"Les négociations sont en crise, nous sommes très inquiets de la direction que ces discussions prennent", a déclaré le porte-parole de la coalition d'ONG Climate Action Network International, Hunter Cutting. "Les dirigeants du monde arrivent, aujourd'hui, demain et après-demain, et nous comptons sur eux pour nous sortir de cette crise". Pour le responsable d'Oxfam, Jeremy Hobbs, ce sont "deux années de négociations qui sont en train de partir en fumée" et il est maintenant évident que "la solution se trouve au-delà des négociateurs et des ministres". Le responsable de WWF, Jim Leape, a jugé indispensable que les Etats-Unis et la Chine, les deux principaux pollueurs de la planète, adoptent "une autre posture". "Les négociateurs américains ont bloqué les négociations en s'attachant à des points techniques. Il faut que la secrétaire d'Etat Clinton et le président Obama écoutent les négociateurs et engagent une discussion multilatérale. Les Chinois doivent monter au créneau (...) Ils doivent prendre leur part entière dans la réponse internationale au réchauffement climatique", estime Jim Leape. Pour Greenpeace, "les sommes d'argent nécessaires ne sont pas négligeables, mais le prix du retard pourrait être bien supérieur". "Le prix dans le futur sera astronomique par rapport à ce dont nous parlons aujourd'hui", a mis en garde son directeur exécutif, le Sud-africain Kumi Naidoo. (OSN)