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dimanche, 22 novembre 2009

Rendre les fraudes à l'adresse fictive impossibles

La ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom (Open Vld), va envoyer une circulaire à toutes les villes et communes belges pour leur demander de lutter davantage contre la fraude avec des adresses postales fictives. pict_204086.jpg

Les agents de quartier de la police locale recevront aussi une formation spéciale pour détecter ces adresses fictives, alors que les personnes proposant un tel service seront plus sévèrement punies, a précisé Mme Turtelboom.

Des adresses de domiciliation fictives sont de plus en plus ouvertement offertes sur internet pour un montant allant de 150 à 200 euros par mois. Elles permettent notamment de tenter d'obtenir des indemnités plus élevées. La ministre, qui a commencé à étudier le phénomène l'an dernier, veut le combattre sur plusieurs fronts, a-t-elle expliqué.

Le sénateur Paul Wille (Open Vld) a pour sa part préparé une proposition de loi qui doit permettre de démasquer plus facilement le propriétaire d'une adresse fictive. "Comme aux Pays-Bas, il doit être possible de contrôler chez ceux qui reçoivent des indemnités la consommation d'eau et d'électricité. Là où la consommation est faible, on pourrait ouvrir un dossier", a expliqué M. Wille.

Réforme de la santé : Obama gagne une manche au Sénat

Les sénateurs démocrates ont fait bloc derrière le président américain pour lancer au Sénat le débat sur la réforme du système de santé, lors d'un vote qualifié d'«historique» par la Maison-Blanche.ref.jpg

La réforme du système de santé initiée par Barack Obama poursuit son périple législatif. Samedi soir, dans une ambiance solennelle, les 58 sénateurs démocrates et deux sénateurs indépendants ont voté en faveur de l'ouverture d'un débat dans la chambre haute. Toutes les voix comptaient et pas une seule n'a manqué. Il fallait en effet 60 voix pour que soit franchie cette étape purement procédurale, mais cruciale en vue de la création d'une couverture maladie universelle aux Etats-Unis. En face, sur les 40 sénateurs républicains, 39 ont voté contre et un n'a pas voté.

La réforme de l'assurance maladie devra encore franchir plusieurs étapes après le congé de Thanksgiving, qui sera célébré jeudi prochain aux Etats-Unis. Ce vote ne préjuge donc en rien de l'issue des discussions. Mais il a tout de même donné lieu à de vifs échanges. Le chef de la majorité démocrate Harry Reid a accusé les républicains de vouloir priver le pays d'un débat historique nécessaire. «Imaginez si, au lieu de débattre de l'abolition de l'esclavage, au lieu de débattre du droit de vote des femmes et des minorités, ceux qui s'y opposaient avaient fait taire la discussion et empêché tout vote», a-t-il lancé.

Le sénateur républicain Mitch McConnell, chef de file de l'opposition, a de nouveau affirmé que la réforme allait augmenter les impôts et entraîner un «déficit massif et insoutenable». Son camp s'efforce de prolonger la bataille jusqu'à l'année prochaine, en espérant que la perspective des élections parlementaires de mi-mandat en novembre 2010 amènera les démocrates élus dans des Etats conservateurs à voter contre. Pour rassurer leur électorat, ces derniers aimeraient recevoir l'assurance que les fonds fédéraux ne financeront pas des avortements. Ils voient aussi d'un mauvais œil une éventuelle concurrence de l'Etat avec les assureurs privés.

 

30 millions d'Américains sans assurance maladie

 

Mais samedi soir, cette stratégie n'a pas encore fonctionné. Deux sénatrices démocrates, qui étaient jusqu'alors incertaines, ont finalement indiqué peu avant le vote qu'elles s'aligneraient sur la position de leur parti. Mary Landrieu (Louisiane) et Blanche Lincoln (Arkansas) ont néanmoins indiqué qu'elles pourraient voter contre la loi lors de son vote formel, quand les démocrates n'auront plus besoin que d'une majorité simple. Jeudi un autre démocrate hésitant, le sénateur Ben Nelson (Nebraska), avait lui aussi annoncé qu'il voterait avec son parti.

Le projet de loi de 2.074 pages prévoit l'extension de l'assurance maladie à quelque 30 millions d'Américains qui n'en possèdent pas actuellement en taxant les assureurs et les plus riches. Les assureurs ne pourraient plus refuser de couvrir des personnes présentant des antécédents médicaux ou exclure des assurés qui tomberaient malades. La Chambre des Représentants a adopté sa propre version de la réforme de l'assurance maladie ce mois-ci sur un vote serré de 220 voix pour et 215 contre. Harry Reid souhaite que le Sénat adopte son propre texte d'ici la fin de l'année. Si c'est le cas, le Congrès s'attellera ensuite à la fusion des deux versions, avant de soumettre la loi à la signature du président Obama pour sa promulgation.

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vendredi, 20 novembre 2009

Obama félicite Van Rompy

pict_203766.jpgLe président américain, Barack Obama, a félicité vendredi le premier ministre Herman Van Rompuy sur son élection comme président du Conseil européen, et Catherine Ashton pour sa désignation en tant que Haut représentant aux affaires étrangères.

Pour les Etats-Unis, la désignation des deux nouveaux responsables européens, couplée à l'exécution du Traité de Lisbonne, va permettre à l'Europe de renforcer sa position et d'être un partenaire encore plus fort pour les Etats-Unis.

Le président des Etats-Unis dit attendre avec intérêt de travailler étroitement avec le président Van Rompuy et Mme Ashton, ainsi qu'avec le président Barroso et ses nouveaux commissaires, pour honorer les engagements pris lors du sommet Europe - Etats-Unis du 3 novembre et relever ensemble des défis bilatéraux, régionaux et globaux.

mardi, 17 novembre 2009

Idrissa Seck:La confirmation d'un retour au PDS

Obama prend quelques libertés

pict_203224.jpgLes deux pays ont beau avoir été des ennemis et rester des rivaux sur la scène internationale, il n’est pas de plus grand événement diplomatique, en Chine, que la visite d’un président américain. Depuis celle, historique, de Richard Nixon en 1972, que la presse avait qualifiée de "voyage sur la Lune" car les Américains en savaient alors plus sur celle-ci que sur la Chine de Mao, ces visites ont été autant de moments paroxysmiques dans les relations bilatérales. S’il s’est agi à chaque fois de rappeler les divergences qui fâchent, sans réel espoir de vider aucun des contentieux, c’était aussi, pour les dirigeants chinois, l’occasion de montrer qu’après deux décennies d’ostracisme occidental, le monde - et les Etats-Unis en l’occurrence - fut bien obligé de reconnaître la Chine communiste et de composer ensuite avec elle.

La venue de Barack Obama ne déroge pas à la règle, même s’il devait y avoir, cette fois, une pointe d’inquiétude à Pékin, liée à la personnalité du nouveau président. S’il n’avait globalement guère réussi à se faire aimer à l’étranger, George W. Bush avait, en effet, remporté son principal succès de politique extérieure en élevant les relations sino-américaines à un rare degré d’excellence. La lutte contre le terrorisme y était pour quelque chose dans la mesure où cette obsession de la Maison-Blanche l’inclinait notamment à fermer plus volontiers les yeux sur les violations des droits de l’homme en Chine, dans les régions peuplées de minorités ethniques surtout et en particulier dans le Xinjiang musulman.

Les dirigeants chinois avaient donc appelé le nouveau président américain, dès son élection, à ne pas mettre en péril l’héritage de son prédécesseur. Ils ont été en partie rassurés dans la mesure où la crise économique s’est substituée au terrorisme pour justifier une solidarité objective au nom d’intérêts communs. Celle-ci va d’autant plus de soi que Chinois et Américains se tiennent en quelque sorte par la barbichette. D’un côté, la Chine communiste est devenue le premier créancier de l’Amérique capitaliste (elle a investi une partie considérable de ses réserves en bons du Trésor américain). De l’autre, les Etats-Unis sont un des moteurs essentiels de l’économie chinoise en demeurant un de ses principaux clients. Les Américains achètent cinq fois plus à la Chine qu’ils ne lui vendent, creusant un déficit commercial vertigineux : 268 milliards de dollars en 2008, soit la moitié du déficit total du commerce extérieur américain. Pour donner une idée de la dépendance commerciale des Etats-Unis à l’égard de la Chine - et réciproquement - il suffit de considérer qu’ils achètent pratiquement autant à la lointaine Chine qu’au Canada voisin.

Les anglais s'opposeront à la nomination de Herman Van Rompuy

Ils lui reprochent son profil fédéraliste. Reinfeldt a repris les négociations. pict_203234.jpg
L’histoire européenne va-t-elle se répéter? On sait qu’à deux reprises déjà, les Anglais ont empêché la nomination d’un Belge à une haute fonction européenne. En 1999, Jean-Luc Dehaene faisait l’unanimité des gouvernements de l’Union européenne pour le poste de président de la Commission il se heurta finalement au veto de John Major. Rebelote en 2004: tandis que Guy Verhofstadt recevait le soutien enthousiaste du même cercle, toujours pour la direction de la commission européenne, les Britanniques refusèrent de lui accorder leur "nihil obstat". Motif de cette opposition catégorique et répétée: les Belges ont une vision trop fédéraliste de l’Europe. Ce qui est vécu ici comme un atout est considéré, outre-Manche, comme un irrémédiable défaut.

Herman Van Rompuy connaîtra-t-il le même parcours? A lire la presse anglaise, il présente le même profil fédéraliste. Ce serait là une raison suffisante pour l’exclure du cercle des prétendants à la fonction de président permanent du Conseil européen.

Ainsi, dans son éditorial de lundi matin, le "Daily Telegraph", journal britannique à grand tirage connu pour son euroscepticisme, a-t-il appelé le Premier ministre anglais, Gordon Brown, à ne pas soutenir la candidature d’Herman Van Rompuy, lors du sommet qui se tiendra jeudi soir à Bruxelles. Pour quelles raisons? Toujours la même: Herman Van Rompuy serait "un croyant convaincu en cette sorte de fédéralisme européen engagé que le peuple anglais déteste". Le journal publie également les extraits d’un manifeste du CD&V dont Herman Van Rompuy aurait été l’architecte, manifeste qui plaide pour une présence accrue des symboles européens dans les maisons communales, les écoles et les événements sportifs.

Le "Daily Telegraph" accuse aussi le Premier ministre belge d’être favorable à un financement direct du budget européen à travers des taxes environnementales. Et la feuille anglaise d’affirmer: "Cela signifierait que toutes les factures de shopping et d’essence en Grande-Bretagne pourraient à l’avenir inclure un pourcentage de TVA ou d’accise qui irait directement à Bruxelles sous forme d’une taxe UE", s’indigne l’auteur de l’article.

Cet article prend sa source dans le discours prononcé vendredi soir par Herman Van Rompuy devant le cercle Bilderberg, cercle d’hommes d’affaires et de dirigeants européens, un discours dans lequel Van Rompuy aurait plaidé pour une taxe verte au niveau européen.

Ce qui est totalement faux: Van Rompuy a uniquement précisé que l’instrument fiscal vert était une possibilité. Mais présenter Van Rompuy comme un partisan de la rage taxatoire verte arrange bien tous ceux qui sont opposés à la nomination du Premier ministree belge: les Anglais, évidemment, mais aussi certains Belges, peut-être. Il se murmure en effet que Karel de Gucht, qui assistait à l’exposé d’Herman Van Rompuy, ne verrait pas d’un très bon œil sa nomination à la tête du Conseil européen. Car si tel était le cas, il pourrait, en tant que commissaire européen, ne recevoir que des compétences maigrichonnes.

Il est temps que la décision tombe. Le président en exercice, Frederik Reinfeldt (Suède) a entamé un deuxième round de négociations qui devrait aboutir jeudi soir, à la présentation d’un ticket (président du Conseil et Affaires étrangères). Quatre autres nominations sont également en jeu.

Il est important de préciser que la règle de l’unanimité a été abandonnée. Il faut une majorité qualifiée. Et il n’est pas exclu de penser que les Anglais, très remontés contre tout candidat au profil fédéraliste, pourraient finalement se rallier à la proposition de la présidence suédoise. Mais l’heure du Belge est peut-être passée. L’étoile du Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Junker aurait, dit-on, retrouvé un peu d’éclat.

Plus que deux fois dormir

Joëlle Milquet jusqu’en 2011, puis Benoît Lutgen

pict_203222.jpgBenoît Lutgen est candidat à la présidence du CDH. Mais veut laisser Joëlle Milquet à la barre jusqu’aux prochaines législatives. Une solution hybride...  

L’affaire était entendue, ou presque. Après des jours, après des semaines, à consulter ses proches et certains lieutenants du CDH, le Bastognard Benoît Lutgen a présenté sa candidature à la présidence du parti, lundi matin, lors d’un comité restreint rassemblant les hauts responsables de la formation politique centriste.

 

Là, selon une formule pesée, calibrée, millimétrée - notamment le week-end dernier, Benoît Lutgen a explicité les conditions de sa candidature: n’accéder à la présidence du parti qu’après les prochaines élections législatives - soit, au plus tard, en juin 2011. Dans l’intervalle, c’est Joëlle Milquet qui continuerait à présider la formation orange. Et à mener les délicates négociations communautaires qui se profilent à l’horizon. Bémol, cependant, Joëlle Milquet a toujours "réservé (sa) réponse" par rapport à ce scénario qui la verrait prolonger d’une année et demie à la barre du parti.

L’affaire, donc, était (presque) dans le sac, les principaux barons étaient prêts à se ranger à cette solution hybride, ce "ticket" Benoît Lutgen/Joëlle Milquet - un "ticket" qui courrait de 2010 à 2014. C’est, du reste, l’unique manière de voir Benoît Lutgen monter du gouvernement wallon à la rue des Deux Eglises. Et d’ainsi éviter une querelle de succession à l’image du célèbre duel Milquet/Nothomb. "C’est une très bonne formule, ce "ticket" entre Lutgen et Milquet: on donne une perspective claire à ceux qui en ont ras-le-bol de Joëlle Milquet, on se donne les meilleurs chances d’exister dans la négociation communautaire à venir, et on conserve une assise dans les entités fédérées sans déstabiliser le gouvernement wallon en procédant à des changements", analyse un observateur de la vie orange.

 

Un Bureau politique est donc convoqué pour 10h. Retard: ce sera 10h30. Encore du retard: 11h... Seuls les parlementaires sont autorisés à rejoindre les responsables du parti. Benoît Lutgen se déclare candidat, et évoque le modus operandi: "Je me présente, mais Joëlle continerait d’assumer la présidence jusqu’après les prochaines élections", dit-il devant le Bureau politique.

 

Malaise parmi les participants du Bureau politique. Et c’est le député-bourgmestre de Jette, Hervé Doyen, qui tire le premier. Dans une intervention très dure, il critique le mode opératoire des inistances dirigeantes du parti: "A quoi joue-t-on?, lance-t-il devant l’assemblée. Est-ce cela la démocratie interne? On a demandé des candidatures et une élection, et maintenant on vient nous présenter une solution où on prolongerait encore le mandat de Joëlle Milquet? C’est quand même très curieux comme procédure et je trouve que cela manque de transparence et de lisibilité", poursuit encore Hervé Doyen. D’autres parlementaires emboîtent le pas au Bruxellois et abondent dans son sens. Notamment: l’ex-ministre Catherine Fonck, le député fédéral Georges Dallemagne ou encore le parlementaire wallon Michel Lebrun. "Cette démarche qui consiste à dire "Benoît Lutgen mais pas tout de suite", ça ne va pas, glisse un député. Qu’est-ce que cela veut dire? Que les autres candidatures ne seront même pas prises en considération ? On ne comprend plus rien..."

La tension monte, et Joëlle Milquet tente de convaincre Benoît Lutgen de prendre les commandes du CDH dès maintenant: "Je ne veux plus rester à la présidence", dit-elle à plusieurs de ses interlocuteurs directs. "Je ne suis certainement pas demandeuse de ce "ticket", dans ma tête, je suis déjà passée à autre chose. je pense que Benoît doit devenir rapidement président", poursuit Joëlle Milquet . Mais rien n’y fait: "Nous avons besoin de ton expérience communautaire, lui rétorque Benoît Lutgen. Je suis trop inexpérimenté dans cette matière alors que les deux années qui arrivent seront cruciales à ce niveau-là."

C’est le blocage, les heures passent, chacun campe sur ses positions. Fait notable, alors que le CDH est toujours prompt à dégainer les communiqués, aucun message ne part de la rue des Deux Eglises en direction de la boîte mail des journalistes... "Chacun va devoir mettre de l’’eau dans son vin", note un parlementaire. Temps mort, on se sépare en début de soirée. Et une nouvelle réunion du Bureau politique est convoquée vers 21 h.

Là, la présidente sortante s’est ralliée au "ticket" avec Benoît Lutgen."Si c’est la seule solution, alors il faudra bien passer par cette phase", a-t-elle dit. devant les mandataires. C’est que le Bureau politique du CDH a, à l’unanimité, demandé à Joëlle Milquet de rester à la présidence du parti jusqu’à la mise en place du prochain gouvernement fédéral. Ce qu’elle a accepté.

 Concrètement, donc, l’élection présidentielle du CDH devrait se tenir en décembre prochain. Le tandem Benoît Lutgen/Joëlle Milquet devrait l’emporter haut la main devant les militants du parti. "Je suis vraiment très satisfait par l’issue de cette journée", commentait sobrement lundi soir le (désormais) candidat Benoît Lutgen. Il reprendra donc les commandes du CDH en juin 2011. Soit Dans 18 mois: une éternité en politique...

lundi, 16 novembre 2009

FAO : grève de la faim du directeur général

jacques_diouf.jpgDakar, (Sénégal) - Le Directeur général de la Fao Jacques Diouf, a entamé samedi soir une grève de la faim de 24 heures afin de lancer un appel à l’élimination de la faim dans le monde et de témoigner sa solidarité avec le milliard d’êtres humains victimes de malnutrition chronique, selon un communiqué parvenu dimanche à l’Apa. Il a invité "toutes les personnes de bonne volonté" à se joindre à lui dans une grève mondiale de la faim durant le week-end. Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a déjà annoncé qu’il adhèrera à la grève dimanche. Afin de donner plus ample visibilité à son initiative, M. Diouf a entamé son jeûne samedi soir dans le hall du siège de la Fao, où il a également passé la nuit. "J’espère que ces gestes contribueront à renforcer la sensibilisation mondiale et à créer une pression de l’opinion publique pour garantir que ceux qui peuvent modifier cette situation soient en mesure de le faire.", a -t-il déclaré à la presse.Le chauffage étant éteint durant la nuit dans les locaux de la Fao, M. Diouf s’est équipé d’une écharpe, d’un bonnet de laine et d’un manteau enfilé sur son pyjama. Le Sommet mondial qui s’ouvre ce lundi à Rome adoptera une déclaration engageant la communauté internationale à éradiquer la faim dans les plus brefs délais et à concrétiser le droit à une alimentation suffisante pour tous.

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dimanche, 15 novembre 2009

Présidentielle 2012 : Macky Sall fait attendre Bennoo sans aller chez Wade

Macky Sall, n’est pas près de retourner au Pds, ainsi que l’appel lui en été lancé par Me Abdoulaye wade, mais le secrétaire général de l’Alliance pour la République (APR) ne semble pas non plus disposer à s’aligner derrière un candidat unique de l’opposition, au premier tour de la présidentielle de 2012.

Invité samedi à RFM, l’ex Premier ministre de Wade et ancien numéro  2 du Parti démocratique sénégalais, a clairement et tout aussi poliment, décliné l’offre de son ancien patron, estimant que retourner au PDS équivaudrait à « trahir les milliers, voire les millions de Sénégalais », qu’il dit croire en lui.  
«Ma décision est de poursuivre mon chemin dans l’APR»,  a dit Macky Sall, affirmant n’être  « pas libre aujourd’hui »,  de décider tout seul de son retour à son ancienne formation politique. «  C’est pourquoi, je décline l’offre», a-t-il déclaré. L’ex-Premier ministre, arrivé en disgrâce en novembre 2004, a également remercié le Chef de l’Etat de lui avoir tendu la main. «Je tiens à remercier le président du fait qu’il m’a toujours considéré comme membre de la famille libérale. Je ne saurais renier cette famille», a encore déclaré Macky Sall.

Le Président Abdoulaye Wade avait lancé, le 04 novembre dernier, un appel aux retrouvailles de la famille libérale, s’adressant à cet égard, nommément à Macky Sall et Me Alioune Badara Cissé de l’APR et à Jean Paul Dias, leader du Bloc des Citoyens Gaindé (BCG), tous anciens militants  responsables au PDS. Me Wade venait de sceller les retrouvailles avec Idrissa Seck, qui l’avait reçu à Thiès à l’occasion de la (deuxième) inauguration de l’usine de montage de véhicules, Senbus.

Parlant de la présidentielle de 2012, Macky Sall a exprimé son option pour la pluralité de candidatures, au premier tour, ce qui permettra de « mesurer le poids de chacun », avant de passer aux alliances pour la suite. En cas de second tour, a-t-il indiqué, il travaillerait à renouer les alliances avec les composantes de Bennoo, s’il arrivait en tête.

 

 

  Auteur: Guy Moréno    

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Le gouvernement de la RDC appelle les réfugiés à rentrer chez eux

Des milliers de citoyens congolais avaient fui les violences sévissant dans leur pays

arton18016-9d175.jpg La République démocratique du Congo (RDC) a appelé ses citoyens ayant récemment fuit les affrontements interethniques dans la province de l’Equateur, dans l’ouest de la RDC, pour trouver refuge en République du Congo (Congo), à rentrer chez eux, assurant que le calme était revenu dans leurs villages.

« Les gens devraient pouvoir rentrer chez eux car nous avons arrêté plus de 100 insurgés qui semaient la terreur et tuaient la population à Dongo » a précisé Lambert Mende, porte parole du gouvernement.

Le gouvernement, a-t-il affirmé à IRIN, a rétabli la situation en déployant des forces de police à Dongo et autour des villages où les affrontements entre Munzaya et Enyele ont récemment fait 47 morts.

70 pour cent des civils qui ont traversé la rivière Oubangui pour rejoindre le Congo étaient des femmes et des enfants, a rapporté l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, UNHCR. Ils ont fuit les affrontements générés par des litiges fonciers et des désaccords sur la question de la pêche, dans une région à 300km au nord de Mbandaka, capitale de la Province de l’Equateur.

D’après l’UNHCR et le gouvernement du Congo, leur nombre a augmenté pour passer de 16 000 il y a une semaine, à environ 21 800.

« Les réfugiés ont globalement arrêté de traverser la frontière dès qu’il a été fait état de l’intervention des militaires de RDC à Dongo pour mettre fin aux attaques armées des Enyele, qui semblent s’être organisés en milices » a dit l’UNHCR dans un communiqué.

Cependant, le 9 novembre dernier, le personnel de l’UNHCR au Congo pouvait toujours voir la fumée s’échapper des maisons brûlées de l’autre côté de la rivière.

La plupart des réfugiés étaient des Munzaya et ils ont trouvé refuge dans des villages entre les districts de Betou et d’Impfondo dans le nord du Congo. Ils ont affirmé que les hommes Enyele se déplaçaient d’une maison à l’autre à Dongo, pillant, violant et tuant la population civile.

« Les réfugiés… ont exprimé le souhait de ne pas être rapatriés en RDC pour le moment, bien que leur gouvernement ait assuré avoir rétabli la sécurité » a dit Francesca Fontanini, porte parole de l’UNHCR.

Les affrontements à Dongo ont commencé en mars.

On compte aussi des personnes déplacées

« Nous parlons aujourd’hui d’environ 22 000 réfugiés [au Congo] mais il y a aussi environ 30 000 personnes déplacées dans d’autres villages de RDC » a précisé Mme Fontanini à IRIN.

« La plupart vivent dans des bâtiments publics qui [font office] de centres de transit où nous avons démarré les distributions de denrées non alimentaires, de tentes et de soins d’urgence grâce à une clinique mobile », a-t-elle ajouté.

Parmi les réfugiés, plus de 20 sont arrivés au Congo avec des blessures par balles. Neuf des plus sévèrement blessés ont été transportés par l’UNHCR à l’hôpital d’Impfondo, y compris une fillette de 11 ans dont la jambe droite a dû être amputée.

M. Mende a dit que le gouvernement faisait tout pour assurer la reprise des activités normales de pêche à Dongo. Les autorités locales de l’Equateur avaient auparavant dit que le dialogue entre les communautés avait été initié.

Plus de 200 maisons ont été brûlées dans l’attaque des Munzaya en mars dernier, contraignant au moins 1 200 personnes à prendre la fuite vers le Congo en traversant la rivière Oubangui.

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samedi, 14 novembre 2009

VISITE DE MACKY SALL A ROME « Le fils n’appartient plus à soi-même, mais il appartient désormais au Sénégalais»

Le Président de l’Alliance pour la République Yakaar, Macky Sall, dans le cadre de sa tournée européenne, a animé hier un grand meeting dans la “Casa lmacky_apr.jpga Salle” de Rome sis à la via Aurelia. La communauté sénégalaise s’est déplacée massivement pour répondre au Maire de Fatick qui a confirmé ses intentions de succéder à Wade devenant ainsi le 4ème président de la République du Sénégal.

 C’est parti pour Macky Sall ! Ceux qui attendaient l’enfant de Fatick laisser son parti noyer sur le Pds comme c’est le cas avec Rewmi d’Idrissa Seck et GC de Karim Wade vont rester sur leur faim. Car l’un des membres influents de la coalition «Benno», après ses résultats encourageants aux dernières législatives, compte poursuivre son travail avec l’APR Yakaar. Plusieurs questions dont notamment l’appel solennel lancé par le Président de la République, Me Wade, sur les retrouvailles de la famille libérale ont été à l’ordre du jour. Tout d’abord, l’ancien président de l’assemblée nationale a remercié son ancien chef pour l’appel mais selon lui «cette question du retour au PDS n’est plus une affaire entre le père et son fils mais une question du Sénégal et des Sénégalais», confesse t-il. Et d’enfoncer le clou «le fils n’appartient plus à soi-même mais il appartient désormais au Sénégalais. Après tout ce que j’ai vécu et ce que les Sénégalais ont fait pour fonder ce parti, je ne peux plus retourner. Si je le faisais, je trahirais. Et moi, je ne veux jamais trahir». Pour l’heure, son souhait c’est le travail pour le suivi du parti qui n’aura qu’un an dans les jours à venir et qui suscite beaucoup d’espoir pour les Sénégalais.

00:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apr |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 13 novembre 2009

Retour au Pds ;: ce serait un suicide, une traitrise, répond Macky Sall

mackysall_ex.jpgLe maire de Fatick, Macky Sall, a déclaré ce jeudi que son retour éventuel au Pds serait un suicide, selon des propos rapportés par le quotidien l’As, lu à Dakar par Senewebnews. « Or, je ne me suicide pas », a ajouté le leader de l’Alliance pour la République au cours d’une visite qu’il effectue en Espagne. Invité à retrouver son ancienne formation dans le cadre de retrouvailles annoncées par le président Abdoulaye Wade, le maire de Fatick  se fait catégorique : « la rupture est consommée, définitive et irréversible... Ces histoires de père et de fils sont une question de famille, ça n’a rien à voir avec les intérêts du Sénégal, a encore martelé M. Sall. Me demander de retourner au Pds, un parti en décadence, pendant que les Sénégalais fondent beaucoup d’espoir sur moi, c’est me demander d’être un traitre, alors que je ne le suis pas ».
A entendre le leader de l’Apr, un retour au Pds serait incompréhensible de sa part. « Ils ne peuvent pas m'avoir combattu, m'avoir destitué de mon poste de président un an et demi pour avoir vainement ma peau et me demander un beau jour de retourner au parti démocratique sénégalais », a-t-il indiqué par ailleurs. Lors de l’inauguration d’une usine de montage de bus à Thiès, le président Abdoulaye Wade avait interpellé nommément Macky Sall et son numéro deux Alioune Badara Cissé, les invitant à rejoindre leur « famille ». Le second n’a pas encore déclaré quelle suite il entend donner à l’invite du chef de l’Etat.

jeudi, 12 novembre 2009

Charles Pasqua met Jacques Chirac en cause dans l'Angolagate

L'ancien ministre français de l'Intérieur Charles Pasqua, condamné pour son implication dans le scandale des ventes d'armes à l'Angola, déclare que les plus hautes autorités de l'Etat en étaient informées. "J'affirme que les plus hautes autorités de l'Etat étaient informées", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en citant notamment l'ancien président Jacques Chirac et le secrétaire général de l'Elysée de l'époque, Dominique de Villepin. "Tous deux ont manqué à leurs devoirs", a-t-il ajouté en regrettant qu'aucun d'entre eux n'ait été interrogé. Il a particulièrement visé Jacques Chirac qui, selon lui, n'a rien fait pour arrêter le flux des exportations d'armes, ce qui aurait dû selon lui être le cas si ce commerce était illégal : "Je l'accuse de ne pas avoir assumé ses responsabilités". Charles Pasqua, 82 ans, a été condamné le 27 octobre pour trafic d'influence à trois ans de prison dont un ferme et 100.000 euros d'amende, une sanction entrainant une inéligibilité automatique de dix ans. L'appel qu'il a déposé suspend la sanction. Le tribunal retient qu'il a échangé l'attribution de l'Ordre national du mérite le 14 juillet 1996 à Arcadi Gaydamak, un des trafiquants d'armes vers l'Angola, contre 1,5 million de francs (228.673 euros) versés deux jours avant par ce dernier à France-Afrique-Orient, association dirigée par Charles Pasqua. Les juges ont remarqué que ce paiement avait été effectué via deux écrans successifs par des paradis fiscaux. La décoration, gage de respectabilité, a été remise au trafiquant par Jean-Charles Marchiani, alors préfet du Var, au titre d'un faux dossier évoquant les supposés mérites d'Arcadi Gaydamak dans l'exportation de viande. Jean-Charles Marchiani, ancien bras droit de Charles Pasqua à l'Intérieur, qui a perçu à titre personnel près d'un million d'euros des trafiquants d'armes, a été condamné à trois ans de prison dont 15 mois ferme, et 375.000 euros d'amende. L'argument selon lequel Arcadi Gaydamak aurait en fait été récompensé pour ses supposées interventions dans la libération de militaires français retenus en otages en Bosnie en 1995 est écarté par le tribunal. Réelle ou non, cette intervention ne change rien au fait que la décoration a été monnayée, disent les juges. Lors de l'audience du 25 novembre 2008 au procès, Charles Pasqua avait déjà avancé cette version et assuré que Dominique de Villepin - alors secrétaire général de l'Elysée - lui avait remis entre 900.000 et un million de francs en espèces sur les fonds spéciaux de la présidence, pour l'opération de Bosnie. Il l'a réitérée jeudi lors de sa conférence de presse. Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Marie Ndiaye souhaite que Mitterrand mette fin à la polémique

Marie Ndiaye, prix Goncourt 2009, a souhaité mercredi que le ministre de la Culture mette un terme à la polémique liée à ses propos sur Nicolas Sarkozyami.jpg

L'écrivain récompensé le 2 novembre par le plus prestigieux prix littéraire français vit à Berlin depuis deux ans et a dit que son départ de France tenait "en grande partie" à l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

Le député UMP Eric Raoult a fustigé mardi ces propos et interpellé le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand dans une "question écrite", invoquant un devoir de réserve des lauréats du Goncourt.

Le devoir de réserve n'existe pas pour les lauréats du prix Goncourt selon Bernard Pivot, membre du jury.

Marie Ndiaye a confirmé mercredi ses propos.

"Je ne regrette pas une seconde" de les avoir tenus, a-t-elle dit sur France Info. "Je les maintiens absolument."

Quant à Frédéric Mitterrand, "il serait bien qu'il nous donne son avis sur le droit de réserve que devraient avoir les écrivains et qu'il mette un point final à cette affaire qui est quand même assez sotte", a-t-elle ajouté.

Dans l'entretien en question, publié l'été dernier par les Inrockuptibles, l'auteur de "Trois femmes puissantes" déclarait être partie "juste après les élections en grande partie à cause de Sarkozy".

"Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité...", avait-elle ajouté.

Dans une interview réalisée lundi et diffusée mercredi sur Europe 1, la Franco-Sénégalaise a rejeté l'idée d'un exil politique.

"C'est très excessif. Je ne veux pas avoir l'air de fuir je ne sais quelle tyrannie insupportable", a-t-elle déclaré.

"Depuis quelques temps, je trouve l'atmosphère en France assez dépressive, assez morose. Il me semble qu'à Berlin, elle est plus exaltante", a-t-elle poursuivi.

Interrogée sur un lien direct entre son départ et l'élection de Nicolas Sarkozy, elle a répondu : "Je ne crois jamais qu'un seul homme puisse faire un pays."

Bernard Pivot, membre du jury du Goncourt, a qualifié d'"erreur ou de bourde" la prise de position d'Eric Raoult, en estimant que le député de Seine-Saint-Denis ne connaissait "rien au milieu littéraire".

"Le devoir de réserve qu'il invoque n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais, pas plus pour le lauréat du prix Goncourt que pour le lauréat du prix Nobel de littérature", a-t-il dit sur France Info.

Jean-Baptiste Vey et Véronique Tison

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mardi, 10 novembre 2009

Leterme a la clé du 16 rue de la Loi

pict_202198.jpgL’ancien Premier ministre pourrait être le futur Premier... si l’actuel s’en va. Certains prédisent le chaos. D’autres des élections. C’est l’incertitude.

Le prendront-ils, notre Herman Van Rompuy, pour présider le Conseil européen ? Sans attendre, en Belgique, on cherche des solutions de rechange.

1Partira, partira pas ? A Berlin, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 se sont retrouvés lundi soir à l’Hôtel Intercontinental pour des réunions, consultations et entretiens bilatéraux (voir pp. 14 à 19). Le Premier ministre belge aurait reçu le soutien de tous les gouvernements européens. Mais rien n’est encore fait. Car on sait que cette désignation est, officieusement en tout cas, liée à celle du chef de la diplomatie de l’Union européenne. Et lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a déclaré qu’il refusait de diriger la diplomatie européenne, préférant rester actif sur la scène britannique. Ce retrait serait un mauvais coup pour la désignation rapide de Herman Van Rompuy. Le tandem Van Rompuy-Miliband semblait convenir à tous. Faudra-t-il chercher un tout nouveau duo ? Ou suffira-t-il de choisir un autre socialiste européen pour la fonction de Haut représentant de l’UE aux affaires étrangères, Massimo d’Alema, par exemple ? On le saura dans les prochains jours, lors d’un sommet européen qui devrait se tenir très prochainement à Bruxelles. Notons d’ailleurs qu’Herman Van Rompuy ne s’est toujours pas officiellement déclaré candidat à la présidence du Conseil européen.

2Le chaos ? Admettons qu’Herman Van Rompuy soit désigné. La Belgique se retrouve orpheline d’un homme qui avait rendu une certaine stabilité politique à un pays qui doute de lui en permanence. Entre ceux qui crient à la catastrophe nationale et ceux qui attendent qu’il s’en aille dans l’espoir de le remplacer, il y a de la marge. Un mot d’abord sur la technique. Si le Premier ministre démissionne, les autres ministres ne devront pas démissionner. Il suffirait donc de changer un seul homme et hop, on est reparti ? Pas si vite. Car plusieurs scénarios se présentent.

3Marianne Thyssen ? L’actuelle présidente du CD&V, Marianne Thyssen, est présentée, par certains, comme la candidate idéale. Dans le cas de sa nomination comme Première ministre, il suffirait d’un seul changement : on enlève Van Rompuy et on installe Thyssen. C’est donc simple. De plus, une femme Première ministre, ce serait une "Première" en Belgique. Elle a, dit-on, le sens de la négociation et son profil politique s’est poli au fil du temps. Elle accepte à présent une solution négociée pour BHV. Normal. Mais au départ, le CD&V voulait scinder BHV "zonder prijs". Elle n’a jamais été ministre, disent ses opposants. Wilfried Martens non plus, lorsqu’il quitta la présidence du CD&V pour le "16", rue de la Loi. Cela dit, si Herman Van Rompuy s’en va, le scénario le plus probable n’est pas celui-là. C’est le suivant.

4Yves Leterme ! Tout le monde le dit, Yves Leterme, blanchi dans l’affaire Fortis, ne rêve que d’une chose : prendre sa revanche et se réinstaller aux commandes du gouvernement fédéral. Évidemment, l’homme, c’est peu dire, n’a pas laissé que de bons souvenirs. Au sud du pays, mais aussi au nord. Sa gestion calamiteuse des dossiers institutionnels, son incapacité à gérer une équipe disparate, son manque d’organisation expliquent en partie ses échecs successifs et le désamour des Belges à son égard. De plus, l’homme est rancunier et revanchard. Donc il veut revenir. Et le "veto" posé récemment par le journal "Le Soir" n’a eu qu’un seul effet sur son moral : cela l’a regonflé à bloc et lui a redonné l’envie de démontrer qu’il n’est pas ce maladroit endormi que l’on se plaît à dépeindre ici et là . Dans les partis politiques - dans le sien, mais aussi dans les autres - on serait donc prêt à lui donner une deuxième chance. Mais à une condition. Que, cette fois, il avance avec ordre et méthode, qu’il gouverne dans la cohérence et le respect des autres. "Impossible, on a déjà essayé", ricane un collègue et néanmoins ennemi. "Faux, il n’est pas seul responsable de ses échecs", corrige un francophone, peu suspect d’entretenir des liens privilégiés avec le CD&V. L’idéal serait donc que, très vite, après son installation au "16", il parvienne à négocier un accord sur le volet institutionnel, BHV et le reste, de manière à éviter le pourrissement du climat politiquement pendant les 18 mois derniers mois de la législature.

5Un francophone ? Gagné Leterme ? Au MR, on fait la grimace. Et on sort la calculette. Normalement, le Premier ministre doit être issu du parti le plus important de la plus grande famille politique du pays. C’est la famille libérale qui domine et le MR est plus important que le VLD. "Pourquoi ce qui vaut d’ordinaire ne vaut-il pas pour Didier Reynders ?" interroge un libéral. La réponse est toute simple : parce que les autres partis francophones, le PS et le CDH n’en veulent pas! Jamais Elio Di Rupo et Joëlle Milquet n’offriront à Didier Reynders - qui se remet à peine de ses problèmes internes au MR - la fantastique tribune politique que représente le poste de Premier ministre fédéral. La solidarité francophone en la matière n’existe donc pas. Pour eux, mieux vaut un Premier ministre CD&V que MR. Que le chef de file de l’opposition au niveau régional soit le Premier ministre fédéral? Im-po-ssi-ble ! Évidemment, les déboires récents de Didier Reynders ne plaident pas en sa faveur et au nord du pays aussi, son étoile a perdu son éclat. Donc, un Premier ministre francophone, on oublie. Pour les siècles des siècles ? On verra. Reste qu’un autre MR pourrait être promu. Si Yves Leterme s’en va, le poste de ministre des Affaires étrangères pourrait revenir à un francophone : la presse flamande évoque de plus en plus le nom de Charles Michel, lequel céderait la Coopération au développement à Inge Vervotte ou Sabine de Béthune (CD&V).

6Des élections ? Et si tout cela ne marche pas. Eh bien, il reste évidemment une hypothèse, celle d’élections anticipées. C’est évidemment ce que réclament à cor et à cri les partis d’opposition au premier rang desquels les socialistes flamands et les verts flamands de même que la Lijst Dedeker. L’hypothèse d’élections anticipées n’est pas à exclure totalement. Car comme on l’a dit, certains pensent qu’Yves Leterme, s’il revient, sera incapable de maintenir la paix et le fragile équilibre entre les Communautés. On ne connaît que trop bien le scénario dans lequel Leterme s’est déjà embourbé : négociation, suspension, pression, soumission. Puis dépression. Et enfin, démission. Et cette fois, on ajouterait donc: élections. Mais courage, on n’en est pas là

LES « VERSETS SATANIQUES » DE « NDIOUBLANG SECK »

idy_fache.gifIdy, çà suffit !

Il adore jouer avec les mots, invoquer le verbe divin pour justifier ses prises de position tordues, sataniques et mal venues. Si quelqu’un semble incarner « le malin », en personne, c’est bien Idrissa Seck.

« J’ai l’intention d’enlever maître Abdoulaye Wade de la présidence de la République, parce que pour moi, c’est une question de survie nationale. Je considère qu’il est devenu un danger pour le pays. » I. Seck

On a cru assister à une séance d’exorcisme la semaine dernière, avec le revirement spectaculaire suivi des déclarations de l’auteur des CD incendiaires sur Wade et sa famille, celui à qui Viviane et Karim en veulent encore d’avoir traité le premier des Sénégalais de « futur cadavre » et de « spermatozoïde ». Dans le domaine du mensonge, du reniement et de la trahison, Idrissa Seck n’a jamais été numéro 2, çà ne l’a jamais intéressé. D’ailleurs, il demeure le seul à être convaincu de ses propres mensonges, lesquels, comme des excréments, on a beau les dissimuler au fond de l’eau, ils finissent toujours par remonter à la surface. La palme d’or de la manipulation du verbe divin, Idy la remporte sans conteste, pour avoir instrumentalisé le texte sacré à des fins purement personnelles. Puisqu’il maîtriserait le Coran mieux que quiconque, Idy est censé savoir, que le livre saint, est loin d’apprécier « ceux qui forgent des mensonges auxquels ils associent le nom de Dieu. » Même si l’idée n’est pas d’être aussi chiant que des retrouvailles Wade-Idy, il est quand même curieux de constater que le faux-messie de Thiès continue de fasciner certains journalistes et commentateurs qui jouent son jeu et se refusent à l’attaquer ouvertement. Parce qu’il demeure un rempart contre la famille Wade ? Je ne le crois pas, étant donné qu’Idy, « qui serait né pour être président », compte accéder au pouvoir par tous les moyens, quitte à s’offrir en sacrifice et se faire égorger par son bourreau d’alors, celui qui l’accusa publiquement d’avoir détourné des fonds dont l’usage devait être destiné à alléger le panier de la ménagère, celui qui ordonna le blocage des chantiers de Thiès sous prétexte qu’il devait régler des comptes avec son ancien numéro 2… Nous qui pensions qu’Idy était assez mûr, qu’il avait retenu la leçon ! Qui se fait baiser une fois sans consentement, puis deux fois, commence à y prendre goût. A la troisième fois, il s’aplatit et s’offre généreusement à son violeur pour lui en demander encore… Même une pute mérite plus de respect que certains de nos hommes politiques chez qui on voyait un signe d’espoir, alors qu’ils n’hésiteraient pas à danser en public, le cul en l’air, fût-il pour assouvir les fantasmes d’un vieil homme capricieux et imprévisible. Ne voyez aucune incohérence dans la démarche tortueuse d’Idy. Il a toujours été constant, dans le mensonge comme dans la trahison.idyseck_1.jpg

Et pourtant, Idy nous avait dit, qu’il défendrait « gorgorlou », qu’il combattrait « ndioublang », ces termes dont il a vidé le sens après que lui-même s’est transformé en « ndioublang » pour ensuite se volatiliser avec les maigres ressources du pauvre « gorgorlou ». Cet homme est devenu le symbole de la prostitution politique au Sénégal, un signe de la décadence et de la dégénérescence du système « Wade ». Ses propos, comme les promesses électorales, n’engagent que ceux qui les écoutent. Idy demeure l’incarnation personnifiée de « Ndioublang » pour avoir eu le culot de jouer à une transparence malsaine, en déclarant sur les ondes de la RFM, qu’il avait puisé illégalement pour s’enrichir et enrichir ses proches, dans les deniers publics que lui avait confiés le président de la République. A ce propos, le Coran qu’il cite à tort et à travers, lui aurait amputé une main, tout simplement, avant d’interpeler ses proches qui ont participé au festin. Pour ce qui est de la complicité grandissante entre Idy et les journalistes, elle ne date pas d’aujourd’hui. On a l’impression que ces derniers, pour la plupart, veulent vendre à l’opinion sénégalaise une marchandise chinoise avariée, un produit pharmaceutique de « Ker Serignbi », dont l’usage constitue un danger nocif pour la santé, et pour lequel même les rats d’égouts éprouvent du dégoût. Pour avoir aidé à payer les salaires de certains groupes de presse dans la détresse, comme le fait Samuel Sarr, Idrissa Seck a droit, lui aussi, à un traitement de faveur, à un retour d’ascenseur : celui d’être épargné par des « plumes sataniques » (je ne m’adresse pas à Latif) qui passent tout leur temps à attaquer le président de la République tout en ménageant son ancien premier ministre dont ils exécutent aveuglément la stratégie de communication. On ne peut pas prétendre combattre Wade et défendre Idy, ou fermer les yeux sur ses déboires, d’où la double casquette de certains de nos journalistes préférés. Ceux qui savent lire entre les lignes comprendront que M. Seck, lors de ses dernières retrouvailles avec celui qu’il avait « vomi » avant de lui « ordonner de partir », s’est comparé avec Ismaël, le fils d’Abraham, qui a été à l’origine de l’Aïd El Kébir. Comme c’est dégueulasse ! Si l’on suit son raisonnement, il faudrait supposer que Wade est Abraham, et comprendre aussi, que l’autre fils, « le biologique », devrait symboliser Issac, ou la lignée des disciples de Moïse, toujours minoritaires et très puissants. Dans la paranoïa, « Iblissa Seck », comme l’appelle l’autre, est même allé jusqu’à convaincre l’opinion, qu’Abdoulaye Wade cherchait à l’éliminer physiquement. En tout cas, si ce n’est pas l’envie, ce n’est l’occasion qui manquait, après son séjour de sept mois au Radisson Club de Rebeuss. J’ai été assez idiot de croire que « Mara » avait l’étoffe d’un Président, comme je m’en veux encore d’avoir cru, que sa parole valait quelque chose, qu’il avait du respect pour les Thiessois qui lui ont confié leur mairie une seconde fois, dans le seul but de réparer ce qu’ils considéraient comme une injustice. Ceux qui s’étaient mobilisés suite à sa première arrestation qui avait suscité une indignation au niveau national et international, ne sont pas prêts de se faire avoir une seconde fois par « Ndioublang Seck ». Abdoulaye Wade devrait tester l’opinion et l’emprisonner une nouvelle fois. Il se rendrait compte qu’Idy ne vaut plus un sou aux yeux de ses compatriotes. Le mérite de Wade, c’est de nous avoir ouvert les yeux sur la véritable nature d’Idrissa Seck, qui, comme une chaussette usée, n’a pas sa place dans les tiroirs du Palais de la République.

Il y a des gens, on ne les tue pas, mais on les déshonore avant de les incinérer pour toujours, dans le cimetière des promesses de l’alternance. Ce sont ceux qui préfèrent vivre à genoux plutôt que de mourir debout. Idy, c’est Wade en pire, et choisir entre les deux revient à choisir entre la peste et le choléra.


Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr

 

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lundi, 09 novembre 2009

Une troïka à la tête de Madagascar

arton17948-fb5a0.jpgLes leaders malgaches sont parvenus à un accord ce samedi.
Les parties impliquées dans le dialogue inter-malgache ont fini par trouver un consensus entériné ce samedi à Addis Abeba. Andry Rajoelina, actuel président de la transition, partagera les rênes du pouvoir avec deux « co-présidents ».

 Les parties impliquées dans le dialogue inter-malgache ont fini par trouver un consensus entériné ce samedi à Addis Abeba. Andry Rajoelina, actuel président de la transition, partagera les rênes du pouvoir avec deux « co-présidents ».

Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de transition (HAT) à Madagascar, gardera son siège de président mais il aura désormais deux vice-présidents. « Il y aura deux co-présidents en plus du président. Ca a été décidé et accepté par les quatre chefs de mouvance, de même que par le président de la transition, ça a été confirmé et validé », avait déclaré le président de la HAT vendredi soir à Addis Abeba, en Ethiopie, où se tenaient les pourparlers dont la médiation est assurée par l’Union africaine. « Il y avait normalement (selon les accords de Maputo signé le 9 août dernier) un vice-président, maintenant au lieu d’un vice-président, il y aura deux co-présidents. C’est juste l’appellation qui change », a-t-il poursuivi, selon l’AFP. L’accord qui a été signé ce samedi par les principaux leaders politiques malgaches, notamment par le président déchu Didier Ratsiraka, devrait mettre fin à une crise politique qui perdure depuis le début de l’année et ouvrir la voie à des élections en 2010.

In extremis

Andry Rajoelina avait rejoint vendredi la table des négociations de ce nouveau volet du dialogue inter-malgache après l’avoir quitté mardi dernier, à son ouverture. Pour cause, son prédécesseur Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud après son éviction du pouvoir, était revenu sur un principe acquis. Andry Rajoelina serait maintenu à la tête de la transition, et le poste de Premier ministre reviendrait à Eugène Mangalaza, un proche de Ratsiraka, en remplacement de Monja Roindefo. Mais Marc Ravalomana s’est opposé au maintien de son rival à la présidence. En plus de la primature, la nouvelle configuration politique lui offre l’occasion de désigner un homme de confiance qui occuperait l’un des deux postes de la co-présidence. Toutes les décisions à venir devront être validées, rapporte Le Monde.fr, par chacun des membres du triumvirat.

Ces pourparlers, qui devaient à l’origine s’achever jeudi, se sont prolongées jusqu’à ce samedi. Elles se poursuivront la semaine prochaine en terre malgache avec les discussions sur la composition du prochain gouvernement d’union nationale.

Le sp.a insiste, il veut des élections fédérales

pict_202070.jpgLa meilleure des choses à faire si le Premier ministre Herman Van Rompuy venait à accéder au poste de président permanent du Conseil européen serait d'organiser de nouvelles élections au fédéral, a indiqué lundi à la VRT Radio la présidente du sp.a Caroline Gennez.

Caroline Gennez ne croit pas à un nouveau vent frais au gouvernement fédéral. Elle plaide l'organisation de nouvelles élections, répétant par là le point de vue des socialistes flamands déjà exprimé la semaine dernière par le sénateur John Crombez et le député Bruno Tobback.

Selon la présidente du sp.a, organiser dans les semaines qui viennent de nouvelles élections permettra de faire coïncider les échéances électorales, fédérale et régionale, en 2014. Elle a cependant précisé lundi matin à la VRT ne pas beaucoup croire en un tel scénario.

L'hypothèse la plus souvent évoquée en cas de départ de M. Van Rompuy est celle du retour d'Yves Leterme à la tête de l'équipe gouvernementale. Mme Gennez n'est pas particulièrement enthousiaste à cet égard. Elle ne croit pas en la faculté de M. Leterme à pouvoir dégager un grand accord communautaire. "Je crains que nous ne devions revivre le chaos et l'instabilité", a-t-elle prédit.

Parmi d'autres, le nom du président du MR Didier Reynders a également été cité au cours du week-end. "Ce que pense le sp.a de Didier Reynders comme potentiel Premier ministre n'est un secret pour personne. Il est le plus mauvais ministre des Finances de l'après guerre", a asséné Mme Gennez.

Un nouveau premier ministre en Belgique

"Yves Leterme s'imposera comme le choix logique à la succession" d'Herman Van Rompuy si le Premier ministre devait être élu à la présidence du Conseil européen, a indiqué lundi à l'entrée du Bureau du CD&V le député du Parlement flamand Carl Decaluwe. "Notre parti n'a pas l'intention de se laisser calomnier", a-t-il lancé à l'endroit des francophones. pict_202102.jpg

Un éditorial du quotidien Le Soir mettant un veto au retour d'Yves Leterme comme Premier ministre n'est pas passé inaperçu en Flandre, singulièrement dans les rangs chrétiens-démocrates. "Certains tentent de nous assassiner politiquement, ce n'est pas très convenable. C'est aux hommes politiques qu'il revient de gagner la confiance de leurs pairs", a indiqué lundi Carl Decaluwe.

Beaucoup doutent de la capacité d'Yves Leterme à trancher le contentieux institutionnel. "Un accord communautaire ne dépend pas que de M. Leterme mais de l'ensemble des partis assis autour de la table", a souligné M. Decaluwe. "Ce qu'il doit faire c'est tenter quelque chose, comme le ferait Herman Van Rompuy".

Le ministre d'Etat Mark Eyskens est d'avis qu'Yves Leterme dispose d'"atouts énormes" qu'il convient de ne pas gaspiller. "Ce dont nous n'avons certainement pas besoin, c'est d'un Premier ministre qui échoue dans deux mois. Pour cette raison, nous devons d'abord examiner quelle est la meilleure façon d'appréhender les discussions (communautaires)". Mark Eyskens estime qu'Yves Leterme ne peut faire l'objet d'exclusives. "Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. Nous devons appréhender la discussion communautaire avec le souci de l'efficacité", a-t-il tranché.

Selon lui, "chaque camp" sera amené à faire des concessions. Yves Leterme devra prouver qu'il a des potentialités. "The proof of the pudding is in the eating", a conclu M. Eyskens. C'est à l'oeuvre qu'on reconnaît l'artisan.