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jeudi, 26 août 2010

Déclarations de Madame Dieng et Fa Lobate Diallo de l'APR

jeudi, 19 août 2010

Expulsion des Roms : la Roumanie et la Bulgarie haussent le ton

ROM.jpgLes critiques se multiplient en Roumanie et en Bulgarie contre la politique française à l'égard des Roms, alors que la France compte expulser 700 Roms de son territoire d'ici à la fin août. Le ministre roumain des affaires étrangères, Teodor Baconschi, s'est dit mercredi 18 août inquiet des "risques de dérapage populiste" et de "réactions xénophobes", et espère que la légalité sera respectée pour chacune des "expulsions" effectuées par la France, faisant écho à des craintes exprimées lundi par des ONG roumaines de défense des Roms.Le chef de la diplomatie a surtout insisté sur la nécessité d'une coopération réelle entre Paris, Bucarest et l'Union européenne, "sans fièvre électoraliste artificielle" pour résoudre les problèmes de pauvreté, d'accès aux soins et d'éducation auxquels font face les Roms dans toute l'Europe. La communauté compte entre 530 000 et 2,5 millions de membres en Roumanie et environ 800 000 en Bulgarie. De son côté, la Commission européenne a rappelé que la France "doit respecter les règles" sur la liberté de circulation et d'établissement des citoyens européens. Bruxelles suit "très attentivement" la situation alors que Paris s'apprête à reconduire en Roumanie 79 Roms jeudi.

UNE POLITIQUE DE "DÉPORTATION"

Le secrétaire d'Etat roumain chargé de la réinsertion des Roms a annoncé mercredi que 371 Roms roumains seraient rapatriés d'ici au 26 août depuis la France. "Tous ces retours sont basés exclusivement sur la procédure de retour volontaire", a-t-il déclaré. 79 personnes devraient arriver à Bucarest jeudi, tandis que 132 autres sont attendues dans le pays vendredi. Les personnes restantes rentreront en Roumanie le 26 août.

Interrogé sur le retour en France de Roms reconduits, le ministre roumain des affaires étrangères a rappelé que la Roumanie "ne peut pas bloquer à la frontière" ses citoyens, membres de l'UE, s'ils "n'ont pas commis une infraction prouvée en justice par un verdict définitif".

Des critiques qui rejoignent celles exprimées en Bulgarie. Le président de la section bulgare du comité Helsinki, une ONG de défense des droits de l'homme, s'est ainsi déclaré "inquiet de ce que la mesure (adoptée par la France) vise un groupe ethnique". Le journal bulgare d'opposition Sega a pour sa part dénoncé mardi la politique de "déportation" des Roms, estimant que Sofia et Bucarest n'ont aucun moyen de les empêcher de circuler en Europe sauf "par un retour du communisme avec l'exigence de visas de sortie".

Ilona Tomova, chercheuse spécialisée sur les Roms à l'Académie bulgare des sciences, a pour sa part indiqué être "attristée que la France, pays symbole de la démocratie (...) contribue à la stigmatisation" des Roms.

"APPROCHE LIMITÉE"

Le ministre roumain des affaires étrangères a également réagi contre les critiques et les menaces de la France sur la gestion de la communauté rom en Roumanie et en Bulgarie. Le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes, Pierre Lellouche, avait même évoqué un possible report de l'intégration des deux pays au sein de l'espace Schengen, prévue en 2011.

"Si nous échangeons des accusations, ou criminalisons à titre collectif des groupes ethniques, nous ressuscitons des souvenirs parmi les moins plaisants. Et au lieu de trouver des solutions nous générons des tensions", a réagi le ministre roumain, en égratignant au passage Pierre Lellouche et son approche "généralement limitée à sa circonscription dans le 8e arrondissement de Paris".

Teodor Baconschi a néanmoins renouvelé sa confiance pour "aborder avec le calme nécessaire ce problème commun sans en faire une occasion de porter ombrage aux excellentes relations franco-roumaines". Deux secrétaires d'Etat roumains se rendront à Paris le 30 août pour aborder la question des Roms. Le ministre français de l'immigration, Eric Besson, et Pierre Lellouche sont attendus à Bucarest en septembre.

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Préformation: Elio Di Rupo prolonge sur base des "progrès importants" réalisés

Le préformateur, Elio Di Rupo, va poursuivre sa mission à partir de samedi après avoir engrangé des "progrès importants", a indiqué mercredi le Palais royal à l'issue du rapport que M. Di Rupo a présenté au roi Albert II en milieu de journée.

Préformation: Elio Di Rupo prolonge sur base des "progrès importants" réalisés

Il ressort du rapport de M. Di Rupo "que des progrès importants ont été réalisés", indique un communiqué du Palais royal. "Aussi le Roi a-t-il demandé à Monsieur Di Rupo de poursuivre sa mission à partir de ce samedi et en particulier d'approfondir les domaines suivants: - l'autonomie et la responsabilisation des entités fédérées pour leurs nouvelles attributions afin de permettre à chaque entité de prospérer ; - le financement dans la durée de l'Etat fédéral pour les compétences et obligations qu'il continuera à assumer. Monsieur Di Rupo a accepté", ajoute le Palais. Jeudi et vendredi, le souverain recevra les présidents des partis participant aux négociations.

lundi, 16 août 2010

Le préformateur fait dormir

Les négociateurs ont poursuivi jusqu'à 2h30 du matin leur réunion. Les ténors de la N-VA avaient rejoint les ministres et techniciens des autres partis. Les discussions reprendront ce lundi après-midi : Elio Di Rupo n'ira donc pas chez le Roi comme annoncé.

phpThumb_generated_thumbnailjpg.jpgLes négociations des sept partis pressentis pour soutenir une réforme de l'État sous la houlette du préformateur Elio Di Rupo se sont terminées à 2h30 du matin au cabinet du ministre démissionnaire PS Paul Magnette.

Les discussions entre Elio Di Rupo et les présidents de la N-VA, du PS, du CD&V, du sp.a, du CDH, d'Écolo et de Groen ! ont repris dimanche vers 15 heures 30. Dans le courant de la soirée, les présidents ont été rejoints par une série de négociateurs des différents partis dont une délégation de la N-VA forte de 6 personnes avec notamment le ministre flamand Geert Bourgeois, Ben Weys, Frida Brepoels et Jan Jambon.

Pour Ecolo, Jean-Michel Javeaux a été rejoint par l'autre co-présidente Sarah Turine mais aussi par Marcel Cheron, le ministre wallon Jean-Marc Nollet et le Bruxellois Kristos Doulkeridis. Pour le CDH, la présidente Joëlle Milquet a été rejointe par le ministre bruxellois Benoît Cerexhe et le secrétaire d'État fédéral Melchior Wathelet. Laurette Onkelinx, qui représente le PS puisque le président Elio Di Rupo occupe d'autres fonctions, a été rejointe par le ministre-président bruxellois Charles Picqué.

Le président de Groen !, Wouter Van Besien a été rejoint par Stefaan Van Hecke. Il semble que seuls les présidents du CD&V Wouter Beke et du sp.a Caroline Gennez sont toujours seuls.

On a aussi appris que le préformateur aurait présenté une version adaptée de sa note verbale de mercredi soir.

Il se pourrait que ces négociateurs ont été appelés en renfort pour évaluer la nouvelle donne. Les enjeux sont en effet très importants, ce qui demande des expertises diversifiées pour une évaluation approfondie.

La réunion a pris fin vers 2h30 du matin. Les discussions reprendront ce lundi après-midi.

(Véronique Lamquin et Belga)

13:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : di rupo |  del.icio.us |  Facebook | | |

Ex Ministre Malmené, Farba Senghor repère ses bourreaux : des mouvements dans la garde présidentielle en vue

Qui l’eut cru : l’ancien ministre Farba Senghor malmené par la garde présidentielle ? C’est ce qui est arrivé vendredi dernier au Cices. Pour ses nombreux détracteurs, auxquels il a porté tort, ce n’est que le début de ses déboires.farba_lunettes.jpg

Farba Senghor a été violemment repoussé par la garde présidentielle. Il allait tomber par terre si le député Aliou Dia n’avait pas, involontairement, amorti sa chute. Il voulait forcer le passage au Cices, se croyant certainement toujours ministre de la République. Les préposés à la sécurité lui refuseront même l’accès à la salle du Cices où le président réceptionnait du matériel agricole. Farba poireautera dehors, le temps que finisse la cérémonie.

Une « humiliation » que bien des membres du gouvernement ont appréciée. Pour preuve, bien des ministres qui l’ont aperçu entrain d’être menée, rudement, vers la porte de sortie, n’ont tenté une intervention. Mais, Farba Senghor a juré de se venger. On se souvient que c’est lui qui avait poussé le président Wade à reprendre la garde laissée par le président Diouf. Farba, a toujours l’oreille du président Wade et celle de la Première dame, comme de leur fils, Karim. Il a juré de faire affecter les gardes qu’il a repérés et qui l’ont malmené.

samedi, 14 août 2010

Electricité au Sénégal

18:16 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : senegal |  del.icio.us |  Facebook | | |

info sénégal

 Effets Du Ramadan : Au Nom Du « Selal », Les Jeunes Filles Changent Leurs Ports Vestimentaires   - Le POPulaire
L'entame du mois béni de Ramadan a toujours pour effet au Sénégal un changement des habitudes. Et c'est au plan du port vestimentaire que se manifeste souvent ce changement. Car l'effet Ramadan fait que l'écrasante majorité des jeunes filles a revu sa manière de s'habiller, même si certaines gardent leurs vieilles habitudes. Mais si certains hommes se réjouissent de ce changement, les vendeurs de pantalons et de body par contre s'en plaignent du fait de la mévente.

 Politique : Serigne Modou Kara Mbacké Se Radicalise   - xibar.net
Serigne Modou Kara a laissé entendre, par la voix de son porte-parole qu’il ne sera pas du côté de Me Wade, ni de celui de son fils Karim. Kara, par ailleurs leader du Parti de la vérité pour le développement et de la « coalition du siècle » semble se radicaliser, de plus en plus. Est-ce pour mieux relever les enchères avec le président Wade, comme ce fut le cas, il y a près de trois ans ? Sidy Diaw Diop, administrateur de société et porte-parole de Serigne Modou Kara s’est longuement entretenu avec le journal Le Quotidien. S’agissant de ce qui sera la position de son président de parti et de leur coalition en direction de l’élection présidentielle prévue en 2012, il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère

 Modou Lo/ Baye Mandione : D'importants Dégâts Enregistrés Au Niveau Du Stade   - Le POPulaire
La vague déferlante des supporters de Modou Lô après sa victoire sur Baye Mandione a envahi les policiers. Et à force d'escalader le mur de protection du stade Demba Diop pour communier avec leur lutteur préféré, ils ont . occasionné d'importants dégâts matériels. «Il y a eu énormément de dégâts. Les grilles de protection de la tribune découverte ont cédé aux trois-quarts. Le mur s'est un peu détaché avec les pâtes à scelle. Une partie des virages adultes a été également cassée sans compter les portes d'accès à la pelouse qui ont été arrachées et piétinées.

 Lancement De La Goana 3 : Me Wade Annonce Des Sanctions Contre Les Opérateurs Fraudeurs   - Le Soleil
L’Etat a décidé de porter plainte contre les opérateurs économiques accusés de détournements d’intrants et de matériels agricoles destinés au monde rural. L’annonce a été faite hier par le président de la République, Me Abdoulaye Wade lors de la cérémonie de remise officielle de matériel agricole au Syndicat national des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs du Sénégal (Synaep, Japandoo) pour l’An III de la Goana. Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a déclaré, hier à Dakar, que tous les opérateurs économiques fraudeurs qui ont servi d’intermédiaires entre l’Etat et les agriculteurs seront traduits devant la justice.

 Immigration Aux États- Unis : L’administration Obama Refuse De Revenir Sur Le Droit Du Sol   - Le Soleil
WASHINGTON : L’administration du président Barack Obama a catégoriquement rejeté hier l’idée de renoncer au droit du sol inscrit dans la Constitution américaine, comme proposé par certains républicains comme moyen de lutter contre l’immigration illégale. "Je suis pour le moins surprise qu’il existe une discussion sur un amendement de la Constitution des Etats-Unis avant même que nous nous mettions à discuter d’une modification de la politique d’immigration", a déclaré la secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano.

vendredi, 13 août 2010

Préformateur: pour la N-VA et le CD&V les propositions actuelles sont insuffisantes

Avant la réunion entre le préformateur et les sept partis pressentis pour participer à une réforme de l'Etat, les partis flamands ont déjà convenu de se revoir entre eux demain vendredi, a-t-on appris de bonnes sources.

Les partis flamands (N-VA, CD&V, sp.a et Groen! ) se sont déjà réunis jeudi après-midi, d'abord entre eux puis avec le préformateur Elio Di Rupo. Il est apparu que pour la N-VA et le CD&V les avancées formulées par Elio Di Rupo mercredi soir ne sont pas suffisantes. Au vu du résultat des élections, la N-VA serait d'avis qu'elle est en droit d'obtenir plus même si elle reconnaît qu'elle ne pourra pas réaliser tout son programme. Chacun s'est malgré tout rendu à la réunion plénière convoquée ce jeudi soir mais diverses réunions sont déjà prévues vendredi et notamment une nouvelle réunion des partis flamands. Le moment exact dépendra du résultat de la réunion de ce jeudi soir, disait-on encore à bonne source.

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Rwanda: une opposante appelle au rejet des résultats de la présidentielle

Une opposante rwandaise sous contrôle judiciaire, Victoire Ingabire, a appelé jeudi les bailleurs de fonds du Rwanda à ignorer les résultats de la présidentielle de lundi remportée par le chef de l'Etat sortant Paul Kagame avec 93 % des voix.

Mme Ingabire, qui avait voulu se présenter au scrutin dont l'opposition était de facto exclue, est présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), une formation qui n'est pas encore reconnue par les autorités.

"Nous appelons la communauté internationale, les partenaires bilatéraux et les donateurs à rejeter cette farce électorale et ses résultats", écrit l'opposante dans un communiqué.

Elle a exigé "de nouvelles élections libres, équitables et transparentes".

"Reconnaître les résultats de cette mascarade reviendrait à récompenser la violence comme moyen d'accéder au pouvoir et le maintenir au Rwanda", juge Mme Ingabire, pour qui le président réélu manque de "légitimité politique".

"Le peuple rwandais ne peut pas être otage et privé de ses droits politiques et civils au nom de prétendus miracles économiques", poursuit-elle dans ce communiqué rédigé en anglais.

La présidente des FDU affirme par ailleurs qu'un membre de son parti, Béatrice Uwimana, est portée disparue depuis le 24 juin.

Une autre formation politique non encore agréée, le Parti démocratique vert, a également dénoncé le déroulement du processus électoral, mais sans demander l'annulation du scrutin.

"L'élection a été menée d'une telle façon que beaucoup de Rwandais étaient drapés dans une couverture de peur", écrit le président du parti, Frank Habineza dans un communiqué.

Pour lui, "l'absence d'une réelle opposition demeure une question fondamentale que le gouvernement du Rwanda ne devrait pas tenter d'ignorer".

"Maintenant que les élections sont terminées, nous avons besoin d'une paix durable et d'un développement durable; nous avons besoin de résoudre tous ces problèmes pendants en vue d'aller véritablement de l'avant", poursuit M.Habineza, un transfuge du Front patriotique rwandais (FPR), le parti présidentiel.

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samedi, 07 août 2010

Fidel Castro est là

Fidel Castro a mis en garde e samedi Washington sur les conséquences d'une guerre nucléaire contre l'Iran lors de son premier discours prononcé devant le Parlement cubain depuis qu'il a cédé le pouvoir il y a quatre ans.Fidel Castro a mis en garde e samedi Washington sur les conséquences d'une guerre nucléaire contre l'Iran lors de son premier discours prononcé devant le Parlement cubain depuis qu'il a cédé le pouvoir il y a quatre ans.Vêtu d'une chemise kaki, Fidel Castro, qui aura 84 ans vendredi prochain, a été accueilli dans la salle par des applaudissements nourris et des "viva!" de la part des députés, des membres du gouvernement et de son frère et successeur Raul, 79 ans, selon des images transmises en direct par la télévision cubaine.

Connu pour ses discours-fleuve du temps de sa présidence, Fidel Castro a prononcé cette fois un discours d'une dizaine de minutes pour évoquer le danger que le bras de fer entre les Etats-Unis, Israël et l'Iran débouche sur une guerre nucléaire. Il n'a pas évoqué la situation à Cuba.

Le président des Etats-Unis Barack Obama, "du fait de ses nombreuses occupations, ne s'est pas encore rendu compte de cela, mais ses conseillers ont commencé à prendre conscience" de la situation, a déclaré Fidel Castro, debout à la tribune.

C'était la première fois que le "Commandant en chef" s'exprimait en direct à la télévision depuis sa grave maladie qui l'a contraint de céder la présidence le 31 juillet 2006.

Le 26 juillet dernier, le père de la Révolution cubaine, qui reste le Premier secrétaire du Parti communiste, avait déclaré qu'il solliciterait la tenue d'une séance extraordinaire du Parlement afin de mettre en garde contre l'imminence d'un conflit nucléaire.

Dans un billet publié mercredi dernier dans la presse locale, il avait lancé un "appel" à Barack Obama pour qu'il se garde de toute intervention militaire contre l'Iran, qui est dans le collimateur des grandes puissances pour son programme nucléaire controversé.

Depuis un mois, Fidel Castro, qui se consacrait pendant sa convalescence à l'écriture de ses "réflexions" sur l'actualité dans la presse et de ses mémoires

19:03 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : castro |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 06 août 2010

TALLA SYLLA AVERTIT : « Quand Wade partira, Karim va cirer les toilettes des chambres de Rebeuss»

 

 

Auteur:
lobservateur    

Le ton n'a pas changé, la cible non plus. En visite hier à Mousdalifa, un quar­tier inondé de la banlieue, Talla Sylla s'est à nouveau appesanti sur ce qu'il appelle les limites objectives de Karim Wade en insistant qu'après le départ imminent de Wade, Karim Wade va vite oublier la banlieue. Et pour cause... 

L'accoutrement kaki qu'il a arboré hier cadre parfaitement avec le ton guerrier. Talla Sylla, pour narguer le directeur de cabinet de Karim Wade, était à nouveau dans la ban­lieue, précisément dans la commune d'ar­rondissement de Djida Thiaroye Kaw. Hier.il n'a pas dérogé à la règle. D'emblée, mépri­sant Bachir Diawara, Talla Sylla a soutenu que jamais il ne parlera de la vie privée de Wade, «parce qu'il ne le mérite pas». Mais cela ne l'empêche pas de donner son point de vue sur ce qui semble être la nouvelle des­tination de Karim : la banlieue.

Une desti­nation que Karim Wade va vite oublier. En effet, Talla estime que lorsque son père «partira en 2012, et que lui Karim Wade va se mettre à cirer les toilettes des chambres de Rebeuss, il va oublier la banlieue». Talla estime qu'au-delà des populations de la ban­lieue, c'est tout le Sénégal qui est méconnu par le fils de Wade. En effet, pour Talla «Karim a toujours pris Kébémer pour une région et Niary Tally pour un département». Fort de ce constat, Talla pense qu'il est du devoir et du droit de chaque Sénégalais de faire le bilan de l'alternance et de constater le gâchis perpétré «par le clan des Wade». «C'est une monumentale escroquerie qui a amené le clan Wade à dilapider le capital politique, le capital espoir et le capital confiance que les Sénégalais ont eu sur l'al­ternance».

Le leader de l'alliance Jëf jël avertit que la génératiop du salut qu'il va mettre en place, va s'opposer au projet de dévolution monar­chique prêté à Wade. Talla estime que «Wade et son clan sont allés trop loin dans l'ingratitude en posant chaque jour des actes tendant à confisquer la souveraineté du peu­ple sénégalais». Pour justifier ce constat, Talla Sylla a cité pêle-mêle le report des élec­tions, la prolongation du mandat des dépu­tés, les tripatouillages de la constitution et le quota de 75% alloué à Wade pour la mise en place en place du Sénat.


 

mercredi, 04 août 2010

Dits et non-dits de Di Rupo

Modifier les compétences et les institutions fédérées ne signifie pas automatiquement modifier la forme d’organisation de l’Etat. La Belgique post-2010 serait donc toujours un Etat fédéral composé de communautés et de régions. Une opinion de Régis Dandoy, politologue au Cévipol.

Trente juillet 2010, 18h. Salle internationale de la Chambre des Représentants. Le préformateur Elio Di Rupo tient, en néerlandais et en français, une longue conférence de presse après plus d’une semaine de silence quasi complet. De nombreuses informations sur les négociations sont distillées lors de son discours mais une phrase attire l’attention. "Tous les partis autour de la table s’accordent pour dire qu’il est probable qu’il y ait une évolution institutionnelle qui pourrait être équivalente à celles de 1980 ou de 1988-1989".

Extrapolons. Les réformes de l’Etat de 1980 et de 1988-89 ne sont pas les premières que la Belgique ait connues. Ni les dernières. Car la Belgique fédérale telle que nous la connaissons aujourd’hui s’est construite étape par étape.

Petit rappel historique. La préhistoire de ces réformes de l’Etat se situe en 1962 avec la mise en place de la frontière linguistique et en 1963 avec l’instauration de l’unilinguisme régional en Flandre et en Wallonie.

La première réforme eut lieu en 1970 avec la création et la mise en place des communautés culturelles, ancêtres des actuelles communautés. La mise en place des régions wallonne et flamande n’eut lieu que lors de la seconde réforme de l’Etat, celle de 1980. Celles-ci (ainsi que les communautés) reçurent de nombreuses compétences, un parlement et un gWouvernement. En 1989, c’est au tour de la région Bruxelloise d’être installée et d’autres compétences furent prises à l’Etat central pour les donner aux régions et communautés.

 Mais ce n’est que lors de la troisième réforme de l’Etat, celle de 1993, que la véritable révolution copernicienne s’effectua. En effet, la Constitution belge, une nouvelle fois révisée, stipulait désormais dans son article premier que "La Belgique est un Etat fédéral". La Belgique unitaire, même fortement régionalisée, avait vécu. Elle entrait désormais dans le cercle des Etats fédéraux. Qui plus est, il a été décidé d’attribuer la compétence résiduaire aux entités fédérées. En d’autres mots, l’Etat ne dispose plus que des compétences qui sont listées dans la Constitution, les autres compétences appartenant "par défaut" aux régions et communautés.

Mais, faute de pouvoir s’accorder sur le contenu de cette liste, ce pan de la réforme ne fut jamais appliqué. L’article 35 de la Constitution portant sur cette compétence résiduaire attend encore et toujours son entrée en vigueur. Les réformes de l’Etat qui suivirent - 1999 et 2001 - furent comparativement de moindre ampleur et concernèrent principalement l’autonomie fiscale des entités fédérées ainsi que l’acquisition de nouvelles compétences.

Sur base de cet éclairage, les déclarations d’Elio Di Rupo paraissent surprenantes. Faire référence aux réformes de 1980 et 1988-1989, cela signifie attribuer plus de compétences aux communautés et aux régions. Donc, répondre positivement aux demandes des partis flamands. Mais cela signifie également que l’organisation institutionnelle de ces entités fédérées sera revue.

Diverses pistes peuvent être à cet égard envisagées : la fusion de la communauté française et de la région wallonne, l’attribution à Bruxelles d’un statut équivalent aux autres régions, la création d’une quatrième région germanophone, etc.

 

A n’en pas douter, la prochaine réforme de l’Etat devrait ainsi combiner une redéfinition des compétences en faveur des régions et communautés et un redécoupage institutionnel de ces entités fédérées. Mais, dans le discours du préformateur, c’est surtout l’absence de toute mention à la réforme de l’Etat de 1993 qui saute directement aux yeux. On ne se dirigerait pas vers une modification de la structure de l’Etat belge comme on l’a connue en 1993 en passant d’un Etat unitaire à un Etat fédéral.

Exit donc les revendications flamandes en faveur du confédéralisme. Car, modifier les compétences et les institutions fédérées ne signifie pas automatiquement modifier la forme d’organisation de l’Etat. La Belgique post-2010 serait donc toujours un Etat fédéral composé de communautés et de régions.

Reste alors sur la table la question de la compétence résiduaire. Un accord sur cette liste de compétences appartenant au fédéral et l’entrée en vigueur de cet article 35 sera-t-il suffisant pour répondre aux demandes flamandes ? Et quelles seront les éventuelles compensations obtenues par les partis francophones ? S’ils veulent répondre à ces questions, les prochaines semaines ne s’annoncent pas vraiment calmes pour le préformateur et le groupe des 7

Ahmadinejad a échappé à un attentat

pict_248767.jpgM. Ahmadinejad a prononcé peu après un discours retransmis en direct par la télévision iranienne, dans lequel il n'a fait aucune allusion aux faits qui n'ont pas été rapportés immédiatement par les autres médias présents sur place.
Le président Mahmoud Ahmadinejad en déplacement à Hamedan (ouest de l'Iran) a échappé mercredi à une tentative d'attentat, selon le site conservateur Khabaronline.ir qui n'a pas fait état de victimes.

Une grenade a explosé à proximité du convoi du président Ahmadinejad en déplacement à Hamedan (ouest de l'Iran), a indiqué le site.L'engin a explosé à proximité d'un minibus transportant des journalistes, à une centaine de mètres de la voiture transportant le président qui n'a pas été atteint, selon la même source qui ne donne pas d'autre précision.Selon Khabaronline.ir, "l'assaillant a été arrêté" alors que la foule scandait des slogans hostiles aux "hypocrites", les Moudjahidine du peuple, principale organisation de lutte armée contre le régime iranien.

M. Ahmadinejad a prononcé peu après un discours retransmis en direct par la télévision iranienne, dans lequel il n'a fait aucune allusion aux faits qui n'ont pas été rapportés immédiatement par les autres médias présents sur place.

L'Iran dément une tentative d'attentat contre Ahmadinejad

Aucune tentative d'attentat contre le président Mahmoud Ahmadinejad n'a eu lieu mercredi à Hamedan, dans l'ouest de l'Iran, a déclaré à l'AFP un responsable du bureau des médias de la présidence iranienne, démentant une information du site conservateur Khabaronline.

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PROGRAMME DE GOUVERNEMENT DE BENNOO : L’Apr émet des réserves

L’Alliance pour la République (Apr) opte pour un mandat de rupture au cas où l’opposition arrive au pouvoir en 2012. Elle émet des réserves sur le modèle de transition proposé par des partis membres de Bennoo siggil Sénégal.

la banner_maycky_2010.giftransition politique proposée par des partis membres de Bennoo Siggil Sénégal ne semble pas emballer totalement l’Alliance pour la République. Tout en « renouvelant son ouverture pour la discussion », Macky Sall et ses camarades qui se sont réunis avant-hier expriment des réserves sur le sujet. Ils prônent un « un mandat de rupture, avec l’adoption d’une nouvelle Constitution. Selon le texte, celle-ci garantirait « l’équilibre entre les pouvoirs et mettrait fin à la vassalisation des Institutions de la République, et pour une gouvernance concertée ».

Malgré les réserves émises, le directoire de l’Apr se félicite du « consensus établi lors du séminaire de Bennoo siggil Sénégal sur les orientations programmatiques globales, conçues en termes d’un recadrage institutionnel judicieux comme socle des Réformes économiques sociales, articulées à la Charte de Gouvernance démocratique issues des travaux des assises nationales ». Il estime que cette approche exige d’établir un nouvel ordre de priorité dans la gestion du pays. S’agissant du processus de révision des listes électorales, l’Apr estime que celui n’a pas pu être effectif, car « aucune pièce d’identité n’a été délivrée sur la période ». C’est pourquoi l’Apr propose une évaluation sans complaisance du processus. Elle souhaite la délivrance des cartes nationales d’identité à tout citoyen qui en formule la demande et la prolongation de la période de révision afin que tous les Sénégalais puissent exercer, le moment venu, leur droit de choisir en toute liberté ceux qui devront les représenter.

Dans la même optique, l’Apr interpelle formellement la Commission électorale nationale autonome (Cena) pour qu’elle assume pleinement ses responsabilités en mettant en œuvre les prérogatives que la loi lui confère en matière de surveillance et de transparence du processus électoral. Sur un autre point, le directoire politique de l’Apr appelle tous les Sénégalais à se mobiliser pour participer massivement à la marche nationale prévue par Bennoo siggil Sénégal, le 14 août 2010.

S’agissant de la crise qui secoue le domaine des télécommunications, l’Apr estime que l’entrée de « Global Voice » constitue « une grave atteinte ».

Babacar Ndione

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Talla Sylla attaque : Karim Wade s'énerve

La sortie la semaine dernière du leader du Jëf Jël Talla Sylla a fait sortir Karim Wade de ses gonds, qui selon un communiqué reçu à la rédaction par courriel, a actionné un de ses nègres de service. Lire le communiqué du Jëf Jël

Auteur: sununews

 « La banlieue sera le cimetière des ambitions de Karim Wade». « Quand je discutais avec les parents de Karim, alors opposants, ce dernier jouait dans la piscine».

Ces vérités que j’ai publiquement exprimées dérangent au plus haut point celui qui nourrit l’ambition folle et démesurée de succéder à son père, Wade. Autrement, comment comprendre que Karim, qui était resté discret, quand j’accusais son père d’avoir commandité l’assassinat de Maître Babacar SEYE et la tentative d’assassinat contre ma personne, actionne un de ses nègres de service.

La diversion ne passera pas !

La monstrueuse escroquerie est le fait du clan Wade qui a dilapidé le capital politique, d’espoir et de confiance placé en l’Alternance par le peuple sénégalais.

L’ingratitude patente est l’œuvre de ceux qui, une fois installés au pouvoir par le peuple sénégalais, ont choisi de poser des actes contre la souveraineté de ce même peuple : non respect du calendrier républicain, prorogation du mandat des députés, tripatouillages incessants de la Constitution, un Senat (nommé par Wade) placé au dessus de l’Assemblée nationale (élue par le peuple).

Le stade suprême de l’antipatriotisme est atteint avec le processus de dévolution monarchique en marche au Sénégal et auquel nous entendons faire échec par tous les moyens légitimes.

Nous sommes conscients de la menace que nous représentons pour les partisans du « Krim » contre la République. Les petits apprentis sorciers de la génération dite du concret ne parviendront jamais à hisser leur « petit maître », dont les seuls mérites ont été artificiellement fabriqués à coup de décrets, au rang de leader crédible et respectable. L’arrogance est un défaut majeur qui conduit fatalement à des réussites mineures ; une réussite mineure étant un échec fatal pour un arrogant majeur.

La Génération du Salut, avec les « volontaires du Wallu », a investi la banlieue dans le cadre d’une opération de solidarité active, discrète parce que sincère, aux antipodes d’une exploitation électoraliste de la misère. 

Quand je quittais Grenoble pour Londres en 1995, Karim était encore un jeune étudiant de 27 ans incapable de citer trois (3) régions du Sénégal. Il n’a jamais participé à la moindre manifestation pour l’avènement de  « l’Alternance ». Il est aujourd’hui un membre éminent de cette nébuleuse au pouvoir et qui est pompeusement appelée gouvernement alors que le seul ministère qu’il mériterait de diriger est celui des parcs d’attractions.

Qu’il sache que la Génération du Salut lui barrera la « route vers le sommet » pour que vive la République !

mardi, 03 août 2010

Moussa Dadis camara réside à Sébénicoro au mali depuis trois semaines

dadis_t.jpgLe capitaine Moussa Dadis Camara aurait quitté le Burkina Faso pour la capitale malienne où il se trouverait en ce moment a confié une source gouvernementale officieuse à APA.

L’arrivée annoncée de Blaise Compaoré en Guinée pour une visite de travail, pourrait éclairer l’opinion nationale et internationale sur cette information.

Le chef de la junte qui avait été blessé lors d’une altercation avec son ancien aide de camp, le lieutenant Aboubacar « Toumba » Diakité le 3 décembre 2009, avait été évacué au Maroc pour des soins intensifs.

Après quelques semaines de traitement, Dadis avait été accueilli au Burkina Faso par le médiateur de la crise guinéenne Blaise Compaoré, en janvier dernier.

Celui-ci avait promis de lui accorder l’asile pour sa période de convalescence en attendant que les élections puissent se tenir en Guinée, grâce à la signature d’accords survenus le 15 janvier entre Dadis Camara et le général Sékouba Konaté, qui devait assurer l’intérim de la transition.

Il y a environ trois mois des informations avaient circulé selon lesquelles, Dadis qui commençait à se sentir en pleine forme, avait plaidé pour son transfert au Mali où il se sentirait plus proche de son pays. 

Auteur:
APANEWS  

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CARTES NATIONALES D'IDENTITÉ : Macky Sall dénonce une distribution « sous table » et soupçonne un sabotage du processus électoral

mackky_1.jpgLe problème des cartes nationales d'identité refait surface. Dépassée la longue période pendant laquelle elles n'ont pas été pro­duites, le président de l'Alliance pour la république (Apr) soupçonne le pouvoir de faire une distribution clientéliste de ces doc­uments d'identification. À l'en croire, "les cartes nationales d'identité sont distribuées sous la table, selon la tête du client". Ce qui, à son avis, est "une volonté manifeste du pouvoir en place de saboter le processus électoral".

Macky Sall a fait cette sortie, avant-hier, à Sicap Mbao, où en meeting, il a enregistré le ralliement de militants du Parti démocratique sénégalais (Pds) de Me Wade, de l'Union pour le renouveau démocratique (Urd) de Djibo Kâ et de l'ex-Rewmi d'Idrissa Seck. Après avoir souhaité la bienvenue aux nou­veaux "apéristes", l'ancien Premier ministre a tenu, dans son discours, à les remercier pour la confiance qu'ils ont placée en sa per­sonne.

Auparavant, les responsables locaux de l'Apr, Ibrahima Lô, Aldiouma Ba, Maïmouna Kane, Hélène Sylva et Aliou Goudiaby entre autres, avaient dit la nécessité de "bouter hors du Palais Abdoulaye Wade et sa famille" qui, selon eux, sont à l'origine des maux et de la misère du peuple sénégalais. " La seule alternative à leurs yeux demeure le président de leur formation politique, l'an­cien Premier ministre Macky Sall. 

 

Auteur:
Baïdy SOW 

Macky Sall en tournée aux Etats Unis

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lundi, 02 août 2010

Sénégal:Ces Seigneurs qui nous gouvernent

 « La guerre de la liberté doit être faite avec colère» Louis Antoine de St Just devant ces juges en 1794.

palais_repub.jpgCes Seigneurs qui nous gouvernent, présentent de troublantes similitudes avec ceux du crime organisé. D’abord les rapports décomplexés qu’ils entretiennent avec l’argent facile, et les liens indissolubles qui les encordent avec les milieux  politico-affairistes.  La présence dans les plus hautes sphères de l’état, de troubles personnages, de voyous au col blanc,  sévèrement épinglés dans des rapports d’audit, est tout simplement déroutante. Il se promène dans les couloirs du Palais présidentiel, des ministres et des membres de la garde rapprochée du chef de l’état qui, plusieurs fois, ont engagé leur honneur et le prestige de leurs fonctions dans des voies de faits et actes crapuleux. Ce Palais qui ressemble à un sombre nid de basses intrigues ! Quand un brusque flot de lumière est projeté sur leurs troubles affaires, ils se cabrent et sortent leurs crocs ! Ces si mal nommés « libéraux » du Sénégal sont peu accessibles à la critique et ne supportent pas la parole libre. Dès que leur vanité est touchée, ils ne pensent qu’à punir l’insolent. Quand on pointe du doigt leurs ignobles forfaits, ils jouent les vierges effarouchées, intentent un procès, et réclament 5 milliards de francs CFA, pour prétendument laver leur honneur qui n’est que fongible. Quand ces seigneurs perdent leur temps dans des procès, ce qu’ils font très rarement, c’est dans l’espoir de bénéficier du parapluie d’un Père-Parrain haut placé dans l’administration judiciaire, ou de rencontrer la complaisance de magistrats, dont la conscience s’accommode de beaucoup de choses ! Ils préfèrent plutôt user d’expédients et méthodes qui n’auraient pas déplu aux Seigneurs de la Ndrangheta (1)! Demandez à Talla Sylla ou aux journaux L’As et 24H chrono comment ils s’y prennent pour museler un insolent ou un trouble fête trop encombrant. Nous avons déjà entendu dans ce pays un ministre en fonction, inviter publiquement ses militants, à briser la plume d’un journaliste, en d’autres termes à le tuer ! Tant de cynisme et d’indécence sont peu aisé à comprendre !

Beaucoup de consciences républicaines restent profondément troublées par le cas du journaliste d’investigation Abdou Latif COULIBALY. Des interrogations légitimes ont abouti à cette constatation certaine : on veut faire payer à Latif son indépendance d’esprit et son engagement pour la restauration des valeurs démocratiques. Ces Seigneurs  considèrent ces vertus comme de l'insolence ou de l’acharnement, comme ont l’habitude de le seriner, les Roquets-perroquets de ce régime qui croule dans le mépris public! Mais attaquer un comportement public d’un homme politique et ses actions qui règlent notre vie quotidienne, ne procède ni de la haine, ni de l’acharnement, mais plutôt  du débat public et de la saine opposition démocratique. Pour eux le journaliste, tant qu’il chante les louanges de Sa Petitesse, est libre d’expression. Il peut même être gratifié d’une planque de ministre-conseiller dans le gouvernement «Galeries Lafayette» du roitelet, pour ainsi reprendre l’expression d’un autre rongeur qui a lui-même fini par succomber aux succulentes carottes présidentielles !

Nous voulons dénoncer ici avec toute la force de notre révolte inextinguible, l’épouvantable déni de justice dont ce pays malade. Nous défions les honnêtes sénégalais de considérer objectivement cette inculpation, on ne peut plus burlesque et surréaliste, sans que leur cœur bondisse d'indignation et crie leur révolte! La manœuvre  est tellement énorme que les bras nous en tombent. Que Latif ait pu être inculpé de recel de documents administratifs, que Baïla Wane et les prédateurs de la LONASE ne soient nullement inquiétés, c'est un prodige d'impudence, un paroxysme d’iniquité ! Ah ! L’absurdité de cette inculpation !

On va jusqu'à dire que c'est lui, Latif, le scélérat qu’il faut entrainer dans le maquis des procédures judiciaires ? Parce qu’il se serait procuré illégalement de documents administratifs pour dénoncer le pillage odieux d’une société nationale par un gang de prédateurs au cœur sec ? Mais, grand Dieu ! Dans quel pays vivons-nous ? Quand une société en est là, elle tombe inéluctablement en décomposition.

Et nous citoyens sénégalais au nom de qui cette  justice est rendue? Cette justice, cette équité, que nous avons si passionnément voulues le19 Mars 2OOO, quelle détresse à les voir ainsi sérieusement mises à mal par ceux là mêmes qui étaient censés venir redresser les torts, venger les passes droits que nous avait faits le régime socialiste ! L’ironie n’est que trop brutale et insoutenable !  Les réponses apportées sur cette question par les partis politiques, la société civile, les ONG droit de l’hommistes brillent par leur timidité.

« Il y’a parfois dans l’ordre social, une pénombre complaisante aux industries scélérates»  disait si justement Victor Hugo! Sinon comment expliquer l’indifférence et l’ignorance effarantes des Sénégalais du cas Abdou Latif Coulibaly 

O peuple du Sénégal ! Est-il vrai que ton sort est de te résigner dans cette longanimité, ce fatalisme odieux qui te commande d’avaler toutes sortes de couleuvres, de feindre l’ignorance, devant ce complot impudent qui vise à jeter en prison un journaliste qui mène un combat pour la bonne gouvernance? Acceptes-tu, dans la honte et la faiblesse, la monstruosité d’absoudre le voleur et de poursuivre son dénonciateur?

Le Sénégal n’est-il pas plutôt celui de l’égoïsme forcené érigé en règle de conduite, basé sur la norme  bien connue, que les plus rusés gagnent, et tant pis pour les perdants? N’est-il pas aussi celui de la trahison éhontée de son camp politique, de l’ingratitude indécente,  pourvu qu’elles  payent? Ah ! Ce Sénégal du « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ».  Les autres vont au charbon et moi et je reste à l’ombre pour siroter ATAYA, et discutailler sur l’issue du combat de lutte des deux Balla! Nous enrageons de l’insouciance vertigineuse, de ce peuple « de singes qui croient que Dieu ne les a pas fait naitre propres à tirer marrons du feu et que c’est toujours ratons comme Latif qui doivent le faire à leur place »(2) !  Est-ce çà le modèle de société que nous voulons léguer à nos enfants? N’est-ce pas ce que Cheikh Yérim Seck, un autre journaliste, voulait dénoncer en disant que son combat « ce n’est pour les Sénégalais qu’il le mène, mais plutôt pour le SENEGAL »  Nous sommes effarés par la progression subtile de cette forme d’égoïsme virulent,  de lâcheté de confort qui fait que nous ne pouvons plus nous mobiliser même pour une cause citoyenne indéniable. Cette résignation collective, cette longanimité confinable à la pusillanimité, cette sorte de discrédit brutal qui frappe toute mobilisation citoyenne qui s’apparente un tantinet à une action politique, la peur du Toumouranké de nos  leaders coutumiers,  politiques et mêmes  religieux.

 Combien sont-ils à ce jour à avoir tourné casaque pour quelques carottes présidentielles plus succulentes ? C’est là où il faut chercher les fondements de la puissance et de la tyrannie du prince! C’est ce qui fait justement que Ces seigneurs agissent avec une impudence, une amoralité, une injustice, une illégalité, une arrogance et une impunité rares.

 Il n’y a pas un autre homme comme Abdoulaye Wade pour savoir ces faiblesses des sénégalais. Tous repères moraux sont par terre, ici au Sénégal! Dans un effroyable fracas, la Wadolâtrie et sa monoculture de l’argent facile, a entraîné dans sa perversion des valeurs démocratiques, toutes les anciennes vertus de Ngor,  de Jome, de Foula ak Fayda. Un nihilisme froid et désespérant se répand dans les cœurs. Aujourd’hui c’est la source perdue de cette morale qu’il faudrait bien que nous retrouvions, au prix de quelle suprême épreuve ?

  On n’a pas besoin d’aimer Latif pour le défendre ! Il fait partie de Ces journalistes citoyens qui ne sont pas couchés devant les dérives du Prince et qui fournissent une lecture transversale du débat public. Défendre Latif, c’est défendre la pensée libre, la presse indépendante, son pluralisme, et plus largement l’expression démocratique. La liberté et la démocratie ne se marchandent pas!

Il reste une certitude les seuls adversaires sérieux de ces seigneurs, comme l’a reconnu leur chef Abdoulaye Wade, ce sont les journalistes ! Un scandale éventré, c’est une parcelle de la dignité du peuple rétablie. Le contrôle citoyen que font les journalistes, c’est le travail de tous ! Latif aurait pu choisir de faire son métier comme  ces journalistes  « Jukebox », spécialistes des apologies et dithyrambes tarifés, capables d’être consensuels jusqu’à la compromission ! Dieu sait qu’il en a le talent, et le prince ne fera que s’en applaudir ! Que deviendrait notre chère démocratie, si les journalistes, ces « uniques opposants » de notre président-Démiurge, venaient à renoncer à leur combat, pour rejoindre les avocats politico-affairistes, les ploutocrates, les charlatans politiciens, les spéculateurs fonciers, dans la liste des gens les moins crédibles de ce pays? Toutes sortes de truands que la logique corruptive de ce régime a réussi à entasser là comme des bêtes dans une tanière, venues satisfaire leur immonde gloutonnerie en argent facile !

Ce que la multiplication des dérives totalitaires d'un pouvoir toujours plus absurde appelle de notre part, ce n'est rien d'autre que la mobilisation citoyenne partout où cela devient nécessaire. Etre républicain, ce n’est pas le respect naïf et machinal de l’ordre établi par le prince et son clan ! "Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre; par la résistance il assure la liberté."  disait Alain.

Voilà ce que nous enseignait un célèbre avocat opposant, devenu président de la république : « Quand vous êtes avec des gens qui eux-mêmes ne respectent pas la démocratie, si vous respectez  la démocratie, vous devenez le dindon de la farce. J’ai toujours dit que je suis dans le gouvernement quand il est dans la légalité. Quand il sort de la légalité, je sors de la légalité ». Vous l’avez devinez c’est notre Hyper président qui parlait ainsi, quand il faisait la fierté de tous les démocrates et les déshérités de ce pays. Aujourd’hui il fait la fierté de son clan et de ses nouveaux amis qui sont accourus quand il a sonné la curée en déclarant à ses suppôts : « Nos soucis d’argent sont terminés! ».

  1. Dangereuse mafia d’affaires
  2. Allusion à une Fable de la Fontaine : Le singe et le chat

 

 

 

Auteur:
Malick NDOYE