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jeudi, 04 décembre 2008

Dalaï-lama : la Chine met la France en garde

Le leader tibétain doit rencontrer le président Nicolas Sarkozy en Pologne samedi. La Chine a averti la France que les relations commerciales bilatérales pourraient être affectées par cette rencontre.

« Nous attachons une grande importance à notre partenariat stratégique avec la France aussi bien qu’avec nos liens commerciaux, ces deux points sont liés », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao, lors d’un point de presse. « C’est seulement s’il y a de bonnes relations bilatérales que nous pouvons créer une bonne atmosphère pour nos relations commerciales », a-t-il ajouté.

Pékin avait décidé de reporter le sommet Union européenne-Chine qui était prévu lundi dernier à Lyon, pour protester contre la rencontre samedi entre le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, et le président Nicolas Sarkozy en Pologne.

Encore en Belgique ce jeudi
Le volet belge de la visite du dalaï-lama se poursuit cet après-midi au Parlement belge, où il sera reçu par le président de la Chambre et rencontrera les députés et sénateurs qui le souhaitent. En revanche, il n’est pas prévu qu’il s’exprime en séance plénière, comme l’avaient souhaité certains groupes politiques.

Avant cela, le dalaï-lama aura pu prendre la parole devant le Parlement européen, qui l’a invité à s’exprimer en séance plénière, dans le cadre de l’Année européenne du dialogue interculturel. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui avait reçu le dalaï-lama il y a deux ans au siège de l’exécutif européen, sera pour sa part à Luxembourg et ne le rencontrera donc pas.

(afp, belga)

vendredi, 25 avril 2008

La Chine prête à rencontrer des représentants du dalaï-lama

PEKIN (Reuters) - La Chine va rencontrer des représentants du dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, rapporte l'agence Chine nouvelle en citant plusieurs sources gouvernementales.
Un porte-parole du dalaï-lama a déclaré qu'il n'avait reçu pour l'heure aucun contact en ce sens de la part de Pékin.
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"Nous n'avons aucune information de quelque sorte sur la volonté chinoise de rencontrer des représentants de sa sainteté", a déclaré Tenzin Taklha à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, où siège le gouvernement tibétain en exil. "Il n'y a pas eu de communication."

"Face aux demandes répétées de la part de l'entourage du dalaï pour reprendre des discussions, le département concerné du gouvernement central aura des contacts et des consultations avec le représentant privé du dalaï-lama dans les jours à venir", déclare un responsable gouvernemental cité par Chine nouvelle.

"Il est souhaitable qu'à travers ces contacts et consultations, la partie du dalaï prenne des mesures crédibles pour cesser ses activités visant à diviser la Chine, cesser de comploter et d'inciter à la violence et cesser de perturber et saboter les Jeux olympiques de Pékin, afin de créer les conditions pour un dialogue", ajoute ce responsable.

La Chine a imputé au dalaï-lama et à sa "clique" la responsabilité des troubles de la mi-mars au Tibet et dans les régions voisines à fort peuplement tibétain.

Lindsay Beck, version française Jean-Stéphane Brosse