samedi, 06 décembre 2008
APRÈS LES VÉHICULES IRANIENS MADE IN SENEGAL, les gros porteurs soudanais arrivent
Après l’unité d’assemblage de véhicules Seniran dont les produits sont déjà dans la circulation, le Sénégal abrite désormais une nouvelle société d’assemblage de gros porteurs, entre autres, créée en partenariat avec Giad, un complexe industriel soudanais.
La Sénégalaise de gros porteurs Industries (Sgpi). C’est le nom que porte la nouvelle société d’assemblage de véhicules gros porteurs déjà créée au mois de septembre dernier au Sénégal. Avec un investissement prévu de 50 millions de dollars (20 milliards de FCfa) et un capital social de 500 millions de FCfa libéré par les trois actionnaires que sont le GIAD (51%), le groupe TSE (34%) dont le patron Cheikh Amar a présidé le premier conseil d’administration au mois de novembre dernier à Khartoum, et le Sénégal (15%), l’unité de la SGPI sera implantée dans la zone de Toglou et envisage de produire des lignes polyvalentes de camions bennes, pick up, 4x4 sous licence Nissan, mais aussi des tracteurs sous licence Massey Ferguson.
Le projet qui devrait être opérationnel en 2010 prévoit quelque 500 emplois en moyenne.
C’est suite à une visite officielle de 72 heures effectuée au Soudan en septembre 2006, que le Président Abdoulaye avait, à l’occasion d’un tour au complexe industriel de Giad et après avoir souhaité que le marché s’ouvre à l’Afrique, lancé l’idée de s’associer avec les soudanais pour implanter le projet au Sénégal.
Le complexe industriel GIAD, au sud de Khartoum, né dans les années 1990 à la suite de l’embargo et des sanctions internationales imposées au Soudan par la communauté internationale, est constitué de 8 entreprises spécialisées dans : l’Aciérie (400 000 tonnes/an), Cablages en cuivres, alumium..., l’assemblage de voiture (hyndai, nissan), de moto (chinoise), l’assemblage de camions(Renault, MAN), la production de machines et outils agricoles (joint venture avec une entreprise turc pour tracteur).
Après un timide démarrage en 1996 avec une unité d’assemblage des appareils électroménagers, le complexe industriel de Giad a atteint sa vitesse de croisière en 2001 en élargissant sa gamme de productions industrielle.
Douze ans après la mise en place de la première unité industrielle, le complexe en compte une bonne demi-douzaine spécialisée dans différents secteurs de la vie économique et sociale. En plus de l’électroménager et de l’électronique, le centre industriel GIAD s’est lancé dans la construction des véhicules de luxe « Made in Soudan » et des engins agricoles comme les tracteurs et les semoirs ainsi que des appareils et matériels médicaux.
Ce complexe industriel, qui emploie 1.500 cadres et ouvriers, est le plus grand du Soudan et traduit une conception soudanaise du développement des ressources humaines en valorisant l’expertise locale, avec un personnel constitué à 100 pour cent de Soudanais.
Par ailleurs, ce serait le même montage financier qui a prévalu pour Seniran, inaugurée hier vendredi 05 décembre par le Président Wade en compagnie du ministre sénégalais de l’Industrie et des mines, qui sera réédité pour la SGPI.
Belles perspectives.
Auteur: SOMBEL FAYE
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A L'INAUGURATION DE SENIRAN AUTO A THIES : Wade réitère sa promesse de chemin de fer d’écartement standard
Le président Wade, se réjouissant d’avoir installé l’industrie automobile à Thiès, réitère sa promesse de chemin de fer d’écartement standard et annonce un projet de fabrication d’avion au Sénégal.
La deuxième usine de montage de véhicule installée à Thiès après Sen-bus a été inaugurée par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, en compagnie du ministre Iranien de l’industrie, hier vendredi 05 décembre sur le site de Séniran dans la zone d’aménagement concertée de Thiès. La cérémonie a été pour le président Wade une occasion pour se réjouir d’avoir installé à Thiès et au Sénégal l’industrie automobile. « Je suis tenté de dire que Senghor a installé le chemin de fer à Thiès et moi l’industrie automobile, d’ailleurs le chemin de fer a été installé par les colons en 1886 » a lancé avec fierté le président de la république.
Après s’être félicité de la bravoure des cheminots qui étaient les premiers à travailler dans des installations de montage mécanique, le président a réitère l’engagement qu’il avait fait aux cheminots c'est-à-dire transformer complètement la ligne en chemin de fer d’écartement standard qui va relier Dakar à Djibouti conformément au programme du Nepad. « Les termes de référence, aussi bien de la route que du chemin de fer, sont déjà rédigés », a ajouté Me Wade qui rassure en ajoutant que la Bad (Banque Africaine de développement) et l’Ua (Union africaine) vont bientôt lancer un appel aux constructeurs pour sélectionner ceux qui doivent réaliser ce projet panafricain. Revenant sur son sujet du jour, le président à fait part de son désire de faire de l’axe Diamniadio-Thiès, la route de l’innovation et de compétitivité de l’industrie automobile.
Un rôle que pourra même joué l’autoroute qui sera prolongée jusqu'à Thiès avec un axe spécial qui va lier le carrefour de Diamniadio à l’aéroport Blaise Diagne de Dias. Le président wade de préciser que le Sénégal va continuer son chemin dans la modernisation. En effet, le chef de l’état a annoncé aussi qu’il a lancé un projet de fabrication d’avion au Sénégal, un projet qui est à l’étude. Par ailleurs le président a annoncé l’installation d’usine de montage de gros porteurs, de tracteurs, et de construction de Bus qui se fera avec le Soudan à Toglou dans le département de Thiès.
Tout cela précise Me wade rentre dans le cadre de la délocalisation de la technologie de construction de l’automobile qui, jusqu’ici était l’apanage des pays occidentaux et quelque pays africains avec notamment le Soudan. A l’endroit des Iraniens le président s’est félicité de la coopération qui a permis au Sénégal d’avoir la plus belle usine de montage de véhicule dans toute la sous région. Ce qui lui a poussé a dire qu’avec l’Iran le transfère de technologie ne se théorise pas seulement mais se concrétise. Pour finir son discours le président wade a demandé aux travailleurs qui auront à travailler dans ces usines de conserver ces outils vu leur importance dans l’économie sénégalais.
Ibrahima NDIAYE (Thiès)
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La création du parti de Macky Sall à la une des journaux sénégalais
La controverse qui a éclaté autour de la paternité de la dénomination du parti Alliance pour la République/Yaakaar (APR/Yaakaar), créé cette semaine par l’ancien président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Macky Sall, après avoir été démis de ses fonctions, a fait cette semaine la une des quotidiens sénégalais.
Sous le titre "Bataille autour de l’appellation du parti l’APR/Yaakaar, attaqué devant le ministère de l’Intérieur, Macky Sall rattrapé par son passé", Sud Quotidien affiche à la une le sujet dans son édition du mercredi.
La question de l’appellation du parti qui oppose Mor Dieng, secrétaire général d’une autre formation politique, l’Espoir/Yaakaar" et Macky Sall, "rappelle curieusement la bataille que l’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre de Wade avait livrée contre Idrissa Seck", son prédécesseur à la primature, observe le journal.
Macky Sall, rappelle Sud Quotidien, alors Premier ministre, avait tenu une conférence de presse le 04 octobre 2006 pour déclarer "anticonstitutionnelle" l’appellation "Rewmi" (pays, en langue nationale wolof) qu’avait choisie Idrissa Seck pour son parti.
Le journal ajoute que l’ancien président de l’Assemblée nationale "avait donné des instructions au ministre de l’Intérieur de l’époque Me Ousmane Ngom de ne pas délivrer de récépissé à un parti politique qui s’appellerait Rewmi".
"Macky Sall apprend ainsi à ses dépends que le passé se donne à nous comme ordre qui s’impose et que nous ne saurions effacer", tranche Sud Quotidien.
De son côté, abordant le même sujet à sa une, Walfadjiri Quotidien écrit avec ironie : "l’espoir" (est) entre les mains de Cheikh Tidiane Sy", ministre de l’Intérieur, faisant un jeu de mots avec le nom Yaakaar (espoir, en langue nationale wolof) du parti de Macky Sall.
Le journal souligne que l’APR/Yaakaar "suscite déjà la polémique" depuis l’annonce de sa création. Une polémique qui d’après le journal, "n’a rien de nouveau, c’est même devenu un disque rayé dans la valse des hommes politiques au Sénégal".
Selon Walfadjri, avec 150 partis politiques au Sénégal pour 11 millions d’habitants, "ce phénomène où l’on retrouve des appellations similaires est inévitable". "Les plaignants, poursuit le journal, ont toujours tort et la justice est là pour le prouver".
Toujours est-il, renchérit le journal Le Quotidien, "Yaakaar polarise les attentions".
La création de ce parti politique explique ce journal, "ne laisse pas indifférente la classe politique car la nouvelle formation commence à faire des ravages dans les rangs des libéraux du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir)".
"Quatorze membres sur vingt-et-un que compte la fédération PDS de France ont démissionné", révèle le journal, qui précise que "c’est pour rejoindre l’APR/Yaakaar de Macky Sall.
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Yves Leterme tance le patron du Selor
Le Premier ministre Yves Leterme a tancé le patron du bureau de sélection fédéral pour la manière dont il a organisé l'épreuve pour désigner un patron de la Chancellerie
11:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : selor | del.icio.us | Facebook | | |
Direction du PS : le casse-tête de Martine Aubry
Le congrès de Reims, qui a eu lieu du 14 au 16 novembre, connaîtra son épilogue samedi 6 décembre, devant le conseil national du PS. Après quatre semaines de dialogue de sourds et de guerre des nerfs, ponctuées d'accusations de fraude, les socialistes qui ont porté Martine Aubry à leur tête doivent désigner une équipe de direction et adopter un texte d'orientation. Lire la suite l'article
La nouvelle première secrétaire, élue par les militants avec seulement 102 voix d'avance, entend sceller un accord entre les motions Aubry-Delanoë-Hamon avant d'envisager un élargissement aux partisans de Ségolène Royal, qui lui a fait des offres de service.
Les discussions autour d'une "feuille de route" auront été laborieuses. Arithmétiquement, la maire de Lille doit impérativement faire alliance avec le courant de Bertrand Delanoë et avec celui de Benoît Hamon. Les pourparlers avec ce dernier, qui représente l'aile gauche du parti, auront été les plus difficiles. Soutenu par Henri Emmanuelli, M. Hamon s'est efforcé d'obtenir un durcissement du texte d'orientation sur le refus des alliances avec le MoDem et la politique salariale mais aussi sur l'Europe, alors que Mme Aubry soutient le programme du Parti socialiste européen (PSE), favorable au traité de Lisbonne. Mercredi soir, la maire de Lille a longuement reçu MM. Hamon et Emmanuelli qui avaient exigé que le texte de la "feuille de route" soit largement réécrit.
"COMPROMIS"
Pour Mme Aubry, l'équation est ardue. Tout compromis négocié avec M. Hamon doit aussi convenir aux diverses composantes de son propre camp (fabiusiens et strauss-khaniens, qui se sont longtemps combattus) mais aussi aux amis de M. Delanoë, attachés à un "réformisme assumé".
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vendredi, 05 décembre 2008
Obama l'appelle, elle lui raccroche au nez
La représentante républicaine de Floride a dû s'en mordre les doigts après avoir raccroché le téléphone au nez de Barack Obama, pensant être victime d'une mauvais blague. Pas de chance pour Ileana Ros-Lehtinen. C'était vraiment Obama, rapporte le Miami-Herald.
"J'ai tout de suite pensé à une de ces stations de radio du sud de la Floride qui s'amusait à mes dépens et qui cherchait à me piéger comme ils ont réussi à le faire avec Fidel Castro ou encore Hugo Chavez. Je me suis dit 'ils ne m'auront certainement pas'", a expliqué Ros-Lehtinen au quotidien.
L'objet de l'appel de Barack Obama était de féliciter la représentante républicaine pour sa réélection et lui dire qu'il attendait avec impatience de travailler avec elle, a précisé Ros-Lehtinen, un membre très influent de la puissante Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants. La conversation a duré moins d'une minute puisque la parlementaire a interrompu Obama en lui disant qu'elle n'allait pas se faire avoir.
Puis ce fut au tour de Rahm Emanuel, le futur secrétaire général de la Maison Blanche, d'appeler la représentante pour lui dire que ce n'était pas une blague. Mais elle lui a aussi raccroché au nez! Il a fallu un appel pressant de Howard Berman, le président de la Commission des Affaires étrangères, pour persuader Ros-Lehtinen qu'Obama l'avait vraiment appelée.
Quand Obama et Ros-Lehtinen ont pu enfin discuter, Ros-Lehtinen, qui fut l'un des plus fidèles et dévoués partisans du sénateur John McCain, a tout de même félicité Obama pour sa victoire. De son côté, le futur président a déclaré ne pas en vouloir à la représentante. "Il a beaucoup ri, m'expliquant qu'à Chicago, les radios le faisaient tout le temps", souligne Ileana Ros-Lehtinen. "Il m'a dit, 'je ne vous en veux pas d'être sceptique'". (vt)
10:41 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
La future administration Obama
Voici la liste des membres de la future administration américaine de Barack Obama désignés par le président élu. Certaines de ces nominations devront être ratifiées par le Sénat après l'entrée en fonctions de la nouvelle administration le 20 janvier 2009.
- Vice-président: Joe Biden
- Secrétaire d'Etat: Hillary Clinton
- Secrétaire à la Défense: Robert Gates
- Secrétaire à la Sécurité intérieure: Janet Napolitano
- Ministre de la Justice: Eric Holder
- Secrétaire au Trésor: Timothy Geithner
- Secrétaire au Commerce: Bill Richardson
- Directeur du Budget à la Maison Blanche: Peter Orszag
- Conseiller à la sécurité nationale: le général James Jones
- Ambassadeur aux Nations unies: Susan Rice
- Directeur du Conseil économique national: Lawrence Summers
- Conseiller pour la reconstruction économique: Paul Volcker
- Conseillère économique: Christina Romer
- Directrice du Conseil de politique intérieure: Melody Barnes
- Secrétaire général de la Maison Blanche: Rahm Emanuel
- Principal conseiller: David Axelrod
- Porte-parole de la Maison Blanche: Robert Gibbs
10:37 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amérique | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 04 décembre 2008
L’Afrique bientôt soulagée du poison des bombes à sous-munitions ?
Un traité interdisant ces armes est signé à Oslo
Une centaine de pays signent mercredi et jeudi, à Oslo, une convention interdisant l’utilisation des bombes à sous-munitions (BASM). Ce traité, salué par l’Organisation des Nations unies, est rejeté par les gros producteurs d’armes que sont les Etats-Unis, la Russie, la Chine et Israël. En Afrique, où plusieurs régions sont contaminées par ces armes, il est difficile de chiffrer le nombre de victimes et il existe un vrai risque de prolifération.
Exit les bombes à sous-munitions (BASM) [1]. Dix ans après le traité d’Ottawa qui interdit l’utilisation des mines antipersonnel dans les conflits, cent pays environ, signent mercredi et jeudi à Oslo, la capitale norvégienne, une convention bannissant la production, l’utilisation, le stockage et le commerce des bombes à sous-munitions. Cette convention oblige aussi les signataires à venir en aide aux pays et aux personnes victimes des BASM.
Selon l’Ong Handicap International, près de 100 000 personnes, dont 98% sont des civils, ont été tuées ou mutilées dans l’explosion de bombes à sous-munitions à travers le monde depuis 1965. Plus d’un quart de ces victimes sont des enfants. En Afrique, si aucune statistique n’évalue le nombre de victimes, celles-ci sont pourtant importantes. Sur les 440 millions de bombes à sous-munitions dispersées dans le monde depuis quarante ans, notamment en Asie, près de 33 millions d’engins n’auraient pas encore été neutralisés.
Le conflit du Liban, en été 2006, pendant lequel ces sous-munitions ont fait plus de 200 victimes quelques semaines après les bombardements d’Israël, a contribué à « éveiller les consciences », estime Marion Libertucci, Responsable de plaidoyer à Handicap International dans les pays francophones d’Afrique. En mai dernier, à Dublin (Irlande), Ong et associations humanitaires ont âprement négocié avec les Etats la signature du traité.
Risque de prolifération dans les zones conflictuelles en Afrique
A Oslo, la capitale norvégienne, des pays comme la France ou la Grande Bretagne qui, jusque-là, s’opposaient à l’interdiction de ces armes ont signé cette convention. Selon Jean-Marie Fardeau, directeur du bureau parisien de l’Ong Human Rights Watch, « il s’agit d’une avancée significative. Il y a quelques années encore, la plupart des pays signataires considéraient que les bombes à sous-munitions étaient indispensables pour leurs armées. »
Pour l’Afrique, l’enjeu de ce traité est double, explique Marion Libertucci. D’abord parce plusieurs pays, comme l’Erythrée, l’Ethiopie, l’Angola, et aussi la République démocratique du Congo sont infestés par les sous-munitions. Grâce à ce traité, ils vont recevoir l’aide des pays signataires qui s’engagent désormais à participer au nettoyage des zones contaminées. Ensuite, « il existe un vrai risque de prolifération de ces armes dans les zones conflictuelles », indique Marion Libertucci. « Comme dans le cas des mines antipersonnel, nous avons pu constater que ces armes sont généralement fabriquées dans les pays du Nord mais sont surtout utilisées dans les pays du Sud où elles font le plus de victimes ».
L’Egypte, parmi les producteurs qui rejettent le traité
Les Etats africains ont pris conscience de ce danger. Nombre d’entre eux, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Kenya par exemple, ont fait le déplacement en Norvège pour signer cette convention. En septembre déjà, la Coalition internationale contre les sous-munitions (CMC) [2] a réuni à Kampala en Ouganda, une quarantaine d’entre eux pour les encourager à signer la convention.
Ce traité d’Oslo est certes historique, mais sa portée reste limitée. Les plus gros fabricants de bombes à sous-munitions étant absents. Les Etats-Unis, la Russie, Israël, la Chine…, ont refusé de le signer. Les Etats-Unis, à eux seuls, détiennent entre 700 et 800 millions de sous-munitions, selon la CMC. Sur le continent noir, l’Egypte et l’Afrique du Sud sont également producteurs de ces armes. Le pays arc-en-ciel, après avoir longtemps hésité, a finalement rejoint le groupe des signataires. « Malheureusement, l’Egypte est réticente », déplore Marion Libertucci qui ne désespère pas : « la mise en application de ce traité conduira à des normes tellement contraignantes que ces pays seront obligés de le respecter, comme on a pu le voir dans le cas de la convention des mines antipersonnel ».
Autre bémol : les pays signataires de ce traité ont toujours le droit de disposer, en faible quantité, de bombes à sous-munitions pour, dit-on, l’entrainement des soldats au déminage.
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Dalaï-lama : la Chine met la France en garde
Le leader tibétain doit rencontrer le président Nicolas Sarkozy en Pologne samedi. La Chine a averti la France que les relations commerciales bilatérales pourraient être affectées par cette rencontre.
« Nous attachons une grande importance à notre partenariat stratégique avec la France aussi bien qu’avec nos liens commerciaux, ces deux points sont liés », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao, lors d’un point de presse. « C’est seulement s’il y a de bonnes relations bilatérales que nous pouvons créer une bonne atmosphère pour nos relations commerciales », a-t-il ajouté.
Pékin avait décidé de reporter le sommet Union européenne-Chine qui était prévu lundi dernier à Lyon, pour protester contre la rencontre samedi entre le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, et le président Nicolas Sarkozy en Pologne.
Encore en Belgique ce jeudi
Le volet belge de la visite du dalaï-lama se poursuit cet après-midi au Parlement belge, où il sera reçu par le président de la Chambre et rencontrera les députés et sénateurs qui le souhaitent. En revanche, il n’est pas prévu qu’il s’exprime en séance plénière, comme l’avaient souhaité certains groupes politiques.
Avant cela, le dalaï-lama aura pu prendre la parole devant le Parlement européen, qui l’a invité à s’exprimer en séance plénière, dans le cadre de l’Année européenne du dialogue interculturel. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui avait reçu le dalaï-lama il y a deux ans au siège de l’exécutif européen, sera pour sa part à Luxembourg et ne le rencontrera donc pas.
(afp, belga)
09:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dalai lama | del.icio.us | Facebook | | |
Anne-Marie Lizin hospitalisée après un malaise cardiaque
La sénatrice bourgmestre de Huy a été victime d'une attaque cardiaque mercredi soir à Helsinki, où elle séjournait, après avoir participé aux travaux du Bureau de l'OSCE dont elle assume la vice-présidence de l'assemblée. Les médecins se prononceront sur son état en fin de matinée.
« Mme Lizin a été victime d’une attaque cardiaque alors qu’elle se trouvait à son hôtel. Elle a été transportée à l’hôpital », a indiqué mercredi à l’agence Belga un collaborateur de la parlementaire. Ce dernier ne disposait pas d’informations plus précises quant à l’état de santé de Mme Lizin, avec laquelle il s’est entretenu brièvement.
Mme Lizin était censée rentrer jeudi à Bruxelles afin d’assister à la séance plénière du Sénat.
On a appris aujourd’hui qu’elle avait déjà été victime d’un malaise cardiaque ce week-end, lors de sa mission à Doha.
08:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 03 décembre 2008
Le CA de Fortis désavoué par les actionnaires
Les actionnaires belges de Fortis, en colère après le démantèlement du bancassureur frappé par la crise financière, ont rejeté mardi trois des cinq administrateurs qui leur étaient proposés, dont le vicomte Etienne Davignon.
Les actionnaires belges de Fortis, en colère après le démantèlement du bancassureur frappé par la crise financière, ont rejeté mardi trois des cinq administrateurs qui leur étaient proposés, dont le capitaine d’industrie belge Etienne Davignon.
Après les Néerlandais lundi, environ 3.000 actionnaires s’étaient déplacés à Bruxelles pour demander des comptes à la direction. En ajoutant les procurations, au total 10.500 actionnaires soit 23,39 % du capital étaient représentés à l’assemblée générale.
Seuls Louis Cheung Chi Yan, représentant au conseil d’administration du premier actionnaire chinois Ping An, et le PDG désigné Karel de Boeck ont franchi la barre des 50 %. Ils avaient déjà obtenu lundi le soutien des actionnaires néerlandais.
Etienne Davignon, accepté de justesse à Utrecht comme président du conseil d’administration, a en revanche été recalé à Bruxelles, et aussi copieusement hué.
Huées, mais aussi sifflets, cris de « démission ! » ou « voyous » : la salle seulement à moitié pleine, mais très en colère, n’a cessé d’interrompre la direction qui essayait de justifier le démantèlement du groupe.
« Nous n’avions pas le choix ! », a tenté de se défendre Philippe Bodson, l’un des administrateurs désavoués par les actionnaires. « Si on n’avait pas signé, nous serions dans une situation encore plus désastreuse », a-t-il assuré, « nous n’aurions probablement plus rien du tout ! » Acculé par ses investissements à risque et par l’achat d’ABN Amro qui s’est avéré trop gros à avaler, Fortis a d’abord dû accepter une injection de 11,2 milliards d’euros des Etats belges, néerlandais et luxembourgeois, en échange d’une prise de participation dans la filiale bancaire de leur pays respectif.
Les Pays-Bas ont ensuite nationalisé l’essentiel des activités néerlandaises, et le français BNP Paribas s’est entendu avec les gouvernements belges et luxembourgeois pour prendre le contrôle de la majorité des activités de banque et d’assurance en Belgique et au Luxembourg.
Après ce dépeçage, les titres Fortis détenus par les petits actionnaires ont perdu presque toute leur valeur.
« Je me demande pourquoi vous vous êtes inféodés à la botte de ministres incompétents », a explosé un homme se décrivant comme un « actionnaire de Fortis, à condition que ça veuille encore dire quelque chose ».
« Vous avez vendu l’essentiel de la société, il ne reste rien », s’est emporté un autre actionnaire. Seulement « des miettes », a insisté un troisième.
« Il ne reste à Fortis que des actifs toxiques, des dettes et des procès à intenter », a résumé un représentant du cabinet de conseil aux actionnaires Deminor.
Selon la loi belge, le conseil d’administration de Fortis doit compter au moins trois membres, ce que ne permet pas le vote de mardi.
Karel de Boeck va donc bien devenir PDG, mais faute de remplaçants le conseil d’administration actuel reste en place, et deux nouvelles assemblées générales devront être convoquées en Belgique et aux Pays-Bas, a expliqué un porte-parole.
Les actionnaires pourront peut-être alors se prononcer sur une liste alternative d’administrateurs proposée par Deminor, et emmenée par un ancien vice-président de la Bourse de New York, Georges Ugeux. La direction de Fortis a refusé mardi de la soumettre aux votes.
(D’après AFP)
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RDC; La Belgique consciente d ses limites militaires
Le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, a estimé mardi soir « impossible pour l’instant » de monter une mission européenne en République démocratique du Congo, car « aucun pays n’est prêt à en prendre la direction ».
« Mon sentiment est bien qu’il n’est pas possible de monter une opération européenne pour l’instant », a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, après un dîner avec ses homologues de l’UE et des entretiens bilatéraux avec certains d’entre eux, dont le Français Bernard Kouchner. « Les chances d’une mission européenne sont très limitées, pour dire le moins, pour plusieurs raisons », a-t-il ajouté.
Le ministre belge avait indiqué dimanche avoir été sollicité par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour participer à une mission européenne intérimaire dans son ancienne colonie, le temps qu’arrivent les 3.000 hommes supplémentaires prévus par le Conseil de sécurité pour renforcer la force de l’ONU en RDC (Monuc).
« Premièrement, aucun pays n’est prêt à prendre la tête d’une telle opération et on a besoin d’un pays leader pour ce type d’opération, qui prendrait le commandement et aurait les structures pour », a-t-il expliqué, soulignant que la France, qui a plaidé avec la Belgique pour l’envoi d’une force européenne en RDC, n’était pas pour autant prête à en prendre la direction.
« La France est prête à être partie prenante mais alors d’une façon limitée et surtout de soutien, pour les raisons politiques qui sont les siennes », a-t-il assuré.
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, dont le pays préside actuellement l’UE, avait pourtant demandé lundi qu’un « nouvel exercice de concertation se tienne d’urgence à Bruxelles, pour examiner les suites à donner à la demande des Nations unies », laissant penser que les pays européens étaient prêts à rediscuter de l’envoi d’une force dans ce pays.
« Deuxièmement, la plupart des pays (de l’UE) disent qu’ils sont déjà à la limite de leurs possibilités en Afghanistan, et certains en Irak, donc ils n’ont ni troupes ni puissance disponible », a ajouté M. De Gucht.
« Et le troisième élément est que nous Belges sommes plutôt familiers du Congo mais beaucoup de pays européens ne le sont pas », a-t-il noté. « Ils commencent à réaliser qu’il y a un drame humanitaire en cours mais ils ne voient pas le lien direct qu’il y a entre cette mission intérimaire et la situation humanitaire, parce qu’ils n’ont pas de vision globale de la situation politique là-bas », a-t-il continué.
Concernant la participation de la Belgique, M. De Gucht a souligné que l’envoi de troupes belges dans cette ancienne colonie ne pourrait se faire que dans le cadre d’« une opération européenne proprement dite, sous commandement européen ».
« Mais je voudrais très clairement dire qu’en ce qui concerne la Monuc, la Belgique n’a pas l’intention d’envoyer de troupes », a-t-il assuré. « Nous sommes prêts à soutenir le renfort de la Monuc en terme de transport aérien, des C130 ou éventuellement des hélicoptères, et à un effort en ce qui concerne les services de renseignements », notamment des drones, a-t-il ajouté.
La Monuc, déployée depuis 2001, est actuellement la plus importante mission de paix de l’ONU, avec 17.000 hommes dont 5.000 dans la province du Nord-Kivu, théâtre depuis trois mois de combats entre la rébellion de Laurent Nkunda et l’armée régulière, alliée à des milices Maï-Maï et hutu rwandaises, selon l’ONU.
Un envoi de 3.000 casques bleus supplémentaires a été décidé la semaine dernière pour faire face à l’aggravation du conflit et de la crise humanitaire dans l’est du pays, mais leur date d’arrivée n’a pas été précisée.
(afp)
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lundi, 01 décembre 2008
L’ONU demande l’envoi des troupes belges en RDC
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki- moon, demande à la Belgique d’envoyer une force militaire en République Démocratique du Congo (RDC) pour une mission temporaire, en attendant l’arrivée dans ce pays des renforts pour la Mission onusienne (MONUC), qui ne pourrait pas être effective avant mars 2009, a-t-on appris dimanche de source officielle à Bruxelles.
Interrogé par la presse, le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, a confirmé avoir reçu une lettre dans laquelle le secrétaire général de l’ONU demande à son pays d’envoyer des troupes dans l’ancienne colonie. Le chef de la diplomatie belge a indiqué que son pays est disposé à participer à une force européenne qui serait envoyée au Nord Kivu, dans l’Est de la RDC, théatre de combats entre l’armée congolaise et la rébellion du général dissident Laurent Nkunda.
Dans sa lettre, Ban Kin-moon, exige une réponse positive de la Belgique avant le 5 décembre, compte tenu de l’urgence de la situation en RDC, a ajouté le ministre belge. Réuni en fin de semaine dernière à Genève, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, avait déclaré détenir des preuves de crimes de guerre commis dans l’Est de la RDC.
Le commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, Navi Pillay, qui avait pris part à cette réunion, a fait savoir que les auteurs des exactions doivent rendre compte pour les assassinats, les enlèvements, les viols et autres atrocités.
Bien qu’il pousse l’Union européenne à déployer une force en RDC, le gouvernement belge se trouve embarrassé parce qu’une loi interdit l’envoi des troupes dans les anciennes colonies belges d’Afrique.
Cette décision avait été prise à la suite du massacre en avril 1994 à Kigali des 10 para commandos belges, exécutés après la mort du président Juvénal Habyarimana dont l’avion fut abattu par un missile. Ces para commandos faisaient partie du contingent belge de la Mission militaire de l’ONU au Rwanda (MINUAR).
Alors qu’il était en visite de travail à New York, la semaine dernière, Karel de Gucht avait indiqué que la Belgique ne pourrait participer à une mission militaire européenne en RDC qu’avec des moyens logistiques, à l’exclusion des troupes combattantes.
La mission militaire en RDC devrait être envoyée sur la base du même principe que la mission Artémis qui en 2003, avait permis, sous commandement de la France, de sécuriser la ville de Bunia, capitale de l’Ituri en proie à des massacres entre groupes ethniques rivaux. Au terme de l’operation européenne Artémis, les Casques bleus de l’ONU furent déployés à Bunia.
Selon un porte-parole européen, la priorité d’une mission militaire européenne au Nord-Kivu serait de dégager l’axe Goma-Rutshuru pour la sécurisation des populations civiles déplacées qui doivent regagner leurs habitations, et l’acheminement de l’aide humanitaire.
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dimanche, 30 novembre 2008
Les rois d’Afrique appellent à la formation d’un gouvernement fédéral africain
Ils étaient réunis à l’occasion d’une conférence préparatoire pour la tenue de leur forum
Les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels africains, réunis à Abidjan, ont demandé aux dirigeants et présidents africains, vendredi, de se soumettre à la volonté des populations du continent pour annoncer sans tergiversations, la création du gouvernement fédéral africain, lors du prochain sommet de l’Union Africaine (UA) en janvier 2009 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba
Les souverains et dignitaires africains ont souligné, vendredi soir à Abidjan, à l’issue de leur conférence préparatoire pour la tenue de leur forum au niveau des 5 régions du continent, la nécessité de faire parvenir l’ensemble des décisions et recommandations adoptées par ce forum à la Commission de l’UA à Addis-Abeba et de les considérer comme documents à verser à l’ordre du jour des travaux du prochain sommet de l’UA. Cette conférence préparatoire a regroupé les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Tchad, du Ghana, du Burkina Faso, d’Ouganda, du Bénin, de l’Afrique du Sud, de la République Démocratique du Congo et du Mali,
Les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels africains ont décidé d’organiser des rencontres et des rassemblements populaires qu’ils conduiront eux-mêmes, au niveau des 5 régions d’Afrique, pour parachever leurs actions avant la tenue du sommet de l’UA.
Ils devraient aussi rencontrer le guide Mouammar Kadhafi, couronné "Roi des rois d’Afrique", avant le sommet africain pour une concertation sur les prochaines réunions de l’UA.
Les Rois, Sultans, Princes, Dignitaires et Chefs traditionnels africains participant à cette conférence ont adressé un message à la Commission de l’UA dans lequel ils plaident pour l’annonce de la formation du gouvernement fédéral africain au cours du prochain sommet d’Addis-Abeba, afin que ce projet devienne une réalité palpable pour permettre la prospérité économique et sociale de tous les Africains.
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Affrontements inter-religieux au Nigeria: retour à la normale à Jos, selon l'armée
La situation ce matin retourne progressivement à la normale", a assuré un porte-parole de l'armée à Lagos, le général de brigade Emeka Onwamaegbu, selon lequel aucun nouveau cas "de destruction ou de violence" n'a été signalé.
Vendredi et samedi, musulmans et chrétiens se sont violemment affrontés dans les rues de la capitale de l'Etat de Plateau, se disputant la victoire d'une élection locale qui s'était déroulée jeudi.
Le bilan de ces heurts restait incertain dimanche en l'absence du moindre chiffre officiel.
Un responsable de la Croix-Rouge nigériane à Jos, qui a requis l'anonymat, a déclaré dimanche à l'AFP que "bien plus de 300 personnes ont été tuées ces deux derniers jours".
L'armée nigériane a fait état dimanche matin d'un retour "à la normale" à Jos, dans le centre du Nigeria, après deux jours de violences post-électorales entre musulmans et chrétiens, et estimé "assez exagérés" les témoignages faisant état de centaines de morts. Lire la suite l'article
L'imam de la mosquée centrale de la ville avait fait état samedi de "près de 400 corps" déposés dans la mosquée, et un journaliste local a affirmé y avoir compté 381 cadavres.
Le porte-parole de l'Etat de Plateau, James Mannok, joint au téléphone par l'AFP, a assuré ne pas en être en mesure à ce stade de fournir de bilan.
Le porte-parole de l'armée a également indiqué ne pas disposer de chiffres mais a estimé que les bilans mentionnés étaient "assez exagérés".
Le retour au calme dimanche matin a été confirmé par un dignitaire musulman.
"L'armée a pris les choses en mains dans la capitale, la seule crainte c'est ce qui pourrait arriver à la périphérie de la ville", a déclaré à l'AFP Adamu Tsoho.
Selon lui, 351 victimes musulmanes étaient enterrées dimanche après des prières à la mosquée centrale.
Trente autres dépouilles ont été récupérées par leurs familles samedi soir et enterrées, a ajouté M. Tsoho.
Selon un porte-parole de la police, tout a commencé vendredi par une rumeur selon laquelle le Parti de tous les peuples nigérians (ANPP) avait perdu face au parti au pouvoir au niveau fédéral, le Parti Démocratique du Peuple (PDP), L'ANPP est traditionnellement perçu comme une formation majoritairement musulmane et le PDP majoritairement chrétienne.
Samedi, le gouverneur de l'Etat de Plateau, Jonah Jang, a imposé un couvre-feu de 24 heures dans quatre quartiers de la ville et donné l'ordre à l'armée d'ouvrir le feu sur toute personne ne respectant pas cette mesure, avait rapporté Radio Plateau.
Le porte-parole de l'armée a précisé que le couvre-feu général décrété sur l'ensemble de la ville de 18h00 à 06h00 avait été prolongé de deux heures, jusqu'à 08h00.
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samedi, 29 novembre 2008
Meurtre du fils du président tchadien: quatre suspects mis en examen et écroués
Quatre hommes suspectés d'être liés au meurtre de Brahim Déby, le fils aîné du président tchadien Idriss Déby, le 2 juillet 2007 à Courbevoie (Hauts-de-Seine), ont été mis en examen vendredi soir par un juge d'instruction de Nanterre et écroués, a-t-on appris samedi de source judiciaire. Lire la suite l'article
Les quatre suspects sont poursuivis pour "meurtre en bande organisée" et "vol avec arme en bande organisée", a-t-on indiqué de même source, en précisant que les enquêteurs privilégient toujours un motif crapuleux.
Les jeunes hommes, âgés de 26 à 29 ans, ont été écroués dans quatre maisons d'arrêt en raison des versions différentes qu'ils donnent de l'affaire: deux reconnaissent leur participation mais contestent l'intention de tuer Brahim Déby, un troisième nie les faits et un quatrième ne dit rien, selon la même source.
Une cinquième personne, soupçonnée d'être impliquée dans le meurtre de Brahim Déby a été arrêtée en Roumanie où elle a été placée sous écrou extraditionnel, a-t-on expliqué de même source. La police roumaine a confirmé vendredi avoir interpellé un Franco-Roumain. La justice roumaine doit décider quand le suspect sera remis aux autorités françaises.
Connues des services de police, les personnes arrêtées en France sont suspectées de s'être trouvées dans le parking de l'immeuble du fils du président tchadien où ce dernier avait été retrouvé mort asphyxié recouvert de mousse d'extincteur. Celle-ci aurait causé la mort de cet homme âgé de 27 ans dont l'appartement avait été fouillé.
Le fils du président tchadien semble être tombé dans un guet-apens, plusieurs personnes cagoulées l'auraient attendu dans le garage de sa résidence en banlieue parisienne.
Les quatre suspects étaient des connaissances de Brahim Déby, souligne-t-on de source judiciaire.
Le fils aîné du président Déby avait été condamné le 3 juin 2006 à six mois d'emprisonnement avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour "détention de stupéfiants" et "port prohibé d'arme".
Son père, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat au Tchad en 1990, a été réélu en mai 2006 pour un troisième mandat à la présidence, alors que l'opposition avait boycotté ce scrutin en dénonçant des irrégularités. La présidence tchadienne avait précisé que Brahim Déby n'occupait aucun poste officiel au sein de l'Etat tchadien. AP
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Gaspillage - Pour rentrer de Paris jeudi et vendredi : Wade loue un avion, Sangomar ramène Viviane
Le Président Abdoulaye Wade et son épouse ne lésinent pas sur la dépense quand il s’agit de leur confort. Pour venir de France, le couple a pris deux avions spéciaux, à moins de 24 heures d’intervalle. Des observateurs informés se demandent ce qui a nécessité cela, d’autant plus que la situation a coûté au Trésor public plus de 300 millions de francs Cfa.
Le Président Abdoulaye Wade et son épouse ne lésinent pas sur la dépense quand il s’agit de leur confort. Pour venir de France, le couple a pris deux avions spéciaux, à moins de 24 heures d’intervalle. Des observateurs informés se demandent ce qui a nécessité cela, d’autant plus que la situation a coûté au Trésor public plus de 300 millions de francs Cfa.
Le président de la République est revenu avant-hier de Paris, après avoir fait un saut à Lyon, en France. Comme à son habitude, depuis l’incident qui l’avait obligé à faire un atterrissage forcé à Palma de Majorque en avril 2007 (voir Le Quotidien n°1287 du mardi 17 avril 2007), le président a préféré louer un avion privé, un gros porteur qui l’a conduit de Dakar à Lyon, en passant par Paris, et retour. Parti dimanche 23, le président est revenu jeudi dernier, 27 novembre, soit un séjour de quatre jours.
Sans doute que le chef de l’Etat a dû rencontrer, lors de son séjour français, son épouse, née Viviane Vert. Madame Wade s’est, également, rendue en France de son côté, en visite privée et pour des raisons personnelles. Même si leur agenda ne concordait pas, il est certain que les époux présidentiels ont dû se retrouver à Paris, puisque tous les deux ont pris leur départ de l’aéroport parisien du Bourget, où leurs avions étaient parqués. Car Mme Viviane Wade s’est, également, rendue en France en avion personnel.
Car, de son côté, la Première Dame et sa suite ont quitté le pays dans l’avion de commandement, La Pointe de Sangomar, que le Président Wade boude de manière systématique. Des personnes travaillant à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Yoff et qui ont vu les deux époux partir dans deux aéronefs différents vers le même pays, se sont scandalisées de la manière dont les deniers publics sont dépensés. Elles font remarquer que la location d’un avion gros porteur, du genre de celui qu’affectionne le Président Wade, ne revient généralement pas à moins de 300 millions de francs Cfa. A ces montants, il faut ajouter les frais de kérosène et de stationnement, aussi bien sur l’aéroport du Bourget qu’à celui de Lyon.
De même, quand l’avion de commandement décolle pour plusieurs jours, le Trésor public prend en charge les frais inhérents au kérosène, à l’atterrissage et au parking, entre autres. Les observateurs avertis considèrent que le président de la République et sa famille auraient pu, en cette période de vaches maigres, épargner toutes ces charges à l’Etat. Il leur aurait suffi à tous deux de prendre un seul avion, au lieu de rentrer à Dakar chacun de son côté, en moins de 24 heures.
Ainsi, le Président Wade a débarqué jeudi dernier à 20h 53mn, tandis que l’avion transportant la Première Dame et sa suite, a atterri le lendemain vendredi à 16h 10mn. Tous les deux en provenance de Paris Le Bourget. Les observateurs considèrent qu’il y avait là, une belle opportunité pour les dirigeants de ce pays, de donner un bel exemple d’économie des deniers publics en prenant un seul avion. Ils jugent que la Première Dame aurait pu établir son emploi de temps de manière à voyager dans le même appareil que son époux de président. Cela aurait toujours été une importante économie, vu que leur progéniture, en l’occurrence Karim Wade, ne pratique pas non plus des vertus d’économie.
Le président de la bientôt défunte Agence pour l’Organisation de la Conférence islamique (Anoci) est, également, revenu de voyage, mardi 18 novembre dernier. En digne fils de son père, M. Wade fils ne voyage également plus qu’en jet privé. Or, ce personnage n’a plus d’autres fonctions connues que celles de conseiller du président de la République. Au prix d’un avion privé affrété, même s’il n’est pas de dimensions d’un gros porteur, cela fait à chaque fois une très importante somme. Plusieurs personnes se demandent qui prend en charge les dépenses de voyage de Karim Wade. Elles se demandent surtout ce qui empêche ce dernier, ainsi que sa mère à prendre un vol commercial régulier. «Ils pourraient, s’ils le désiraient, payer tous les sièges du vol Air France pour Paris, cela reviendrait toujours à meilleur prix que de louer un avion privé», assurent des connaisseurs.
Le Quotidien a vainement tenté d’avoir des explications de la part du service de communication de la Présidence. Le téléphone du ministre porte-parole du chef de l’Etat, Me El Hadji Amadou Sall, sonnait sans qu’il ne décroche. Renseignement pris par ailleurs, Me Sall était occupé à s’entretenir avec son patron, le Président Wade. Et il n’a pas jugé utile de rappeler Le Quotidien.
Auteur: Mohamed GUEYE
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vendredi, 28 novembre 2008
APE : la Côte d’Ivoire quitte le camp des résistants
Le pays a conclu avec l’Union européenne l’accord de partenariat économique intérimaire rejeté par les autres Etats africains
La Côte d’Ivoire a finalisé ce mercredi son accord de partenariat économique (APE) intérimaire signé en décembre 2007 avec l’Union européenne. Elle devient le premier Etat de la sous-région ouest africaine à conclure cet accord décrié par les autres pays. En attendant la libéralisation totale de ses échanges commerciaux avec l’Europe, certains secteurs de l’économie ivoirienne continueront de bénéficier de conditions préférentielles d’accès au marché européen.
La Côte d’Ivoire vient de finaliser l’accord étape devant conduire à l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Elle devient ainsi le premier pays de la sous-région ouest-africaine à avoir franchi définitivement cette étape que les autres Etats rejettent.
Bruxelles est ravie : « c’est un événement très important, car nous signons pour la première fois en Afrique un accord de nouvelle génération qui combine intelligemment commerce et aide au développement dans le but d’accéder à la croissance et au développement de la Côte d’Ivoire », a déclaré ce mercredi Karl-Friedrich Falkenberg adjoint au Commerce de la Commission européenne lors de la cérémonie de signature du document.
Cet accord étape prévoit la suppression immédiate des taxes sur un certain nombre des exportations européennes et la diminution progressive des tarifs douaniers sur 15 ans. Ainsi, en attendant la libéralisation totale de ses échanges commerciaux avec l’Europe, la Côte d’Ivoire continuera à bénéficier de conditions préférentielles d’accès au marché européen pour certains secteurs de son économie, dit-on à Bruxelles.
Proposé par l’Union européenne aux Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) pour remplacer l’accord de Cotonou qui régissait les relations commerciales entre les deux zones jusqu’au 31 décembre 2007, l’APE a été rejeté par la grande majorité des pays africains. Selon eux, cet accord détruirait leur tissu économique, puisqu’il propose de démanteler, à terme, les barrières douanières entre le Vieux continent et les pays ACP.
Louis Michel : « la Côte d’Ivoire a Intérêt à signer ces accords »
Mais Bruxelles brandit la non-conformité de l’accord de Cotonou aux normes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Selon l’institution européenne cet accord ne pouvant plus bénéficier de la dérogation dont il jouissait jusque-là, devait être remplacé. Et le nouvel accord de partenariat économique qu’elle propose était supposé rentrer en vigueur le 1er janvier 2008.
Mais face à la réticence des pays africains à signer cet APE, l’Union européenne a donc proposé un accord intérimaire. Les pays africains, comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, gros exportateurs de produits agricoles de base se sont vus signifier l’obligation de le signer. « La Côte d’Ivoire a intérêt à signer les accords commerciaux intérimaires proposés par l’Union européenne, en attendant la conclusion des APE, car, à défaut, à partir du 1er janvier, les bateaux européens ne pourront plus transporter les produits de base ivoiriens, comme la banane et le cacao », avait déclaré en décembre Louis Michel, le Commissaire européen au Développement.
Quelques jours plus tard, les négociateurs ivoiriens, outrepassant les principes de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lui interdisant de signer unilatéralement un accord commercial international, paraphent cet accord intérimaire. Le Ghana lui emboîtera ensuite les pas. Entériné par les parlementaires ivoiriens, cet accord a été finalisé ce mercredi.
Pourtant, les risques que comporte un tel accord paraissent évidents. Le département Recherche de l’Agence française de développement cite entre autres la baisse considérable des recettes fiscales dont dépendent en grande partie les budgets de nombreux pays, et le risque de désindustrialisation du continent. Une industrialisation pourtant capitale pour le développement et la croissance soutenue en Afrique.
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jeudi, 27 novembre 2008
Troisieme conference de Barack
22:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |