samedi, 07 août 2010
Fidel Castro est là
Fidel Castro a mis en garde e samedi Washington sur les conséquences d'une guerre nucléaire contre l'Iran lors de son premier discours prononcé devant le Parlement cubain depuis qu'il a cédé le pouvoir il y a quatre ans.Fidel Castro a mis en garde e samedi Washington sur les conséquences d'une guerre nucléaire contre l'Iran lors de son premier discours prononcé devant le Parlement cubain depuis qu'il a cédé le pouvoir il y a quatre ans.Vêtu d'une chemise kaki, Fidel Castro, qui aura 84 ans vendredi prochain, a été accueilli dans la salle par des applaudissements nourris et des "viva!" de la part des députés, des membres du gouvernement et de son frère et successeur Raul, 79 ans, selon des images transmises en direct par la télévision cubaine.
Connu pour ses discours-fleuve du temps de sa présidence, Fidel Castro a prononcé cette fois un discours d'une dizaine de minutes pour évoquer le danger que le bras de fer entre les Etats-Unis, Israël et l'Iran débouche sur une guerre nucléaire. Il n'a pas évoqué la situation à Cuba.
Le président des Etats-Unis Barack Obama, "du fait de ses nombreuses occupations, ne s'est pas encore rendu compte de cela, mais ses conseillers ont commencé à prendre conscience" de la situation, a déclaré Fidel Castro, debout à la tribune.
C'était la première fois que le "Commandant en chef" s'exprimait en direct à la télévision depuis sa grave maladie qui l'a contraint de céder la présidence le 31 juillet 2006.
Le 26 juillet dernier, le père de la Révolution cubaine, qui reste le Premier secrétaire du Parti communiste, avait déclaré qu'il solliciterait la tenue d'une séance extraordinaire du Parlement afin de mettre en garde contre l'imminence d'un conflit nucléaire.
Dans un billet publié mercredi dernier dans la presse locale, il avait lancé un "appel" à Barack Obama pour qu'il se garde de toute intervention militaire contre l'Iran, qui est dans le collimateur des grandes puissances pour son programme nucléaire controversé.
Depuis un mois, Fidel Castro, qui se consacrait pendant sa convalescence à l'écriture de ses "réflexions" sur l'actualité dans la presse et de ses mémoires
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jeudi, 09 avril 2009
Après sa rencontre avec des parlementaires américains - Fidel Castro attend une "initiative" d'Obama
Fidel Castro veut sa part du gâteau. Alors que Barack Obama multiplie les spectaculaires gestes de détente envers la Russie , l'Iran , et plus largement le monde musulman , le leader cubain a laissé entendre mercredi qu'il attendait, lui aussi, une "initiative" du chef de la Maison-Blanche en vue d'une amélioration des relations américano-cubaines. Dans l'une de ses Réflexions publiée sur le site cubadebate.cu , l'ancien président cubain, qui a reçu mardi un groupe de parlementaires américains en visite à Cuba, écrit avoir interrogé l'un d'entre eux sur "le sens" de l'une de ses déclarations : "Obama peut améliorer les relations avec Cuba, mais Cuba doit aider Obama."
Une phrase énigmatique, prononcée par l'un des sept démocrates américains - majorité présidentielle - de la Chambre des représentants, qui doivent remettre un rapport au président Obama et au département d'État, avant le Sommet des Amériques qui a lieu du 17 au 19 avril à Trinité-et-Tobago. Mais sans la présence de Cuba, dont la suspension de l'Organisation des États américains (OEA) est aujourd'hui très contestée. Selon des sources concordantes à Washington, Barack Obama devrait faire une annonce sur Cuba juste avant ce sommet.
Le candidat Obama avait promis de reprendre le dialogue avec Cuba
L'exclusion de Cuba de l'OEA était intervenue en 1962, soit trois ans après la prise de pouvoir de Fidel Castro sur l'île, en pleine "crise des missiles". Des missiles soviétiques basés à Cuba et pointés sur le territoire américain avaient alors placé le monde au bord de la guerre nucléaire. "Nous n'étions pas les agresseurs, nous ne menacions pas les États-Unis" affirme le Lider Maximo, 47 ans après les faits. "Cuba ne disposait d'aucune alternative lui permettant de prendre l'initiative", poursuit Fidel Castro, 82 ans, qui a cédé officiellement le pouvoir en février 2008 à son frère Raul pour des raisons de santé.
Pendant la campagne présidentielle, Barack Obama s'est dit favorable à une détente avec Cuba. Il a notamment promis qu'une fois élu, il autoriserait les Américains d'origine cubaine à se rendre "immédiatement" sur l'île communiste et à y envoyer de l'argent. Plus spectaculaire encore, il a prôné une reprise du dialogue avec Cuba.
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