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mercredi, 21 septembre 2011

Berlusconi: son proxénète présumé en prison

Jusqu’en août, l’Italie en était restée à l’image d’un président du Conseil lançant aux jeunes femmes invitées dans sa piscine privée : «En avant, suivante !» Puis, le pays a découvert, à l’occasion d’écoutes téléphoniques ordonnées par la justice, un Silvio Berlusconi vomissant son «pays de merde». A présent, c’est encore un autre Cavaliere qui vient d’apparaître aux Italiens, éclaboussé cette fois par une série de scandales de prostitution. Les révélations qui viennent d’être publiées presque in extenso par la presse transalpine sont accablantes. On y découvre en passant que Berlusconi «est Premier ministre à ses heures perdues».

En pleine crise économique et alors que la Péninsule est en ligne de mire des marchés, Silvio Berlusconi, 74 ans, apparaît avant tout comme obsédé par le sexe et ses «petites gamines» qui le rejoignent régulièrement en Sardaigne, à Rome, ou dans sa luxueuse villa lombarde d’Arcore. «Qui m’amènes-tu ce soir ?» s’enquiert-il au téléphone auprès de Gianpaolo Tarantini, un homme d’affaires qui lui aurait fourni une trentaine de jeunes prostituées et qui se retrouve au centre de l’accusation des parquets de Naples et Bari. «Ne les choisis pas trop grandes parce qu’on est petits», exige le chef du gouvernement qui, dans une autre conversation, précise : «Deux filles par personne […] puis, on se les prête. La chatte doit tourner.»

Faveurs. Le lendemain du jour de l’an, Silvio Berlusconi se félicite : «Hier soir, elles faisaient la queue devant ma chambre. Il y en avait onze. Je ne m’en suis fait que huit parce que je n’en pouvais plus.» A l’autre bout du fil, Tarantini ne manque pas de le flatter : «Mais qu’est-ce que vous faites aux femmes ? Je n’ai jamais vu personne qui les rende aussi folles.» Le jeune proxénète présumé est aujourd’hui en prison, accusé par le parquet de Bari d’avoir organisé 21 parties fines entre septembre 2008 et mai 2009. En échange de ces services rendus, «Gianpi» Tarantini aurait demandé des faveurs pour s’adjuger (...) Lire la suite sur Liberation.fr

lundi, 04 octobre 2010

Silvio Berlusconi : "On veut me renvoyer à la maison, mais où ? J'en ai vingt"

Le chef de gouvernement italien Silvio Berlusconi, très critiqué ces derniers jours pour le goût parfois douteux de ses plaisanteries, a ironisé dimanche à Milan sur la gauche qui veut le renvoyer à la maison, affirmant ne savoir où aller, vu qu'il en a une vingtaine. Lire la suite l'article

"La gauche ne cesse de me dire que je dois rentrer à la maison, mais elle me met ainsi dans l'embarras, parce que, moi, j'ai vingt maisons et je ne saurais pas laquelle choisir", a plaisanté Silvio Berlusconi, qui s'exprimait à la clôture de la fête de son parti, le Peuple de la liberté (PDL). Cette nouvelle blague a déclenché les rires et les applaudissements de ses supporters. Silvio Berlusconi s'était attiré samedi les foudres du Vatican et de la communauté juive après avoir raconté une blague d'un goût douteux sur les juifs et une autre où il utilisait un terme blasphématoire insultant le nom de Dieu. Il avait notamment raconté l'histoire d'une famille juive qui cache un autre juif en lui faisant payer une énorme mensualité, sans lui dire que la guerre est finie.

L'Osservatore romano, quotidien du Vatican, avait qualifié de "déplorables" "les plaisanteries du chef du gouvernement, qui offensent indistinctement les sentiments des croyants et la mémoire des six millions de victimes de la Shoah". Le principal dirigeant de l'opposition, le secrétaire du Parti démocrate (PD, gauche), Pier Luigi Bersani, s'est lui aussi emporté dimanche contre le chef du gouvernement : "Ça suffit les plaisanteries, ce qu'il faut, ce sont des règles, de l'honnêteté et de la légalité", a-t-il déclaré lors d'une réunion à Cortone (centre).

vendredi, 28 mai 2010

Silvio Berlusconi est décidément toujours là où on ne l'attend pas. Jeudi, à Paris, en plein sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le chef du gouvernement italien a provoqué la stupeur en concluant son intervention

Silvio Berlusconi est décidément toujours là où on ne l'attend pas. Jeudi, à Paris, en plein sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le chef du gouvernement italien a provoqué la stupeur en concluant son intervention devant la presse par une phrase de l'ancien dictateur Benito Mussolini.

"J'ose vous citer une phrase de celui qui était considéré comme un dictateur, un grand, un puissant dictateur, Benito Mussolini", a déclaré le président du Conseil italien, poursuivant : "Dans son journal, j'ai lu récemment cette phrase : 'Ils disent que j'ai le pouvoir. Ce n'est pas vrai. Peut-être est-ce le cas des responsables de mon parti. Mais ce n'est pas vrai pour moi. Tout ce que je peux faire, c'est dire à mon cheval d'avancer vers la droite ou vers la gauche. Et de cela, je dois me contenter.'"

Regardez cette déclaration de Silvio Berlusconi (à 1'38 dans la vidéo ci-dessous, images diffusées par la Rai ) :

Une citation qui est venue ponctuer un discours devenu rengaine chez Silvio Berlusconi, qui se désole d'avoir peu de champ de manoeuvre. "En qualité de président du Conseil, je n'ai jamais eu l'impression d'être au pouvoir", a-t-il estimé, ajoutant : "Comme homme d'affaires, avec 56.000 employés, j'ai parfois eu l'impression d'être en mesure de décider et de contrôler les choses. Mais aujourd'hui, dans une démocratie, je suis au service de tout le monde et tout un chacun peut me critiquer, voire m'insulter." Toutefois, ne craignant aucune contradiction, Silvio Berlusconi s'est ensuite empressé d'ajouter : "Malgré le plan de rigueur [promulgué en début de semaine], ma cote de popularité dépasse les 62 %."

Ce n'est pas la première fois que le chef du gouvernement italien fait parler de lui pour des références douteuses à Mussolini.

lundi, 14 décembre 2009

Berlusconi à vu le feu

vendredi, 11 septembre 2009

Berlusconi affaibli par d'autres accusations sur sa vie privée

Vilipendé par la gauche, et désormais critiqué par certains de ses alliés, Silvio Berlusconi se retrouve affaibli par de nouvelles révélations, mercredi, sur sa vie privée.

Selon Corriere della Sera et La Stampa, deux quotidiens respectés en Italie, trente femmes, dont certaines rétribuées pour leurs services sexuels, ont participé à pas moins de 18 soirées organisées dans des résidences du président du Conseil.

La multiplication de ces informations et le débat public qu'elles provoquent ont placé le chef du gouvernement sur la défensive et incité une partie de la droite à évoquer ouvertement la fin de 15 ans de domination par Silvio Berlusconi de la vie politique italienne.

On se refuse dans l'entourage du président du Conseil à commenter ces nouvelles informations, qui semblent indiquer que Silvio Berlusconi, qui est âgé de 72 ans, satisferait à grande échelle son penchant pour les jeunes femmes.

Corriere et La Stampa font état de déclarations faites lors d'un procès à Bari sur les activités de l'homme d'affaires Gianpaolo Tarantini.

Selon les journaux, des femmes ont reçu une indemnité pour participer à ces soirées et 1 000 euros en plus pour prestations sexuelles. Les deux quotidiens citent les noms de plusieurs personnalités en vue parmi les invités et de deux vedettes de la télé-réalité parmi les femmes présentes.

« Je les ai présentées comme des amies, sans dire que je les rétribuais quelquefois », a déclaré Gianpaolo Tarantini, cité par la presse.

PROMESSES NON TENUES

Lors de précédentes audiences du procès, il a été établi qu'une prostituée, Patrizia D'Addario, a été payée par Tarantini pour coucher avec Silvio Berlusconi.

Patrizia D'Addario a enregistré sur son téléphone portable des conversations explicites à ce sujet et les a rendues publiques après plusieurs promesses non tenues, dont celle d'un siège au Parlement européen.

Silvio Berlusconi poursuit en diffamation des journaux en Italie et en Europe pour leur couverture des scandales et la publication de photos de certains de ses invités se promenant nus dans ses propriétés.

Au premier rang de ses cibles figure le quotidien de centre gauche La Repubblica mais pas a priori, La Stampa et Corriere delle Sera.

Les scandales à répétition ont nui à la popularité de Silvio Berlusconi auprès des catholiques pratiquants, perturbés notamment par les déclarations de l'ancienne épouse du chef du gouvernement, qui a obtenu le divorce en dénonçant le goût de son ex-mari pour les jeunes filles mineures.

Parmi les 40 % d'Italiens qui assistent à la messe au moins deux ou trois fois par mois, la cote de popularité de Silvio Berlusconi est passée de 55 % en avril – avant la divulgation des scandales – à 50 %, selon une enquête réalisée par l'institut ISPO pour Corriere della Sera.

Silvio Berlusconi affirme disposer du soutien de 70 % des Italiens, mais les sondages font état d'une cote de popularité d'environ 50 %, un niveau encore élevé pour un chef de gouvernement compte tenu de la crise économique.

Le débat s'est sérieusement envenimé ces dernières semaines sous l'impulsion d'un autre quotidien, Il Giornale, dirigé par le frère du président du Conseil, Paolo Berlusconi, qui a répliqué coup pour coup aux attaques visant son frère.

TENSION AVEC LE VATICAN

Dino Boffo, directeur du journal catholique italien Avvenire, qui avait critiqué le mode de vie de Silvio Berlusconi, a démissionné jeudi après avoir été victime à son tour d'une campagne de presse.

Il Giornale a traité Dino Boffo de « supermoraliste » et d'hypocrite et lui a conseillé de s'abstenir de critiquer le comportement de Silvio Berlusconi, évoquant des affaires de mœurs le concernant.

Dino Boffo, qui a démenti les allégations de Il Giornale, a remercié l'Église pour son soutien mais a précisé que sa démission était irrévocable. « L'Église a mieux à faire que de défendre avec acharnement une seule personne, même si celle-ci est injustement visée », a-t-il dit.

Les tensions entre la presse catholique et Il Giornale ont conduit à l'annulation par le Vatican d'un dîner prévu vendredi dernier entre Silvio Berlusconi et le secrétaire d'État du Saint-Siège, Tarcisio Bertone. Ce dernier et d'autres dignitaires catholiques avaient apporté leur soutien à Dino Boffo, accusant Il Giornale de calomnies à des fins politiques.

Certains alliés du Cavaliere ont commencé à exprimer publiquement leurs doutes. Ainsi, Gianfranco Fini, l'un de ses principaux soutiens, a jugé « paradoxal » que Silvio Berlusconi doive démentir tout problème au sein du gouvernement.

« Le déclin de Berlusconi a peut-être commencé [...] mais reste à savoir où et quand cela se produira et, surtout, qui en profitera », écrit l'éditorialiste de Corriere, Massimo Franco.

L'opinion publique semble sceptique sur un départ de Berlusconi. « Malheureusement, je n'y crois pas. Nous, les Italiens, notre objectif principal c'est l'argent, et ça, c'est lui qui l'incarne le mieux », analyse une Romaine, Marisa Spada.

Version française Pascal Liétout

lundi, 04 mai 2009

Berlusconi juge une réconciliation avec son épouse impossible

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi doute fortement d'une réconciliation avec son épouse Veronica et lui demande de s'excuser publiquement, dans une interview lundi, alors que les déboires conjugaux du couple font la une de la presse italienne. pict_176109.jpg

Interrogé par le Corriere della Sera sur la possibilité d'une réconciliation, Silvio Berlusconi répond: "Je ne crois pas. Je ne sais pas si je la veux cette fois. Veronica devra me demander des excuses publiques. Et je ne sais pas si cela suffira".

"C'est la troisième fois qu'elle me fait le coup en pleine campagne électorale. C'est trop", ajoute le Cavaliere qui se dit "indigné". Dans des déclarations à La Stampa, le chef du gouvernement se dit "préoccupé et déçu". "J'ai maintenu une situation difficile (le mariage) par amour des enfants, mais maintenant c'est fini, les conditions ne sont plus réunies pour aller de l'avant", a-t-il affirmé à La Stampa. "C'est une histoire qui devait demeurer privée, je n'arrive pas à me faire une raison sur le fait qu'elle a fini sur les journaux", confie-t-il.

"C'est une affaire personnelle douloureuse, qui appartient à la sphère de la vie privée et dont il me semble bon de ne pas parler", s'était contenté de commenter dimanche le chef du gouvernement dimanche. Lundi, il est passé à l'offensive avec des déclarations aux deux quotidiens, affirmant notamment que son épouse est "tombée dans un piège" en croyant aux informations rapportées par la presse.

Outre l'intention prêtée au chef du gouvernement d'inclure plusieurs starlettes sur la liste électorale de son parti aux élections européennes de juin, Mme Berlusconi s'est surtout indignée de la participation de son mari à la fête d'anniversaire d'une jeune fille de 18 ans qui appelle Silvio Berlusconi "papi".

"Je ne peux pas rester avec un homme qui fréquente des mineures", a-t-elle expliqué, dans des propos qui lui sont attribués dimanche par deux quotidiens. Dans la Stampa, Berlusconi se défend avec force de ces accusations. "Je fréquenterais, comme l'a dit Madame, des filles de 17 ans. C'est une affirmation que je ne peux pas supporter. Je suis ami avec son père: un point c'est tout. Je le jure".

Veronica Lario (52 ans) et Silvio Berlusconi (72 ans), se sont mariés en décembre 1990. Ils ont trois enfants, Barbara, 24 ans, Eleonora, 22 ans et Luigi 20 ans. Le chef du gouvernement a déjà deux enfants d'un précédent mariage.