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mardi, 27 avril 2010

un pays, un régime à scandales (….)- Karim Wade présidentiable : une impunité en propension. Affaire Taïwan : Macky Sall est-il donc l’homme qui en sait trop ?

Sans vouloir ressusciter un quelconque passé nostalgique, tant s’en faut, la plupart des dictateurs Africains, de facto, des francs-maçons dans l’âme, au premier desquels, le patriarche, Me Abdoulaye Wade, ont non seulement une ascendance insignifiante dans l’histoire respective de leur pays, mais aussi minoritaire, c’est le cas de le dire. Une politique savamment orchestrée par l’ancien maître parti, pour mieux rebondir, lorsqu’on analyse les faits. Des hommes d’honneur comme Cheikh Anta Diop, kwame Nkrumah, Patrice Lumumba, tué sauvagement par un noir, armé d’une main tapie dans l’ombre, afin d’endiguer ce qu’ils appelaient, à l’époque, la peste du communisme etc., ne se sont jamais laissés engloutir dans la voie de la trahison, car au moment où les uns et les autres dansaient la négritude, servile, codifiant ainsi le fascisme, dans les faits, le tombeur des falsificateurs historiques, prit le contre pied, ce qui scella son sort, que l’ont sait, malgré un bagage intellectuel de premier plan, à la différence du chantre de la négritude, nanti , simplement, du bonnet d’âne, après des services bien rendus.
Aussi paradoxale que cela puisse paraître, on ne parle de cheikh Anta Diop, qu’à des moments exceptionnels, alors que ses propres enfants si diplômés, soient ils, sont rangés dans les méandres de l’histoire, pendant ce temps, on nous tympanise les oreilles à longueur de journée un minable ne valant que ce qu’il vaut. C’est ça l’Afrique du déshonneur, qui recule, car on met en avant, des gens d’une médiocrité hallucinante. Sur ce plan, nos journalistes et nos historiens, se réclamant comme tels, ont failli à leur mission, parce que jouant exactement le jeu du culte de la personnalité et du complexe historique.
En vérité, contrairement aux idées bien distillées, les bourgeois capitalistes au nom d’Allah, sont les premiers à trahir, par nature et par intérêts mercantilistes, les pensées de cheikh Anta Diop et de Mamadou Dia. Ils ont presque tous capitulé, aux ordres du pouvoir politique depuis le colonialisme jusqu’à nos jours. Donc, rien n’a véritablement changé. Voilà la réalité.
Un régime crédible, éthique, ne se mesure nullement en termes d’années. Ce régime avait déjà annoncé la couleur dés les premiers jours, puisque des criminels de renom, ont non seulement bénéficié de promotions, mais ils empruntent tranquillement, aujourd’hui, les couloirs dorés du palais de Viviane Vert, la maîtresse des lieux. La mémoire de Me Babacar Sèye a été souillée par ceux qui continuent des pèlerinages à la Mecque, qui n’auront aucun effet, si ce n’est que pour se donner une conscience de façade.
Des gens aussi pauvres, très pauvres, hier, à la poche limitée, se sont bien enrichis en un quart de tour, en l’espace de quelques mois. Qui disait que nos ennuis financiers sont finis ?
Que dire d’un maître riche des égouts politiques, au nom d’Allah ?
Que dire de la ribambelle de la Racaille tonitruante, cette ripaille de la bamboula et des retrouvailles honteuses du siècle, qui constituent le menu indigeste d’une magistrature aux couleurs nauséabondes ?

Que dire donc des mensonges à répétions, commençant par la rénovation de la pointe de sangomar, sans fin, car un scandale qui finit, en chasse un autre qui prend le relais aussitôt ? L’impunité en propension ne se compte plus, jusqu’à l’extinction du soleil pour paraphraser le maître des égouts politiques.
Et ce régime aux scandales à répétions. Un scandale qui finit en cache toujours un autre.
Alors, Karim est bien la copie certifiée conforme à l’original.
Alors, et les 7 mds de Taïwan offerts à l’Etat du Sénégal curieusement déposés sur le compte du fils de Pierre Aim, sous la bénédiction d’un fiston peu irréprochable ?
Wade père et fils ne prendront jamais de risque inutile sur ce dossier particulièrement compromettant au plus haut niveau de l’Etat. Allez savoir !
Macky Sall est-il donc l’homme qui en sait trop ? Une esquille au sommet de l’Etat.
Que dire de la gestion du maître de l’anoci ? Comment une lampe peut- elle coûter la bagatelle de 10 millions ?
Comment Karim wade et Sindjéli, les fils du président, contre modèle, deviennent-ils propriétaires au dixième étage de l’immeuble Tamaro ?
Que dire des 26 mds décaissés pour la construction des villas présidentielles, jamais sorties de terre ?
Et l’affaire Ségura ? Et le scandale de la Sudatel dans lequel karim wade et Thierno Ousmane sy, fils de Cheikh Tidiane Sy, ex ministre de la justice des wade et conseiller de Mobutu, ex maître du Zaïre, dont le moins qu’on puisse dire, n’est pas un démocrate, sont directement impliqués, alors que le même fils, attribuant ces licences, à la même époque, n’était qu’un simple directeur de l’anoci ?
Et l’affaire Millicom exploitant la licence Tigo en juin 2008 ?
Et Mbackyou Faye, ce bandit notoire, représentant du mouridisme à Dakar, avec la bénédiction du premier magistrat, finance une mosquée d’une valeur de 15 mds, devenu magicien, milliardaire de la dernière heure, parrainé par l’entregent maître des céans, de surcroit, un franc-maçon patent ?

Que dire d’un garnement, lamentablement battu, lors des élections municipales de mars de 2009, gravissant tous les échelons, sans discontinuité, alors que sa nullité et sa médiocrité sont aussi effrayantes ?
Que dire d’une ignoble justice aux ordres, à géométrie variable, pire que des carpes, cette chambre d’enregistrements, vassalisée, exécutant, pitoyablement et lâchement les appétits boulimiques d’un fasciste, bien connu ?

La Renaissance Africaine n’est salutaire que lorsqu’elle est la soupape des consciences historiques, pour resurgir un passé aussi glorieux, et non pas un crétinisme outrancier représenté par un culte de personnalité taillé sur mesure, au nom d’un complexe historique [….].
L’idée saugrenue de « Karim présidentiable » est sciemment distillée par des propagandistes orduriers de la dernière espèce, tendant à mesurer par la ruse, une wadométrie politique exécrable ? Moralement, politiquement, juridiquement, une telle candidature est irrecevable, constitutionnellement. Pour prétendre être Président de la République du Sénégal, il faut être exclusivement de nationalité Sénégalaise. Non seulement, un tel poste requiert des compétences et des expériences avérées, mais aussi la connaissance des rouages de l’administration est salutaire. Dans le cas en espèce, le prétentieux aux mœurs douteuses n’en a aucun, si ce n’est qu’il est le fils pitoyable, opportuniste, un colonialiste, né et grandit en France avec toute la culture et le paradigme ambiant, venu au bon moment et au bon endroit. On est Sénégalais dans les faits, et non par le pétard.
Premièrement, Karim a une double nationalité. Deuxièmement, à part la langue française, sa langue maternelle, déjà approximative, il ne parle ni le wolof ni aucune autre langue du pays.
En France, un candidat aux élections présidentielles a l’obligation de parler un bon français, alors, pourquoi, nous, accepterions-nous ce que les autres n’accepteraient pas. Nous disons que sa candidature éventuelle ne repose sur aucun critère légal. Il est candidat parce que son père est aux manettes. Si son père n’était pas président de la République, on ne parlerait pas de lui. Sa candidature est une forfaiture. Un point c’est tout. Grisé par la dictature de l’inauguration de cette sculpture, ses souteneurs francs-maçons le poussent à franchir de nouveau le rubicond, mais il se trompe lourdement, car nous ne sommes ni le Togo, encore moins le Gabon conquis.
Puisqu’il est français, puisqu’il a des sous à la pelle, pourquoi ne se présente-t-il pas aux prochaines élections présidentielles dans son pays de naissance ?
Pour cette candidature peu crédible, nous émettons plusieurs hypothèses.
Le paresseux fils compte-t-il sur l’apport du même sorcier, outre Manche, pro de la fantasmagorie, lequel avait déjà rendu bien des services peu glorieux, suite de la parution des bonnes feuilles des Contes et Mécomptes de l’anoci du journaliste de renom, ALC ? Certainement, Amadou Laye, l’homme à la sémantique plus que douteuse, le ndougourou et fidèle captif, s’en était inspiré, pour couvrir, intentionnellement, des contrevérités fumantes sur la gestion du cancre de l’anoci.
Les nullards encensant le despote poussent comme des champignons dans les étalages tenus en laisse, alors que ceux des vrais combattants de la liberté, au service d’une Afrique sortie des entrailles de l’obscurantisme, pour aller vers la lumière, sont dans les faits, censurés au nom du fascisme déclaré.

Depuis mars 2000, le purgatoire collectif, une horde de chiens galeux joue honteusement les gardes-chiourmes d’un régime qu’on ne saurait plus qualifier, tant les impunités en propension ne se comptent plus.
Monsieur Faye, le piètre godillot de la prairie infecte, qui défend maladroitement le géniteur s’octroyant allègrement les recettes d’un monument de la Renaissance à l’effigie de sa propre famille, géré par sa propre fille, Sindjéli wade avec l’argent du contribuable Sénégalais, nous explique que le Monument de la renaissance est une idée très noble mais mal comprise, que nous n’avons rien dans la cervelle. Une telle incongruité est à la mesure de sa pensée domptée, ne dépassant pas le bout de son nez. Il sait qu’il n’a aucune crédibilité, mais il préfère dire des âneries, pour plaire. Il est indigne. Ce type fait partie des falsificateurs déclarés, par delà, des souteneurs du fascisme dans les faits, des rhéteurs inscrits au baroud du déshonneur.
Alors, dans l’hypothèse d’une magie fantasmagorique, Wade et fils seraient comptables de tout ce qui pourrait en découler. Cin bou narey nekh boubakhe khegne- la bonne marmite se sent par son odeur, dit un adage de chez nous. Wade et son clan mafieux préparent bien un hold up électoral. Il n’y a aucun doute.

Souvenons-nous, le même faussaire, n’est pas à son coup d’essai, puisque lors de la rénovation de l’avion présidentiel, la pointe de Sangomar, disait à l’époque des faits, à qui voulait l’entendre, que le moindre centime n’était sorti de la poche du contribuable, résultat des courses, une enquête minutieuse du même journaliste démonta pièce par pièce les paroles du sénile.

Ou bien cette candidature farfelue obéit à un bourrage des urnes, le moment venu, ce qui est impossible ?
Ou bien, c’est de l’intox ?
Ou bien, seul le garnement est candidat à la place de son père, mais cela ne change rien aux résultats, car ni l’un ni l’autre, ne pourront, en aucun cas, remporter la mise, dans les échéances futures.
« Karim Présidentiable». Mais quel présidentiable ? Un présidentiable qu’aucune moralité ne couvre, ni de près ou de loin.
La mal gouvernance comme système de valeurs s’arrête et se termine chez les wade et ses collaborateurs immédiats.
Peut-on comparer le magistère de la corruption débridée et décomplexée du géniteur, adepte des manières fortes, avec celui du parti socialiste, sans verser dans une litanie d’imbécilités sans nom, excellant dans les mensonges les plus grotesques. C’est manquer d’imagination et faire preuve d’incapacité congénitale à résoudre les problèmes ponctuels, qui se posent avec acuité.
Arrêtez vos plaisanteries ! Nous ne sommes pas membres du parti socialiste, mais nous préférons à la place, ce parti, plutôt que le même Me des galéjades, dont la respectabilité est de façade, et qui dit le contraire de ce qu’il fait, un repenti de la repentance versatile.
Normalement, avec de tels faits avérés, si criants, dans une démocratie à plein régime, wade père et fils n’auraient pas certainement le temps d’enfiler leurs culottes, moins encore de prétendre à une présidentiabilité.
Alors, la campagne de caniveau à laquelle se livrent certains pitres, révèlent au grand jour l’incapacité notoire de ceux qui se servent gloutonnement, plutôt de servir et dans la transparence.
Alors, peut-on se défausser indéfiniment sur un parti socialiste qui n’est plus aux commandes ?
Alors, Censeurs d’opinions, mercenaires décrottés, rhéteurs, bouffons indécrottables, fourbissez donc vos armes bénies !
Mais rien n’arrêtera la détermination des justes contre le mal absolu !
Nous ne serions les otages d’une chapelle de nullards au service d’une politique de misérabilisme.
L’omerta des bailleurs de la mal gouvernance ne passera pas !
Un peu de retenue et d’humilité, messieurs les bouffons de la prairie bleue. ! Un tel régime devrait faire profil bas, plutôt que de s’offrir vulgairement en spectacle affligeant, aux yeux du monde civilisé.
Au-delà d’une candidature juridiquement absconse, karim wade est par naissance, un paresseux, tendant à assurer ses propres arriérés et ceux de son père, mouillé jusqu’au cou.

Le combat continue !
Honneur
Honneur1@yahoo.fr

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Belgique:possibilité de chaos avec des élections

La vice-première ministre PS Laurette Onkelinx a indiqué que l'organisation d'élections après la démission du gouvernement c'était engendrer la "possibilité du chaos". S'il faut des élections, "nous irons mais il faut éviter le chaos", a-t-elle dit, appelant à "trouver une solution".

Mme Onkelinx a pointé l'Open Vld comme le responsable de la crise. "Je suis en colère contre les pyromanes libéraux flamands", a dit la ministre PS. Il s'agit d'une "crise grave de l'Etat", a-t-elle ajouté, estimant qu'on était pas loin de la "crise de régime". Laurette Onkelinx a salué l'action du président du MR Didier Reynders qui a "essayé de rassembler les conditions" pour relancer la négociation. Elle a cependant égratigné le président des FDF Olivier Maingain, lui reprochant, "aujourd'hui encore d'avoir mis de l'huile sur le feu".

jeudi, 22 avril 2010

Le CD&V demande un délai, le PS appelle à la responsabilité

Tandis que les chrétiens-démocrates flamands demandent un nouveau délai, les socialistes et libéraux francophones appellent à la responsabilité et mettent en garde contre la perspective d’une crise grave.

L’Open VLD devrait s’accorder encore « quelques jours » pour dégager une solution sur BHV, a déclaré la présidente du CD&V, Marianne Thyssen, à la VRT. Pour Mme Thyssen, une chute du gouvernement signifierait non seulement la fin des chances d’aboutir à une solution négociée sur BHV, mais rendrait aussi impossible un vote à la Chambre sur la proposition de loi de scission de l’arrondissement. « Faire tomber le gouvernement n’est pas une option », a-t-elle lancé.

« J’ai compris qu’Alexander De Croo souhaitait lui aussi une solution négociée. L’Open VLD devrait s’accorder quelques jours », a commenté Mme Thyssen.

La présidente du CD&V veut poursuivre le travail entamé. « Nous devons profiter de ces journées pour voir si nous pouvons parvenir à un accord », dit-elle. « Nous saurions ainsi la semaine prochaine où nous en sommes ».

En cas d’absence de résultat, un vote pourrait alors intervenir à la Chambre sur la scission de BHV, estime-t-elle.

Les propositions du médiateur royal Jean-Luc Dehaene doivent rester le cadre de négociation, ajoute Marianne Thyssen. Mais il ne peut être question d’un élargissement de la Région bruxelloise, avertit-elle.

Martens : « une chute du gouvernement serait clairement dramatique »

Une chute du gouvernement Leterme II avant la présidence belge de l’Union européenne serait « clairement dramatique », juge jeudi dans De Morgen l’ancien premier ministre Wilfried Martens (CD&V). « Quelle figure montrerons-nous à l’Europe si nous devons présider l’Union européenne sans gouvernement convenable ? », demande-t-il.

Pour M. Martens, le médiateur royal Jean-Luc Dehaene, ex-premier ministre chrétien-démocrate flamand comme lui, s’est « cassé les dents sur les exigences radicales ». « Avec des gens comme Olivier Maingain (président des FDF, ndlr), il est impossible de conclure un accord, ses exigences sont au-delà de toute proportion », affirme-t-il.

Le SP.A ne dépannera en aucun cas le gouvernement

Le SP.A ne compte pas dépanner le gouvernement fédéral si l’Open VLD se retire, a souligné jeudi dans De Morgen Bruno Tobback, le chef de groupe à la Chambre. Les socialistes flamands sont dans la majorité au gouvernement flamand et dans l’opposition au fédéral.

« Après les élections de 2007, nous n’avons pas eu de gouvernement pendant une très longue période, puis se sont succédé quatre gouvernements très courts : Verhofstadt, une première fois Leterme, Van Rompuy, une deuxième fois Leterme. Le chemin de croix a assez duré et nous n’allons pas aider à le faire durer encore un peu plus », a indiqué Bruno Tobback.

Onkelinx : « On ne quitte pas le navire alors qu’il arrive au port »

La vice-première ministre Laurette Onkelinx (PS) a lancé jeudi, sur les ondes de La Première (RTBF), un appel aux libéraux flamands pour qu’ils fassent preuve de « courage politique » et prennent leurs responsabilités en poursuivant les négociations sur BHV.

Mettant en garde contre la perspective d’une « crise grave, profonde, peut-être même une crise de régime » si l’Open VLD maintient son ultimatum, elle a appelé le président des libéraux flamand, Alexander De Croo, à « choisir le courage politique ».

« Je lance un appel à la responsabilité, car on ne peut se permettre cette crise en cette période de grave crise économique », a-t-elle dit.

Tous les négociateurs travaillent actuellement dans la discrétion et se montrent constructifs, a-t-elle assuré, jugeant que l’on « ne quitte pas le navire alors qu’il arrive au port ». « Ce serait totalement ridicule », a-t-elle commenté.

Interrogée sur les causes de la situation actuelle, Mme Onkelinx observe que l’Open VLD s’est « enfermé dans un agenda ». Elle estime intenable une éventuelle majorité privée de l’Open VLD, vu la faiblesse de la représentation flamande au gouvernement.

Charles Michel (MR) en appelle au « sens des responsabilités supérieures »

Le ministre Charles Michel (MR) a lancé à l’Open VLD, jeudi matin, un appel au « sens des responsabilités supérieures » pour poursuivre les négociations sur le dossier Bruxelles-Hal-Vilvorde.

La situation est « sérieuse », mais il serait « prématuré de dire qu’on est au bord d’une chute de gouvernement », a estimé Charles Michel, interrogé sur les ondes de La Première (RTBF).

La volonté de négocier est partagée par 8 partis sur 9, souligne-t-il. « Un parti (l’Open VLD, ndlr) est confronté à une responsabilité extrêmement importante » au vu de la situation économique, sociale et budgétaire, ainsi que de la proximité de la présidence belge de l’UE, a-t-il fait observer.

M. Michel en appelle au « sens des responsabilités supérieures et à un sursaut », soulignant le « paradoxe » de la situation, puisque « les négociations sont toujours en cours ».

L’Open VLD, qui parlait dans la nuit de mercredi à jeudi de « rupture de confiance » au sein du gouvernement fédéral, a convoqué un bureau de parti à 9h30 à la Chambre.

(D’après Belga)

Belgique:La chute du gouvernement : irresponsable!!

leterm.jpgIl serait inacceptable, inadmissible mais surtout irresponsable que le gouvernement tombe ce matin. Celui qui porterait cette responsabilité assumerait en plus le ridicule inouï de cet épisode. Qui donc, quel citoyen pourrait ainsi accepter, comprendre, valider qu'un gouvernement tombe sur la (non) scission d'un arrondissement électoral, alors que la crise économique continue à faire rage tant en Wallonie, à Bruxelles qu'en Flandre, et que l'euro vit suspendu à la santé de la Grèce. Ajoutons la présidence belge de l'Union européenne qui démarre le premier juillet pour compléter le tableau du déshonneur.

Tomber aujourd'hui ? D'autant plus stupide qu'autour de la table, se trouvent des partis qui souhaitent trouver une solution, qu'ils savent en plus absolument indispensable, sous peine d'entrer dans une très grave crise politique.

S'il se murait dans son ultimatum politicien, l'Open VLD ferait passer son intérêt ou la carrière de son jeune président, Alexander De Croo, avant la raison d'Etat. Le vrai courage consiste à sortir de cet ultimatum et à préserver les semaines qui demeurent, pour trouver ce fameux compromis.

Un accord est à portée de main à condition que chacun accepte d'encaisser des pertes et des gains équivalents et fasse preuve de bonne volonté : ce n'est pas trop demander lorsque le sort d'un pays se joue. Mais c'est surtout aujourd'hui loin d'être une perspective impossible.

Dehaene a échoué ? C'est étonnant et surtout extrêmement décevant. Tout ce temps, tout ce charabia psychanalytique sur « l'acceptation des prémisses du partenaire, la nécessité d'incorporer la logique de l'autre… » pour ne pas arriver à formuler une proposition d'accord équilibré ! Cela ne peut cependant signer un échec définitif.

Le cocktail de Dehaene comportait des propositions trop flamandes, sans véritables concessions aux francophones. Il y a mieux à imaginer, plus « psychanalytiquement » conforme.

La seule conduite honorable est d'utiliser les quelques semaines qui viennent pour accoucher d'un accord. Et non pour briquer des calicots électoraux.

mercredi, 21 avril 2010

BHV: L'Open Vld maintient son ultimatum pour jeudi

L'Open Vld maintient son ultimatum. Il veut une solution dans le dossier BHV pour jeudi. Les libéraux flamands ont confirmé mercredi qu'ils n'étaient pas disposés à laisser ce dossier sans solution plus longtemps.

"Il reste 24 heures. Utilisons-les", commentait-on à la rue Melsens, siège de l'Open Vld. "Un deadline est un deadline, il reste 24 heures", a commenté le ministre fédéral Vincent Van Quickenborne mercredi devant le siège du parti.

Les responsables de l'Open Vld se sont concertés mercredi matin et ont confirmé la position affirmée depuis plusieurs jours par le président Alexander De Croo à savoir que le parti veut une solution pour la séance plénière de la Chambre jeudi "sinon il y aura un grave problème".

BHV: Groen! a demandé la supression du seuil électoral

Les verts francophones sont solidaires de cette demande de Groen! Qui a été discutée par des experts des partis. Ce seuil électoral de 5% avait été introduit du temps de la coalition Arc-en-ciel où Agalev était au gouvernement.

Wouter Van Besien, le président de Groen!, est associé aux négociations sur la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Mardi soir, lors d'une réunion où Jean-Luc Dehaene a remis son tablier de chef négociateur, le président des verts flamands a fait une intervention remarquée.

"Il y a un point qui nous intéresse particulièrement, a fait valoir Van Besien devant ses collègues présidents de parti, c'est le seuil électoral des 5%. Nous voulons bien apporter notre aide à la réforme de l'État, mais nous souhaitons que l'on fasse disparaître ce seuil des 5%".

Rappel, le seuil électoral est utilisé en Belgique pour éviter qu'une Assemblée élue à la proportionnelle comporte des représentants de nombreux partis, ce qui fragmente trop le paysage politique.

Les verts francophones sont solidaires de cette demande de Groen!, qui a été discutée par des experts des partis. Ce seuil électoral de 5% avait été introduit du temps de la coalition Arc-en-ciel où Agalev était au gouvernement.

En revanche, les autres formations politiques présentes aux négociations communautaires n'ont pas marqué d'intérêt réel pour la demande de Groen! qui n'a donc que peu de chance d'aboutir.

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mardi, 20 avril 2010

Les trente ans du Zimbabwe

Robert Mugabe, un ancien héros de l’indépendance isolé.
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Le Zimbabwe a fêté, le 18 avril, son 30ème anniversaire en tant qu’Etat indépendant. A cette occasion, le président Robert Mugabe a tenu un discours où il a appelé les Zimbabwéens à œuvrer pour la paix à l’intérieur du pays, tout en précisant qu’il avait l’intention de poursuivre la réforme agraire expropriant les fermiers blancs. Une déclaration qui illustre bien les contradictions de la politique du chef de l’Etat.

La date du 18 avril marquait un événement de première importance pour le Zimbabwe, le 30e anniversaire de son indépendance. Une date qui inscrit le pays dans une nouvelle dynamique, si l’on en croit les propos du président zimbabwéen Robert Mugabe qui a incité, dimanche, ses compatriotes à instaurer une paix durable dans le pays. Un appel à la réconciliation nationale et à la fin des tensions raciales et politiques afin de redresser une économie en ruine. « Nous devons entretenir un climat de tolérance et traiter les autres avec dignité, quels que soient leur âge, leur sexe, leur race, leur ethnie et leur appartenance religieuse ou politique. Les dirigeants du gouvernement d’union [formé en février 2009 avec l’ancienne opposition, NDLR] vous exhortent à cesser tout acte de violence », a-t-il déclaré. Ce discours plutôt modéré et étonnamment conciliant intervient deux ans avant les prochaines élections, auxquelles le président Mugabe, âgé de 86 ans, se dit vouloir participer.

Des propos qui semblent cependant contradictoires si l’on considère la loi économique d’ « indigénisation », proposée par le président Mugabe. Devant entrer en vigueur le 1er mars 2010, elle a été finalement déclarée « nulle et non avenue » le 15 avril dernier, par le premier ministre Morgan Tsvangirai, après deux mois de palabre. Cette loi stipulait que d’ici cinq ans, toutes les entreprises étrangères installées au Zimbabwe dont le capital est supérieur à un demi-million de dollars (370 000 euros) auraient dû avoir transféré 51 % de leurs parts à des Zimbabwéens. Une réforme qui tentait de corriger les inégalités héritées de la colonisation, mais qui a attisé les tensions raciales déjà vives dans le pays. Malgré cette marche-arrière officielle, les partisans de Robert Mugabe encouragent toujours cette indigénisation. « Ce n’est qu’un report », aurait déclaré Saviour Kasukuwera, ministre de l’Indigénisation et de la jeunesse.

Des paradoxes ancrés dans l’histoire du pays

Cette méfiance envers les étrangers, principalement les Occidentaux, n’est pas récente. En 2000, Robert Mugabe, passant outre un référendum qui avait rejeté le projet, a imposé sa loi de réforme agraire visant notamment à exproprier des propriétaires terriens blancs. Cette réforme, qui devait permettre un enrichissement des Zimbabwéens noirs, a eu des conséquences désastreuses, puisqu’elle a mis au chômage des dizaines de milliers de paysans.

Pourtant, lors de son arrivée au pouvoir, Robert Mugabe, alors élu premier ministre en 1980, avait été perçu comme un héros de l’indépendance aux yeux de tous, notamment des Occidentaux. Prônant à l’époque une redistribution pacifique des terres et assurant aux propriétaires blancs qu’aucune expropriation ne serait réalisée, son discours semblait celui de la réconciliation. Mais la montée en puissance des revendications de l’opposition et la réponse sans concession du chef de l’Etat (Robert Mugabe avait reconnu, en 1982, que le régime avait eu recours à la torture), avec notamment le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), et le passage en force de la réforme agraire, ont progressivement isolé le régime de Robert Mugabe.

Un isolement dont a été victime, au premier titre, la population zimbabwéenne, frappée de plein fouet par l’inflation et le chômage.

lundi, 19 avril 2010

You président, why not ?

Le chanteur Youssou Ndour à qui la presse attribue des ambitions politiques est décrit comme un opposant sérieux au président Wade par le journaliste Adama Ndiaye dans la « Lettre du jour » parue ce lundi dans le quotidien Kotch. ASI24 fait l’économie de son texte.

youb.jpg« Et si Youssou Ndour était finalement l’opposant d’envergure que l’on cherche au président Wade pour l’élection de 2012 ? Une chose est sûre : l’affiche aurait de la gueule et enthousiasmerait nos compatriotes. Des Sénégalais qui ont de plus en plus tendance à se lasser des éternels caciques de notre classe politique, qui sont aussi difficiles à déloger qu’un baobab.

« L’entrée de Youssou Ndour sur la scène politique constituerait une vraie bouffée d’oxygène. Mais pour autant, You futur candidat à la présidentielle et éventuel chef de l’Etat, est-ce crédible ? Serait-ce dans l’ordre du plausible ? Ben pourquoi pas !

« Les experts du ‘’sérieux’’ diront qu’il ne faut pas déconner. La politique est un art sérieux et solennel dont doit s’occuper des personnes initiées et sorties des prestigieuses facultés de droit ou de Science politiques diraient doctement ces messieurs.

« Seul un technocrate à la froide raisons pouvant administrer les affaires de la cité. Pourtant des hommes « hors système » pourrait-on dire se sont insérés avec talent dans le monde politique. Allez demander aux Américains, qui est leur plus grand chef de l’Etat du 20e siècle.

« Il y a de très grandes chances que l’immense majorité des Yankees vous répondent Ronald Reagan. Ce dernier étant perçu comme celui qui est venu à bout de ‘’l’Empire du mal’’, traduisez l’Union soviétique et tout le bloc communiste.

« Pourtant Reagan était un simple acteur western de seconde zone. Il parait que la lecture des rapports techniques par ses collaborateurs le faisait bailler. N’empêche, l’homme savait rassurer son peuple grâce à son charisme et son esprit de winner.

« Sans aller jusqu’à l’époque de la Guerre froide, Arnold Schwarzenegger administre admirablement l’Etat de Californie, douzième puissance économique mondiale. Il prend même des décisions notamment sur l’environnement qui font le bonheur du camp démocratique. « En Afrique, George Weath a raté de peu l’occasion à la magistrature suprême du Liberia.

« Tout cela pour dire qu’une candidature de Youssou Ndour ne serait pas aussi farfelue que certains peuvent le penser. You n’a rien à envier aux illustres hommes que l’on a cités plus haut. Comme eux, c’est un authentique self made man sorti de son quartier populaire de la Médina pour conquérir le monde par la seule grâce de son talent.

« A une époque où les parvenus pullulent dans la sphère politique sénégalaise, c’est un formidable atout pour lui. La popularité mise à part, reste maintenant à voir que vaut le discours politique de la star. Ce qui est sûr c’est que You, excellent maître de cérémonie sur scène, sait aussi se transformer en efficace tribun de la plèbe, si l’envie lui en prend.

« Le bonhomme est à ranger dans la catégorie populiste. En bon politicien, il sait saisir l’ère du temps. Alors qu’il ne brillait pas par un grand engagement durant la grande partie des années Diouf, l’homme a su saisir l’affaire Mademba Sock pour se donner une posture d’artiste anti-pouvoir, quand tout le Sénégal vomissait l’ancien chef de l’Etat.

« Aujourd’hui, alors que Wade bat des records d’impopularité, il se positionne comme la bête noire du chef de l’Etat et porte étendard de la révolte du peuple. Stratégie efficace. Et puis suprême atout, le rusé You est propriétaire d’un grand et excellent groupe de presse lui permettant de distiller sa bonne parole, avec une grande résonance.

« Donc You président why not ? Encore faudrait-il qu’il ait l’envie de rentrer dans la bataille”.

Éruption en Islande: Brussels Airlines annule ses vols jusqu'à mardi midi

La compagnie aérienne Brussels Airlines prolonge l'annulation de tous ses vols jusqu'à mardi 20 avril 12 heures, a fait savoir la compagnie dimanche soir par voie de communiqué. Brussels Airlines invoque "l'absence d'amélioration prévisible des conditions météo dans l'espace aérien européen".

Une nouvelle évaluation sera faite lundi matin. La compagnie déconseille toujours à ses passagers de se rendre aux aéroports. Une assistance maximale à ses passagers reste la priorité absolue, précise encore le communiqué, ceci afin de reprendre les activités de façon structurelle et aussi efficace que possible dès la réouverture de l'espace aérien européen. (NLE)

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vendredi, 16 avril 2010

Dick Advocaat trahit?

L'entraîneur des Diables Rouges Dick Advocaat a signalé ce jeudi qu'il rompait son contrat le liant à l'Union Belge de football (URBSFA). "Le président fédéral François De Keersmaecker a été mis au courant ce jeudi 15 avril à 14h15 par l'entraîneur fédéral Dick Advocaat que ce dernier rompait son contrat le liant à l'URBSFA avec effet immédiat", indique le communiqué transmis jeudi après-midi à l'agence BELGA.

 

La Fédération Belge, qui se dit surprise par cette annonce, indique qu'elle s'abstiendra de tout commentaire et prendra contact avec son avocat pour étudier les suites qu'elle donnera à cette affaire. . (ROJ)

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mercredi, 14 avril 2010

Sénégal,Indifférence des populations, déçues : Après Wade, le Premier ministre ne mobilise plus

2017594-2788726.jpgEn se rendant au Gamou du village de Pekh, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye s’attendait à être reçu en liesse par les populations. Mais comme rapporté par le quotidien L’Office, celles-ci ont préféré vaquer à leurs occupations. Pourtant en y allant, il avait un cadeau de taille entre les mains : les clefs d’une ambulance, offerte par un privé. Il y a ensuite que Abdoulaye Mbaye Pekh est du village que visitait Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a fait de ce griot un de ses chargés de missions.

Devant l’indifférence des populations, il a préféré revenir sur ses pas, sans assister aux chants religieux, pour lesquels il s’était déplacé. Des jours avant, il avait vécu la même situation à Kébémer, le village natal du président Wade. Il s’y était rendu pour le lancement de la politique « Badianou Gokh ». Mais, ce jour là, point de foule autour de lui. Il devait y passer toute la journée, mais n’y attendra
même pas le déjeuner. Même dans la commune de Guiguinéo, dont il est le maire, sa popularité s’est effritée. Il y est contesté par un membre de la génération du concret et un homme de main de Farba Senghor.

Ce manque de popularité pourrait accélérer son limogeage, que la Première Dame le réclame ardemment. Il s’y ajoute qu’il n’a pas d’autorité sur le parti du président. Wade et son Premier ministre ne mobilisent plus. Bien des libéraux sont à leur image. C’est à se demander si cette situation perdure, quelles seront les chances du parti au pouvoir à la prochaine élection présidentielle ; ceci d’autant que les louanges que le président adresse à son fils ont fini d’exaspérer les Sénégalais, tout comme les guerres internes entre libéraux.

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mardi, 13 avril 2010

Derrière le rideau des Sarkozy

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, s'est de nouveau rendu aux Etats-Unis, après son voyage à New York et à la Maison-Blanche auprès de Barack Obama et sa rencontre avec Silvio Berlusconi, afin d'assister au sommet de Washington sur la prévention du terrorisme nucléaire. Le dirigeant a été interrogé par la chaîne américaine CBS pour les nouvelles du soir, le 12 avril.

Cet entretien s'est concentré sur la question nucléaire mais la journaliste Katie Couric a également abordé d'autres points qui ébranlent actuellement la vie politique française. Alors que l'affaire des rumeurs sur son couple a fait beaucoup de bruit, son épouse Carla Bruni a été obligée de jouer les pompiers de service en affirmant que ces propos étaient sans importance sur Europe 1 pour son mari et elle.

Nicolas Sarkozy a pourtant donné une nouvelle fois son avis, lui qui avait déclaré à Londres, il y a quelques semaines, ne pas vouloir perdre de temps avec ces élucubrations. Cette fois, il parle d'une voix particulièrement posée : "Tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous, [...] mon épouse et moi avons une vie très calme." Serein, il détaille son point de vue sur la situation : "Nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré. Je dois dire que j'ai été très fier de la façon dont elle s'est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, beaucoup de calme."

Le président hyperactif a manifesté un calme surprenant pour appuyer son discours : "Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s'excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci." Par ces mots, Nicolas Sarkozy fait référence à la grosse erreur de son entourage, notamment à Pierre Charon, son consultant en communication qui avait remis le feu aux rumeurs : "Nous faisons de cette ignominie un casus belli, nous voulons aller jusqu'au bout

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Lech Kaczynski a-t-il influencé le pilote ?

Lech Kaczynski a-t-il influencé l'équipage du Tupolev ? Le président polonais décédé lors du crash avec 95 autres passagers samedi matin à Smolensk est-il directement ou indirectement à l'origine de cet accident ? L'atterrissage n'aurait jamais dû être tenté compte tenu des conditions météorologiques et des équipements de guide insuffisants de la base militaire. Les presses polonaise et russe font toutefois état d'un incident survenu entre l'équipage de l'avion présidentiel et Lech Kaczynski lors d'un voyage précédent, prévu à Tbilissi en août 2008 lors du conflit qui opposait la Russie et la Géorgie. polog2.jpg

Le commandant de bord, jugeant les conditions de sécurité insuffisantes à Tbilissi et malgré les demandes présidentielles, s'est dérouté vers l'Azerbaïdjan voisin. "Si quelqu'un veut être pilote, il ne doit pas connaître la peur", aurait affirmé Lech Kaczynski selon le quotidien Dziennik , avant d'ajouter "au retour au pays, nous allons régler le problème". Le pilote n'a pas été sanctionné et a même reçu une médaille pour ses états de service, mais le ministre de la Défense a déclaré plus tard que le pilote souffrait de dépression à la suite de l'incident.

L'équipage du vol Varsovie-Smolensk de samedi n'ignorait certainement pas les circonstances de cette altercation. Sans aller jusqu'à imaginer qu'un dignitaire du régime est entré dans le cockpit pour mettre la pression sur l'équipage, les contextes politique, affectif et psychologique du vol pouvaient influencer les pilotes. Selon le procureur général de Pologne, Andrzej Seremet, "en l'état actuel de l'enquête, il n'y a pas d'informations en ce sens". Il a néanmoins ajouté que les experts étudieraient les bruits de fond de l'enregistrement des conversations des pilotes afin de déterminer s'il n'y a pas eu "de quelconques suggestions à l'adresse des pilotes".

 

jeudi, 08 avril 2010

Les étudiants négro-mauritaniens ligués contre la langue arabe

Nouvelles manifestations dans la capitale de la Mauritanie, Nouakchott
Des centaines d’étudiants négro-mauritaniens se sont regroupés une nouvelle fois sur le campus de l’université de Nouakchott mardi pour exprimer leur indignation contre ce qu’ils appellent « l’arabisation complète » de la Mauritanie. Un sit-in qui fait suite à plusieurs manifestations provoquées par les discours du premier ministre et de la ministre de la culture lors de la journée de promotion de la langue arabe le 1er mars dernier.

Des centaines d’étudiants négro-mauritaniens se sont regroupés une nouvelle fois sur le campus de l’université de Nouakchott mardi pour exprimer leur indignation contre ce qu’ils appellent « l’arabisation complète » de la Mauritanie. Un sit-in qui fait suite à plusieurs manifestations provoquées par les discours du premier ministre et de la ministre de la culture lors de la journée de promotion de la langue arabe le 1er mars dernier.

Le climat était tendu mardi sur le campus de l’université de Nouakchott. Sous haute surveillance policière, des étudiants négro-mauritaniens étaient venus, une fois encore, crier leur ressentiment envers les propos du premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf et de la ministre de la culture Cissé Mint Boide, émis lors de la journée de la promotion de la langue arabe le 1er mars.

Des propos sans appel, prônant la primauté de la langue arabe dans des domaines aussi variés que la télévision, l’enseignement ou l’administration, reléguant le français et les dialectes nationaux comme le poular, le wolof et le soninké au rang de simples langues vernaculaires. « Tout est arabisé ! », clame Yacouba Diakité, secrétaire général du Syndicat National des Etudiants Mauritaniens (SNEM), à propos des émissions de télévision mauritaniennes, dans un article de Carrefour de la République Islamique de Mauritanie. Il s’insurge contre les propos des deux ministres qu’il qualifie de « calamités » discriminatoires ne prenant pas en compte la diversité culturelle, ethnique et linguistique du pays.

"Ould Laghdaf, excuse-toi !"

Cette dernière manifestation fait suite à un premier mouvement de contestation ayant eu lieu le mercredi 24 mars. Majoritairement représentés par les membres du SNEM et des clubs bilingues de l’université de Nouakchott, les manifestants ont battu le macadam en scandant une double revendication : obtenir des excuses de la part du premier ministre qui, en imposant la langue arabe comme instrument d’échange et de travail dans l’administration, a engendré un sentiment d’oppression culturelle chez les négro-mauritaniens. Et, la démission de la ministre de la culture et de la jeunesse qui est, selon Ndiaye Kane Sarr, porte parole du mouvement, incapable de représenter le multiculturalisme d’un pays comme la Mauritanie. « Les langues nationales font obstacles à l’émergence de la langue arabe », s’exprime-t-elle : ces propos ont choqué.

La manifestation s’est très vite placée sous le signe de la violence avec une première bagarre éclatant entre étudiants négro-mauritaniens et étudiants arabes venus scander des « oui à l’arabisation ! ». Violences qui ont conduit à l’arrestation d’étudiants en marge de la manifestation par les forces de l’ordre. Le nombre de ces étudiants varie selon nos sources, allant de 4 selon Atlas Vista et huit selon RFI. Ils ont été libérés 24h plus tard sans être inquiétés.

Un pays multiculturel

Ces évènements multiples ont suscité de vives réactions chez le premier ministre, bien décidé à justifier ses propos dans une interview accordée à trois journalistes de la presse privée publié sur le site de l’Union des forces de progrès. Une remise en contexte est selon lui nécessaire à la bonne interprétation de son discours, puisque celui-ci a été tenu le jour où 22 pays commémoraient la journée de la langue arabe, suite à une décision de la Ligue arabe dont la Mauritanie est membre depuis 1973. Le ministre affirme qu’il était donc normal de la porter sur un piédestal en ce jour, mais nie avoir dénigré les autres langues nationales faisant, selon lui, partie intégrante du pays. Pays qu’il décrit comme possédant des racines à la fois africaines et arabes.

Symbole d’un profond malaise, cette question identitaire est apparue dans le paysage mauritanien dés 1966, année pendant laquelle les élèves noirs de Nouakchott se mobilisèrent pour supprimer la mesure rendant obligatoire la langue arabe dans l’enseignement du second degré. Une problématique latente qui constitue depuis près d’un demi-siècle un frein culturel pour la minorité négro-mauritanienne, originaire de la région du bassin du fleuve Sénégal.


Crédit photo : Alassane X, contributeur France24

Sarko Tristement dans l'histoire

Le patron du contre-espionnage français Bernard Squarcini a confirmé qu'une enquête avait bien été menée pour déterminer l'origine de rumeurs d'infidélité dans le couple Sarkozy.1593139819-la-dcri-confirme-avoir-enquete-sur-les-rumeurs-visant-le.jpg

"J'ai été saisi courant mars par le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, afin d'essayer de déterminer si les rumeurs visant le couple présidentiel ne cachaient pas une éventuelle tentative de déstabilisation", a dit au site Mediapart Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Dans la soirée, Carla Bruni, épouse du chef de l'Etat, avait nié l'existence d'une enquête "de police" lors d'un entretien sur Europe 1. "On ne fait pas une enquête sur des commérages (...) C'est inimaginable de dire une chose pareille", avait-elle dit.

Ces rumeurs, qui circulaient chez les journalistes, ont fait le tour de la presse internationale lorsque le site internet du Journal du dimanche a publié le 10 mars un article à ce sujet dans un blog. Ceci a été vu par les médias étrangers comme un élément crédibilisant les affirmations. La presse française n'a rien publié.

Bernard Squarcini précise qu'ont été menées "des investigations techniques, notamment informatiques", mais assure qu'il n'y a pas eu d'écoutes téléphoniques et dit que l'enquête n'a pas concerné l'ex-ministre Rachida Dati.

Au même moment, le 14 mars, cette dernière s'est vu retirer une escorte de quatre policiers et une voiture officielle, et plusieurs médias avaient écrit que cette mesure était une sanction pour son implication dans la diffusion de la rumeur.

La DCRI aurait, selon son patron, cessé toute investigation dès que la justice a été saisie d'une plainte du groupe Lagardère, propriétaire du JDD et qu'une enquête de police officielle a été ouverte, la semaine dernière.

CARLA BRUNI NE CROIT PAS AU COMPLOT

Prenant le contre-pied d'un conseiller et de l'avocat de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni a déclaré sur Europe 1 que les rumeurs d'infidélité visant son couple n'avaient pas d'importance et ne constituaient pas un complot.

"Je considère que nous ne sommes victimes d'aucun complot, les rumeurs ont toujours existé. Il n'y a pas de complot, il n'y a pas vengeance, ça ne nous concerne en rien et on a tourné la page depuis belle lurette", a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que Rachida Dati gardait la confiance de l'Elysée.

"L'accusation qui dirait que Rachida Dati a propagé ces rumeurs est une rumeur. Je n'y crois donc pas. Elle reste tout à fait notre amie", a-t-elle dit.

Cet entretien vient contredire les propos de Pierre Charon, conseiller de Nicolas Sarkozy, et de Thierry Herzog, avocat du chef de l'Etat, qui ont évoqué publiquement ces derniers jours l'hypothèse d'une machination.

Rachida Dati s'est exprimée aussi dans plusieurs médias pour réfuter toute implication dans l'imbroglio.

"Face à "cette campagne de dénigration (sic) et de calomnies (...) aujourd'hui j'ai décidé de réagir, maintenant ça suffit, il faut que ça s'arrête", avait-t-elle dit.

L'ancienne ministre a engagé l'avocat Georges Kiejman pour menacer de poursuites ceux qui la désignent.

La police judiciaire de Paris a été saisie par le parquet de Paris d'une enquête préliminaire après la plainte du groupe Lagardère pour "introduction frauduleuse de données dans un système informatique".

Cette plainte suscite l'indignation de la société des journalistes du quotidien, qui estime que le chef de l'Etat a utilisé sa proximité avec Arnaud Lagardère, patron du groupe, pour susciter une enquête sans apparaître directement.

Le groupe a poussé à la démission un responsable de Newsweb, filiale chargée du site internet du JDD et un employé non journaliste qui semble être l'auteur de l'article sur la rumeur.

Se disant consterné, le député socialiste François Hollande a dénoncé "un climat de décomposition qu'on a rarement connu dans la République". "Mais où est-on, dans quel régime est-on, comment est-on tombé aussi bas ?", s'est-il demandé sur i>Télé.

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mardi, 06 avril 2010

Ça ressemble fort à un règlement de compte. Dans un communiqué cité par Le Monde, l'ancienne garde des sceaux Rachida Dati «proteste avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité contre la

Ça ressemble fort à un règlement de compte. Dans un communiqué cité par Le Monde, l'ancienne garde des sceaux Rachida Dati «proteste avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité contre la propagation de rumeurs absurdes et inadmissibles sur la vie privée du couple présidentiel».

Rachida Dati dément être à l'origine des rumeurs sur le couple Sarkozy Rachida Dati réagissait à un article du Journal du dimanche (JDD) qui affirmait qu'elle «est soupçonnée par l'Elysée d'avoir alimenté et même cautionné certaines rumeurs entourant le couple présidentiel».

L'Elysée cherche les responsables

Car il semblerait que l'Elysée s'active pour trouver les responsables de la rumeur. Le parquet de Paris a par exemple ouvert une enquête préliminaire après que le JDD, qui avait relayé la rumeur, le 9 mars, via un de ses blogs, a déposé plainte pour «introduction frauduleuse de données dans un système informatique».

Mais si l'enquête commence, les sanctions ne se sont pas fait attendre. Au soir du premier tour des régionales, Rachida Dati, par ailleurs député européen et maire du 7e arrondissement de Paris, avait été privée de voiture de fonction et d'agent de sécurité, officieusement parce ses interventions sur les plateaux télé avait déplu à Nicolas Sarkozy.

«Positionnement de plus en plus dense sur la scène parisienne»

Certains de ses proches invoquent plutôt les ambitions de l'ancienne porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy. Alors que le président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a dénoncé dimanche la «campagne calomnieuse», le sénateur UMP de Paris, Philippe Dominati, croit plutôt que «ces attaques sont la manifestation d'une prise d'importance de Mme Dati () de par son positionnement de plus en plus dense sur la scène parisienne». La maire du VIIe pense également être sous écoutes, comme elle l'a expliqué au Parisien.

Inauguration du Monument de la Renaissance Africaine

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dimanche, 04 avril 2010

Dakar reprend dimanche les bases militaires françaises sur son sol (président)

 

Dakar, 4 avr (APS) - Le président Abdoulaye Wade a annoncé samedi dans son discours à la nation à la veille du cinquantième anniversaire de l’indépendance, la reprise par le Sénégal des bases militaires françaises sur son sol, une mesure qui, a-t-il souligné, prend effet à partir de dimanche.
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’’Je déclare solennellement que le Sénégal reprend, à partir de ce jour, 4 avril 2010, à zéro heure, toutes les bases antérieurement détenues, sur notre sol, par la France, et entend y exercer sa souveraineté qui repose de jure sur la présente déclaration’’, a notamment dit le chef de l’Etat.

Dans ce sens Dakar va engager avec Paris des négociations avec en vue de prendre possession des bases en question, a-t-il ajouté avant de relvever : ’’S’agissant des délais de libération de ces bases, je demande au Premier Ministre et au Chef d’Etat Major Général de l’Armée d’entamer des pourparlers avec la partie française’’.

Pour lui, la présence des bases militaires françaises au fil des années est ’’parue de plus en plus incongrue et a été souvent ressentie, par nos populations, singulièrement les jeunes, les cadres et l’armée, comme une indépendance inachevée’’.

En 1960, lors de son accession à l’indépendance, le Sénégal avait accepté de continuer à accueillir sur son territoire des bases militaires. Les trois bases militaires françaises (aérienne, terrestre et navale) regroupaient à Dakar 1.200 hommes. Selon certaines sources, un quart de ses effectifs soit 300 hommes vont rester dans la capitale sénégalaise.

’’La spécificité de nos relations historiques, fondées sur l’histoire, la langue et certaines valeurs communes fondamentales, nous conduit à aménager, avec la France, un nouvel espace de coopération’’, a souligné le président Abdoulaye Wade.

vendredi, 02 avril 2010

Marche contre le monument de la renaissance de Wade samedi

Le Bennoo Siggil Senegaal qui s’est réuni ce matin a examiné les dispositions pratiques proposées par la commission plan d’action de ladite coalition. Et selon le porte-parole du jour Talla Sylla, ces dispositions vont permettre à Bennoo d’organiser de la façon la plus parfaite possible leur marche contre le monument de la renaissance.

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Avec ou sans autorisation, la coalition Bennoo Siggil Senegaal va battre le macadam samedi prochain. Et à en croire le porte-parole du jour, « les dispositions prises vont permettre d’organiser de la façon la plus parfaite possible la manifestation ». Pour Dansokho et compagnie, « cette manifestation se veut pacifique, cette manifestation se veut aussi une rencontre qui va concerner les militants, les responsables, les leaders de Bennoo mais également les populations du Sénégal qui ont exprimé leur rejet de la statue de la renaissance ». Qui à en croire Talla Sylla, « est une monumentale escroquerie et est l’expression la plus achevée de la nouvelle doctrine du Pds qui le est « loubalisme » ». Pour les leaders de Bennoo cette manifestation est l’expression d’un droit garantie par la constitution du Sénégal. Ainsi le leader du Jëf Jël de penser que, « La marche se fera dans de très bonnes conditions possible, car Bennoo a pris toutes les dispositions pratiques ».

Mais Dansokho et compagnie connaissant Wade et se méthodes, « ont pris toutes les dispositions pratiques ». Ainsi conclut Talla Sylla de conclure, « Bennoo a décidé de marcher et Bennoo marchera ».

Pour rappel la marche est prévue le samedi prochain à 9 heures et partira de l’Ecole Normale Supérieure pour se disperser au rond point Jet d’Eau.

Biram NDIAYE
Source Sununews.com