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lundi, 09 novembre 2009

Une troïka à la tête de Madagascar

arton17948-fb5a0.jpgLes leaders malgaches sont parvenus à un accord ce samedi.
Les parties impliquées dans le dialogue inter-malgache ont fini par trouver un consensus entériné ce samedi à Addis Abeba. Andry Rajoelina, actuel président de la transition, partagera les rênes du pouvoir avec deux « co-présidents ».

 Les parties impliquées dans le dialogue inter-malgache ont fini par trouver un consensus entériné ce samedi à Addis Abeba. Andry Rajoelina, actuel président de la transition, partagera les rênes du pouvoir avec deux « co-présidents ».

Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de transition (HAT) à Madagascar, gardera son siège de président mais il aura désormais deux vice-présidents. « Il y aura deux co-présidents en plus du président. Ca a été décidé et accepté par les quatre chefs de mouvance, de même que par le président de la transition, ça a été confirmé et validé », avait déclaré le président de la HAT vendredi soir à Addis Abeba, en Ethiopie, où se tenaient les pourparlers dont la médiation est assurée par l’Union africaine. « Il y avait normalement (selon les accords de Maputo signé le 9 août dernier) un vice-président, maintenant au lieu d’un vice-président, il y aura deux co-présidents. C’est juste l’appellation qui change », a-t-il poursuivi, selon l’AFP. L’accord qui a été signé ce samedi par les principaux leaders politiques malgaches, notamment par le président déchu Didier Ratsiraka, devrait mettre fin à une crise politique qui perdure depuis le début de l’année et ouvrir la voie à des élections en 2010.

In extremis

Andry Rajoelina avait rejoint vendredi la table des négociations de ce nouveau volet du dialogue inter-malgache après l’avoir quitté mardi dernier, à son ouverture. Pour cause, son prédécesseur Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud après son éviction du pouvoir, était revenu sur un principe acquis. Andry Rajoelina serait maintenu à la tête de la transition, et le poste de Premier ministre reviendrait à Eugène Mangalaza, un proche de Ratsiraka, en remplacement de Monja Roindefo. Mais Marc Ravalomana s’est opposé au maintien de son rival à la présidence. En plus de la primature, la nouvelle configuration politique lui offre l’occasion de désigner un homme de confiance qui occuperait l’un des deux postes de la co-présidence. Toutes les décisions à venir devront être validées, rapporte Le Monde.fr, par chacun des membres du triumvirat.

Ces pourparlers, qui devaient à l’origine s’achever jeudi, se sont prolongées jusqu’à ce samedi. Elles se poursuivront la semaine prochaine en terre malgache avec les discussions sur la composition du prochain gouvernement d’union nationale.