs interprétations. Souvent les loufoques.
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Quand du côté du Parti démocratique sénégalais, on essaie de jeter l’anathème à tort ou à raison sur certains responsables politiques, d’un autre côté une sortie a marqué notre attention. Non pas par sa pertinence, mais plutôt par sa dangerosité. Et en tant de journaliste, mon rôle de veille, d’avant-gardiste, d’alerte voire de sentinelle de la démocratie, m’oblige de prendre ma plume pour réagir. Ces propos ont été tenus par Ahmed Khalifa Niasse.

Selon le leader du FAP, “la Génération du Concret est pris en otage par une caste ethnique de Foutankés, sans troupes ni troupeaux“. Une stigmatisation qu’il faut bannir à jamais dans un pays comme le Sénégal qui connaît déjà sa “Casamance“.

M. Niasse n’a certainement pas lu Amine Malouf. Sinon il allait comprendre que les identités sont souvent meurtrières. Pire, il ignore royalement que la véritable aristocratie n’est pas de naissance. Au moment où, on vient d’assister à un “tsunami“ historique avec l’élection de Barack Obama à la tête du pays le plus puissant au monde, il est triste qu’un ministre conseiller de Wade se permet de tenir de tels propos ?

D’ailleurs, le Fouta dont il fait allusion est la seule partie du pays où Wade est assuré de remporter ô la main la victoire. La région de Matam dont sont issus certains membres de la Génération du Concret (Hassane Bâ, Kalidou Diallo) a toujours – ce qui est bizarre, parce qu’elle est la plus pauvre du Sénégal – voté pour le parti au pouvoir. Ce, même en 2000. Ce n’est qu’au second tour qu’elle a basculé.

Ce qu’il faut cultiver dans ce pays, c’est le mérite et éviter de se focaliser sur l’origine, l’ethnique, le clan des citoyens sénégalais. D’ailleurs ces derniers sont même loin d’être amnésiques. Ahmed Khalifa Niasse est très mal placé pour donner des leçons à qui que ce soit dans ce pays. N’est-ce pas lui qui déclarait “être allergique à Wade“. Avec l’avènement de l’alternance, il fait un virement de 180°. La véritable allergie dont il souffre, n’est autre d’être dans le camp de l’opposition. Il s’est d’ailleurs fait trahir récemment sur 2STV. Et pour y arriver tous les moyens sont bons.

Comme lui, d’autres responsables politiques manquent de courage dans leurs analyses. Sinon, il aurait dit dire à Wade que la défaite du 22 mars, n’est pas celle de Pape Diop, ni celle de Ousmane Ngom encore moins de Sada Ndiaye comme le prétend Hawa Kane à Thilogne, mais elle est avant tout la défaite du Président de la République.

Et Ahmed Khalifa Niasse peut rassembler deux millions de personnes dans son “Sine Saloum“, rien ne pourra arrêter la volonté populaire. Le mal est plus profond.

Arrêtons alors cette démagogie qui vise à faire plaisir au Prince. Parce que le Sénégal n’est pas une monarchie et ne le sera jamais. Et que sa souveraineté appartient à son peuple.

Auteur: Abdoulaye THIAM

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Obama sur les plages du Débarquement le 6 juin, annonce Claude Guéant

Le président américain Barack Obama est attendu sur les plages du Débarquement de Normandie le 6 juin, a annoncé jeudi le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant.

Barack Obama "viendra le 6 juin pour la commémoration du Débarquement de Normandie", a-t-il confirmé sur France-24.

M. Obama et son homologue français Nicolas Sarkozy, qui se connaissent déjà, se rencontreront pour la première fois depuis l'élection américaine à Londres le 2 avril à l'occasion du sommet du G-20 sur la réforme du capitalisme. Ils auront un premier tête-à-tête le lendemain à Strasbourg, en marge du sommet de l'OTAN.

La visite du président américain en juin sera "l'occasion d'entretiens plus longs" que ceux prévus la semaine prochaine, a expliqué Claude Guéant.

Selon lui, l'hypothèse un temps envisagée d'une visite de M. Obama en Normandie vendredi matin a été reportée pour des raisons d'agenda. Il n'aurait pu y passer qu'une heure, a justifié M. Guéant. AP

13:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 25 mars 2009

Abandon des poursuites contre Lizin

Le conseil d’administration du Centre Hospitalier régional de Huy a décidé d’abandonner les poursuites à l’encontre d’Anne-Marie Lizin dans l’affaire des cartes de crédit. « Comprendra qui pourra », réagit le député wallon Hervé Jamar (MR).
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Le groupe socialiste présent au conseil d’administration a voté pour l’abandon des poursuites à l’encontre de Mme Lizin, alors que les groupes Ensemble et MR s’y sont opposés.

Il était notamment reproché à Anne-Marie Lizin d’avoir utilisé une carte de crédit de l’hôpital régional de Huy (CHRH) a des fins privées.

Le député wallon Hervé Jamar (MR) a réagi dans la nuit de mardi à mercredi, par voie de communiqué, pour dire son amertume et sa stupéfaction du fait que le conseil d’administration du CHRH ait décidé de ne pas poursuivre civilement Anne-Marie Lizin pour ses dépenses qu’il qualifie de « somptuaires et injustifiées ».

« Au-delà du fait qu’une première fissure, un jour à peine après l’installation d’une majorité PS-Ensemble, se marque par cette décision, les échevins socialistes de Huy ont voté contre la réclamation légitime qui devait se poursuivre civilement à l’encontre de Madame Lizin. Leurs désormais alliés du groupe Ensemble, avec le mouvement réformateur, le MR, voulait poursuivre la procédure. Vingt-quatre heures seulement et la cohésion n’est déjà plus de mise. Plus grave, nous constatons que le parti socialiste préserve Anne-Marie Lizin de ses obligations de remboursement. Comprendra qui pourra », déclare le député-bourgmestre Jamar qui demande que le dossier soit analysé à nouveau lors du prochain conseil d’administration du CHRH.

« J’espère que l’intégrité et la cohérence prévaudront alors enfin. De surcroît, certains demandent à l’heure actuelle une recapitalisation du Centre Hospitalier Régional hutois. Cette décision d’abandon des réclamations à l’encontre d’Anne-Marie Lizin est de nature à tout sauf à rassurer de potentiels futurs partenaires. Aux groupes PS et Ensemble de prendre leurs responsabilités désormais », conclut Hervé Jamar.

(belga)

10:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ps belge |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 24 mars 2009

'Casse toi pov'con'

Le 28 août dernier, Hervé Eon, militant du Parti de Gauche, se rend à une manifestation lors du passage de Nicolas Sarkozy dans sa ville de Laval (Mayenne). Au moment où passe le convoi présidentiel et alors qu'il est interpellé par la police, il brandit une pancarte "Casse-toi pov' con".sarko25.jpg

Poursuivi par la justice pour "offense au chef de l'Etat", ce demandeur d'emploi de 56 ans et ancien conseiller général PS de Mayenne avait été condamné en novembre 2008 à une "amende de principe" de "30 euros avec sursis" par le tribunal de grande instance de Laval, alors que le parquet avait demandé une peine de 1.000 euros d'amende.

Très remonté à la suite de cette décision, il avait fait appel.

Le mardi 3 février, Hervé Eon a comparu devant la cour d'appel d'Angers (Maine-et-Loire). Lors de cette audience, il avait déclaré: "Au fond de moi-même, je n'ai pas le sentiment d'avoir offensé le chef de l'Etat" et "je n'irai pas m'excuser".

(Images France 3 Pays de Loire)

Ce mardi, la cour d'appel d'Angers a confirmé la condamnation à 30 euros d'amende avec sursis prononcée en première instance pour offense contre le chef de l'Etat contre Hervé Eon.

La cour d'appel a confirmé le délit d'offense en soulignant que Hervé Eon avait préparé son acte et délibérément brandi son affichette au passage du cortège présidentiel enaoût dernier. "Son engagement politique et la nature même des propos employés, parfaitement prémédités, exclut définitivement toute notion de bonne foi", indique l'arrêt de la cour.

Du coup, Hervé Éon a aussitôt déclaré qu'il allait se pourvoir en cassation et qu'il était prêt à aller, si nécessaire, devant la Cour européenne des droits de l'homme.

À l'annonce de l'arrêt de la cour d'appel, Hervé Éon a déclaré: "Je m'attendais à être condamné. Mais je trouve cette décision ridicule. J'irai jusqu'à la Cour européenne des droits de l'Homme pour faire changer la loi, s'il le faut. Car ce délit d'offense au chef de l'Etat est absurde, d'autant plus qu'il n'existe plus dans beaucoup de pays européens."

LENDEMAINS - Après leur cuisante défaite aux Locales , Karim Wade, Pape Diop et Doudou Wade se fondent dans la nature

Ils ont fui la vérité des urnes, la seule qui vaille. Karim Wade, Doudou Wade et Pape Diop ont pris avant-hier nuit les airs, au moment où la Coalition Bennoo Siggil Senegaal jubilait après sa victoire aux Locales. Karim et Cie ont quitté Dakar et pour le moment, personne ne connaît les raisons de leur départ à l’étranger.
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L’épreuve semble avoir été difficile pour Karim Wade, au point qu’il n’a pu faire face à la débâcle. Lui qui clamait haut et fort à travers les ondes de la Rfm, qu’il n’a jamais perdu un combat dans sa vie. Qu’il est un gagnant. Le peuple sénégalais vient de lui démontrer le contraire. Il a joué et il a perdu. Mais, ce qui est le plus surprenant, c’est que le fils du Président n’a même pas attendu la proclamation des résultats sortis des urnes, dimanche dernier. Il a pris les airs, avant-hier nuit, au moment où l’opposition se réjouissait des premières tendances qui la donnaient victorieuse dans plusieurs localités du pays.

Karim Wade n’est pas le seul à avoir eu cette attitude. Le maire sortant Pape Diop et le député Doudou Wade se sont aussi «enfui» de Dakar. Avaient-ils des rendez-vous à l’étranger ? Personne ne sait encore. Pourtant, Karim Wade et sa «Génération du concret» avaient donné rendez-vous au peuple sénégalais, au lendemain du scrutin, pour faire le décompte. Rien de cela ne se sera passé. Car, malheureusement pour eux, le compte ne leur est pas favorable. N’est-ce pas là un manque de considération vis-à-vis des électeurs qui ont voté pour Karim ? Le pire, c’est qu’ils avaient mobilisé tous les moyens de l’Etat pour battre campagne. Et au finish, ils ont préféré «bouder» les résultats pour se «reposer» à l’étranger. Aujourd’hui, aucun des proches de ces «exilés» n’a voulu donner les raisons de ces mystérieux voyages. C’est le cas de Cheikh Diallo de l’Anoci. «Je n’ai rien à vous dire, je suis désolé», lance-t-il. Le directeur de Cabinet de Pape Diop est devenu injoignable après avoir demandé de le rappeler. «Je suis au volant de ma voiture, rappelez moi plus tard», avait-il pourtant dit.

En Afrique, on nous a toujours enseigné que le véritable homme, c’est celui-la qui sait faire face aux difficultés. Et que dire donc de cet homme qui aspirait déjà à présider aux destinées de ce pays ? Une première défaite, et il prend la fuite, quel Gentleman !!! En 2000, l’Alternance s’était réalisée grâce aux urnes, cette fois-ci, ce sont ces mêmes urnes qui ont brisé les ailes de la Dynastie des Wade, au grand bonheur de leurs opposants. La notion de coalition a pris tout son sens dimanche.



Auteur: Mamadou DIALLO