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vendredi, 02 avril 2010

Sarkozy fait feu sur Hortefeux

Mercredi soir, lors de la réception des parlementaires UMP à l'Elysée, le chef de l'Etat leur a annoncé qu'il les recevra une fois par mois pour aborder les sujets d'actualité, selon Le Figaro. Jusqu'alors ils étaient reçus seulement quatre fois par an, précise le quotidien.

Nicolas Sarkozy a profité de cette rencontre pour distribuer des mauvais points à des personnalités de la majorité, selon le quotidien qui raconte en détail ce qu'il s'est dit.

Dans son collimateur: le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno et enfin l'ex-tête de liste UMP en région PACA, Thierry Mariani.

- Et pan pour Hortefeux! Même s'il est l'ami du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy lui a lancé de manière ironique: "J'ai tué le métier de ministre de l'Intérieur". Nicolas Sarkozy laissant entendre, d'après Le Figaro, que "Brice" n'était pas aussi efficace que lui entre 2002 et 2007. Sympa...

- Une deuxième claque à Jouanno! La secrétaire d'Etat à l'Ecologie s'est déjà fait remonter les bretelles par le Président pour avoir dit qu'elle était "désespérée" par l'abandon de la  taxe carbone.

Selon le quotidien, Nicolas Sarkozy l'a une nouvelle fois critiqué, en déclarant devant les députés: "Ce n'est pas parce qu'on est mon ancienne collaboratrice qu'on doit s'affranchir de la solidarité gouvernementale, au contraire!"

- Un reproche à Mariani! Le député UMP, considéré jusqu'alors comme un sarkozyste historique, s'est lâché cette semaine, en estimant avoir été "pris pour un con" par Nicolas Sarkozy et en boycottant du coup, la rencontre à l'Elysée entre des élus UMP et le chef de l'Etat.

Il a eu droit, en privé, à une remarque du Président, qui lui a fait savoir qu'il n'a "pas du tout apprécié ses déclarations".

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jeudi, 01 avril 2010

Guinée-Bissau: le Premier ministre et le chef d'état-major arrêtés

La confusion régnait jeudi en Guinée-Bissau, où le Premier ministre Carlos Gomes Junior, a été arrêté jeudi matin par des "jeunes soldats", mais où des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le centre de la capitale Bissau pour demander sa libération.
Le chef d'état-major de l'armée, le général José Zamora Induta et une "quarantaine d'officiers" ont également été arrêtés par des militaires à Bissau, a-t-on appris de source militaire.
"Nous avons mis la main sur le chef d'état-major, le général José Zamora Induta, qui s'était caché chez des amis, officiers également. Nous l'avons conduit sous bonne escorte à la base aérienne, près de l'aéroport", a indiqué cette source, ajoutant qu'"une quarantaine d'officiers sont actuellement arrêtés".
Le chef d'état-major adjoint de l'armée, le général Antonio Indjai, avait menacé un peu plus tôt, lors d'une conférence de presse, de "tuer" le Premier ministre si les "attroupements" de ses sympathisants ne cessaient pas.


"Nous vous demandons d'éviter tout attroupement dans les rues. Si vous ne le faites pas, cela peut nous amener à tuer Cadogo", surnom du Premier ministre, a déclaré le chef d'état-major adjoint, qui était accompagné par l'ex-chef de la Marine, le contre-amiral José Américo Bubo Na Tchute.
Après son arrestation, le Premier ministre a été conduit à sa résidence par des militaires qui l'avaient arrêté dans la matinée. En début d'après-midi, les manifestants favorables à M. Gomes Junior étaient maintenus à l'écart, à environ 150 mètres de la résidence.
"Très tôt ce (jeudi) matin, des jeunes soldats sont sortis des casernes, principalement de l'Etat-major pour procéder à l'arrestation du Premier ministre en envahissant sa résidence", avait auparavant déclaré à l'AFP une source militaire qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.
La radio nationale a interrompu ses programmes pour diffuser de la musique militaire et des soldats étaient visibles jeudi matin autour des casernes. Mais plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège du gouvernement pour exiger la libération du Premier ministre.
"Libérez Cadogo, nous en avons assez des violences", scandaient les manifestants, pour la plupart des sympathisants du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap vert (PAIGC, au pouvoir, ex-parti unique).


La situation restait confuse à la mi-journée. Un soldat faisant partie du groupe de militaires ayant arrêté le chef du gouvernement a déclaré à l'AFP: "Nous avons pu +cueillir+ le Premier ministre ce (jeudi) matin".
Mais "certains de nos collègues ont fait défaillance ce qui a un peu compliqué la situation. Nous ne savons pas trop quoi faire avec lui. Il y a eu une réaction de certains officiers loyalistes", a-t-il ajouté.
Dans le même temps, l'ex-chef de la Marine bissau-guinéenne, réfugié dans les locaux de l'ONU à Bissau, a quitté "volontairement" peu avant 11H30 (locales et GMT) les locaux de l'ONU à Bissau, où il se trouvait depuis le 28 décembre 2009, selon un communiqué de la mission de l'ONU en Guinée-Bissau transmis à l'AFP.
Avant son départ, l'amiral José Américo Bubo Na Tchute "a signé un document dans lequel il déclare qu'il quitte les locaux (de l'ONU) de son plein gré et pacifiquement", selon le texte. Il avait été accusé de tentative de coup d'Etat en août 2008.
L'ancienne colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest, voisine du Sénégal, a été marquée par l'instabilité politique depuis son indépendance en 1974, avec une série de coups d'Etat.
L'armée est très influente dans ce petit pays ravagé par une guerre civile à la fin des années 1990 et au centre de trafics de drogue.
En mars 2009, le président Joao Bernardo Vieira, élu en 2005, a été tué par des militaires à Bissau, quelques heures après l'assassinat du chef d'état-major.
L'actuel président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha, 62 ans, a été soigné pour raisons de santé pendant plusieurs semaines, notamment à Paris, à la fin de l'an dernier.

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lundi, 29 mars 2010

Révélations de Ahmeth Khalifa Niasse : le président Wade « a atteint l’âge de la retraite politique »

Chantage ou prise de conscience ? En tout cas, si l’allergie est rarement guérie à jamais. Celle que Ahmeth Khalifa Niasse avait pour l’opposant Abdoulaye Wade est revenue à la surface, après les dix ans passés au côté du président Wade, dont il est sûr qu’il ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle. Pour M. Niasse qui a été un ministre conseiller du président Wade, en annonçant sa candidature, le père de Karim et de Sindiely ne faisait que bluffer.

Quand Ahmeth Khalifa Niasse parle du président Abdoulaye Wade, le minimum est de l’écouter. Ceci, parce qu’il déclare à qui veut l’entendre être le « concepteur » et le « co-fondateur » du Parti démocratique sénégalais, porté sur les fonts baptismaux en 1974 par le pape du sopi, dans sa ville natale de Kaolack. Le président Wade n’a jamais démenti, sur ce point, M. Niasse qui s’était permis de brûler, en public, le drapeau national du Sénégal. C’était sous le président Abdou Diouf.

Quand il parle d’Abdoulaye Wade, il se prononce sur quelqu’un qu’il connaît, parce qu’encore, Ahmeth Khalifa Niasse avait laissé entendre que si Sindiely Wade, la sœur de Karim, fils du président n’était pas une fille, on lui aurait donné son prénom. C’est ce proche de Wade, qui l’avait plaqué, avant de guérir de « l’allergie » qu’il avait contre lui durant le dernier tour de son parcours du désert, qui se dit
convaincu que le père de Karim Wade ne fait qu’agiter, en direction de 2012 une « candidature en l’air ». Il l’a déclaré à l’occasion de la marche qu’il organisait pour protester contre le maire de Dakar, Khalifa Sall, suite à la censure de ses propos tenus face à la Radio municipale de Dakar. C’est la deuxième fois qu’il émet un tel avis, en l’espace de deux mois.

Ahmeth Khalifa Niasse étaye sa thèse par le fait que Abdoulaye Wade « n’a pas été investi ». Sa candidature déclarée n’est juste qu’un « effet d’annonce ». Le président Wade « veut » juste « éviter que ses alliés ne le quittent ». Et puis, à en croire Ahmeth Khalifa Niasse, « Wade a dépassé, largement, « l’âge de la retraite politique ». Suite à ces différents constats et rappels, il entend succéder au président Wade à la tête du Sénégal, puisqu’étant « le concepteur et le co-fondateur du Pds ». C’est dire que M. Niase n’entend pas se ranger derrière le fils du président, Karim, à plus forte raison qu’un autre. Mieux, il a fustigé la « gestion » du Sénégal par le président Wade. C’était pour préciser que la sienne « sera différente ». Car, lui aurait « acquis (ses) milliards de manière licite ». Autrement, Abdoulaye Wade et sa famille ont détourné leurs milliards.

Ahmeth Khalifa Niasse parle-t-il sérieusement ou veut-il faire chanter le président Wade pour être rappelé aux affaires ? L’avenir le dira.

 

  Auteur: XIBAR.NET    

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samedi, 27 mars 2010

Présidentielle 2012 : Youssou Ndour lance le Mouvement « Fekké maci boolé »

Youssou+NDour+youssou_ndour2.jpgInvité ce jeudi 25 Mars à Science Po Paris par l’Association pour le développement de l’Education en Afrique, le chanteur sénégalais Youssou Ndour a annoncé la création d’un mouvement politique dénommé « Fekké mathi boolé ». Un mouvement qui selon l’auteur de Salagne-Salagne, « n’est pas un mouvement contre Wade, c’est clair et net. C’est un mouvement de réflexion où les gens vont réfléchir, échanger pour faire le meilleur choix (...). Il n’est ni pour l’opposition ni pour le pouvoir.

C’est un mouvement qui va réfléchir et qui va, le moment venu, prendre des décisions». Pour le leader du super Etoile, cette décision relève d’une prise de conscience. « J’ai 50 ans. Et je pense avoir une petite expérience dans ma vie. A un moment de sa vie, on fait le point. Et j’ai fait le point dans ma tête et j’ai décidé de mettre en place un mouvement », déclare-t-il. Maintenant, je participe, c’est-à-dire, je vais beaucoup plus éveiller les consciences, faire des tournées pour aider à comprendre».

 Youssou Ndour s’engage aussi à parler aux populations, pour «pour dénoncer les tricheurs». Le chanteur, qui n’est pas candidat pour l’élection présidentielle de 2012, n’écarte plus la possibilté de soutenir un candidat : « Avant cela, je vais rencontrer tout le monde et discuter. Donc, il ne faut pas l’écarter, l’idée de soutenir Wade» (sic).Pour lui, «2012 est une élection cruciale pour le Sénégal».

Revenant sur le blocage de sa télévision, la Tfm,Youssou Ndour, poursuit, « je suis même prêt à ce que Wade nomme le directeur, s’il le désire », avant de préciser que «Fekké mathi boolé » n’a rien à voir avec la Télévision futurs médias (Tfm)». Youssou Ndour avertit : «Qu’il ait Tfm ou pas, mon mouvement verra le jour. »

jeudi, 25 mars 2010

Dominique de Villepin lance son mouvement

Dominique de Villepin a annoncé la création prochaine d'un mouvement "libre et indépendant" destiné à offrir une alternative à Nicolas Sarkozy sans faire à ce stade acte de candidature pour 2012.dom.jpg

L'ancien Premier ministre s'est livré lors d'une conférence de presse à Paris à un réquisitoire contre la politique du président en ébauchant un programme très gaullien.

"Le mot d'ordre de mon combat, c'est une République solidaire", a-t-il dit. "Je n'ai pas de solution miracle, mais je crois en la France".

Devant une salle comble, il notamment analysé la défaite de l'UMP aux élections régionales en annonçant la création d'un "mouvement politique" dont le nom sera dévoilé le 19 juin.

"C'est parce que j'ai le sentiment qu'au lendemain des élections, ce n'est pas un changement de politique qui a été choisi alors qu'il s'impose que j'ai décidé de créer un mouvement politique libre", a-t-il déclaré.

Dominique de Villepin, qui a été relaxé en janvier dernier dans le procès Clearstream où il était accusé d'avoir comploté pour nuire à Nicolas Sarkozy, a critiqué le remaniement gouvernemental intervenu lundi.

"Ce ne sont pas des conciliabules (...), des aménagements techniques, des changements de personnes qui sont attendus", a-t-il dit en estimant que l'on faisait "fausse route" si l'on voulait renouer avec la "rupture" de 2007.

"LIBRE ET INDÉPENDANT"

Son mouvement sera "libre et indépendant, ouvert à tous, quels que soient leur origine, leur sensibilité, leur engagement, au-dessus des clivages partisans, qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés", a-t-il dit.

Sortant de son silence après un voyage en Chine, l'ancien Premier ministre, qui s'est dit "mal à l'aise dans la politique qui est menée aujourd'hui", a distribué une série de mauvais points au chef de l'Etat, dénonçant des "réformes éparpillées".

"Il s'agit de savoir quelle France, quel modèle nous voulons défendre", a-t-il dit, prônant une "France originale, du pouvoir d'achat et de la qualité de vie".

L'ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, qui avait choisi de ne pas engager la France dans la guerre en Irak, a aussi critiqué la politique extérieure actuelle, évoquant une "très forte nostalgie d'autres temps, d'autres époques où la voix de la France était une voix au-dessus".

Devant ses partisans assis au premier rang, Dominique de Villepin a aussi élaboré un projet basé sur "trois priorités" : l'emploi, l'innovation et la réduction des déficits.

"Il est essentiel de sortir de cette distribution de milliards qui a marqué ces trois dernières années", a-t-il lancé, décrivant Nicolas Sarkozy comme un homme de la polémique.

"AUJOURD'HUI, TOUT DEVIENT POLÉMIQUE"

"Aujourd'hui, tout devient division, tout devient polémique, tout devient clivage comme si la politique était une sorte d'accordéon : on appuie sur 'burqa', sur 'sécurité' et, hop, on croit que les sondages vont monter."

L'ancien Premier ministre a pris acte du "choix personnel" de son allié Georges Tron d'entrer au gouvernement, perçu comme manoeuvre présidentielle pour fissurer le camp villepiniste.

Peut-on considérer cette journée comme le premier pas vers 2012 pour un homme qui n'a jamais brigué les suffrages des électeurs ? "Je ne suis pas là pour défendre une ambition personnelle (mais) une vision, un projet", a-t-il souligné.

Mais pour le député "villepiniste" François Goulard, la course à l'Elysée est forcément en toile de fond.

"Bien sûr ce n'est pas l'heure des candidatures, mais bien sûr que c'est l'élection présidentielle qui est visée car c'est un projet d'ensemble, pour les Français, pour la France et c'est évidemment lors de l'élection présidentielle que ça se décide", a-t-il dit à la presse.

Faute d'argent et de troupes nombreuses, Dominique de Villepin veut appuyer son parti sur des réseaux ; son Club Villepin compte actuellement 15.000 membres.

D'ici le 19 juin, il va poursuivre son tour de France. "Nous allons continuer nos déplacements en province, rencontrer les gens, pour comprendre les Français, pour écouter leurs difficultés", a dit le député Jacques Le Guen.

Edité par Yves Clarisse

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mercredi, 24 mars 2010

Le président ridiculise ses ministres et veut récupérer leurs copies de dictées

XIBAR.NET (Dakar, 23 Mars 2010) - Même Léopold Sédar Senghor ne s’était pas amusé, en dépit d’être agrégé en grammaire à imposer une dictée à ses ministres en même temps que des ambassadeurs et des élèves. Le chef de l’État, Abdoulaye Wade, n’a pas hésité à le faire, comme pour dire que ses ministres se rongent tout le temps les pouces. Après l’épreuve, la conscience lui étant revenue, il veut sauver leurs copies. Il remet au goût du jour sa santé mentale, selon des psychologues et psychiatres, l’opposition n’avait pas tort de recourir au président du Sénat, pour faire vérifier si Wade est bien portant, pour continuer à diriger le pays.

Le président Wade n’hésite pas à rabrouer en public son entourage, ses ministres et ceux qui ne partagent pas ses avis. Maintenant, après avoir célébré le 19 mars dernier le 10éme anniversaire de sa présidence du Sénégal, il a poussé le bouchon trop loin : imposer une épreuve de dictée à bon nombre de ses ministres, qui ont « composé » en même temps que des élèves, venus des quatorze régions du pays, pour les besoins de la finale dans cette matière, organisée par les « Citizen match ». Il a ridiculisé des ministres et a tenté de se mettre en valeur, en leur dictant quelques phrases de son livre, plus entendu que lu : « Un Destin pour l’Afrique ». Il ne s’est pas gêné de soumettre à son épreuve l’Ambassadeur de l’Autriche et celui de l’Algérie, comme si le Français est la première langue dans leurs pays respectifs.

S’il a humilié ses ministres, devant des potaches, il s’est ridiculisé. Car, comprenant par la suite qu’il est, encore, allé trop loin, le président Wade, informée qu’une certaine intelligentsia et des journalistes s’attèlent à savoir qui de ses ministres écrit mieux la langue de Molière ou est le moins doué, le président Wade cherche à récupérer « discrètement » les copies de ses collaborateurs. Ceux-ci craignent qu’il ne les utilise à des fins politiques, pour ne pas dire répressives. Si depuis cette bourde, selon nos sources, c’est l’angoisse qui a gagné la plupart des ministres ayant participé à sa dictée, la santé mentale du président pose à nouveau problème. Cette nouvelle dérive, qui sabre l’image de la République et déshonore la diplomatie, indique que sur un coup de tête, Wade pourrait demander à ses ministres de lui psalmodier des poèmes.

À 86 ans, il semble traverser des phases mentales de plus en plus troubles. Il est devenu gâteux et en oublie ses charges de président de la République. Il perd la notion du temps et tient à voir le maximum de gens autour de lui, attendant d’être applaudi pour ses « grands rôles ». Parfois, il est secoué par des rires qui n’en finissent pas et qui ne s’expliquent pas. Abdoulaye Wade est devenu si introverti qu’il en oublie les réalités du Sénégal. On se souvient qu’il soutenait que depuis dix ans qu’il est à la tête du pays, il n’y a eu aucun échec sous son magistère. Le président prend ses délires pour la réalité. Il est allé jusqu’à défier un journaliste de se taper avec lui un sprint de 100 mètres, pour vérifier qu’il garde sa vigueur de vingt ans.

Pour lui, son fils Karim est la seule intelligence du Sénégal, voire du continent. Il oublie les inondations, la cherté de la vie, le manque d’emplois, etc. Ses ministres ne travaillent pas. Ils lui tiennent compagnie, pour se plier à ses caprices. C’est pour cela qu’il avait obligé ses ministres de lever la main et de lui jurer fidélité, oubliant qu’il la doit au Sénégal.

11:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wade |  del.icio.us |  Facebook | | |

Santé : Obama remporte le vote décisif

« Nous avons prouvé que nous restions un peuple capable de grandes choses ». Par ces mots, Barack Obama a salué dimanche le passage du projet de réforme du système de santé américain auquel il travaillait depuis un an, une réforme qui restera probablement le symbole de sa législature et pour laquelle les démocrates se sont battus pendant un siècle.

Dimanche soir, la Chambre des représentants a approuvé par 219 voix contre 212 le texte adopté le 24 décembre par le Sénat, envoyant ainsi le texte à la Maison Blanche pour promulgation par le président Obama. Il fallait une majorité de 216 voix pour que la réforme passe. Le vote était encore incertain dimanche après-midi. Pendant près de 10 heures de débat, les deux camps se sont affrontés une dernière fois mais les chefs démocrates ont fini par obtenir le ralliement du démocrate anti-avortement Bart Stupak et de ses partisans. Un précieux soutien rendu possible à la suite d'un compromis passé avec le chef de l'Etat américain qui s'est engagé à signer un décret pour réaffirmer l'interdiction des financements fédéraux pour l'avortement.

Certains démocrates ont néanmoins refusé de s'engager pour une réforme que les sondages disent impopulaire. Selon un récent sondage du Wall Street Journal, 36% des Américains jugent la réforme positive, contre 48% des Américains qui la jugent négativement et 15% qui sont sans opinion. Au total, 34 démocrates ont finalement voté contre le projet de loi avec 178 républicains, dont pas un n'a voté pour une réforme jugée trop coûteuse.

» Ecouter l'analyse de Pierre-Yves Dugua, correspondant du Figaro à Washington :

32 millions d'assurés supplémentaires

Le texte adopté dimanche devrait permettre de garantir une couverture santé à 32 millions d'Américains qui en sont dépourvus . L'objectif est de couvrir 95% des citoyens de moins de 65 ans et des handicapés.

09:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Netanyahu sort de la Maison Blanche bouche cousue

Benjamin Netanyahu a haussé le ton mardi à propos de Jérusalem, faisant apparemment peu de cas du mécontentement du président Barack Obama, qui l'a reçu en fin de journée à la Maison Blanche.

Le Premier ministre israélien n'a pas quitté la résidence présidentielle immédiatement après l'entretien, qui a duré 90 minutes selon un responsable américain, et était totalement fermé à la presse. Il a demandé à contacter ses collaborateurs, a indiqué un responsable américain ayant requis l'anonymat. Puis il a souhaité revoir le président américain. Un second entretien de 35 minutes a eu lieu entre les deux hommes.

Fait inhabituel, le président américain ne s'est pas présenté avec son visiteur devant les caméras à l'issue de la réunion.

Quelques heures plus tôt, le Premier ministre avait planté le décor de sa rencontre avec le dirigeant du pays principal allié d'Israël. «Si les Américains soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an», avait-il lancé à des journalistes.

Et au moment-même où se déroulait la rencontre, plusieurs médias israéliens ont annoncé que la municipalité israélienne de Jérusalem avait donné son feu vert final à la construction de 20 logements à l'emplacement d'un hôtel palestinien à Jérusalem-Est. Cette annonce résonne comme un écho de l'incident qui a déclenché il y a deux semaines la crise actuelle entre Israël et les Etats-Unis: l'annonce de 1.600 nouvelles constructions à Jérusalem-Est, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden.

Washington avait fermement condamné l'initiative, arguant qu'elle n'était pas seulement néfaste pour la paix, mais aussi pour la crédibilité des efforts américains afin de regagner la confiance du monde arabe, et isoler l'Iran.

Didier Reynders: "J'ai songé à quitter le monde politique"

Le ministre des Finances et président du MR, Didier Reynders, reconnaît, dans la presse lundi, avoir envisagé quitter la politique au plus fort de l'affaire Fortis, ainsi que lors de la contestation interne à son parti.

"J'ai songé à quitter le monde politique", confie le vice-Premier ministre, une première fois lors de la commission Fortis lorsque ses proches ont été visés, une seconde lors des attaques qu'il a subies au sein de son parti. "Je n'exclus pas de le faire dans les années à venir. Si je sens que je ne peux plus progresser et porter les projets, il y a d'autres choses à faire. Là, pour le moment, j'apprends à relativiser", ajoute-t-il. Interrogé sur son entourage au sein du MR, Didier Reynders fait l'éloge de Sabine Laruelle, la ministre fédérale de l'Agriculture et des Classes moyennes. "Sabine Laruelle a vocation à jouer un rôle politique plus fort", juge-t-il ainsi. Quant à ses déboires avec le clan Michel, c'est surtout envers Charles qu'il a les mots les plus durs. "C'est une autre génération. Je peux comprendre l'impatience, la volonté d'aller plus vite que la musique. Et puis, il y a les ambitions personnelles, la volonté de faire un putsch à un moment, ça fait partie de la démarche...". (EDR)

La SNCB annule les festivités pour les 175 ans du rail

Le conseil des ministres restreint a décidé de refuser à la SNCB d'organiser les festivités prévues dans le cadre des 175 ans du chemin de fer en Belgique, et ce afin d'éviter toute polémique et de respecter la mémoire des victimes de l'accident de Buizingen, rapportent mercredi plusieurs journaux.

La Holding SNCB envisageait d'organiser le 5 mai prochain une manifestation d'envergure avec le Roi comme invité de marque. Trois trains à vapeur devaient refaire le trajet Bruxelles-Malines comme ce fut le cas le 5 mai 1835 et la SNCB avait convié près de "600 voyageurs d'un jour" à refaire le même trajet. Le conseil ministériel restreint en a décidé autrement et a tout annulé, bien que la SNCB aurait souhaité pouvoir organiser au moins une activité symbolique pour marquer l'anniversaire. Le premier projet de la Holding SNCB pour cet anniversaire avait déjà été abandonné. Il s'agissait d'installer quelques mètres de voie ferrée devant le Palais royal pour y exposer des locomotives d'époque durant quelques jours, mais le projet avait soulevé la polémique en raison de son coût et des problèmes financiers du groupe. D'autres activités, organisées par des associations locales, sont elles maintenues au programme aux quatre coins de la Belgique. (CYA)

lundi, 22 mars 2010

Régionales-France l'UMP voit rouge

Après la large victoire des régionales, le PS veut désormais se concentrer sur la rénovation du parti et le rassemblement de la gauche. Lourde tâche alors que Ségolène Royal semble toujours aussi loin de Solférino.

Pas de repos pour Solférino. Dans la foulée de l'annonce de l'écrasante victoire de la gauche, les socialistes se sont retrouvés pressés de questions sur la marche à suivre pour 2012, avec en toile de fond, le problème de l'unité du parti.

Ségolène Royal n'est pas étrangère au retour de ce duel des présidentiables. Alors qu'au soir du premier tour, elle s'était exprimée en même temps que Martine Aubry, elle lui a cette fois-ci grillé la politesse de quelques minutes. Dans sa déclaration, des félicitations à tous les présidents de Région, mais pas un mot sur le rôle de la première secrétaire dans ce succès. De quoi relancer une rivalité, jamais totalement éteinte.

Surtout, la présidente du conseil régional du Poitou-Charentes ne sera pas présente mardi au siège du PS. Martine Aubry réunira tous les présidents de région pour une photo de famille. A l'AFP, Ségolène Royal n'a pas confirmé son absence, se contentant d'annoncer qu'elle gérait "les urgences régionales et la mise en place des équipes régionales".

Martine Aubry a réagi à l'antenne d'Europe 1: "J'ai toujours dit que Ségolène Royal avait un statut à part. C'est notre ancienne candidate à la présidence de la République et donc elle se situe un peu au-delà de nous, si je puis dire. En dehors de nous." Elle a tout de même répété qu'elle attendait "que Ségolène revienne au coeur du Parti socialiste".

"Chaque chose en son temps"

Lors d'un point presse, Benoît Hamon s'est montré beaucoup moins loquace. Il s'est contenté de glisser: "C'est son choix personnel", avant de quitter la salle.

samedi, 20 mars 2010

Barack Obama à l'Iran : la proposition de dialogue 'tient toujours'

Barack Obama a saisi, vendredi 19 mars, comme l'an passé, l'occasion de sa présentation de voeux pour Norouz, le Nouvel an iranien, pour s'adresser directement au gouvernement iranien. 'J'ai dit, l'an dernier, que le choix d'un avenir meilleur était dans les mains des responsables iraniens. Cela reste vrai aujourd'hui', a d'emblée affirmé M. Obama, avant d'appeler : 'Nous savons à quoi vous êtes opposés ; maintenant, dites-nous à quoi vous êtes favorables.'

'Au cours de l'année passée, c'est le gouvernement iranien qui a choisi de s'isoler lui-même, et fait le choix d'une focalisation auto-destructrice sur le passé plutôt qu'un engagement à bâtir un avenir meilleur', a ajouté le Barack Obama. L'année écoulée a vu les ouvertures américaines à Téhéran largement dédaignées ainsi que la répression des opposants ayant suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, accompagnée de la censure d'Internet.

Le président Obama a promis que les Etats-Unis oeuvreront 'à garantir que les Iraniens puissent avoir accès à l'informatique et à la technologie Internet qui les rendra à même de communiquer entre eux et avec le monde, sans peur de la censure'.

samedi, 06 mars 2010

La Belgique va stopper l’afflux d’immigrés des Balkans

La Belgique « n’est pas prête à laisser se poursuivre » l’afflux de candidats à l’asile politique originaires des Balkans, dont le nombre a explosé ces dernières semaines, a affirmé le Premier ministre Yves Leterme.

La Belgique est un pays prospère, mais ce n’est pas un Eldorado.

Je veux dire à ces gens que venir en Belgique pour y résider, pour profiter de notre système de sécurité sociale, c’est exclu », a déclaré à la presse le chef du gouvernement belge.

« Et je suis content que le Premier ministre serbe (Mirko Cvetkovic) soit d’accord pour combattre ce fléau », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse commune avec son homologue serbe, à l’issue d’une réunion d’une demi-heure à Bruxelles.

Quatre cent et un Macédoniens et 330 Serbes ont introduit une demande d’asile politique en Belgique en février, alors qu’en février 2009, seuls 28 Serbes et 12 Macédoniens avaient entrepris la même démarche, selon des chiffres du Commissariat général aux réfugiés et apatrides.

Selon les autorités belges, depuis la fin de l’obligation de visas pour les ressortissants de ces pays fin 2009, des bus entiers amènent ces candidats à l’immigration directement des Balkans jusque devant le bâtiment de l’Office des étrangers à Bruxelles, alors qu’ils n’ont pratiquement aucune chance de se voir reconnaître le statut de réfugié politique.

« Quelqu’un les a faussement informés qu’ils seraient logés à l’hôtel, qu’ils recevraient de l’argent et que leur demande d’asile serait acceptée », a expliqué M. Cvetkovic. « Il faut tout faire pour les convaincre de ne pas entreprendre ce voyage risqué », a-t-il ajouté.

Après de premières mises en garde de Bruxelles, le phénomène semble en cours de résorption ces derniers jours. Jeudi, aucun demandeur d’asile originaire de ces pays ne s’est présenté et ils n’étaient que sept ce vendredi, a expliqué M. Leterme.

Le Premier ministre belge se rendra néanmoins lundi prochain en Macédoine, au Kosovo et en Croatie pour aborder la question avec les responsables politiques, tandis que son secrétaire d’État à l’Asile et l’Immigration, Melchior Wathelet, s’adressera directement aux populations concernées le lendemain en Macédoine et en Serbie.

(D’après AFP)

vendredi, 05 mars 2010

Le tireur du Pentagone dans un état critique

Les deux agents de sécurité du Pentagone et l'homme qui a ouvert le feu sur eux sont toujours hospitalisés. Les deux premiers ont été légèrement blessés, et leur vie ne serait pas en danger, alors que le tireur a été grièvement touché.police.jpg

Il a ouvert le feu sur eux, jeudi soir vers 18h35 heure locale (00h35 heure française) près de la station de métro du Pentagone. Le bâtiment, qui abrite le ministère de la Défense, a été fermé puis rouvert un peu plus tard, ses responsables ayant estimé que tout danger était désormais écarté.

Pas de détail sur les motifs du tireur

Le tireur présumé semble être un citoyen américain, a indiqué à la presse un responsable de l'organisme chargé de protéger le Pentagone. Le suspect «semblait assez calme» en s'approchant de l'entrée du Pentagone, a-t-il expliqué.

«Lorsque les agents ont commencé à lui demander son laisser-passer (...), il a sorti une arme de sa poche et à commencé à tirer», a-t-il ajouté. «Il n'a rien dit», a-t-il poursuivi, précisant que la police avait répliqué aux tirs. Les autorités enquêtent sur la possible implication d'une deuxième personne. Aucun détail n'a filtré sur les causes de la fusillade.

Pas de «paquets suspects»

La société qui exploite le métro de Washington avait auparavant de son côté annoncé que des responsables du Pentagone avaient découvert des «paquets suspects» aux abords de la station. La porte-parole du Pentagone avait toutefois dit ne pas être courant de cette information.

«Selon les premiers éléments de l'enquête, l'incident a eu lieu sur le trottoir qui longe la station», à l'extérieur, ont expliqué les responsables du métro dans un communiqué. Selon eux, juste après la fusillade, les rames de métro ne marquaient pas l'arrêt à la station du Pentagone. La station devrait rester fermée vendredi, selon des responsables.

Après l'attentat contre le Pentagone, le 11 septembre 2001, contre lequel des pirates avaient fait s'écraser un avion qu'ils avaient détourné, l'enceinte du bâtiment a ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr

mardi, 02 mars 2010

Me Wade et la Casamance

 Dans cet extrait de l'interview qu'il a accordée a la télévision privée Canal Info News , également diffusée par la radio privée  Océan FM, le président  de la république, Me. Abdoulaye Wade, aborde le problème de la Casamance, une région située au Sud du pays. Il fait une petite historique du problème sous le règne du Parti Socialiste et rassure les sénégalais qu'il œuvre toujours pour la paix. Extrait.

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vendredi, 26 février 2010

Le groupe Belgacom a augmenté son bénéfice net de 13% à 904 millions d’euros en 2009, année durant laquelle il estime avoir bien résisté à la crise, sensible surtout chez ses clients professionnels, selon des résultats publiés ce vendredi.

Le groupe Belgacom a augmenté son bénéfice net de 13% à 904 millions d’euros en 2009, année durant laquelle il estime avoir bien résisté à la crise, sensible surtout chez ses clients professionnels, selon des résultats publiés ce vendredi.

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Belga

Le groupe Belgacom a réalisé en 2009 un bénéfice net de 904 millions d’euros, contre 800 millions d’euros l’année précédente. Il proposera à l’Assemblée générale des actionnaires du 14 avril prochain le paiement d’un dividende ordinaire de 1,68 euro brut par action, peut-on lire vendredi dans un communiqué.

Le groupe affiche un chiffre d’affaires, hors éléments non récurrents, en hausse de 0,2 % à 5,990 milliards d’euros. L’EBITDA s’élève à 1,955 milliard d’euros, en baisse de 1,7 % par rapport à 2008.

Les coûts ont été comprimés l’année dernière, de 1,4 % pour les frais de personnel et de 5,6 % pour les autres charges d’exploitation.

Belgacom proposera aux actionnaires le paiement d’un dividende de 1,68 euro brut par action, pour un total de 667 millions d’euros, en ce compris le dividende intérimaire de 0,4 euro par action payée en décembre 2009. Pour l’année 2010, il s’attend à attribuer un dividende annuel total de 2,18 euros.

Belgacom prévoit par ailleurs, pour 2010, une hausse de 8 à 9 % de ses revenus, avec une consolidation des Belgacom International Carrier Services (BICS) à 100 %, et une marge d’EBITDA comprise entre 30 et 31 %.

« Grâce à une gestion efficace des coûts et à l’offre de nouveaux produits et de meilleurs services, Belgacom a bien résisté à la crise et a réussi en 2009 à battre ses propres records », se réjouit Didier Bellens, administrateur-délégué du Groupe Belgacom.

(D’après Belga)

lundi, 22 février 2010

Le président Blaise Compaoré est le médiateur de la crise ivoirienne

Les différentes parties ivoiriennes se retrouvent ce dimanche à Ouagadougou, au Burkina Faso, sous l’égide du médiateur de la crise ivoirienne, le président Blaise Compaoré. Depuis l’annonce de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale, la Côte d’Ivoire est le théâtre de plusieurs affrontements meurtriers.
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Les responsables politiques ivoiriens tentent de renouer le fil du dialogue ce dimanche au Burkina Faso alors que les manifestations et les violences se sont multipliés, faisant des morts, après la dissolution par le président Laurent Gbagbo du gouvernement et de la Commission nationale indépendante vendredi dernier. « Je suis préoccupé, comme beaucoup d’Ivoiriens et d’Africains, par la situation que nous vous vivons en Côte d’Ivoire au regard des divergences très profondes entre les parties (...) », a déclaré samedi le président Blaise Compaoré, médiateur de la crise ivoirienne, qui assistait au sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) à Bamako. Il a indiqué que « les contacts directs » se poursuivraient ce dimanche sur la base des dispositions de l’accord de Ouagadougou qui a relancé le processus de paix en Côte d’Ivoire. Blaise Compaoré rencontre Henri Konan Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, et Alassane Dramane Ouattara, le leader du Rassemblement des républicains. Tous deux sont candidats au scrutin présidentiel qui ne cesse d’être reporté en Côte d’Ivoire.

Interrogé sur la situation dans son pays, Paul-Antoine Bouhoun Bouabré, représentant spécial de Laurent Gbagbo à la conférence des chefs d’Etat de l’Uemoa, a affirmé que la Côte d’Ivoire vivait « l’un des derniers soubresauts » de la crise dans laquelle elle est plongée depuis 2002. « On a connu des situations difficiles depuis 2002, a déclaré le responsable politique ivoirien. En 2004, il y a eu des pics (…). Cette crise que nous connaissons maintenant, à mon avis, est l’un des derniers soubresauts de la longue crise que nous avons connue jusqu’à maintenant. (…) Quand on aura franchi cette étape, la voie pour les élections sera grandement ouverte ». Des élections que souhaitent les Nations unies au plus tard en juin. « Tout le monde le souhaite », a poursuivi Paul-Antoine Bohoun Bouabré.

Derniers soubresauts ?

Il a également réitéré toute sa confiance en la médiation de Blaise Compaoré. « Le président Compaoré qui est le médiateur dans la crise ivoirienne déploie beaucoup d’énergie. (…) Cette crise dure depuis 2002 et c’est avec l’accord politique de Ouagadougou que nous avons pu retrouver la voie paix, grâce notamment à l’intervention du président Compaoré. Nous lui faisons confiance. Je ne vois pas pas pourquoi ce qu’il a réussi hier, il ne le ferait pas encore aujourd’hui. »

Déjà reporté, l’annonce de la composition du nouveau gouvernement ivoirien est attendu ce lundi. Avant d’y participer, l’opposition réclame le « rétablissement immédiat » de la Commission électorale indépendante (CEI) et elle a même demandé la « démission » du chef de l’Etat.

« Le Premier ministre Guillaume Soro (a entrepris) des négociations avec l’ensemble de la classe politique ivoirienne et tout porte à croire que dans les tous prochains jours, on aura un dénouement de cette autre crise dans la crise. », a indiqué, confiant, Paul-Antoine Bohoun Bouabré. « Tous les Ivoiriens, a-t-il ajouté, je pense tous les Africains de notre sous-région souhaitent que les choses se normalisent rapidement ».

mercredi, 17 février 2010

L'Olympique lyonnais renaît en Ligue des champions

L'Olympique lyonnais, seulement quelconque en championnat après un automne catastrophique, a défié la logique mardi soir en battant 1-0 le Real Madrid à Gerland en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Face aux stars madrilènes, le quatrième de Ligue 1 a prouvé qu'il pouvait hisser son niveau de jeu à un niveau quasiment insoupçonné.

Si la qualification sera difficile à ramener de Madrid le 10 mars, l'OL peut rêver. A chaque fois que les Lyonnais ont gagné le match aller des 8es de finale, ils ont accédé aux quarts de finale (2004, 2005, 2006). Et le contexte européen semble faire du bien à son jeu, à en croire la performance de mardi soir.

"C'est indéniable: la Ligue des champions nous transcende, comme elle transcende le public. Tout est différent", explique le défenseur Anthony Réveillère, triple vainqueur du Real Madrid à Gerland (2005, 2006 et 2010).

La préparation, elle aussi, a été différente. "Contre le Real, on ne se prépare pas de la même façon. L'état d'esprit n'est pas le même", explique l'ailier gauche argentin Cesar Delgado. Généralement convoqués la veille du match, les Lyonnais ont préparé la réception du Real Madrid confinés dans un hôtel, à 50 kilomètres de leur stade, pendant trois jours.

Tactiquement, l'équipe lyonnaise a modifié certains paramètres. "On a joué cinq à dix mètres plus haut que d'habitude, tout en contenant leur jeu en profondeur. Grâce à ce système, on a récupéré les ballons dans le camp du Real et on a joué plus vite vers le but adverse", analyse Hugo Lloris.

"L'autre paramètre, c'est qu'on a moins de pression qu'en championnat. On peut développer notre jeu plus facilement face à un adversaire qui ouvre des espaces", ajoute Jérémy Toulalan.

Au même stade de la compétition, ces deux dernières saisons, contre Manchester United et Barcelone, les Lyonnais avaient ouvert le score avant de se faire égaliser. "Il faut croire qu'on a acquis de l'expérience", note Anthony Réveillère. "A un moment, on poussait pour marquer un deuxième but mais on a failli se faire contrer. J'ai dit à Aly Cissokho de penser à défendre en priorité", ajoute-t-il.

Cette expérience acquise par les joueurs défensifs ne compense pas toujours les erreurs. "Nous sommes une équipe en reconstruction. Je sais qu'à Lyon, l'exigence est très importante et on voudrait que l'OL soit performant immédiatement. Mais on a des étapes à franchir et on doit continuer à avancer, même dans la difficulté", tempère ainsi Claude Puel.

"On a vu le potentiel de Lyon sur ce match. Maintenant, il faudra être plus régulier et ne jamais descendre en dessous d'un certain niveau", espère d'ailleurs l'entraîneur lyonnais.

Car, malgré son très bon match, l'OL ne se rendra à Madrid qu'avec un seul but d'avance. Cristiano Ronaldo, la star portugaise du Real, a reconnu mercredi que son équipe avait souffert à Gerland, mais s'est dit persuadé de la qualification pour les quarts de finale, après cinq échecs consécutifs en huitièmes.

"Dans le football, tout est possible", a-t-il déclaré. "Dans cette compétition, il faut souffrir, mais je suis sûr que nous apporterons une bonne réponse au prochain match et que nous le remporterons".

A l'exception d'un succès 1-0 qui enverrait les deux équipes en prolongations, les Madrilènes devront l'emporter par deux buts d'écart pour éliminer l'OL. AP

vendredi, 12 février 2010

Il y a quelque chose de pourri en République française..., par Guy Verhofstadt

Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration, par l'intensité et la portée universelle des débats intellectuels dont elle a le secret. Elle est source d'accablement pour ses amis qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale. L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même. Il y a décidément quelque chose de pourri en République française.

Le séminaire, qui s'est déroulé en catimini le 9 février, témoigne du piège dans lequel s'est enferré le gouvernement. D'abord son opportunité lui échappe : censé contrer le Front national, le débat sur l'identité nationale a au contraire remis les thématiques d'extrême droite au premier plan. Ensuite, sa conduite a fait défaut : faute de consensus politique au sein même de la majorité présidentielle, ces discussions de sous-préfecture et le site dédié sont devenus un défouloir au remugle vichyste. Enfin, quelles sont les finalités de cette affaire ? Apprendre La Marseillaise à l'école ? L'absurde le dispute au grotesque.

Non pas qu'il faille avoir honte de son chant patriotique. Mais plutôt que de se lamenter sur le fait que les jeunes connaissent mieux les paroles d'un chanteur à la mode plutôt que celles de l'hymne national, les Français devraient plutôt être fiers de savoir que La Marseillaise est connue.

Cette crispation sur les symboles nationaux est le symptôme le plus patent du malaise national transpirant à travers ce débat raté. C'est un réflexe de peur incompréhensible quand on connaît le poids et l'influence de la France en Europe et dans le monde. Tous les pays ont des problèmes d'immigration, les ex-pays coloniaux plus que les autres, mais nous savons bien que c'est moins l'islam qui pose problème que le manque de formation et le chômage.

Pour un voyou d'origine africaine ou un Maghrébin islamiste qui affuble sa femme d'une burqa, combien de jeunes issus de l'immigration parviennent à s'insérer et à vivre de leur travail dans nos sociétés ? L'immense majorité. Ce serait une insulte à l'avenir national si ce débat sur l'identité devait conduire à stigmatiser des couches de la population à cause des comportements individuels d'une minorité agissante, dont le cas relève de la police et de la justice.

Lorsque la France a remporté la Coupe du monde de football, je ne me souviens pas, bien au contraire, que les Français aient eu à se plaindre des capacités sportives que donnait à leur pays sa diversité ethnique et culturelle. C'est de cette France-là que l'Europe a besoin, un pays ouvert et solidaire, qui s'est forgée une identité plurielle et universelle. Deux concepts si bien mis en lumière par Amartya Sen et Karl Popper, dont j'ai repris et développé la pensée en 2006 dans un manifeste politique intitulé "Plaidoyer pour une société ouverte". Pour moi, l'essentiel en effet n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va.

Au moment où l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort de Camus, il serait paradoxal que la France s'abandonne à une posture étrangère à celle qui a fait sa réputation multiséculaire. Il existe certes une autre France, maurrassienne, chauvine qui ne s'est pas illustrée au mieux lors des grands chocs nationalistes du XXe siècle. Mais de la France qu'on aime et dont on a besoin, on attend des idées, des projets, et non pas le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain. Le légitime respect dont jouit toujours la France hors de ses frontières est un gage de reconnaissance précieux et un point d'appui pour redonner confiance aux Français. Un peuple confiant trouvera sa place dans l'Europe et le monde. Et ses gouvernants seraient bien inspirés d'en prendre conscience.