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vendredi, 28 mai 2010

Silvio Berlusconi est décidément toujours là où on ne l'attend pas. Jeudi, à Paris, en plein sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le chef du gouvernement italien a provoqué la stupeur en concluant son intervention

Silvio Berlusconi est décidément toujours là où on ne l'attend pas. Jeudi, à Paris, en plein sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le chef du gouvernement italien a provoqué la stupeur en concluant son intervention devant la presse par une phrase de l'ancien dictateur Benito Mussolini.

"J'ose vous citer une phrase de celui qui était considéré comme un dictateur, un grand, un puissant dictateur, Benito Mussolini", a déclaré le président du Conseil italien, poursuivant : "Dans son journal, j'ai lu récemment cette phrase : 'Ils disent que j'ai le pouvoir. Ce n'est pas vrai. Peut-être est-ce le cas des responsables de mon parti. Mais ce n'est pas vrai pour moi. Tout ce que je peux faire, c'est dire à mon cheval d'avancer vers la droite ou vers la gauche. Et de cela, je dois me contenter.'"

Regardez cette déclaration de Silvio Berlusconi (à 1'38 dans la vidéo ci-dessous, images diffusées par la Rai ) :

Une citation qui est venue ponctuer un discours devenu rengaine chez Silvio Berlusconi, qui se désole d'avoir peu de champ de manoeuvre. "En qualité de président du Conseil, je n'ai jamais eu l'impression d'être au pouvoir", a-t-il estimé, ajoutant : "Comme homme d'affaires, avec 56.000 employés, j'ai parfois eu l'impression d'être en mesure de décider et de contrôler les choses. Mais aujourd'hui, dans une démocratie, je suis au service de tout le monde et tout un chacun peut me critiquer, voire m'insulter." Toutefois, ne craignant aucune contradiction, Silvio Berlusconi s'est ensuite empressé d'ajouter : "Malgré le plan de rigueur [promulgué en début de semaine], ma cote de popularité dépasse les 62 %."

Ce n'est pas la première fois que le chef du gouvernement italien fait parler de lui pour des références douteuses à Mussolini.

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