mardi, 12 janvier 2010
Accusée d’avoir roulé un italien dans la farine : Aïssata Talla Sall dément
Me Aïssata Tall Sall accusée, d’avoir roulé un italien Giovanni Tomassi dans la farine, a démenti via un communiqué ces accusations. Pour l’avocate ce sont propos malveillants et mensongers, visant à la nuire. « Depuis quelques temps, des articles de presse relayent les propos malveillants et mensongers d’un ancien client de mon cabinet pour qui j’ai recouvré prés d’un milliard, qui encore une fois, a entrepris de me nuire et de porter atteinte à ma réputation ainsi qu’à ma probité morale et professionnelle ». C’est en ces termes que Me Aïssta Tall Sall a démenti les accusations portées à son encontre.
Et l’avocat faisant des précisions de rappeler que, « Giovanni Tomassi est libre après m’avoir fait chanter comme un mafieux, de porter une énième plainte contre moi. Moi-même, en ai introduit deux contre lui ». Aïssata Tall Sall d’ajouter, « la première est pendante devant le tribunal Régional Hors Classe de Dakar en paiement de mes honoraires plus de 50 millions de FCFA. La seconde en diffamation devant la Division des Investigations Criminelles (Dic) depuis novembre dernier et sur laquelle il vient d’être longuement entendu par les policiers enquêteurs ». En somme pour Aïssata Tall Sall, « le montant réclamé par Tomassi ne constitue qu’une infime partie des honoraires qu’il doit à mon cabinet et qu’il s’est refusé de me payer, cause de notre conflit ».
A partir de ce moment, estime l’avocate, « il est malsain de chercher à faire d’une banale affaire en taxation d’honoraires opposant un avocat à son client, comme il existe tous les jours et dans tous les cabinets du monde ». Me Aïssata Tall Sall se veut donc catégorique. « C’est un dossier médiatico-judiciaire fabriqué de toute évidence par des adversaires politiques tapis dans l’ombre, et ce, dans le but flagrant de m’atteindre et de m’ébranler », a-t-il dit.
Mais pour l’avocate, cette tentative sera vaine, car souline Aïssata Tall Sall, « en choisissant de faire de la politique, d’être une femme publique aux opinions assumées, j’ai la claire conscience d’avoir emprunté le chemin le plus difficile, de m’exposer et d’exposer ma famille, surtout que contrairement à mes contempteurs, je n’appartiens à aucune réseau, à aucun lobby ni à aucune loge ».
Birahim Ndiaye
Source Sununews.com
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