Il a été désigné comme candidat du "groupe des pays occidentaux et autres" (WEOG), auquel revient cette fonction, a confirmé à Berne le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE). Sa candidature sera présentée à l'Assemblée générale de l'ONU pour l'élection officielle. M. Deiss a été retenu comme candidat par WEOG, qui rassemble 28 membres et auquel échoit le droit de désigner le prochain président de l'Assemblée générale de l'ONU, lors d'une réunion à huis clos du WEOG qui s'est tenue lundi après-midi (heure locale) au siège new-yorkais des Nations Unies. Aucun décompte des voix n'était disponible lundi soir. La présidence de l'Assemblée générale (AG) est attribuée chaque année par rotation aux cinq différents groupes géographiques représentés à l'ONU. En 2010, cette fonction doit échoir à un membre du WEOG, qui rassemble 28 membres, dont seize sont aussi membres de l'Union européenne. (l'Allemagne, Andorre, l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, Israël, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte, Monaco, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, Saint-Marin, la Suisse, la Suède et la Turquie) ainsi que deux observateurs (les Etats-Unis et le Saint-Siège).
Les pays du WEOG devaient se mettre d'accord lundi sur une candidature unique, qui sera ensuite soumise pour approbation définitive en mai ou en juin prochain à l'Assemblée générale au grand complet, pour une entrée en fonction prévue en septembre. La présidence de la 64ème AG est ainsi occupée depuis le 15 septembre dernier par l'ancien ministre libyen des Affaires étrangères Ali Abdessalam Triki, après le Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockman. A ce jour, la Belgique n'a occupé cette fonction qu'à une seule reprise: en 1946 - lors de la première Assemblée générale de l'ONU - en la personne du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Paul-Henri Spaak, un cumul devenu impossible de nos jours. La Suisse n'a pour sa part adhéré à l'ONU qu'en septembre 2002, à l'issue d'un référendum six mois plus tôt. La Belgique avait pourtant mené campagne pour défendre son candidat, présenté en septembre dernier par le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Yves Leterme, après que son prédécesseur, Karel De Gucht, eut proposé d'occuper la présidence de l'AG, mais sans désigner de candidat. (FDC)



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Le rapport de la Commission d’enquête de l’Onu sur les événements du 28 septembre dernier en Guinée n’y va pas par quatre chemins. Les atrocités commises à Conakry le 28 septembre relèvent, selon les enquêteurs, de «crime contre l’humanité». Les hauts responsables de la junte figurent dans le document comme directement responsables des exactions commises contre des civils et les membres de l’opposition. Selon les informations obtenues par Jeune Afrique, le critère ethnique semble, en outre, avoir été déterminant dans le choix des victimes, en particulier des femmes violées.
