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vendredi, 31 juillet 2009

Dialogue politique : Wade crache le feu sur l’opposition

Dans sa réponse à la lettre de l’opposition, le Chef de l’Etat n’a pas fait dans la dentelle. Il fait le procès de l’opposition en des termes peu diplomatiques. Le ton et le contenu de sa missive vont-ils consacrer l’enterrement de première classe d’un dialogue politique qui a du mal à démarrer ou s’agit-il juste de la surenchère ?wade_charge.jpg

 Le Président Abdoulaye Wade a trempé sa plume dans du vitriol pour répondre à la lettre de Benno siggil Sénégal sur le dialogue politique. Dans sa lettre réponse datée du 29 juillet dernier, le Chef de l’Etat déterre des cadavres et fait le procès du régime socialiste et de certains qui avaient réalisé avec lui l’alternance, avant de le quitter, et qui traîneraient des casseroles.

D’emblée il souligne : « J’accuse réception de votre lettre n° 002/888 du 27 juillet 2009 et m’empresse de vous dire que je ne vois aucune objection à soumettre les questions que vous évoquez à une structure appropriée, désignée d’un commun accord, à la seule condition du respect de la loi ; le contraire ne pouvant être demandé au Président de la République dont la mission principale est de respecter et de faire respecter les lois, conformément à son serment. » Il précise : « A la même instance, sera soumis l’examen de la liste des faits survenus sous le régime socialiste ou commis par l’un ou l’autre des vôtres pendant l’alternance alors qu’il exerçait des fonctions ministérielles.

L’exercice auquel vous nous conviez ayant manifestement pour but de faire le procès du régime de l’alternance, la logique de la chronologie des faits et du parallélisme des formes exige qu’on fasse, sur la même lancée, celui du régime socialiste. 8ans tenir compte, dans un cas comme dans l’autre, de la notion de prescription et en commençant logiquement par les faits les plus anciens. » Pour étayer son propos Abdoulaye wade cite quelques exemples :

1. La mort du Commissaire Sadibou Ndiaye jeté du haut de la mamelle du phare alors qu’il sortait de la Présidence de la République,

2. Affaire Babacar Sèye : faudrait-il vous le rappeler, cette affaire a été instruite et jugée définitivement par le régime socialiste avant l’alternance. Y aurait-il une complicité du régime socialiste qui aurait caché certains éléments à la Justice ?

Avant de rejuger des citoyens qui ont été jugés contradictoirement et mis hors de cause, il serait plus logique de juger ceux qui, bien que mis en cause dans l’enquête et l’instruction n’ont jamais été convoqués devant la justice à cause de la protection dont ils jouissaient à l’époque. Après seulement, si ce nouvel examen de l’affaire ne conduit pas aux commanditaires, on parlerait de "rejuger", c’est-à-dire remettre en cause des décisions de justice passées en force de chose jugée pour des faits frappés par la loi d’amnistie,

3. Sacrifices humains pour le pouvoir, consistant à capturer deux jeunes filles Albinos et à les enterrer vivantes,

4. Encaissement de chèques dans des comptes personnels à l’occasion de la construction de l’Hôtel Méridien Président,

5. Détournements de fonds au niveau du Secrétariat de la Présidence, à l’occasion de l’organisation de l’QGI en 1991,

6. Encaissement d’argent dans des comptes personnels à l’occasion du Premier Festival Mondial des Arts Nègres à Dakar,

7. Vente de permis d’amodiation après attribution de milliers, d’hectares dans le Goudiry/Kidira à un camarade chargé de les monnayer,

8. Encaissement d’espèces versées pour l’obtention de permis de coupe par ceux-là même qui étaient chargés de protéger l’environnement,

9. Ventes illicites de terrains à l’aéroport par un Ministre,

10. Transferts à l’étranger de fonds par des ministres pour des montants sans rapport avec leurs revenus réguliers,

11. Transfert de 30 milliards de francs CFA à l’étranger selon des journaux de la Place, sans démenti, dénoncé à l’époque par la Banque Mondiale,

12. Détournement de billets de banques adirés, retirés de la circulation et prétendument incinérés,

13. Ventes illicites de licences de pêche (navires russes) pour des sommes encaissées dans des comptes personnels ouverts dans une banque de la place,

14. Détournement de drogue saisie et destinée à l’incinération qui fut simplement simulée,

15. Vente et trafic de passeports diplomatiques,

16. Affaires des bateaux Swift-Seagal et Adel Korban,

17. Accaparement et détournement de villas appartenant à l’Etat à Dakar-Plateau et Fann-Résidence,

18. Bradage et spoliation d’une bonne partie du Foncier Sénégalais avant 2000,

19. Encaissement d’un chèque de 680 millions CFA par le Secrétaire Général de la Présidence alors que le pouvoir avait changé de main, dans les heures qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2000 et avant la passation de service,

20. Morts non élucidés par refus d’enquête par le pouvoir de l’époque, ce qui les rend non prescrits pendant toute la durée du régime.

Pour élucider tout cela, le Président Abdoulaye Wade pose des préalables :

Vous nous remettrez un document signé personnellement par les leaders de votre groupe et tous nos homologues du régime socialiste que nous avons remplacés déclarant que votre initiative les engage et ce, en raison des responsabilités individuelles que pourrait entraîner votre initiative, engagement de renoncer à toute forme de prescription des faits évoqués, Nous vous laissons le choix de l’instance qui va prendre connaissance de tous les faits et apprécier car, de toute évidence, vous ne pouvez pas être juge et partie.

Dès que vous le voudrez, nous commencerons l’examen des questions articulées dans l’ordre chronologique. Nous devrons décider d’un commun accord de ce qu’il faudra faire des résultats de l’enquête.

Toutes les autres questions que vous évoquez relèvent de la gestion gouvernementale dont nous répondons régulièrement devant le Peuple ou ses Représentants à l’occasion d’échéances électorales et de débats parlementaires libres. Toutefois, nous sommes prêts, parallèlement à l’examen des faits articulés d’un côté et de l’autre, à participer avec vous, à un débat public contradictoire.

Nous avons toujours pensé que nos échanges devraient s’inscrire dans le cadre du fonctionnement normal de la démocratie avec un pouvoir qui exerce les responsabilités qui lui ont été confiées par le Peuple Sénégalais et une opposition qui s’oppose tout en aspirant au pouvoir. Ce souci a inspiré les dispositions que nous avons fait insérer dans la Constitution, consacrant l’opposition comme l’alter ego du Gouvernement et instituant le Chef de l’Opposition.

Mon action politique a toujours été irriguée par le souci de préserver l’interaction entre ces deux rouages de la démocratie, pouvoir et opposition, sans qu’il puisse y avoir une confusion dans les deux rôles. Je constate malheureusement que trop souvent vous avez la déplorable propension à vouloir dicter au Gouvernement ce qu’il a à faire au lieu de vous borner à faire des critiques comme vous l’autorisent la Constitution et les Lois. »

Selon nos informations, le Chef de l’Etat semble particulièrement irrité par le passage de la lettre de l’opposition rappelant l’assassinat de Me Babacar Sèye.

Le dialogue politique est-il mort né ?

  Auteur: www.sen24heures.com 

jeudi, 30 juillet 2009

Carla Bruni : blessée par les attaques de la presse anglaise !

Carla Bruni a été très touchée par les attaques de la presse anglaise. Cette dernière, et notamment les redoutables tabloïds, se déchainent aujourd'hui après le malaise du président dimanche lors de son jogging.carla48.jpg

Pour le Daily Mail, Carla aurait présenté son coach personnel, Julie,  à Nicolas Sarkozy et elle lui aurait demandé de lui faire perdre deux tailles au prix d'un régime strict.

Le Daily Mirror trouve que le président voyage trop. Il s'est rendu dans soixante-cinq pays en l'espace de deux ans. Son voyage éclair de 48h à New York pour écouter Carla était celui de trop...

Bref, Carla lui ferait tourner la tête selon la presse anglaise...

 Trois jours après son malaise lors d'un footing à Versailles, et deux jours après avoir été rassuré par tous les examens de routine qu'il a effectués lors de sa nuit d'hospitalisation au Val-de-Grâce, le président a tenu à rassurer ses proches.  Hier, il avait choisi de laisser un message sur son Facebook : "Je vais très bien après le petit incident de dimanche qui m'incite à prendre du repos cet été. Merci pour vos encouragements et témoignages qui me touchent beaucoup".

 Aujourd'hui, le président a présidé le conseil des ministres et il vient de confier : "je voulais dire aux Français que ma santé était bonne. J'ai eu un coup de fatigue. Il faut que je me repose".

Le président doit partir en vacances au Cap Nègre  dans le Var dans la résidence familiale de Carla Bruni.

Cette dernière lui a interdit de lire... la presse anglaise !

mercredi, 29 juillet 2009

Sarko est là

dimanche, 26 juillet 2009

Nicolas Sarkozy hospitalisé

Le président français Nicolas Sarkozy a été victime d'un malaise dimanche matin alors qu'il faisait du sport, annonce l'Elysée. sarko1562.jpg

"Il a été immédiatement pris en charge par son médecin", ajoute la présidence dans un communiqué. "Il subit actuellement des examens complémentaires", a précisé l'Elysée qui communiquera de plus amples informations "ultérieurement".

Nicolas Sarkozy a été admis à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce, où sont généralement soignés les plus hauts personnages de l'Etat, a précisé à Reuters une source gouvernementale.

Le malaise s'est produit alors que le président s'adonnait à son jogging habituel près de sa résidence officielle de la Lanterne, à Versailles, a-t-on appris de même source.

L'Elysée avait publié au début du mois un bulletin de santé de Nicolas Sarkozy indiquant que ses derniers examens de santé s'étaient révélés "normaux".

Il n'y avait pas eu de bulletin de santé en 2008.

Le président, qui est âgé de 54 ans, avait été hospitalisé le 21 octobre 2007 en raison d'une angine, avait annoncé à l'époque son conseiller spécial Henri Guaino, un épisode révélé dans un livre de deux journalistes et confirmé en janvier 2008 par l'Elysée.

David Martinon, porte-parole de l'Elysée à l'époque, avait expliqué que la présidence ne communiquerait pas sur les "petits bobos" de la "vie de tous les jours".

Le chef de l'Etat n'était pas attendu dimanche après-midi à l'arrivée du Tour de France sur les Champs-Elysées.

Clément Guillou et Emmanuel Jarry, édité par Jean-Loup Fiévet

vendredi, 17 juillet 2009

Van Belgique:Rompuy II, et Michel Daerden arriva !

Un gouvernement - fédéral de surcroît, composé de deux ou trois partis de chaque communauté -, c’est un château de cartes : un fragile équilibre qui peut s’écrouler au moindre battement d’aile. Dès lors, si vous tentez de remplacer une carte par une autre, c’est l’ensemble de l’édifice qui risque de s’effondrer.

C’est à cet exercice périlleux que s’attellent depuis plusieurs jours le Premier ministre, les présidents de partis et les ministres concernés. Jeudi soir, ils devaient boucler le travail.

L’opération qui semblait la plus délicate - trouver un successeur à Karel De Gucht aux Affaires étrangères - s’est finalement révélée d’une simplicité enfantine : Yves Leterme deviendra dès ce vendredi midi notre premier diplomate.

Mais c’est le remplacement de Karel De Gucht en sa qualité de vice-Premier ministre VLD qui a donné le plus de cheveux blancs à Herman Van Rompuy. Il eût pourtant été simple, au départ, de proposer à Guy Vanhengel, promis à la fonction de vice-Premier ministre, de reprendre une attribution déjà dévolue à un de ses collègues du VLD (Guido De Padt, Vincent Van Quickenborne ou Annemie Turtelboom).

Mais sacrifier un des siens paraissait bien plus difficile que d’aller picorer ou dévorer dans l’assiette du voisin. Dès lors, le président ad interim des libéraux flamands, Guy Verhofstadt, complaisamment relayé dans ses demandes par le Premier ministre Herman Van Rompuy, a jeté son dévolu sur le budget fédéral qu’il entendait confier à son protégé, Guy Vanhengel. C’était oublier un peu vite que ce budget n’était pas aux mains du Premier ministre mais bien du secrétaire d’Etat CDH, Melchior Wathelet, placé sous l’autorité du Premier ministre. Donc, il y avait comme un blocage.

 

Après avoir négocié la constitution des gouvernements régionaux et communautaires, les présidents des partis de la majorité se sont donc retrouvés jeudi soir pour mettre au point, cette fois, le remaniement du gouvernement fédéral. Un accord devait être trouvé hier car le Palais - chose inusitée - avait déjà annoncé que les nouveaux promus viendraient prêter serment ce vendredi matin.

Quels nouveaux promus ? On en connaît déjà quatre. Yves Leterme, tout d’abord. Ensuite, côté francophone, pour faire de la place dans les gouvernements régionaux, Elio Di Rupo a envoyé au fédéral Michel Daerden (aux Pensions) et Philippe Courard (à la Politique des handicapés). Ceux-là se retrouveront chez le Roi, ce vendredi matin, même s’ils ne semblent pas ravis de leurs fausses promotions. D’autant que certains élus flamands de la N-VA notamment, s’étonnent de leur arrivée : "le gouvernement fédéral est-il devenu une équipe de deuxième division ?"

 

Le quatrième homme qui prêtera serment ce vendredi matin sera Guy Vanhengel, nouveau vice-Premier ministre VLD. Avec quelle compétence? Un accord est finalement intervenu peu avant minuit entre les protagonistes.

Guy Vanhengel, obtient bien la tutelle sur le Budget... qui reste entre les mains du secrétaire d’Etat au Budget, Melchior Wathelet. Lequel devrait, sur la base de protocoles extrêmement précis qui seront signés, la gestion quasi intégrale du département à l’exception des relations entre le pouvoir fédéral et les entités fédérées. On a donc cliché la situation actuelle de manière à ce que le Secrétaire d’Etat ne perde rien dans l’aventure.

 

Restait encore le problème du département de l’asile et de l’immigration, que détenait le VLD (avec Annemie Turtelboom) et dont les libéraux flamands ne voulaient plus. La compétence, un temps promise à Catherine Fonck, CDH, (qui n’avait pas trouvé sa place dans les exécutifs régionaux et communautaire récemment constitués) a finalement aussi été confiée à Melchior Wathelet. Car l’ajout d’une unité supplémentaire au gouvernement fédéral n’aurait pas été perçu comme un signe tangible de la "bonne gouvernance".

C’est pourtant ce qui s’est passé au VLD : Guido De Padt, ministre de l’Intérieur, a été dégommé et nommé... Commissaire du gouvernement.

Car, à la surprise générale, Guy Verhofstadt a finalement choisi de confier la responsabilité du ministère de l’Intérieur à la très controversée Annemie Turtelboom, qui jusqu’alors gérait ou ne gérait pas plutôt le département de l’Asile et de l’Immigration.

Dès que les prestations de serment auront eu lieu, ce vendredi matin, le gouvernement de Herman Van Rompuy va se remettre au travail. Le Premier ministre a promis un accord sur l’asile et l’immigration pour le 21 juillet. Il devrait voir le jour plus facilement puisque les présidents se sont entendus pour... appliquer tout simplement l’accord de gouvernement. Il suffisait d’y penser !

jeudi, 16 juillet 2009

Kadhafi veut rayer la Suisse de la carte

Le leader libyen veut proposer à l’Assemblée générale de l’ONU de couper la Suisse en trois et d’en distribuer les morceaux à ses voisins italiens, français et allemands. khadafi_sm_1.jpg

Toujours furieux d’avoir vu son fils Hannibal traité par la police de Genève comme un petit délinquant, le Guide s’en est pris à la Suisse lors du G8 auquel il participait en qualité de président de l’Union Africaine.

Accusant la Suisse d’être le «bailleur du terrorisme international» et une «mafia mondiale et non un Etat», il a proposé une solution pour le moins radicale : « la lutte contre le terrorisme exige l'assèchement de sa source matérielle par la dislocation de l'entité suisse (…) la Suisse est composée de communautés italophone, francophone et germanophone qui doivent revenir à l’Italie, à la France et à l’Allemagne »…

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de Suisse n'a pas souhaité commenter ces propos.

Dans le même temps, Kadhafi a invité la France à indemniser l’Algérie pour la période de colonisation, ainsi que l’a fait récemment l’Italie pour clore son histoire coloniale avec la Libye.

Al-Qaida cible les Chinois en Afrique du Nord

Des forums islamistes algériens menacent Pékin de représailles contre ses ressortissants après la répression menée par le pouvoir chinois contre les Ouïgours musulmans du Xinjiang.

 À défaut de pouvoir renverser le pouvoir algérien, al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) conserve une capacité de nuisance considérable. Début juin, le groupe terroriste a exécuté un otage britannique capturé quelques semaines plus tôt par sa branche saharienne aux confins du désert algéro-malien. Puis, le 17 juin, l'AQMI a tué au moins 18 gendarmes dans l'embuscade d'un convoi de cinq voitures sur un grand axe routier dans la région de Bordj Bou Arreridj, à l'est d'Alger, soit l'attentat le plus meurtrier de l'année. Les forces de sécurité venaient d'escorter des employés chinois travaillant sur un chantier de la future autoroute qui va traverser l'Algérie d'est en ouest, de la frontière tunisienne à la frontière marocaine. Ce jour-là, les islamistes ne visaient pas le groupement chinois Citic-CRCC, chargé de construire à moindre frais et dans les meilleurs délais le nouveau réseau routier d'un pays riche en pétrodollars. Ils ne font même pas mention de l'entreprise dans leur communiqué de revendication.

 

Attirer l'attention internationale

 

La crise dans la province chinoise du Xinjiang modifie aujourd'hui la donne. Jusque-là épargnés, les dizaines de milliers de ressortissants chinois qui vivent en Algérie pourraient devenir des cibles, à l'instar des Occidentaux. Selon des forums de sites en ligne islamistes, al-Qaida menacerait de représailles les intérêts de Pékin dans l'ensemble de l'Afrique du Nord.

À Alger, la menace est prise très au sérieux. L'AQMI diversifie en effet depuis un an ses actions. Le mouvement armé oriente toujours ses attaques contre les représentants de l'État algérien - qu'ils soient militaires, policiers ou gardes communaux - mais il cherche en parallèle, sous l'influence des idéologues d'al-Qaida, à attirer l'attention internationale.

En dépit de mesures de sécurité draconiennes, la communauté des expatriés européens a été touchée à plusieurs reprises ces dernières années. Les principales sociétés françaises présentes sur le marché algérien ont organisé un système de protection de leur personnel, et elles conseillent aux familles de leurs salariés d'éviter de s'exposer.

Fort d'un millier d'hommes environ, l'AQMI n'a plus l'envergure qu'avaient les Groupes islamiques armés (GIA) à la fin des années 1990. Il se structure à partir de maquis confinés dans les montagnes à l'est d'Alger, qui disposent de réseaux d'appui logistique dans les villes et de sources d'approvisionnement en armes via le Sahel.

Officiellement, plus de 30 000 Chinois sont installés sur le sol algérien. Une grande partie d'entre eux travaille dans le secteur du bâtiment, les entreprises chinoises ayant raflé la plupart des contrats de construction de programmes immobiliers créés dans l'urgence par l'État pour résorber la crise du logement. De nombreux Chinois ont également pris pied dans le petit commerce. Des boutiques de produits made in China tenues par des Asiatiques s'installent peu à peu dans les quartiers de commerce informel des grands centres urbains, sous le regard surpris d'Algériens qui découvrent leurs immigrés.

mercredi, 15 juillet 2009

Présence de troupes à la frontière avec la Guinée : Wade dément Dadis Camara

Les services de sécurité sénégalais n’ont décelé aucune présence de personnes suspectes à la frontière entre le Sénégal et la Guinée. Les autorités sénégalaises apportent ainsi un cinglant démenti aux déclarations de la junte militaire guinéenne qui avait fait état de la présence des troupes en Casamance. Le chef de la junte accuse les cartels de drogue de vouloir envahir la Guinée à partir du Sénégal, de la Guinée-Bissau et du Libéria.

Le président Abdoulaye Wade a démenti, ce lundi, la présence des troupes à la frontière entre le Sénégal et la Guinée à travers un communiqué de presse, lu sur les ondes de la Rts. Le chef de l’Etat a qualifié les informations, qui faisaient état des préparatifs d’attaque contre la Guinée à partir du territoire sénégalais, de sans fondement. Cette déclaration intervient après que les services de sécurité sénégalais ont effectué des vérifications et des recoupements sur une éventuelle présence d’individus suspects dans la zone frontalière entre les deux pays. ‘Les vérifications faites auprès des forces de sécurité sénégalaises ont permis d’aboutir à la conclusion qu’aucune troupe n’est massée à notre frontière avec la Guinée. Par conséquent, ces informations sont totalement erronées et dénuées de tout fondement’, précise le communiqué.

 

 

Ce démenti apparaît ainsi comme un revers diplomatique pour la junte militaire guinéenne qui tente ainsi d’accréditer la thèse du complot pour justifier le report des élections législatives et présidentielle prévues à la fin de cette année. Il constitue aussi un revers personnel pour le capitaine Dadis Camara qui avait jusque-là bénéficié d’un soutien diplomatique de la part du président Wade. Le chef de l’Etat sénégalais est l’un des rares personnalités étrangères à avoir effectué une visite en Guinée après la prise du pouvoir par l’armée. Cette visite avait été mal ressentie par certains responsables politiques guinéens. Ils n’avaient pas manqué de manifester leur irritation devant ce qu’ils considèrent comme un encouragement à la prise du pouvoir par la force.

La junte militaire, qui est actuellement soumise à une forte pression aux plans intérieur et extérieur, cherche visiblement à tromper les Guinéens. Le capitaine Camara, qui s’inscrit dans le sillage de ses prédécesseurs, ne fait que déterrer les vielles méthodes bien connues des Guinéens. Sékou Touré et Lansana Conté avaient réussi, par ces méthodes, à se maintenir au pouvoir.

Mais, aujourd’hui, personne n’est dupe. Le général Conté, qui avait pris le pouvoir après la mort de Sékou Touré, avait promis de partir dès qu’il aura redressé la situation économique catastrophique dans laquelle se trouvait alors la Guinée. Et il est resté 24 ans au pouvoir. Le capitaine Dadis Camara, qui est arrivé pratiquement dans les mêmes conditions à la tête du pays, ne partira pas aussi facilement. Cette menace de menées subversives contre la Guinée n’est en réalité qu’une diversion.

La junte cherche tout simplement à gagner du temps en empêchant la tenue des élections à la date prévue. Il vise, à travers, cette supposée menace à occuper les militaires tout en les éloignant de la capitale Conakry. Ce qui permet au chef de la junte et à ses principaux lieutenants d’éliminer tout risque de coup d’Etat militaire tout en justifiant, aux yeux, de la communauté internationale, le report des élections. Mais, aujourd’hui, les Guinéens ne croient plus aux discours guerriers sur une supposée menace à partir des pays voisins.

  Auteur: Mamadou Aliou DIALLO     

lundi, 13 juillet 2009

Les producteurs de lait ont repris leurs actions de blocage

Les producteurs de lait bloquent plusieurs postes frontières avec la France. Des barrages filtrants sont organisés sur la E19 Mons Valenciennes, au poste frontière de Hensies, sur l’E42 Tournai-Lille, à Lamain et sur la N 54 à Erquelinnes. Les voitures passent au compte-gouttes, tandis que les camions sont bloqués.
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Des producteurs de lait bloquent, depuis dimanche 22 heures, l’autoroute A8 à hauteur de l’ancien poste de douane de Lamain (Tournai) dans le sens Tournai-Lille. Les camions sont totalement bloqués. Les voitures peuvent passer ce barrage au compte-gouttes. Une situation similaire est enregistrée sur l’autoroute A7 Mons-Valenciennes-Paris au poste frontière de Hensies.

Malgré un accord conclu début juillet entre la fédération des entreprises de distribution (Fedis) et les producteurs de lait, ces derniers poursuivent leurs actions de blocage à la frontière avec la France.

Une équipe de la police spéciale des autoroutes de Péruwelz est restée sur place toute la nuit. Au-delà de la station de carburant de Froyennes (Tournai), tout est bloqué. « De toute manière, les camions ne peuvent entrer en France. La circulation des poids lourds est interdite dans l’Hexagone depuis samedi, une mesure qui se prolongera jusqu’au 14 juillet inclus. En venant de Tournai, les voitures qui veulent se rendre en France doivent obligatoirement emprunter la bretelle autoroutière en direction de Mouscron (A17-2403). Les usagers peuvent ensuite descendre soit à Templeuve, soit à Mouscron et se rendre en France via les routes nationales », indique-t-on au poste de Péruwelz de la police spéciale des autoroutes.

Une situation similaire est enregistrée sur l’autoroute A7 Mons-Valenciennes-Paris au poste frontière de Hensies. Venant de Mons, les usagers doivent se diriger vers Dour ou vers Ville-Pommeroeul (Bernissart) via la RN552.

L’accord conclu prévoit que la Fedis reversera 2 eurocents, permettant aux agriculteurs de récupérer 60 % de la perte qui était jusqu’ici au bénéfice de la Fedis, soit 22,6 millions d’euros au cours de 6 prochains mois.

(D’après Belga)

Wallonie-Bruxelle: ils continuent pour cumuler des mandats

Une date, un slogan, cinq axes, une hypothèque.pict_185169.jpg

La date, ce fut donc dimanche, qui honore l’un ou l’autre Olivier parmi les saints (ci-contre). À chacun ses références. Peeters II ne pouvait accoucher que le 11, jour de fête flamande. Les planteurs de majorité de centre-gauche, à l’appellation italienne d’olivier, ont pu conclure d’un clin d’œil plus anecdotique aux hasards de l’hagiographie.

Le slogan barrait tout le fond de la bibliothèque du Parlement wallon. Slogan tricolore bien sûr, quitte à ce que - le diablotin de la malice se nichant dans les détails - l’orange paraisse moins orange que le vert n’est vert. Bref, allons-y pour "une énergie partagée pour une société durable, humaine et solidaire" - qualificatifs devant renvoyer aux arbres généalogiques respectifs d’Ecolo, du CDH et du PS. Vous dites : "l’énergie", c’était le slogan du MR ? Eh bien, alors, tout le monde sera content.

Et puis, 5 axes, qui veulent caractériser le programme à la fois régional wallon et communautaire francophone. Dans le désordre : redéploiement économique (re-Marshall), capital humain (école, formation, recherche), services aux personnes, cadre de vie (environnement, logement, mobilité), gouvernance. On pourra en lire des concentrés dans les textes qui suivent.

Mais voici l’hypothèque. Retour à cette bibliothèque parlementaire. Les rayons à hauteur de passants sont garnis de reliures; ceux en mezzanine sont en réserve de celles à venir. Faut-il y voir une métaphore de la situation ? Les programmes en bas, les moyens au-dessus

Pas besoin d’insister sur la morosité budgétaire. Comment la future tripartite veut-elle s’en sortir ?

D’abord, via les axes susdits, on veut éviter tout saupoudrage. Sur eux, les moyens disponibles, dont une croissance du plan Marshall et le rejet promis de tout abandon des acquis ou prévisions pour l’école. Pas par ajouts, insiste-t-on; par arbitrages internes. On fera donc des économies ailleurs : non-indexation des dépenses primaires, abandon d’infrastructures, optimisation de la gestion de bâtiments publics; ou encore, sans doute plus symbolique que significatif dans la masse, un plan d’économies dans la gestion politique (frais de fonctionnement des cabinets et parlements notamment). Surtout, ces Oliviers plus ou moins saints ne veulent pas être plus catholiques que le Pape : l’équilibre budgétaire est promis pour 2015. Ni plus ni moins vite qu’au fédéral, sans blague. Même si le Premier ministre eût souhaité 2013; et des Flamands pointus, 2011

 

En attendant, les instances des partis se détermineront d’ici à mercredi soir. Les désignations et élections de ministres suivront aussitôt, avec débats parlementaires d’ici à samedi. Les ministres ? Pas un mot sur la composition, a fortiori les noms. Une seule promesse : moins de ministres que précédemment, malgré un parti de plus à satisfaire en Wallonie et à la Communauté. Enfin, au moins un de moins. Peut-être qu’un.

Energie solaire :Une université allemande choisit le Sénégal comme pays pilote

Un consortium d’entreprises allemandes et étrangères sous la direction de l’assureur allemand Münchner Rück veut investir dans les dix prochaines années environ 400 milliards d’euros dans la construction grandes centrales solaires thermiques - Un groupe de travail interdisciplinaire de l’Université Justus-Liebig-Université Giessen (JLU) se penche depuis plusieurs années sur cette question où les différents aspects d’un partenariat dans l’énergie solaire avec l’Afrique (SEPA) sont à l’ordre du jour.energie_solaire_3.jpg

Le groupe de travail SEPA examine les conditions économiques, juridiques, géographiques, historiques et politiques, qui doivent être prises en compte lors d’un investissement aussi important pour la construction de centrales thermiques solaires dans le Sud.

De l’avis des experts de Gießen, le problème du réchauffement climatique causé par les émissions de gaz carboniques est si pressant que toute solution rapide à ce problème d’énergie devrait être prise en considération. Le professeur Peter Winker économètre à l’université de Giessen souligne que "la mise en œuvre rapide de la Réduction des émissions de CO2 par des mesures d’économie d’énergie et en même temps par un renforcement massif de la production d’énergies renouvelables est bien moins chère que la réparation des dégâts issus des conséquences du réchauffement mondial".

Par conséquent, des projets pour la production de l’énergie régénératrice au niveau local et de grands projets d’envergure ne sont en contradiction mais ils se complètent. L’Europe et l’Afrique ont donc besoin en plus des centrales locales, de grandes centrales thermiques solaires et éoliennes. Le Professeur Dr. Michael Düren, physicien et l’un des membres fondateurs de l’organisation DESERTEC qui est basée à Berlin dont le combat est la lutte contre le réchauffement climatique et la valorisation du désert, se souvient : « Depuis plus de dix ans, nous essayons de convaincre les gens de la simplicité du concept de l’électricité du désert.

Nous faisons non seulement face à un scepticisme et un rejet total chez les partisans de l’énergie nucléaire, mais aussi et surtout aux professionnels et défenseurs du solaire photovoltaïque, qui craignaient de perdre leur avantage lié à la loi favorisant l’utilisation des énergies renouvelables. "Il a fallu des années pour qu’en fin les politiques et les organisations de lutte pour la protection de l’environnement reconnaissent les avantages de l’électricité du désert "afin de pouvoir, à travers ce concept, atteindre des objectifs écologiques.

À coté des aspects techniques et économiques pour la mise en œuvre de ce méga projet en vu, les facteurs sociaux et environnementaux doivent être pris en compte. "Outre les pays du Maghreb qui, à cause de leur situation géographique, sont au centre des préoccupations, on ne doit pas aussi oublier l’Afrique subsaharienne.

Pour créer les bases d’un développement durable, les pays au sud du Sahara ont un besoin pressant d’approvisionnement en énergie explique Dr Frank Schüssler, de l’Institut de géographie. Là aussi, on devrait réfléchir sur les conditions pour faciliter l’investissement dans les énergies renouvelables.

Des pays comme, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Botswana ou la Zambie sont économiquement attractifs. Cela est aussi valable pour les pays de l’Afrique de l’Ouest notamment le Sénégal, qui connait actuellement un taux de croissance rapide ce qui est donc corollaire à une forte augmentation de la consommation en énergie. Le groupe de travail SEPA, en collaboration avec des scientifiques et des politiques de la Namibie et du Sénégal, a mis en évidence le potentiel solaire des pays suscités et discute actuellement sur la mise en place de grandes centrales solaires thermiques de compétences dans l’ouest et le sud du continent.

Comme projet spécial dans le cadre du partenariat énergétique entre l’Afrique et Europe, les scientifique ont choisit de faire du Sénégal le pays pilote pour l’utilisation des énergies renouvelables. Le Sénégal aurait l’avantage de jeter les bases d’un approvisionnement énergétique régénératrice durable et qui, à moyen terme, entrainera une indépendance par rapport aux importations de combustibles fossiles. Comme projet pilote et à titre d’exemple, le Sénégal peut aussi mettre en pratique différentes sources d’énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolienne, hydraulique) dans les grandes centrales et les petites installations décentralisées.

Ainsi l’Afrique de l’Ouest pourrait développer des infrastructures énergétiques qui seront basées sur des sources d’énergies renouvelables sûres du futur et assurer son autonomie énergétique plutôt que de faire des investissements massifs dans de centrales à combustible fossile qui nécessitent l’utilisation du pétrole de gaz ou du charbon qui sont menacés par la fluctuation imprévisible des prix.

L'Américafrique contre la Françafrique ?

Le discours de Barack Obama au Ghana n'est pas sans ressembler à celui de Nicolas Sarkozy. Sauf que face à des intérêts économiques, la France a depuis avalé des couleuvres.obama_sarkozy.jpg

« Comment voulez-vous qu'on investisse dans des pays où le gouvernement prend des commissions de 20% et où le chef du port autonome est corrompu?» Ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui s'adresse ainsi aux Africains, c'est Barack Obama, samedi, à Accra, capitale du Ghana. Et le président américain, loin d'être hué, est applaudi par les parlementaires ghanéens, vêtus en son honneur de leur superbe tenue traditionnelle, et par la jeunesse de l'Afrique entière, qui voit en lui un espoir de changement!Il y aurait de quoi être amer pour le président français, sifflé le mois dernier à Libreville alors qu'il se rendait aux obsèques du chef d'Etat gabonais Omar Bongo en compagnie de Jacques Chirac : à lui, on crie «Partez ! » Tandis qu'Obama n'entend que «Revenez!».

Le sang noir

Pourtant, et si l'on excepte la phrase malheureuse du discours sarkozyste de juillet 2007 à Dakar sur «l'Homme africain, pas entré dans l'Histoire», leur message est le même: «Cessez de faire porter à l'Occident la responsabilité de vos échecs. Prenez-vous en mains. Instaurez la démocratie et luttez contre la corruption...» Mais voilà: ce discours, qui valut à Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Coopération, d'être muté aux Anciens Combattants pour avoir déclenché la colère de Bongo, cette ligne à laquelle Sarkozy a dû renoncer pour mettre ses pas dans ceux de ses prédécesseurs, Obama peut, lui, les reprendre :parce qu'il a «  du sang keynian dans les veines » et parce que sa femme, Michelle, est la descendante d'esclaves partis de Cape Coast.

Et l'or noir

Sous les sentiments, affleurent, comme toujours, les intérêts. L'Afrique détient 10% des ressources mondiales de pétrole et8%des ressources de gaz, sans compter les minerais. Cela n'avait pas échappé à Bill Clinton, qui jeta les bases de «l'Americafrique» avec l'intention de faire passer de 15% à 25% la part du continent noir dans l'approvisionnement des Etats-Unis. Cela n'a pas échappé non plus à Pékin, qui a envoyé des milliers d'ingénieurs et techniciens sur les routes de 13 pays africains afin d'y bâtir une «Chinafrique» qui se voulait exemplaire, mais qui s'enlise à son tour dans la corruption. La France, très bien placée avec Elf et Total, mais aussi avec de puissants réseaux comme celui du Breton Vincent Bolloré (l'ami de Sarkozy) bien implanté dans les ports africains, a moins intérêt que jamais à s'effacer. Voilà pourquoi, en dépit des frictions dues à notre passé colonial, en dépit aussi des actions en Justice contre huit chefs d'Etat africains accusés de détournements de fonds, Sarkozy va continuer d'avaler des couleuvres: pour sauver la Françafrique.

 

 

  Auteur: Le Telegramme.com 

vendredi, 10 juillet 2009

Belgique: les frasques du Parti Socialiste au Galop

pict_184839.jpgElle se serait fait rembourser des frais de représentation par la SNCB et l'aéroport de Charleroi. Elle est laissée en liberté, mais perd son poste à BSCA.

Développement rapide dans le dossier des "dépenses somptuaires et privées" ("La Libre" du 15/06) de la présidente de l’aéroport de Charleroi, Edmée De Groeve (PS) sur le compte de BSCA, la société gestionnaire du site. Après une seconde audition de plusieurs heures mercredi après-midi et jusque tard dans la soirée, suivie d’une perquisition à l’aéroport et au siège de l’opérateur SNCB à Bruxelles, elle a été inculpée jeudi de faux et usage de faux, détournement par fonctionnaire et d’escroquerie par la juge d’instruction France Baeckeland en charge dorénavant du dossier. Elle n’a été relâchée que jeudi. Le dossier serait ici bien étayé, les enquêteurs ayant recueilli minutieusement assez d’éléments pour éviter toute mauvaise surprise. Selon nos informations, le fonctionnaire aujourd’hui impliqué (contre son propre gré) dans l’affaire ne serait autre que le directeur financier de BSCA (D.T.) qui aurait remboursé des frais à Mme De Groeve sans l’aval de l’ex-administrateur délégué, Marcel Buelens. Pour rappel, ce dernier a été licencié manu militari le 8 juin et a d’ailleurs intenté une action contre son ancien employeur pour retrouver son poste.

 

En ce qui concerne Edmée De Groeve, les faits qui lui sont reprochés concernent l’utilisation frauduleuse de la carte de crédit de BSCA dans le cadre de son mandat à la présidence de BSCA dont elle est la présidente. Elle aurait effectué des dépenses avec la carte puis demandait ensuite le remboursement de ces frais à la SNCB. Ces frais étaient donc payés deux fois, une fois par BSCA et une fois par la SNCB, conclut le communiqué du parquet de Charleroi. Récemment, Edmée De Groeve avait évoqué le vol des justificatifs de ses dépenses ("La Libre" du 02/07) dans le cadre de l’examen en profondeur de ses frais demandé par le ministre de tutelle, André Antoine (CDH).

 

Malgré son inculpation, la présidente De Groeve qui exerce d’autres mandats (lire ci-contre) pour le compte du parti socialiste (PS) est laissée en liberté. Mais elle va perdre celui de la présidence de BSCA ainsi que sa récente fonction d’administrateur délégué par intérim de BSCA et de BSCA Security, la filiale sécurité détenue à 51 % par la Région wallonne et à 49 % par BSCA. En effet, jeudi après-midi, le ministre Antoine a demandé la convocation d’un conseil d’administration extraordinaire de BSCA. Lors de ce conseil, M me De Groeve a demandé, d’initiative, à être mise en congé de son mandat. "Au vu des récents développements de la situation, j’ai demandé au vice-président de BSCA, Dominique Hausman d’assurer l’intérim" , nous a confié le vice-président wallon sortant. Le CA a désigné Jean-Jacques Cloquet, en qualité de directeur général f.f., pour une période temporaire. Il sera assisté dans la gestion journalière par deux cadres.

Après le licenciement de son CEO Buelens, l’inculpation de sa présidente De Groeve, laquelle assurait l’intérim de la fonction de CEO tant à BSCA qu’à BSCA Security, la tête de l’aéroport carolo est aujourd’hui décapitée. En concertation avec le ministre-Président wallon sortant, Rudy Demotte (PS), le ministre Antoine indique qu’il faut rapidement convoquer une assemblée générale extraordinaire et lancer les procédures afin de désigner de nouveaux dirigeants pour l’aéroport régional. "De telles opérations doivent se faire en concertation avec le nouveau gouvernement", précise-t-il.

Mais les "affaires" qui éclatent aujourd’hui autour de BSCA risquent de ternir l’image de l’aéroport carolo dont le développement, principalement dans le segment du low cost fait de l’ombre à Brussels Airport. La société est aussi actuellement engagée dans un processus de privatisation partielle avec la cession de 27,65 % des parts au consortium SAVE/Holding communal.

Berlusconi, prince du G8, attaqué dans la presse

Silvio Berlusconi a voulu faire un coup d'éclat en organisant le G8 dans la ville de L'Aquila, détruite par un séisme en avril dernier. Mais avec le manque de préparation du sommet, son agenda vide de projets ambitieux et le mécontentement de la population, le président du conseil est attaqué de toutes parts. Ainsi, l'homme politique et ancien magistrat Antonio Di Pietro publie une pleine page à charge dans l'International Herald Tribune du 9 juillet.

Dans cet 'appel à la communauté internationale', l'ancien juge alerte l'opinion publique sur l'état de la démocratie en Italie. 'Le gouvernement Berlusconi a proposé un nouveau projet de loi, la loi 128 ou loi Alfano, du nom du ministre de la justice Angelino Alfano, qui rendrait impossible de pousuivre en justice le président du conseil, le président de la République, le président de la Chambre des députés, et du Sénat.' Selon l'ancien juge, Silvio Berlusconi insiste sur l'introduction de cette loi pour éviter d'être poursuivi en justice dans deux affaires où il aurait soudoyé un témoin. 'J'appelle la communauté internationale à faire circuler cette information [...] pour éviter que notre démocratie ne se transforme en dictature.'

C'est également ce que souhaite un groupe d'internautes qui ont payé de leur poche une publicité imprimée sur toute une page dans le journal italien La Repubblica du 8 juillet. Un groupe Facebook qui compte plus de 3 800 membres et un blog soutiennent leur action : 'Silvio Berlusconi a invité les jeunes entrepreneurs italiens à boycotter les journaux qui disent la vérité sur la crise économique en y cessant leurs investissements publicitaires [...]. C'est la première fois en Occident qu'un chef de gouvernement porte atteinte à la libre concurrence en invitant à boycotter les journaux qui ne lui plaisent pas

jeudi, 09 juillet 2009

Budget de l'Elysée : le 'peut mieux faire' de la Cour des comptes

Jeudi 16 juillet, deux jours après la traditionnelle garden party du 14 juillet, la Cour des comptes devrait remettre au président de la République son rapport sur les frais de fonctionnement de l'Elysée, évalués à quelque 113 millions en 2008. Lire la suite l'article

Sa copie est très attendue. D'abord parce que c'est la première fois, sous la République, qu'un contrôle de ce type est exercé. Il le sera désormais chaque année. Ensuite parce que le budget de l'Elysée a la réputation d'être particulièrement opaque, une partie de ses dépenses étant prises en charge par d'autres administrations (intérieur, affaires étrangères, etc.) ; enfin parce que le député socialiste René Dosière a récemment créé la polémique en affirmant que les frais de fonctionnement de l'Elysée avaient augmenté de 21,7 % en 2008.

Augmentation contestée par Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, qui affirme que les comparaisons avec les années précédentes sont impossibles 'parce qu'avant, il n'y avait pas de véritable budget de l'Elysée'.

Le rapport de la Cour devrait saluer le souci de transparence affiché par l'Elysée : depuis l'automne 2008, trois de ses conseillers ont épluché les comptes sans rencontrer de réticences. Il devrait aussi souligner les efforts réalisés pour normaliser les comptes et traquer la gabegie : ainsi, la pratique des appels d'offres, qui était inexistante, a été introduite, les effectifs ont été réduits, certaines dépenses ont été facturées aux collaborateurs, la gestion du domaine présidentiel a été rationalisée. Pour autant, de nombreuses zones d'ombre demeurent en raison même de la nature des dépenses présidentielles. Exemple : l'achat d'un costume relève-t-il des dépenses privées ou des frais de représentation ? Comment comptabiliser les dépenses qui relèvent du secret d'Etat ? Selon la Cour des comptes, il existe néanmoins d'importantes marges d'amélioration qui devraient être suggérées au chef de l'Etat.

Autre indication intéressante: même s'il s'est fortement augmenté à son arrivée à l'Elysée (+120 %, soit une rémunération mensuelle nette de l'ordre de 19 000 euros), M. Sarkozy n'est pas le fonctionnaire le mieux payé du pays. Certains trésoriers payeurs généraux touchent des rémunérations plus importantes que lui.

mercredi, 08 juillet 2009

Leterme revient pour ne pas être premier

Yves Leterme devrait devenir ministre des Affaires étrangères. pict_184491.jpg

Cette fois, c’est officiel. C’est-à-dire que l’information a été confirmée par son porte-parole. C’est bien Karel De Gucht qui deviendra le prochain commissaire européen désigné par la Belgique.

Le suspense avait officieusement pris fin il y a quelques jours. Karel De Gucht ne faisait plus mystère, auprès de ses collègues, de son intention de remplacer Louis Michel au sein de la Commission européenne. Car Louis Michel a rédigé et envoyé, lundi, sa lettre de démission à Manuel Barroso, pour lui signaler qu’il quittait ses fonctions pour prêter serment le 14 juillet au Parlement européen, là où il a été brillamment élu le 7 juin dernier.

Il se disait, depuis quelques mois, que Karel De Gucht n’était plus très tenté par la Commission européenne, que le rôle de numéro 1 de fait au sein du VLD lui plaisait et qu’il avait envie de rester en poste aux Affaires étrangères lorsqu’en juillet 2010, la Belgique exercera la présidence de l’Union européenne. De plus, Karel De Gucht semblait faire la fine bouche et certains affirmaient qu’il ne serait commissaire européen qu’à la condition d’avoir des compétences dignes de son ego, c’est-à-dire énormes.

mardi, 07 juillet 2009

Le président Barack Obama parle de l'Afrique

Part1

Mariah Carey à l'affiche de l'hommage public à Michael Jackson

Mariah Carey, Stevie Wonder, Lionel Richie et Usher participeront à l'hommage public qui sera rendu ce mardi à Michael Jackson à Los Angeles a annoncé lundi soir un porte-parole de la famille du chanteur disparu.

Berry Gordy, fondateur de la Motown, qui a produit les premiers disques des Jackson Five, le groupe formé par Michael Jackson et de ses frères, sera également présent.

Cet hommage public, qui a déclenché l'hystérie sur internet où les billets étaient distribués, se tiendra au Staples Center, la salle de Los Angeles où joue l'équipe de basket des Lakers. La cérémonie sera également retransmise sur écran géant dans une autre salle de la ville.

Parmi les invités se trouvent également Al Sharpton, figure du mouvement des droits civiques et Magic Johnson et Kobe Bryant, légendes du basket américain.

Le communiqué de la famille Jackson ne précise pas les détails de la cérémonie, qui devrait durer deux heures. On ignore ainsi si Mariah Carey ou Stevie Wonder chanteront.

L'ex-épouse de Jackson, Debbie Rowe, a fait savoir par ses avocats qu'elle ne serait pas au Staples Center. "Sa participation causerait une distraction non nécessaire", ont dit ses représentants légaux alors que Debbie Rowe n'a pas encore décidé si elle réclamerait ou non la garde des trois enfants Jackson.

L'actrice Elizabeth Taylor, qui était l'une des plus proches amies du chanteur, ne fera pas non plus le déplacement. Sur le site de microblogging

Twitter, elle explique lundi qu'elle ne veut pas être mêlée à ce "déferlement public" ("public whoopla"). "Je ne pense pas que Michael aurait voulu que je partage ma peine avec des millions d'autres."

Quelque 1,6 million d'internautes se sont inscrits pour tenter d'obtenir un des 8.750 billets gratuits donnant droit à deux entrées à la cérémonie.

EXÉCUTEURS TESTAMENTAIRES

Michael Jackson est mort le 25 juin d'un arrêt cardiaque à l'âge de cinquante ans. Il devrait être inhumé mardi matin lors d'une cérémonie privée à Los Angeles.

Sur le front juridique, un juge de Los Angeles a confié lundi l'administration temporaire de ses biens à l'avocat John Branca et au producteur John McClain, désignés comme exécuteurs testamentaires par le chanteur en 2002 dans son testament.

La semaine dernière, le juge Mitchell Beckloff avait attribué l'administration provisoire des biens du chanteur à sa mère, Katherine Jackson, avant qu'on ne découvre l'existence du testament. Une nouvelle audience a été fixée au 3 août prochain.

Une procédure parallèle concerne la question de la garde des trois enfants reconnus par le chanteur, Prince Michael Jackson Jr., 12 ans, Paris Michael Katherine Jackson, 11 ans, et Prince Michael Joseph Jackson, II, 7 ans.

Katherine Jackson en a obtenu la garde temporaire. La prochaine audience aura lieu le 13 juillet.

Version française Philippe Bas-Rabérin et Henri-Pierre André

lundi, 06 juillet 2009

Abdou Diouf pour une action d’envergure apte à ’’ détruire la souffrance ’’ des peuples

abdou_diouf_t.jpgParis, 5 juil (APS) – Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf a fait part dimanche à Paris de sa forte conviction que dans le cadre d’une action d’envergure concertée il est possible de ‘’détruire la souffrance’’ des peuples du monde et de leur permettre d’accéder à une meilleure démocratie.

’’Je ne suis pas de ceux qui croit qu’on peut supprimer la souffrance dans ce monde, mais de ceux qui pense qu’on peut détruire la souffrance’’ en vue d’en finir une bonne fois pour toute, a notamment dit l’ancien président sénégalais dans une intervention lors de l’ouverture de la 35-ème Session de l’assemblée parlementaire francophone (APF).

Soulignant à ce sujet sa totale adhésion à la thèse de Victor Hugo selon laquelle le devoir n’est accompli que lorsqu’on a essayé toutes les possibilités, Abdou Diouf a souligné la nécessité de ne pas baisser les bras face aux défis qui se dressent devant la quête d’un mieux-être pour l’humanité.

’’Ce ne sont pas les moyens qui manquent, mais la volonté’’, a-t-il ajouté à ce propos avant d’inviter les institutions de l’OIF comme l’APF de s’associer à son combat. Du reste, a-t-il relevé, cette dernière a bien assumé jusqu’ici son rôle de mobilisation et de sensibilisation en faveur des politiques allant dans le sens de la démocratisation des régimes de l’espace francophone.

Ainsi, selon Abdou Diouf, il s’agit pour l’assemblée parlementaire francophone de continuer à se poser en ’’réseau irremplaçable’’ en amplifiant auprès des jeunes et des femmes son rôle de sensibilisation et d’aiguillon des politiques démocratiques.

’’On ne peut pas d’un côté encenser la démocratie et de l’autre se montrer indifférent face à la violation des droits de l’homme, a notamment martelé Abdou Diouf pour la Francophonie est un espace privilégié de promotion des valeurs républicaines, de solidarité, de partage et de concertation.

Ces dispositions doivent être portées à l’intention des partenaires en faisant preuve d’un dynamisme ‘’sans hégémonisme et sans arrogance’’, a indiqué Abdou Diouf.

D’une durée de deux jours, la 35-ème Session de l’APF enregistre la participation de plus de 200 parlementaires dont ceux du Sénégal conduits par le président de l’assemblée nationale, Mamadou Seck. Il est à la tête d’une délégation d’une quinzaine de députés et de sénateurs dont Doudou Wade le président du groupe libéral et démocratique.

Les travaux portent sur ’’Crise financière, lutte contre la pauvreté et le développement’’, un thème général qui a été introduit dimanche après-midi par trois allocutions dont celle du président de l’assemblée nationale du Sénégal, pays qui abritera l’année prochaine les travaux de la 36-ème Session de l’APF.



CTN