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vendredi, 29 octobre 2010

Gardé à vue pour une 'petite inflation'

Un plaisantin, amusé par le lapsus de l'ex-garde des sceaux sur Canal + fin septembre, qui avait parlé de 'fellation' au lieu d''inflation', s'est retrouvé 48 heures en garde à vue la semaine dernière appartement perquisitionné, ordinateur saisi pour avoir envoyé à Rachida Dati au Parlement européen un courriel lui proposant une petite 'inflation'.

 

A l'issue de sa garde vue, l'homme, âgé d'une quarantaine d'années et habitant Bourg-de-Péage (Drôme), a été déféré devant le parquet puis présenté au juge des libertés et de la détention qui l'a placé sous contrôle judiciaire. 'Il a notamment interdiction d'entrer en contact avec la victime et comparaîtra le 3 décembre pour outrage à personne chargée d'une fonction publique', stipule le Dauphiné libéré, qui a dévoilé l'affaire jeudi.

Son avocat plaidera la relaxe en décembre, estimant que l'infraction n'est pas caractérisée. 'Il lui a écrit sur ce mail car c'était le seul moyen de la joindre. Il ne s'adressait qu'à Rachida Dati en tant que personne', explique-t-il, et non pas en tant que députée européenne. Affaire à suivre

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mercredi, 16 décembre 2009

Rachida Dati : sa réponse à la polémique

Alors que la conversation téléphonique de Rachida Dati concernant son poste de députée au Parlement européen – pour le moins gênante – fait le tour du Web et la une des journaux papier et télévisés, l'ancienne garde des Sceaux tient à rétablir la vérité.

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Interviewée sur Europe1, Rachida Dati réagit à la diffusion de cette conversation au cours de laquelle elle dit être au bord de la crise de nerfs et ne plus supporter le Parlement européen (voir article).

Pour commencer, elle tient à resituer cette conversation privée dans son contexte et minimise ses propos. « Reprenez bien mes propos. À aucun moment, je n'émets une réticence, ou un rejet du Parlement européen. C'était une conversation sur la vie de tous les jours et sur ma présence au Parlement. C'était à la rentrée, je venais d'arriver au Parlement européen », explique-t-elle avant de déplorer : « Quand je suis arrivée ici, j'ai été suivie. Il y avait un intérêt pour les journalistes à voir si j'y étais vraiment. Je peux aussi éprouver un certain agacement. Je suis aussi humaine. »

Rachida Dati souligne également que « la conversation a été retranscrite de manière très courte, déconnectée d'ailleurs des propos et des réponses de [son] amie sur le sujet ».

Persuadée que jamais des journalistes n'auraient osé faire un coup pareil à un homme, la députée européenne estime qu'il s'agit bien là d'un véritable acharnement à son encontre. « On ne me pardonnera rien, on ne m'a jamais rien pardonné, ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer », conclut-elle, visiblement résignée à accepter son sort…

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