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jeudi, 02 avril 2009

Qualifications 2010 - Ribéry, encore lui !

Après avoir fait la différence à Kaunas, Franck Ribéry a remis ça, mercredi au Stade de France. Grâce au milieu de terrain du Bayern Munich, les Bleus ont battu la Lituanie (1-0). Ce fut très compliqué mais la France a rempli sa mission et, désormais 2e, recolle à deux longueurs de la Serbie.rib.jpg

Quatre jours après être revenu indemne de Kaunas, l'équipe de France a bissé face à la Lituanie. Laborieuse samedi sur le champ de patates balte et sauvée grâce au talent de Franck Ribéry, l'équipe de France a évolué mercredi soir sur un rectangle vert de qualité plutôt acceptable. Ce qui ne l'a pas empêché de peiner une nouvelle fois et de s'en remettre - encore - au milieu de terrain du Bayern Munich, auteur, comme samedi, du seul but de la rencontre (1-0). Un but qui, s'il n'est en rien décisif dans la course au Mondial 2010, pourrait coûter cher à la fin du bal, quand il faudra payer les musiciens.

D'autant plus que, longtemps, le Stade de France a bien cru que les Français n'y arriveraient pas. Soixante-sept minutes à Kaunas pour trouver la faille, soixante-quinze mercredi soir à Saint-Denis, la France a pris son mal en patience et n'est finalement jamais tombée dans le piège qui la guettait. Celui de précipitation. Et pourtant, il y avait de quoi craquer. Avec dix joueurs sur onze reconduits, moins Jérémy Toulalan suspendu et suppléé par Alou Diarra, les Bleus rêvaient d'une opération reconquête du Stade de France. Si l'on excepte les sifflets qui ont accompagné la présentation de Raymond Domenech, le public a tout fait pour renouer avec les héros de la dernière Coupe du monde, devenus zéros après l'Euro 2008.

Gignac, entrée gagnante

Mais pour répondre aux encouragements des 80 000 spectateurs, les Tricolores n'ont rien trouvé de mieux que de buter sur un mur jaune et vert. Sans se créer d'occasions franches lors des quarante-cinq premières minutes. Esseulé dans l'axe et sans doute pas le plus à même de reprendre les centres de Ribéry, Gourcuff, Sagna et compagnie, Thierry Henry a d'ailleurs passé une première partie de soirée plutôt difficile et longtemps symbolisé l'impuissance des Bleus.

Finalement, comme à Kaunas, c'est Ribéry qui, avant même son but, s'est montré le plus dangereux sur deux frappes lointaines décochées au coeur de la première période (20e, 22e). Comme à Kaunas, Peguy Luyindula s'est noyé. Yoann Gourcuff n'a guère été meilleur. Les deux hommes ont d'ailleurs laissé leur place respectivement à André-Pierre Gignac (69e) et Karim Benzema (57e). Le néo-international, qui a pris position dans l'axe, n'a pas tardé à apporter ce que l'on attendait de lui : de la spontanéité. Comme sur ce centre aux petits oignons de Thierry Henry que le Toulousain a remis instantanément et de volée dans les pieds de Franck Ribéry. Trop belle pour être ignorée, l'offrande a permis au numéro 7 de l'équipe de France d'endosser le costume du sauveur (1-0, 75e). Avec deux buts qui font six points, Ribéry a rempli sa mission. Et les Bleus peuvent lui dire merci.

Maxime DUPUIS / Eurosport

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