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jeudi, 14 janvier 2010

LANCEMENT, CET APRÈS- MIDI, DE LA VENTE DES CARTES DU PDSL : Wade écarte les ténors du Pds, Farba Senghor en roue libre

Après deux renvois, le lancement de la vente des cartes du Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl) devrait sauf changement de dernière minute, avoir lieu cet après-midi, au palais de la République. Et c'est Me Wade lui-même qui a piloté de bout en bout l'organisation de cet événement en compagnie de Farba Senghor. Les ténors du défunt Parti démocratique sénégalais (Pds) ayant été zap­pés. farba_EX.gif

La vente des cartes du Parti démocratique séné­galais libéral (Pdsl), né des cendres du Parti démoc­ratique sénégalais (Pds), devrait normalement démarrer cet après-midi, à partir de 16 heures, à l'occasion d'une cérémonie officielle qui sera présidée par le président Wade au palais de la République. Mais, il faut relever que, pour l'organ­isation de cet événement, le Secrétaire général national du défunt Pds a mis à l'écart les principaux ténors libéraux. En effet, c'est lui-même qui a piloté les préparatifs de la manifestation, en com­pagnie de Farba Senghor «Rien ne sera plus comme avant. Me Abdoulaye Wade a repris les choses en main. Il a dessaisi les responsables à qui il avait confié les destinées du parti. Et il est resté inflexible face aux manoeuvres de ces derniers pour reprendre leur place. Pour le moment, le président Abdoulaye Wade ne fait confiance qu'à Farba Senghor», assurent des sources proches de la formation libérale. Pour corroborer leurs propos nos interlocuteurs de révéler : «Pour participer à la rencontre, les responsables du parti sont obligés de se rendre à la permanence El Hadji Omar Lamine Badji pour récupérer leur badge des mains du Conseiller en communication de Farba Senghor, Hassan Ba».

Selon toujours nos sources, c'est plus de deux mil­lions de cartes qui seront placées par les différents commissaires politiques qui ont été choisis par Me Wade. «Ces commissaires politiques sont pour la plupart des députés et des sénateurs. Ils vont être épaulés par les superviseurs qui sont composés pour l'essentiel de ministres de la République», précisent nos interlocuteurs.

Barka Isma Ba
Source Le Populaire

GUINEE : Retour aux affaires de Dadis Camara , UN CAMOUFLET POUR LES TENANTS DE LA DIPLOMATIE PARALLELE

dadis_compaore.jpgL’arrivée « surprise » du capitaine Moussa Dadis Camara, le chef du CNDD au pouvoir en Guinée, au Burkina Faso, il y a quelques jours, continue d’alimenter les chroniques d’une certaine presse internationale et suscite, dans les rangs de ceux qui sont opposés à son retour prochain aux affaires la panique et le désarroi.

Celui qui était annoncé, au lendemain de son hospitalisation au Maroc, d’abord mort dans un premier temps, puis impotent physiquement et finalement dépourvu de ses capacités mentales, est apparu aux yeux des nombreux témoins qui l’ont approché récemment dans les dispositions de retrouver, plus vite que prévu, toute la plénitude de ses fonctions.

Pourtant, le retour à Conakry, quelques jours plus tôt, du commandant Moussa Tiegboro Camara, ministre en charge de la lutte contre les narcotrafiquants et le grand banditisme, également soigné à Rabat à la suite d’un attentat à la grenade, annonçait celui du président guinéen. Devant une foule nombreuse de militaires et de civils, inconditionnels du chef du CNDD, il avait rassuré les uns et les autres sur l’état de santé de celui-ci, avant de promettre son retour imminent. 

Dès lors, embarrassés par la nouvelle donne, certains leaders guinéens qui ont choisi, pour l’heure la voie de l’exil parisien, malgré l’appel au retour au bercail du général Sékouba Konaté qui assure l’intérim, comme les proches de l’opposition radicale expriment dans certains sites guinéens bien connus, leur crainte (justifiée) de revoir Dadis Camara au pouvoir. Surtout après une féroce campagne médiatique destinée, en vain, à rendre improbable et même impossible, un éventuel retour aux affaires du chef du CNDD.

Il faut tout de même reconnaître que le capitaine Moussa Dadis Camara a bénéficié jusque-là d’une bonne étoile. Ayant survécu à la tentative d’assassinat perpétrée contre sa personne le 03 décembre 2009, il avait été évacué à Rabat pour des soins intensifs qui lui ont, fort heureusement, fait recouvrer sa santé. Après plus de cinq semaines de séjour dans le royaume chérifien, il débarque donc le lundi 11 janvier 2010 vers 22 h 30 à Ouagadougou. Le Maroc a démenti avoir voulu se débarrasser d’un hôte jugé « encombrant », ou fait pression sur les autorités burkinabé comme certains l’ont annoncé. 

Accueil banalisé a-t-on dit pour « l’embarrassant » Dadis Camara dont l’avion se serait posé par hasard à Ouagadougou, au lieu de Conakry comme initialement prévu. Contrairement à son intérimaire, le général Sékouba Konaté, qui aurait eu un accueil plus solennel, selon ces mêmes sources, le lendemain soir, à son arrivée dans la capitale burkinabé. Quelle incohérence ? Comment l’arrivée « surprise » de Dadis aurait-elle pu être bien organisée si c’est seulement dans les derniers instants du vol que les autorités ont été informées ? A moins que, justement ces mêmes autorités n’aient voulu garder secrète, jusqu’au dernier moment, la nouvelle de la venue au Burkina du président guinéen et tenir la presse éloignée de la scène, en attendant de mettre au point les conditions de son installation. Une médiatisation que le séisme violent qui a frappé Haïti, dans l’heure qui a précédé l’arrivée de l’avion marocain à Ouaga, a fortement contrarié, en faisant tourner tous les regards vers cette catastrophe naturelle inattendue.    

Autre signe du « destin », l’arrivée de Dadis Camara à Ouagadougou intervient le lendemain seulement du passage au pays des hommes intègres du ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, farouche partisan d’une mise à l’écart du chef du CNDD. Le rappel à l’ordre du capitaine Moussa Dadis Camara à ce dernier (« la Guinée n’est pas une préfecture de la France ! »), a semble-t-il, ravivé le nationalisme à fleur de peau de nombreux guinéens qui n’avaient pas apprécié l’immixtion trop visible de certains cercles de l’Hexagone dans les affaires intérieures de la Guinée. Surtout depuis les évènements du 28 septembre, une date doublement symbolique… 

On a aussi évoqué « la nouvelle dynamique » enclenchée par le général Konaté depuis l’appel lancé pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec un premier ministre issu des rangs de l’opposition. A croire que ceux qui agitent ces propos ont la mémoire courte. Le discours tenu par le président par intérim, en parfaite intelligence avec le chef et les autres membres du CNDD qu’il avait consultés avant de le rendre public, n’est pas nouveau. Il rejoint en tous points l’appel lancé par Dadis Camara, en octobre dernier, au moment des négociations de Ouaga. A moins qu’on ne veuille appliquer la méthode Dadis sans Dadis…

Le retour de Dadis pourrait provoquer une guerre civile ou le désordre en Guinée, dit-on souvent, et depuis Dakar, pour un certain représentant de la section guinéenne de la Raddho, s’exprimant sur RFI, le retour de Dadis ne serait pas souhaitable dans son propre pays à cause des risques de troubles qu’il entrainerait. Dadis étant en dehors du jeu politique actuel, selon ses dires, quelle menace pourrait-il alors représenter ? Dans le contexte de surenchère actuelle, surtout au niveau des Forces vives, avec l’agitation des cercles politiques divisés sur le choix d’un premier ministre consensuel et le réchauffement du front social envisagé par des syndicalistes qui veulent également se mettre en avant désormais, c’est plutôt une mise à l’écart prolongée du chef du CNDD qui pourrait être source de problèmes.

Certains sites guinéens connus pour leur opposition farouche à Dadis Camara (guineeconakryinfo.com, guineenews.org, aminata.com, entre autres) essaient, de manière maladroite, de susciter une tension inutile et inopportune entre les membres du CNDD. D’abord, en identifiant deux camps rivaux qui se regarderaient en chiens de faïence, des pro-Dadis avec pour têtes de file Idrissa Chérif, le ministre porte – parole de la présidence et du ministère de la défense (qu’on disait il y a peu en exil à Abidjan !), le secrétaire permanent du CNDD et d’autres que ces sites gardent bien de citer, favorables « à une transition sans Dadis ». On ne se prive pas, d’ailleurs, de dévoiler la configuration prochaine du gouvernement d’union : un “trio de choc” composé de Jean Marie Doré – Hadja Rabiatou Serah Diallo – général Mamadouba Toto Camara, respectivement premier ministre, 1er vice premier ministre et 2ème vice premier ministre…

Vaste programme et, surtout, pure utopie ! Jamais le CNDD n’a été aussi soudé que dans cette période de vérité pour la Guinée. Les retrouvailles cordiales et les discussions franches et fraternelles des frères d’armes que sont Dadis Camara et Sékouba Camara, hier, dans la résidence affectée au chef du CNDD à Ouaga 2000 ont fini de lever toute équivoque. La sérénité règne toujours dans les rangs des acteurs historiques du 22 décembre 2008.  Il revient plutôt à l’opposition guinéenne, et en particulier aux leaders qui mènent une intense campagne médiatique de dénonciation et de diabolisation des militaires au pouvoir, de montrer les preuves de leurs capacités de dépassement et leur réelle volonté de tourner la page des invectives faciles et des coups d’éclats sans lendemain.

Avec la perche qui leur est tendue, l’heure est aux retrouvailles sincères pour l’élaboration d’une feuille de route réaliste et acceptable par toutes les parties. Une mise à l’écart de Dadis Camara n’est pas à l’ordre du jour. Le chef du CNDD peut mener tranquillement sa convalescence et les acteurs politiques leur partition, sans pour autant déranger. La Guinée a trop souffert de choix politiques précipités et de décisions majeures prises à l’emporte-pièce pour faire l’économie d’une transition apaisée devant conduire à des élections libres et ouvertes à tous.

 

Karim DIAKHATE

Chef d’édition

LA DEPÊCHE DIPLOMATIQUE AFRIQUE     

mercredi, 13 janvier 2010

L’impossible cas Idrissa Seck : Mais d’où tire-t-il toute sa fortune ? ( par Momar Mbaye)

Si le président sénégalais, visé dans une plainte, vient d’autoriser aux maires de France à vendre les biens immobiliers supposés être à son nom, c’est parce qu’il est conscient qu’il sera difficile, voire impossible de prouver que son patronyme est associé à des propriétés ayant pu être établies sous prête-noms, et dont le financement ne proviendrait que de l’argent du contribuable sénégalais. On ne peut pas en dire autant pour son suppôt et ex numéro 2, ce renard qui guette avec impatience, le fromage de la vice-présidence qui risque de lui passer sous le nez.idyseck_1.jpg

Un appartement d’une valeur de 1.365.000 euros, soit près de 900 millions de CFA

« C’est Dieu qui l’a créé et c’est moi qui l’ai ‘modelé’ …», avait déclaré un jour le président de la République, qui s’exprimait sur ses possibles retrouvailles avec son ancien Premier ministre, celui qui semble avoir avalé sa langue à propos de la provenance de sa fortune. Idrissa Seck, ou « Impossible Seck », comme l’appelle Tonton Ada, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, devrait être attrait devant les tribunaux sénégalais ou étrangers, dans les plus brefs délais pour éclairer notre lanterne sur la société immobilière dénommée Ciras, dont il est le 1er gérant, pour avoir inscrit ses parts sociales à son propre nom, sans oublier d’y associer le nom de sa douce moitié, celle qui risque de ne point se balader dans les couloirs du palais. Nous qui croyions Idy plus futé que cela ! Figurez-vous, que c'est à travers cette société, qui coûte les yeux de la tête, que le « faux messie » de Thiès avait pu acquérir un appartement d'un peu moins de 190 m2 au prix de 1.365.000 euros, soit près de 900 millions de CFA, il y a de cela quelques années. A l’époque, les journaux téléguidés depuis le palais avaient été instrumentalisés, comme à leur habitude, pour procéder à la descente aux enfers de l’ex PM. Par journaux du Palais, entendez « Le Messager » de notre Bamba national chargé des affaires religieusement inutiles, « Express News » de Farba Senghor et le très connu « Il est midi », lequel à ce propos, avait exagéré l’affaire en publiant régulièrement dans ses « Unes » un immeuble, et en y associant le montant de 16 milliards. Etant donné que ces « torchons » ne valent pas grand chose, peu de personnes y avaient cru. Et pourtant, il suffisait de se connecter sur un site internet, celui de la Chambre de Commerce et d’Industrie de France pour obtenir toutes les informations relatives à cette société. Alors, si l’on additionne le capital entièrement libéré de cette société, et l'acquisition de M. Seck, on frôle facilement les 1.865.000 euros. Idrissa Seck était donc déjà « Crésus » en 2004, sans compter tout ce qu'il possédait à Dakar, ses différentes sociétés comme Tempo Events (société de gardiennage), Saica (société immobilière), Evasion (société de transport), Force One (société de gardiennage), Net-Africa (électronique), etc. J’ai été assez idiot de croire que Ali Baba -pardon- Idy, en si peu de temps, avait travaillé si durement pour amasser toute cette fortune. Invité sur les ondes de la RFM, M. Seck avait lui-même avoué qu’une partie de ses biens provenait de son travail, ce qui est vrai. Donc, il faudrait en déduire que l’autre partie, et d’ailleurs la plus importante, a une autre provenance. Je ne rentrerai pas dans la polémique relative à ses diplômes qu’il déclare avoir obtenus en France et aux Etats-Unis. Les personnes qui s’inscrivent en tant « qu’auditeurs libres » dans les universités européennes savent de quoi je parle. A propos de cette société, une reproduction de quelques passages de l'extrait Kbis en dit plus : « Dénomination : Société Ciras Numéro d'identification: 477 677 R.C.S. PARIS Numéro RCS 2004 D 03245 Date immatriculation 01 juillet 2004 Fome juridique Société civile Au capital de 500.000 euros Adresse 17 rue du COLISEE 75008 Paris etc… Gérant Madame Niang Amy Nom d'usage Fall Née le 13 avril 1966 à Thiès De nationalité française Demeurant 26 AV Jacques Amyot 60200 Compiègne Etc… Que le Seigneur soit Clément envers Ndèye Ami Niang que Idy avait réussi à entraîner dans ses délires d’enrichissement illicite. Que la terre lui soit légère ! A la page 10 du document, il est clairement établi : « Engagement accompli pour le compte de la société en formation: Date, signataire, montant de l'engagement: Le 24 mai 2004, conclusion d'une promesse de vente signée par Monsieur Idrissa Seck portant sur le bien immobilier dépendant d'un immeuble sis à Paris (7ème), 41 boulevard Raspail et 18, rue de Sèvres: Au 5ème étage, appartement à usage d'habitation d'une superficie de 186,81 m2, composé de 6 pièces et au 7ème étage, une chambre de service au prix de 1.365.000 euros, frais en sus avec versement d'une indemnité d'immobilisation de 136 500 euros. » Ceci n’est qu’une houle dans les délires océaniques de M. Seck également impliqué dans d'autres affaires comme le domaine sonatel.sn, qui a été à l’origine de son clash avec Pape Ousmane Sy, l’histoire du trafic de devises pour lequel Karim Wade avait été interpellé dans un aéroport de Paris. En tout état de cause, c’est Abdoulaye Wade que nous avons élu et réélu, et c’est à lui, et à lui seul, que nous devons demander des comptes. Si Idy, qui voulait se faire égorger à la dernière fête de l’Aïd, a été sauvé comme Ismaël, Wade le père a largement le temps de l’engraisser et d’affûter son couteau pour la prochaine Tabaski. En attendant, que faudrait-il espérer de la Justice sénégalaise, s’il lui arrivait de se pencher une nouvelle fois sur le cas « Idy », cette équation à plusieurs inconnues, dont les sept ou huit mois d’emprisonnement sont loin de payer la dette qu’il doit à la société ? Bien évidemment, ce qui opposait Abdoulaye Wade à M. Seck, c’était bel et bien une histoire d’agent, c'est-à-dire, quelque chose que ni Wade ni Idy ne révéleront à l’opinion, comme l’avait laissé entendre le Président lui-même. Reste à savoir le montant, qu’il ne faudrait surtout pas leur demander, parce que qu’ils ne vous le diront pas, c’est indécent.

 

Mbayemomar@yahoo.fr

Sorti de l'hôpital, le chef de la junte est au Burkina Faso

Le capitaine Moussa Dadis Camara, blessé le 3 décembre lors d'une tentative d'assassinat, est arrivé au Burkina Faso après avoir quitté le Maroc où il était soigné, et est "lucide", selon la présidence burkinabè.dadis_compaore.jpg

 

 

AFP - Le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, hospitalisé au Maroc après une tentative d'assassinat le 3 décembre, est arrivé mardi soir à Ouagadougou en provenance de Rabat, et est "lucide", selon la présidence burkinabè.

Il est arrivé par un vol spécial du Maroc à la base aérienne militaire 511 de la capitale du Burkina. "Il est lucide, il parle", a indiqué à l'AFP cette source à la présidence.

Selon un journaliste local, le capitaine Camara était "soutenu par deux personnes" à la sortie de l'avion et "marche difficilement".

Le capitaine Camara était soigné depuis le 4 décembre dans une clinique de Rabat après avoir été grièvement blessé à la tête par balle par son propre aide de camp au cours d'une dispute dans un camp militaire de Conakry. Depuis la tentative d'assassinat, il n'a fait aucun discours public.

Il avait été transporté de Guinée au Maroc à bord d'un avion du Burkina. Le président burkinabè Blaise Compaoré est médiateur dans la crise guinéenne.

Vers une sortie de crise en Guinée ?
 
 
Dans un discours à Conakry le 6 janvier, le chef par intérim de la junte, le général Sékouba Konaté, avait affirmé que la vie du capitaine Camara n'était "pas en danger".

"Sa vie n'est pas en danger, mais il faut du temps, de la patience et un suivi médical pendant un certain temps pour qu'il se rétablisse totalement", avait-il ajouté.

Interrogé pour savoir si le chef de la junte allait rester au Burkina ou s'il était seulement en transit vers un autre pays, la source à la présidence burkinabè a répondu: "on ne sait pas encore, c'est lui qui va nous dire. Pour l'instant, il ne nous a rien dit" à ce sujet.

Les Etats-Unis seraient "préoccupés" de toute tentative de retour en Guinée du chef de la junte, a très vite réagi mardi un responsable du département d'Etat.

Mardi après-midi, avant le départ vers 18H00 du Maroc du chef de la junte, le président intérimaire, le général Sékouba Konaté, avait pour sa part appelé l'armée à aller "vers la démocratie".

"Aujourd'hui, notre pays a des problèmes économiques, le pays est bloqué par le Fonds monétaire (international, FMI), la Banque mondiale. A l'instar des autres pays africains, je voudrais que nous partions vers la démocratie", a-t-il indiqué au camp militaire Alpha Yaya Diallo, le plus grand du pays.

"Il nous faut une démocratie à l'image de celle prônée par la communauté internationale, il nous faut renouer avec la communauté internationale pour que la jeune génération puisse mieux vivre", a-t-il ajouté dans un discours diffusé mardi soir par les médias d'Etat.

  Auteur: France24.com

Copenhague : Sarkozy se fait corriger par une négociatrice française

Le 6 janvier, le Président avait affirmé que Copenhague était selon lui "infiniment mieux que Kyoto". Laurence Tubiana, membre de la délégation française au Danemark, a corrigé cette énormité.

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Sarkozy ne pouvait pas imaginer un démenti plus expert à ses élucubrations sur Copenhague... La rubrique Desintox relevait, il y a deux jours, comment le Président a essayé, lors de ses vœux aux forces économiques le 6 janvier, de minimiser l’échec du sommet de Copenhague. Le Président, dans une très audacieuse réécriture de l’histoire, y affirmait que Copenhague était "infiniment mieux" que le protocole de Kyoto signé en décembre 1997. Au passage, il énonçait autant de contre-vérités à propos de Copenhague que de Kyoto.

Hier, sur Canal Plus, c’est l'experte Laurence Tubiana, fondatrice de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et membre de la délégation française à Copenhague, qui a rectifié le propos présidentiel. Interrogée lors du "Grand journal" sur la comparaison faite avec Kyoto, elle a affirmé : « Je ne dirai pas que c’est mieux que Kyoto... Kyoto était un modèle, et pour l’instant, on n’est pas au niveau de Kyoto, pas du tout. Il faut vraiment aller vers un Kyoto qui intègre l’Inde, la Chine et les Etats-Unis dans les mêmes règles que nous nous imposons ».

Sarkozy aurait-il "infiniment" pris ses auditeurs pour des imbéciles?

mardi, 12 janvier 2010

Accusée d’avoir roulé un italien dans la farine : Aïssata Talla Sall dément

Me Aïssata Tall Sall accusée, d’avoir roulé un italien Giovanni Tomassi dans la farine, a démenti via un communiqué ces accusations. Pour l’avocate ce sont propos malveillants et mensongers, visant à la nuire. « Depuis quelques temps, des articles de presse relayent les propos malveillants et mensongers d’un ancien client de mon cabinet pour qui j’ai recouvré prés d’un milliard, qui encore une fois, a entrepris de me nuire et de porter atteinte à ma réputation ainsi qu’à ma probité morale et professionnelle ». C’est en ces termes que Me Aïssta Tall Sall a démenti les accusations portées à son encontre. aissata.jpg

Et l’avocat faisant des précisions de rappeler que, « Giovanni Tomassi est libre après m’avoir fait chanter comme un mafieux, de porter une énième plainte contre moi. Moi-même, en ai introduit deux contre lui ». Aïssata Tall Sall d’ajouter, « la première est pendante devant le tribunal Régional Hors Classe de Dakar en paiement de mes honoraires plus de 50 millions de FCFA. La seconde en diffamation devant la Division des Investigations Criminelles (Dic) depuis novembre dernier et sur laquelle il vient d’être longuement entendu par les policiers enquêteurs ». En somme pour Aïssata Tall Sall, « le montant réclamé par Tomassi ne constitue qu’une infime partie des honoraires qu’il doit à mon cabinet et qu’il s’est refusé de me payer, cause de notre conflit ».

A partir de ce moment, estime l’avocate, « il est malsain de chercher à faire d’une banale affaire en taxation d’honoraires opposant un avocat à son client, comme il existe tous les jours et dans tous les cabinets du monde ». Me Aïssata Tall Sall se veut donc catégorique. « C’est un dossier médiatico-judiciaire fabriqué de toute évidence par des adversaires politiques tapis dans l’ombre, et ce, dans le but flagrant de m’atteindre et de m’ébranler », a-t-il dit.

Mais pour l’avocate, cette tentative sera vaine, car souline Aïssata Tall Sall, « en choisissant de faire de la politique, d’être une femme publique aux opinions assumées, j’ai la claire conscience d’avoir emprunté le chemin le plus difficile, de m’exposer et d’exposer ma famille, surtout que contrairement à mes contempteurs, je n’appartiens à aucune réseau, à aucun lobby ni à aucune loge ».

Birahim Ndiaye
Source Sununews.com



Pas question de suspendre le contrôle des chômeurs

Il n'est pas question de suspendre le contrôle actuel des chômeurs, a affirmé la présidente du cdH, ministre l'Emploi, Joëlle Milquet, lundi dans La Dernière-Heure, en réponse à la proposition de son homologue socialiste, Elio Di Rupo. pict_211583.jpg

"Ce serait la dernière des choses à faire! Je ne veux pas en entendre parler", a-t-elle affirmé, proposant au contraire d'amplifier le plan d'accompagnement des demandeurs d'emploi, qui est un "plan à 90 pc pour les aider à retrouver du travail" et non pas pour les exclure. La ministre a nié une augmentation des sanctions. Elle estime par contre qu'il faut revoir la procédure.

Joëlle Milquet a ainsi annoncé qu'elle allait proposer une révision du système aux Régions, notamment concernant un accompagnement spécifique pour les chômeurs de très longue durée, incapables d'accéder au marché de l'emploi principalement en Wallonie.

"Daerden fait du tort au PS liégeois"

L’intéressé se voit tête de liste pour les élections de 2011 et ignore Alain Mathot.

La "daerdenmania" amuse les politiques liégeois. Le vice-président wallon, Jean-Claude Marcourt (PS) rappelle qu’il n’a pas la même façon de penser le socialisme que Michel Daerden. "Il est sorti du rythme, il ne fait plus de politique, mais plutôt du divertissement", nous a-t-il confié. Les confidences s’arrêteront là. Mais l’anonymat garanti, les commentaires d’autres responsables du PS liégeois sont plus virulents à l’égard du ministre des Pensions. "Il fait du tort à la fédération liégeoise en terme de crédibilité auprès des autres formations politiques et des autres fédérations du PS. Il empêche l’émergence d’autres figures liégeoises du PS, alors que la fédération est l’une des plus importantes du parti", se désole un ténor du PS. Des responsables se demandent donc à quel jeu joue le président national Elio Di Rupo quand il vient l’adouber, en invité surprise, lors de sa présentation de vœux de nouvel an samedi au Forum à Liège. "Il ne peut pas ignorer le tort que Michel Daerden fait au parti. Evidemment ça l’arrange, car il en profite pour promouvoir des élus d’autres fédérations", note-t-on dans les rangs du PS liégeois. Mais Daerden Sr a ses scores pour lui (63 580 voix aux régionales). Il se voit déjà tête de liste aux législatives de 2011. "Si vous le souhaitez, je serai à vos côtés pour mener le prochain combat électoral et faire en sorte que le PS soit le premier parti politique du pays", a-t-il conclu samedi. Il a rendu un hommage appuyé à ses "amis" PS (le maïeur de Liège Willy Demeyer, le ministre Marcourt, le député provincial André Gilles). Mais il a ignoré (sciemment ?) son maïeur ff à Ans Stéphane Moreau et Alain Mathot. Parce qu’ils étaient absents pour cause de mission aux Etats-Unis ? Ou parce que la guerre est ouverte ?

Iran: un scientifique nucléaire tué dans un attentat à Téhéran

Un scientifique nucléaire iranien de renom a été tué mardi par l'explosion d'une bombe à Téhéran, un attentat attribué par la télévision d'Etat à Israël et aux Etats-Unis alors que l'Iran est sous pression de la communauté internationale pour sa politique nucléaire.
Massoud Ali Mohammadi, professeur de physique nucléaire à l'université de Téhéran, a été tué mardi matin par l'explosion commandée à distance d'une moto piégée alors qu'il quittait son domicile, a indiqué le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi.
"M. Mohammadi était professeur dans le domaine de l'énergie nucléaire", a précisé M. Dolatabadi, cité par l'agence Isna.
Selon l'agence Borna News, dépendant de l'agence officielle Irna, qui cite des "sources informées", M. Mohammadi, âgé de 50 ans, était "un haut scientifique nucléaire du pays".


Plusieurs médias iraniens ont immédiatement accusé Israël, les Etats-unis et des éléments "contre-révolutionnaires" d'être à l'origine de cet attentat.
"Des agents sionistes et américains ont placé cette bombe", a affirmé la télévision d'Etat. "Massoud Mohammadi était un professeur révolutionnaire et engagé qui est devenu martyr dans un attentat terroriste commis par des contre-révolutionnaires et les éléments de l'oppression mondiale", a-t-elle ajouté.
La chaîne de télévision officielle en arabe Al-Alam a estimé de son côté que, "compte tenu du type de l'explosion, l'attentat pourrait avoir été commis par les +hypocrites+ (les Moudjahidine du peuple, ndlr) ou avoir été planifié par le régime sioniste".
Le procureur de Téhéran s'est borné à indiquer qu'une enquête avait "été ouverte pour identifier les responsables de l'explosion et leurs motifs". "Pour le moment aucun suspect n'a été arrêté".

Le mode opératoire de l'attentat --l'explosion d'un véhicule piégé déclenché à distance-- a été fréquemment employé par les Moudjahidine du peuple contre les responsables du régime durant les premières années ayant suivi la révolution islamique.
Selon un voisin de la victime interrogé par l'AFP, l'explosion a été "très puissante" et a fait voler en éclat les vitres des voitures et maisons à proximité. Deux autres personnes ont été légèrement blessées.
Le positionnement politique éventuel de la victime faisait mardi matin l'objet d'informations contradictoires.
Selon Al-Alam, Massoud Mohammadi était un "professeur hezbollahi", terme désignant une personne engagée en faveur du pouvoir.
Plusieurs sites d'opposition ont toutefois relevé que M. Mohammadi avait, lors de l'élection présidentielle en juin, signé une pétition d'universitaires en faveur de Mir Hossein Moussavi, rival malheureux du président Mahmoud Ahmadinejad dont il est devenu le principal opposant.
Le président de la Faculté de Physique de l'université de Téhéran, Ali Moghari, a affirmé que Massoud Ali Mohammadi n'avait "aucune activité politique". "C'était un professeur de physique mondialement connu qui a publié plusieurs livres", a-t-il déclaré à l'agence Mehr.
L'attentat contre M. Mohammadi est intervenu alors que l'Iran est menacé de sanctions internationales pour sa politique nucléaire, et notamment pour son refus de renoncer à l'enrichissement d'uranium dont les Occidentaux craignent qu'il ne vise à doter la République islamique de l'arme nucléaire.
L'Iran a accusé les Etats-Unis et Israël d'avoir enlevé un autre physicien nucléaire iranien, Shahram Amiri, disparu en mai dernier en Arabie saoudite.
L'attentat de mardi intervient également dans un contexte politique très tendu, alors que le pouvoir a durement réprimé au cours des derniers mois l'opposition interne au régime, accusée de faire le jeu des "ennemis" de l'Iran, Israël en tête, et de menacer directement la survie de la République islamique.

De Gucht s'oppose à une taxe CO2 aux frontières de l'UE , et s'il arretait de parler du Congo qui est e dehors de l'Europe

Le nouveau commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, s'est opposé mardi à l'idée d'instaurer une taxe CO2 aux frontières de l'Union européenne pour pénaliser les importations des pays moins engagés dans la lutte contre le changement climatique. pict_211779.jpg

Une telle taxe "se heurtera à beaucoup de problèmes politiques", a déclaré M. De Gucht lors de son audition devant le Parlement européen. Elle risquerait d'entraîner "une surenchère au niveau global" et "une dérive dans une guerre commerciale", a-t-il dit. "Il est clair qu'il faut tirer les conséquences au niveau commercial de ce qui se passe au niveau des négociations climatiques", a estimé le commissaire.

Dans ce contexte, "il faut un approche ferme, mais qui soit en accord avec les lois du marché", selon lui. L'idée d'un ajustement à la frontière sous forme d'une "taxe CO2" s'est renforcée en Europe après l'échec du sommet de Copenhague sur le changement climatique. Il s'agirait de pénaliser les importations provenant de pays où les entreprises sont soumises à des contraintes moindres en termes d'émissions, afin d'éviter que l'industrie européenne ne soit désavantagée par une concurrence déloyale.

Cette idée est toutefois vigoureusement combattue par les partenaires commerciaux de l'UE et risque d'enfreindre les règles de l'OMC.

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Didier Gosuin torpille Evelyne Huytebroeck

Le chef de file de l'opposition MR à la Région bruxelloise, Didier Gosuin, estime que la ministre de l'Environnement Evelyne Huytebroeck (Ecolo) a dissimulé aux députés des documents importants dans le dossier de la station d'épuration nord de Bruxelles. pict_211735.jpg

"Pour moi, explique M. Gosuin, la ministre ne pouvait pas affirmer devant le parlement que le 8 décembre, rien ne laissait présager une fermeture de la station alors que cette hypothèse était sur la table depuis des mois. Le manque de transparence comme le mensonge sont des fautes extrêmement graves."

La ministre a fourni aux députés bruxellois des documents pour qu'ils exercent leur mission de contrôle mais en a dissimulé d'autres, selon Didier Gosuin, évoquant des procès-verbaux de conseils d'administration d'Aquiris et des courriers de Bruxelles-Environnement.

Didier Gosuin reproche toujours à la ministre d'avoir tardé à réagir et de n'avoir pas pris les arrêts permettant à la SBGE d'accomplir sa mission de coordination dans la réalisation des travaux d'égouttage, de collecte et d'épuration des eaux. Il demandera au gouvernement de dessaisir Mme Huytebroeck du dossier.

vendredi, 08 janvier 2010

Marco Materazzi opéré du genou droit

Le défenseur de l'Inter Milan Marco Materazzi a subi une intervention chirurgicale au genou droit qui le tiendra éloigné des terrains pendant près d'un mois.

Le club de football italien a déclaré vendredi que le joueur âgé de 36 ans souffrait du ménisque et avait subi une arthroscopie.

L'international, victime du fameux coup de tête de Zinedine Zidane lors de la finale du Mondial 2006 contre la France remportée par l'Italie, a joué à 41 reprises pour la Squadra Azzurra, mais sa dernière apparition dans une compétition internationale remonte à l'Euro 2008.

Mercredi, Christian Chivu, autre défenseur de l'Inter Milan, a subi une opération du crâne à la suite d'une collision. AP

jeudi, 07 janvier 2010

La TVA et les perspectives d’une fiscalité de croissance et de bonne gouvernance en RDC

Dans son discours devant le congrès (assemblée nationale et sénat réunis) au Palais du peuple ce lundi 07 décembre 2009, le président Joseph Kabila Kabange a annoncé l’instauration de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en RDC avant le mois de juin 2010. Dans une perspective d’éclairer la lanternes de nos compatriotes, il ya lieu de dresser un petit rappel historique de cette taxe (néanmoins impôt) inventée en France où elle a rapporté 160 milliards d’euros en 2008 soit 50% de recettes de l’Etat. Instaurée le 10 avril 1954 par Maurice Lauré, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de l’époque, elle est une réussite 55 ans après. La TVA est le plus grand impôt sur la consommation finale des ménages en France. Et cet impôt est neutre, c’est-à-dire que son poids par rapport au prix payé par le consommateur final est toujours le même quels que soient les modes de fabrication ou les circuits de distribution, et quelle que soit l’origine du produit : production nationale ou importation. Cette neutralité est considérée comme un atout décisif pour la modernisation et le développement de l’économie française et par ricochet bientôt celle de la RD CONGO. Pour atteindre ce résultat, Maurice Lauré, l’inventeur de la TVA, eut une idée géniale.

On aurait pu prélever la totalité de l’impôt lors de la consommation finale, en pratique la vente au détail. Mais cette solution était dangereuse pour les finances publiques : la quasi-totalité de la collecte d’un impôt représentant une part considérable des finances publiques aurait été confiée à plusieurs millions de petits commerçants, d’artisans et d’agriculteurs, dont le contrôle par le fisc est souvent malaisé. Là se situe la plus belle invention de Maurice Lauré : au lieu de demander au dernier vendeur de verser à l’Etat la totalité de cet impôt de consommation, il a prévu que chaque entrepreneur intervenant dans le circuit de production puis de distribution (industriels, grossistes, détaillants, etc.) paierait l’impôt sur la valeur qu’il ajouterait au produit. En pratique, cette quote-part est fixée de façon simple : l’entreprise calcule le montant de la taxe sur le prix des produits qu’elle a vendus, et elle déduit de ce chiffre toutes les taxes qu’elle a elle-même acquittées sur ses achats. Elle verse seulement la différence au Trésor public.

La réforme du 10 avril 1954 ne concernait que les grandes entreprises. Le plus difficile restait à faire : étendre la TVA à des millions de commerçants, artisans, prestataires de service et agriculteurs. Cette généralisation de la TVA fut réalisée, avec succès, par la loi du 06 janvier 1966, adoptée sur proposition de Valéry Giscard d’Estaing. Ce résultat, heureux, fut obtenu grâce à une concertation très poussée entre l’administration fiscale et les représentants professionnels puis à une dynamique campagne d’information auprès de tous les publics. Et la TVA s’est aussitôt révélée être le meilleur impôt pour harmoniser les fiscalités indirectes dans la communauté européenne qui venait de naître : en effet sa neutralité empêche toute manœuvre destinée à fausser les relations commerciales à l’intérieur d’un marché commun. Elle a en conséquence été adoptée par deux directives européennes en février 1967. On peut soutenir que ce n’est pas l’Europe qui a fait la TVA, mais la TVA qui a fait l’Europe. Il y a lieu de souhaiter la même perspective pour la RD CONGO. Les qualités de cet impôt appelé néanmoins « taxe » en contrepartie des services que l’Etat met à la disposition de l’économie nationale n’ont pas échappé aux autres Etats du monde : aujourd’hui, en plus de l’union européenne, plusieurs dizaines de pays utilisent ce système pour prélever leurs impôts sur la consommation. Il y a lieu d’emboîter le pas à l’appel du président Joseph Kabila Kabange pour l’instauration de la TVA en RDC avant le mois de juin 2010 dans une perspective de fiscalité de croissance et de bonne gouvernance qui exige des préalables :
- Informatisation de l’administration fiscale: Création des sites INTERNET et INTRANET, adoption des applications informatiques de contrôle, de taxation et de recouvrement.
- Vulgariser les moyens modernes auprès des opérateurs économiques notamment : la monétique, la télédéclaration et le télépaiement avec un « numéro de TVA ».
- Recoupements et rapprochement en synergie avec les autres administrations aussi informatisées : Affaires foncières, INSS, établissements financiers, dans une perspective d’appréhender la faculté contributive des opérateurs économiques.
- Légiférer sur la facturation obligatoire avec les références du numéro de TVA et la mention du taux applicable, des montants hors taxe et taxe comprise.
- Recours aux agents formés, motivés, et compétents aux valeurs déontologiques fortes : Agents recrutés sur concours fiables et bénéficiaires de la garantie de l’emploi et de l’évolution de carrière par échelons avec des salaires décents pour éviter toute tentation de corruption.
- Campagne du civisme fiscal et du rôle de l’impôt dès l’école primaire et auprès de tous les citoyens et opérateurs économiques : le congolais informé du rôle de l’impôt pour payer les services publics notamment les enseignants et améliorer son cadre de vie sera beaucoup motivé dans ses obligations déclaratives et contributives : Campagne dans les médias, sur panneaux d’affichage et dans les milieux cultuels notamment les églises.
- Rédaction d’une « charte du contribuable congolais » pour ses droits et devoirs de citoyen face à l’administration fiscale Ces préalables pourront répondre aux attentes des Congolais dans la modernisation de l’économie nationale dans une perspective de construire un Congo nouveau.



Denis KABIONA KASEKE
Kinshasa, 24/12/2009

13:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rdc |  del.icio.us |  Facebook | | |

La France a expulsé 29.000 étrangers en situation irrégulière en 2009, annonce le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Dans la lettre de mission d'Eric Besson, Nicolas Sarkozy avait fixé à 27.000 l'objectif annuel des reconduites à la frontière.

En 2009, "175.000 étrangers sont entrés légalement sur le territoire français au titre de ce qu'on appelle les longs séjours, 29.000 environ ont été reconduits à la frontière et 108.000 étrangers ont eu accès à la nationalité française", a déclaré le ministre sur Europe 1.

Parmi les 29.000 personnes expulsées figuraient douze Afghans, a-t-il précisé.

"Je ne fais pas du chiffre", s'est défendu Eric Besson qui a redit mener une politique migratoire "ferme et juste".

"Je crois qu'il faut réguler les flux migratoires et que pour bien accueillir les étrangers en France et bien les intégrer, cela passe par la langue, l'emploi et le logement et que donc il faut reconduire à la frontière ceux qui entrent illégalement", a-t-il souligné.

10:51 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france |  del.icio.us |  Facebook | | |

Grande-Bretagne: procès d'une mère et de son fils accusés d'avoir aidé des clandestins

Le 1er octobre dernier, Christiane Chocat, 51 ans et son fils Benjamin, 20 ans, ont été arrêtés  à Portsmouth, à leur descente du ferry en provenance de Cherbourg, dans la Manche.

Dans le fourgon de cette conseillère municipale à Lumigny-Nesles-Ormeaux, en Seine-et-Marne, les policiers avaient découvert, seize clandestins chinois, cachés parmi des boites de nouilles aux crevettes.

La camionnette avait été louée par la mère et son fils.

Les clandestins avaient été renvoyés en France, rappelle Le Parisien.

Christine Chocat et son fils ont été inculpés « d’assistance à l’entrée illégale dans un Etat membre de l’Union européenne ».

Ils comparaissent aujourd’hui devant un juge à Portsmouth, pour une audience préliminaire.

Une audience qui, précise Le Parisien, vise à leur permettre de plaider coupable ou non.

Si la mère et le fils plaisent coupables, il n’y aura pas de procès.

Le juge fixera par la suite la peine encourue par les deux français.

Si l’élue et son fils plaident non-coupables, le juge fixera, aujourd‘hui, la date de leur procès.

Pour cette « aide à l’immigration clandestine » les deux français risquent une condamnation de dix-huit à trente mois.

Décès de Philippe Séguin à l'âge de 66 ans

Philippe Séguin, premier président de la Cour des Comptes, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l'âge de 66 ans, a-t-on appris jeudi auprès de l'UMP.

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Cette forte personnalité de la droite française, ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, a été président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et président du Rassemblement pour la République de 1997 à 1999, date à laquelle il en claque la porte.

"Philippe Séguin était un homme droit et passionné qui a consacré toute son énergie au service des autres. Sa mort sonne comme un coup de tonnerre, il nous plonge dans une profonde tristesse", a réagi le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, dans un communiqué.

Selon RTL, qui a révélé l'information, il aurait succombé à une crise cardiaque à son domicile.

L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin s'est déclaré "triste parce que c'était une grande personnalité, un fort caractère, et puis un homme qui s'inscrivait dans une tradition gaulliste au moment où le gaullisme était un peu oublié à droite".

"C'est vraiment un homme qu'on respecte, c'était aussi un serviteur de l'Etat, il présidait aux destinées de la Cour des comptes, un grand organisme de contrôle de l'Etat de la République et donc nous devons le regretter", a-t-il ajouté sur France Inter.

Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a salué la mémoire d'"une personnalité exceptionnelle, très riche par sa culture, ses convictions de républicain, de gaulliste, de démocrate, et son parcours était un parcours politique exemplaire de rigueur et d'honnêteté".

"C'est évidemment une stupéfaction, une immense tristesse, c'est une très grande perte", a souligné Bernard Accoyer sur France Info. "Il a été un grand président de l'Assemblée nationale. Il a profondément modifié le travail de l'Assemblée, il a crée la session unique". AP

mercredi, 06 janvier 2010

Iran : Pékin rechigne à durcir les sanctions

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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le président chinois Hu Jintao s'étaient entretenus en 2006 sur la question du programme nucléaire de Téhéran. Crédits photo : AFP

Comme sur d'autres dossiers internationaux, le pouvoir de blocage chinois se fait sentir.

Une fois de plus, la Chine ne se montre guère pressée d'aller plus avant sur la question des sanctions à l'encontre de l'Iran. Elle a estimé mardi qu'il y avait «encore de la marge pour les efforts diplomatiques» sur le brûlant dossier nucléaire, alors que l'humeur internationale est plutôt au bras de fer qu'aux atermoiements diplomatiques. La veille, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, avait ainsi affirmé que les États-Unis avaient engagé des discussions avec leurs partenaires sur de nouvelles «pressions et sanctions» contre Téhéran.

Cette approche ne semble toujours pas du goût de la Chine, qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité de l'ONU. Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, «le dialogue et la négociation sont les moyens adéquats de résoudre la question du nucléaire iranien». Alors que la Russie semble bien disposée, les chancelleries occidentales se demandent désormais si la Chine est décidée à faire obstacle à tout durcissement significatif des sanctions.

 

Coopération et pétrole

 

Sur le sujet iranien, Barack Obama se serait-il montré un peu optimiste lors de sa visite à Pékin à la mi-novembre dernier ? Le président américain avait en effet déclaré être tombé d'accord avec son homologue Hu Jintao sur le fait que l'Iran doive «donner au monde l'assurance que son programme nucléaire est pacifique et transparent». Et que Téhéran devrait assumer les «conséquences» d'un blocage. Les propos de Hu Jintao avaient paru plus mesurés. Il s'était contenté d'appeler à un règlement de la crise par «le dialogue et la négociation».

Un mois plus tôt, le premier ministre Wen Jiabao avait d'ailleurs affirmé que la Chine voulait renforcer sa coopération avec l'Iran, laissant entrevoir que Pékin ne souhaitait pas compromettre ses relations économiques, notamment dans le si précieux pétrole.

Les diplomates occidentaux s'avouent assez perplexes, déstabilisés par la nouvelle posture chinoise et plutôt démunis sur la manière de s'y adapter. Déjà perceptible au fil des G20, la volonté d'affirmation diplomatique chinoise s'est encore spectaculairement manifestée lors de la Conférence de Copenhague. Avec une fermeté, voire une brutalité de ton qui a même étonné certains commentateurs chinois. Mais ce même sommet a aussi montré les contradictions de la nouvelle Chine. La presse officielle a ainsi dénoncé le piège tendu à Pékin sur le climat, les Occidentaux voulant pousser les Chinois à prendre une part accrue du fardeau international. Aux yeux de nombre d'observateurs, la position chinoise semble ainsi de plus en plus difficile à lire et à tenir, avec d'un côté l'exigence d'une place au premier rang et, de l'autre, un refus d'endosser des responsabilités nouvelles.

Salaires des fonctionnaires: Bruxelles attaque les pays de l'UE

La revalorisation salariale annuelle des fonctionnaires, proposée par la Commission européenne, est régie par une méthode gravée dans la loi, au moins jusqu'en 2012.

La Commission européenne a décidé mercredi d'attaquer en justice les pays de l'UE, pour annuler leur décision de diviser par deux la hausse salariale légale des fonctionnaires des institutions européennes.

"La Commission a confirmé la décision d'aller devant la Cour (de justice européenne de Luxembourg) pour un recours contre la décision" des 27 pays européens, a annoncé la porte-parole de la Commission, Pia Ahrenkilde Hansen. Cette décision a été prise à l'unanimité, a-t-elle précisé.

Le Conseil des 27 Etats européens avait décidé à l'unanimité en décembre l'octroi d'une revalorisation salariale brute de 1,85% pour les quelque 50.000 fonctionnaires et contractuels (au statut plus précaire) des institutions européennes. Soit la moitié de la hausse légale de 3,7% qui leur était mécaniquement promise. La revalorisation salariale annuelle des fonctionnaires, proposée par la Commission européenne, est régie par une méthode gravée dans la loi, au moins jusqu'en 2012. Elle est calculée mécaniquement sur l'évolution des salaires de la fonction publique de huit Etats (représentant 76% du PIB de l'UE), durant l'année précédente, ainsi que sur l'inflation à Bruxelles.

La Commission a donc estimé que la décision des pays de l'UE n'est pas en conformité avec la loi. Nombre de pays ont refusé avec véhémence la hausse prévue de 3,7%, en pleine crise économique. Certains ont en effet récemment réduit les salaires de leur fonction publique pour réduire leur déficit. Une fois saisie, la Cour européenne de justice (CEJ), basée à Luxembourg, met en moyenne 16 mois pour rendre une décision. En attendant, les fonctionnaires obtiendront seulement la hausse réduite à 1,85%.

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lundi, 04 janvier 2010

Dubaï encore plus haut, encore plus grand

Dubaï inaugure ce lundi la tour la plus haute au monde, avec pour ambition de repousser les limites de l'architecte mais aussi l'espoir de soigner une image ternie par la crise de la dette.

Le promoteur de Burj Dubai, Emaar Properties, groupe contrôlé en partie par le gouvernement, reste muet sur la hauteur exacte de son gratte-ciel étincelant, un obélisque d'acier et de verre, se contentant de dire qu'il dépasse les 800 mètres.

Avec ses 160 étages, qui ont englouti 330.000 m3 de béton et 31.400 tonnes de barres de fer, Burj Dubai se dresse entre désert et mer comme une icône architecturale visible à 95 km à la ronde.

Pour l'architecte Bill Baker, ingénieur de génie civil et partenaire de la société Skidmore, Owings and Merrill (SOM, basée à Chicago), Burj Dubai fait figure de nouvelle référence.

"Nous avons beaucoup appris de Burj Dubai. Je pense que nous pourrions désormais construire facilement (une tour d')un kilomètre. Nous sommes optimistes sur la possibilité d'aller encore plus haut. C'est sans doute un nouveau point de référence", dit-il à l'AFP.

En remportant le contrat, "nous pensions battre de peu le record détenu par la tour de Tapei 101 (508 mètres). Mais le client (Emaar) nous demandait chaque fois d'aller plus haut, sans nous fixer de limite", poursuit-il. "Nous avons pu adapter la structure, comme si nous accordions un instrument de musique".

La bâtiment à la base en forme de Y se rétrécit au fur et à mesure vers le haut. Il est prolongé par une structure en acier, qui se termine par une énorme flèche.

George Efstathiou, responsable de SOM et principal chef du projet, soutient que sa base en Y, qui prend en considération l'effet du vent, assure la stabilité de la structure.

"Le bâtiment est très calme. Il y a de nombreuses tempêtes qu'on ne sentira même pas (...). La tour est plus stable que d'autres gratte-ciel beaucoup moins hauts", ajoute-t-il.

Les travaux de construction, entamés en 2004, ont été réalisés par la compagnie sud-coréenne Samsung Engineering & Construction, le groupe belge BESIX et la société émiratie Arabtec.

Burj Dubai --qui compte plus de 1.000 appartements, des bureaux dans 49 étages et un luxueux hôtel Armani aux étages inférieurs-- est l'élément central d'un gigantesque projet de 20 milliards de dollars, le nouveau quartier, "Downtown Burj Dubai", incluant 30.000 appartements et le plus grand centre commercial du monde.

Peu avant l'inauguration, des agents immobiliers ont relevé une hausse de la demande sur les unités résidentielles du Burj.

En 2009, les prix de l'immobilier ont chuté de plus de 50% dans l'émirat mais, selon les agents, la baisse s'est révélée moindre à Burj Dubai où le pied carré (un pied = 0,3048 mètre) en zone commerciale avait atteint jusqu'à 5.500 dollars en 2008 au plus fort du boom immobilier.

"J'ai acheté un petit appartement au 80e étage à 3 millions de dollars. Avec la baisse des prix, ma perte serait énorme" en cas de vente, déclare à l'AFP un homme d'affaires palestinien.

Burj Dubai pourrait être, selon certains, le dernier des projets pharaoniques ayant fait la réputation mondiale de Dubaï, dont une île artificielle sous forme de palmier construite par le géant immobilier Nakheel, à l'origine des difficultés financières de l'émirat.

NaKheel est une filiale du conglomérat Dubai World qui a demandé un moratoire sur une dette de plusieurs milliards de dollars.

Mais selon M. Efstathiou, Burj Dubai gardera son record mondial pendant une dizaine d'années, les autres projets devant être retardés du fait de la crise économique mondiale. "Lorsque Burj Dubai a été conçu, la situation était totalement différente: la principale force motrice pour ces tours est l'économie".

AFP