Encoreune entorse à l'éthique ou à la législation sur les marchés publics dans le chef d'un élu, le socialiste Claude Parmentier, bourgmestre de Wanze. Dans le cadre d'un projet de "revitalisation urbaine", la construction par sa commune d'immeubles à appartements, dont certains affectés à du logement social, il a confié le chantier à l'entreprise Thomas&Piron (T&P), laquelle devrait signer ensuite une convention avec Meuse Condroz Logement (MCL), la Société de logement de service public (SLSP) basée à Huy pour lui céder douze logements en vue de leur transformation en habitat social. Mais, problème, le commissairede la Société wallonne du logement (SWL) auprès de MCL a décelé que le chantier de base avait été attribué en violation de la loi sur les marchés publics. "Considérant qu'il est apparu que la commune (de Wanze) n'a pas procédé à un marché public de promotion immobilière avec publicité préalable et adéquate au sens de la réglementation relative aux marchés publics pour procéder au choix du candidat promoteur... la convention VEFA (Vente en l'état de futur achèvement, bref,desmaisons terminées) doit être requalifiée en marché public de travaux", justifient les administrateurs de MCL dans le PV de leur conseil du 28 janvier 2010. Ils ont décidé, à l'unanimité de rejeter l'opération. (ERC)
jeudi, 11 février 2010
Thuram part en croisade contre le racisme
Lilian Thuram a donné une conférence de presse mardi au Centre d’accueil de la presse étrangère à Paris. Il a répondu aux questions d’une quarantaine de journalistes sur son livre Mes étoiles noires dédié aux grandes personnalités noires de l’histoire. L’ancien footballeur a profité de l’occasion pour défendre ses idées sur l’origine du racisme. Il a également indiqué qu’il travaillait activement à la confection d’outils pédagogiques de lutte contre le racisme, pour les élèves du primaire. Il prépare aussi une exposition contre les zoos humains de l’époque coloniale.
Que ce serait-il passé, si Lilian Thuram avait été sur le plateau d’Arte télé le 13 novembre 2008, lorsque, à l’attention de Rokhaya Diallo, le journaliste Eric Zemmour avait lancé : « Je suis de la race blanche et toi tu es de la race noire, ça se voit à la couleur de la peau » ? A l’opposé de la présidente de l’association « Les indivisibles », qui surprise par la déclaration à la fois soudaine et brutale était restée interloquée, l’ancien footballeur international aurait tout de suite renvoyé le journaliste très apprécié par l’extrême droite française dans les cordes. « C’est faux », lui aurait-il assurément répliqué. Car, déjà connu pour son engagement politique sur des sujets liés à l’immigration, Lilian Thuram qui a mis un terme à sa carrière sportive en juin 2008 après qu’on eût détecté chez lui une malformation cardiaque héréditaire, a décidé de consacrer sa retraite à la lutte contre le racisme et les autres formes de discrimination. C’est dans cette optique qu’il a publié, en janvier dernier aux éditions Philippe Rey, Mes étoiles noires. Le livre qui deux semaines après sa parution se classait en deuxième position dans le Top 20 Ipsos/Livres Hebdo des meilleures ventes d’essais en France, rend hommage à des personnalités noires qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Parcourir l’histoire pour déconstruire les préjugés Mardi, au centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE) à Paris, Lilian Thuram a profité de la présentation de cette œuvre, lors d’une conférence de presse, pour revenir sur la vision de l’humanité qu’il défend. Pédagogique, pragmatique. Comme de nombreux footballeurs noirs, Lilian Thuram a connu les supporters qui imitent les cris de singe, chaque fois qu’un footballeur noir touche le ballon. Mais il n’en veut à personne. Pour lui, si le racisme persiste dans les sociétés modernes, si 55% de la population française croit encore à l’existence des races distinctes, c’est parce qu’on a conservé dans l’éducation, des représentations de l’humanité héritées du passé. Évoquant le cas des enfants qui, on le sait, ne naissent pas racistes, l’ancien défenseur des Bleus rappelle que ceux-ci ne se disent jamais noir ou blanc, lorsqu’ils font référence à la couleur de la peau. Ils parlent de rose, beige, marron, etc. « Blanc et noirs sont des constructions historiques. Il faut parcourir l’histoire pour déconstruire les préjugés ». D’où son livre qui valorise les grands hommes noirs du passé. « Le jour où les livres intégreront les gens de toutes les couleurs, les mentalités évolueront », pense-t-il. Bien qu’il connaisse le poids du passé dans les problèmes actuels des jeunes issus de l’immigration en France, Lilian Thuram se refuse à toute forme de victimisation. « Au moment où on pratiquait l’esclavage dans les Antilles, il y avait le servage à Paris, et ça ne concernait pas les noirs. Esclavage et servage renvoient tous deux à la même notion, l’exploitation de l’homme par l’homme ». Pour lui, ce qui prime, c’est le combat pour l’avenir. « Le plus important, c’est de se demander comment s’en sortir. Il faut sortir de la réflexion sur la couleur de la peau ». Pour cela, plaide-t-il, il faut mettre en place des stratégies, pour faire émerger une société véritablement fraternelle. Et dans ce combat, l’école qui doit mettre à la disposition des élèves « des étoiles de toutes les couleurs pour faire tomber les préjugés » jouera un rôle primordial. Thuram a refusé d’entrer au gouvernement français pour y être ministre de la diversité. Mardi, il a fait savoir qu’il rejetterait de même toute proposition d’entrée en politique. Il veut consacrer le reste de sa vie à son combat. A travers sa fondation contre le racisme, il travaille déjà à la mise en place d’outils pédagogiques à l’intention des élèves des CM1 et CM2. Il prépare également une exposition au musée du Quai Branly pour dénoncer les zoos humains de l’époque coloniale. Commander Mes étoiles noires, de Lilian Thuram, ed. Philippe Rey, 2010. |
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La Côte d’Ivoire aux portes de la guerre civile ?
Des manifestants ont incendié, mardi, la sous préfecture de Vavoua, une localité située au Centre de la Côte d’Ivoire, pour protester contre les tentatives de manipulation des listes électorales par le Front Populaire ivoirien (FPI), le parti du président Laurent Gbagbo. Cet incident n’est pas un cas isolé, plusieurs autres analogues se sont produits dans d’autres parties de la Côte d’Ivoire. Une situation jugée préoccupante par Sidiki Konaté, le porte-parole des Forces Nouvelles, qui évoque « les germes d’une guerre civile ».
La tension est montée d’un cran en Côte d’Ivoire. Des milliers de manifestants ont incendié mardi la sous préfecture de Vavoua, une ville située au centre du pays, dans la zone administrée par les ex-rebelles des Forces nouvelles. Ils ont également tenté de mettre le feu à la mairie, mais ils en ont été empêchés par l’intervention des forces de sécurité locales, qui ont tiré en l’air pour les disperser.
Les émeutiers protestaient contre la convocation au tribunal de Daloa (localité voisine de Vavoua) de 333 personnes, accusées par le Front Populaire ivoirien (FPI), le parti du président Laurent Gbabgo, d’inscription frauduleuse sur la liste électorale. Pour Moussa Koné, le président du mouvement local de jeunesse du Rassemblement des républicains (RDR, opposition), ce bâtiment aurait été incendié par « des éléments infiltrés par le sous-préfet lui-même pour saboter (la) marche ».
« Le Rwanda se prépare en Côte d’Ivoire »
La semaine dernière, plusieurs incidents analogues se sont produits dans plusieurs villes du pays, notamment à Divo, Katiola et Man. Sur saisine des partisans du président Laurent Gbagbo, les tribunaux de ces localités avaient prononcé les radiations de la liste électorale pour fraude sur la nationalité ivoirienne de personnes essentiellement originaires au nord du pays.
Une situation qui inquiète le porte-parole des Forces nouvelles. Sidiki Konaté craint que « le Rwanda se prépare en Côte d’Ivoire ». « Vous avez dans les localités un réel péril sur la coexistence pacifique, des communautés qui se regardent en chien de faïence, prête à attaquer. Ce sont là les germes d’une guerre civile. Chacun prépare déjà sa munition. Qui pour une machette. Qui pour un couteau », a-t-il expliqué, lundi, au lendemain d’un conclave des instances des Forces nouvelles, tenu dans leur fief à Bouaké, au centre du pays.
Selon lui, « les dénonciations abusives » ainsi que « l’instrumentalisation des chefs de villages » par les membres du FPI pour connaitre la liste des noms des présumés « non-Ivoiriens », aurait créé une atmosphère de « suspicion, de délation entre les communautés ». « Il faut attirer l’attention de tout le monde, de tous les partenaires sociaux nationaux et internationaux sur ce danger », a conclu Sidiki Konaté.
La douloureuse question de l’ « ivoirité »
La semaine dernière, les Nations unies avaient lancé des appels au calme après la vague d’incidents avait déferlé sur le pays. Selon certains observateurs, ces manœuvres de suppression de noms sur la liste électorale, seraient un moyen pour le pouvoir de repousser aux calendes grecques l’épreuve des urnes, prévue pour mars 2010.
L’opposition, qui accuse le FPI de saisir des tribunaux pour « opérer des radiations arbitraires, partisanes et illégales », craint une crise politico-militaire, semblable à celle de 2002. Laurent Gbagbo, en jouant la carte de l’ « ivoirité », pourrait agiter sans le savoir le drapeau rouge.
10:43 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cote d'ivoire | del.icio.us | Facebook | | |
Le bourgmestre de Wanze viole la loi sur les marchés publics
Le maïeur de Wanze Claude Parmentier a attribué à Thomas & Piron un marché sans concurrence, selon La Libre Belgique. Il se fait retoquer par la SWL dont il est pourtant le président du comité d'audit.
10:36 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wanze; bourgmestre | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 05 février 2010
MAM dérange les Sarko et autres
La garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur ne s'entendent pas et ne manquent pas de le faire savoir. Il n'est pas bon être chiraquienne en sarkozie.
L'échange de tirs entre la ministre de la Jus
tice, Michèle Alliot-Marie et le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, n'en finit plus. Remis à sa place pour avoir voulu renforcer les peines pour les agresseurs des personnes âgées, Hortefeux a tenté de se défendre en avançant que la garde des Sceaux était "mal informée". Elle rétorque avec une lettre de remontrances au sujet du manque de "célérité" vis-a-vis des hooligans. Un Scud auquel le ministre de l'Intérieur n'a pas manqué de répondre, de nouveau par lettre.
Fin de la séquence? Peut-être, mais cette mésentente entre les deux ministres n'est pas une première. Mieux, MAM n'a jamais été en odeur de sainteté au sein du gouvernement.
Abonnée aux ministères régaliens
Gaulliste et issue de la chiraquie dans un gouvernement qui n'a d'yeux que pour Nicolas Sarkozy, voilà un CV qui détonne. Fière de son enracinement politique, elle a crée l'association Le Chêne afin d'"incarner le courant gaulliste au sein de l'UMP."
L'ancienne présidente du RPR, élue en 1999, reste très populaire à droite. Ce qui explique qu'elle ait siègé dans tous les gouvernements depuis 2002. Elle est la seule dans ce cas, avec le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau.
Son arrivée à la Justice en 2009 a fait couler beaucoup d'encre. Comment une ministre qui ne fait pas allégeance au chef de l'Etat peut-elle accéder à un poste régalien? Qui plus est, quand on se rappelle qu'elle remplace à ce poste une fidèle des fidèles de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati. Etre la protégée du président ne fait pas tout puisque l'ancienne ministre de la Justice avait récolté les foudres des magistrats, notamment lors de l'annonce de la suppression du juge d'instruction.
L'épisode Edvige
Enchaînant son troisième ministère régalien (Défense, Intérieur, Justice), MAM a été choisi pour calmer le jeu. Cette docteur en droit connaît bien la Justice. Ce qui ne l'a pas empêché de devoir composer, comme Rachida Dati, avec le très puissant Patrick Ouart, le conseiller à la justice de Nicolas Sarkozy. Qualifié de"garde des Sceaux bis" sous l'ère Dati, il a quitté son poste à l'Elysée pour rejoindre LVMH.
On a souvent annoncé les derniers jours de MAM au gouvernement. Notamment après les coups de gueules du président de la République lors de la polémique sur le fichier Edvidge. Celui-ci lui reprochait alors son manque de réactivité lors de la levée de boucliers des militants de la Ligue des Droits de l'homme.
C'est là le reproche principal des sarkozystes à MAM, symbole, selon eux, de la vieille garde "ringarde" et "dépassée". Elle oppose son sérieux et son travail. Chargée de la réforme de la procédure pénale, elle va à nouveau devoir montrer sa capacité à encaisser les coups.
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jeudi, 04 février 2010
Kofi Yamgnane écarté des présidentielles au Togo : « La surprise, c’est qu’il n’y a pas eu de surprise »
« Je sais que mon dossier est inattaquable. Les arguments avancés par la Cour constitutionnelle pour rejeter ma candidature sont fallacieux. Le RPT à écarté le candidat le plus gênant afin de s’éterniser à nouveau au pouvoir », a déclaré mardi, le Franco-Togolais Kofi Yamgnane, candidat à l’élection présidentielle prévue le 28 février 2010. Pour M. Yamgnane, le rejet de sa candidature « relève d’une décision purement politique et n’a aucune base juridique ». Un avis largement partagé par la plupart des Togolais.
« La popularité dont jouit depuis un temps M. Yamgnane est trop forte. Le pouvoir en place savait que sa candidature risquait de priver le président Faure de voix précieuses dans le nord du pays, dont les deux hommes sont originaires. Donc, il est l’homme à abattre », estime un acteur de la société civile sous couvert de l’anonymat.
« Vue la façon dont il est rentré au Togo, avec beaucoup de fracas, je me disais que ce Monsieur ne connait pas son pays. Il devenait inquiétant pour le RPT. La surprise serait qu’il ne soit pas écarté », pense Hamidou Souley, conducteur de taxi-moto.
Pour d’autres, M.Yamgnane porte une partie de la responsabilité de la non-retenue de sa candidature. « Je me souviens de ses prises de position après la mort du Président Eyadéma avec qui il entretenait de bonnes relations. Il n’avait pas du tout caressé ses fils qui sont aujourd’hui au pouvoir. Ca a fini par le plomber. C’était prévisible, surtout qu’il a le soutien des médias français », pense Justine Séglah, une proche d’un des parti de l’opposition togolaise. Cette dernière ajoute : « Le RPT sait bien qu’il y a ces incertitudes sur l’état-civil des Africains de la génération de M. Yamgnane ».
L’opposition en ordre dispersé
La France a exprimé, mercredi, son attachement aux « normes constitutionnelles » et au « pluralisme » au Togo, suite à invalidation de la candidature de M. Yamgnane. « Nous sommes attachés au respect des normes constitutionnelles et à la consolidation de la démocratie et du pluralisme au Togo, dans la perspective des élections présidentielles de 2010 », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, lors d’un point de presse.
La Cour constitutionnelle dit avoir rejeté la candidature de Kofi Yamgnane à cause d’une incertitude concernant sa date de naissance. La Cour a relevé que les documents français de Kofi Yamgnane indiquent le 11 octobre 1945 comme date de naissance, alors que ceux provenant du Togo font mention du 31 décembre 1945. Le candidat débouté entend se battre pour être rétabli dans ses droits. Il n’exclut pas non plus son soutien aux forces politiques de l’opposition, pour une candidature unique qui tarde à voir le jour face au Président sortant Faure Gnassingbé qui part favori.
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mercredi, 03 février 2010
« L’Anoci, c’est l’agence de la corruption, de l’opacité et de l’incohérence »
NETTALI.NET- C’est parce qu’il est convaincu que le nom de Karim Wade est cité dans tous les scandales de ce pays que le maire de Mermoz- Sacré-Cœur - Baobabs juge que l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) est un cadre de corruption et d’opacité. A ses yeux, le fils de Wade est incapable d’apporter des réponses aux différentes critiques sur sa gestion de l’Anoci.
’’Que ce soient pour les Industries chimiques du Sénégal, la Société antfricaine de raffinage, la Senelec, l’Anoci, le nom de Karim Wade revient dans tous les scandales. Il faut s’appeler Karim Meissa Wade pour oser faire ce qu’il a fait. Tout autre sénégalais dormirait au fond d’une cellule. Le cas de l’Anoci est spécial. Je pense qu’il ne faut pas être plus royaliste que le roi. Abdoulaye Wade ne me choque plus. Abdoulaye Wade fera tout pour écarter ceux qui dérange son fils’’, a déclaré Barthélémy Dias au cours de l’émission le Grand Jury de la Rfm.
A ses yeux, tant que l’Anoci n’apportera pas de réponse au livre de Latif Coulibaly, il continuera à penser que c’est l’agence de la corruption, de l’opacité et de l’incohérence.
Barthélémy Dias se demande également comment Karim Wade peut être maintenu à la tête de son ministère, après tous les scandales dans lesquels son nom est cité et après sa défaite aux élections locales de mars 2009.
S’agissant du travail abattu par l’Armp, Barthélémy Dias souhaite qu’une suite soit donnée à ses audits.
’’C’est à eux d’indiquer la voie en expliquant pourquoi il y a eu dysfonctionnement. L’Armp est une bonne trouvaille. Dans chaque pays, il y a des instruments de contrôle. Je salue l’honnêteté intellectuelle de M. Sakho. Il va falloir qu’il nous dise dans quel ordre on va ranger ces différents dysfonctionnements’’, soutient M Dias.
14:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Révélation d'Ahmet Khalifa Niasse : Wade destine le danger aux autres et les délices à son fils, Karim
XIBAR.NET (Dakar, 03 Février 2010) - Quand Ahmet Khalifa Niasse parle du président Wade, ses avis sont généralement fondés ; parce que connaissant l’homme à fond et lui ressemblant. Or, il s’est épanché dans les colonnes d’un journal de la place, pour avouer que les sentiments de celui qui l’avait nommé ministre de la Ville pour les Sénégalais sont à l’opposé de ceux qu’il nourrit pour son unique fils, Karim. Ses aveux sont lourds de conséquence pour le pays. Un jour, révèle Ameth Khalifa Niasse, le président Wade lui a dit : « Je vais te donner une mission pour laquelle je n’ai confiance qu’en Karim. Mais, puisque c’est trop dangereux pour lui, je te la confie ». Autrement, il avoue que le président Wade n’a d’égards, de considération et d’estime que pour son fils Karim. Il lui destine tout ce qui est rentable, agréable et facile. Il souhaite qu’il ne lui arrive aucune égratignure. C’est ce qui explique qu’il s’était rué à l’immeuble Tamarro, où il était coincé dans un ascenseur. Les propos de Khalifa Niasse indiquent clairement qu’aux enfants des autres le président Wade ne souhaite que malheurs et misères. Il n’hésite pas à les envoyer aux charbons. Tant pis, s’ils y laissent la vie ! Car, Karim est le miroir de son père, son unique confident, le moteur de sa vie. Les autres ne sont que ses escaliers, ses sujets, ses chaires à canon et jouets. Les propos de M. Niasse sont à prendre au sérieux, puisqu’il se réclame co-auteur du Parti démocratique sénégalais. Les deux hommes se fréquentent depuis plus de trente ans. D’ailleurs, Ahmeth Khalifa avait déclaré que si l’autre enfant de Wade, Sindiely, avait été de sexe masculin, il serait son homonyme. Il avoue que Abdoulaye Wade n’est pas dans la peau d’un président. Il agit en vieux père d’un garçon, auquel il ne peut rien refuser. Il s’est exécuté, sans réfléchir, quand Karim a voulu mettre à terre Jean Lefebvre Sénégal, qui employait deux mille Sénégalais, dans le seul but d’atteindre Bara Tall ; qui est pourtant, lui aussi, fils d’un père aussi digne que Wade, sinon plus. Son tort a été de refuser de tremper dans les combines de surfacturation que voulait lui imposer Karim. Or, un président doit être à égale distance de tous les Sénégalais, être à l’écoute des différentes Pourvu simplement que les Wade dispose de savoureux, variés et abondants mets et qu’ils s’amusent, voyagent en jets privés et dilapident l’argent. Les Sénégalais sont avertis, quand bien même que Wade parvient toujours à trouver des kamikazes, comme Khalifa Niasse et Massaly, qui acceptent d’aller au front pour son fils. | |
Auteur: La Redaction |
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mardi, 02 février 2010
Trop de relations sexuelles endommageraient les poignets
Des milliers de personnes souffriraient de micro-traumatismes répétés au niveau des poignets en raison d'un trop gros appétit sexuel.
Le Dr John Zenian pense en effet que le syndrome du canal carpien pourrait se développer en raison du poids que doivent supporter les poignets lors de la position du missionnaire. "Le syndrome du canal carpien peut se développer pendant des rapports sexuels lorsque les mains s'étendent de manière répétée sous la pression du poids du corps" déclare le docteur dans le journal Medical Hypotheses.Et ce problème pourrait avoir tendance à se développer et même s'aggraver : en effet, les gens devenant plus lourds, la pression exercée sur les poignets deviendra de plus en plus importante. L'utilisation de Viagra est elle aussi un facteur de risque : les hommes, plus âgés, ayant les poignets plus fragiles, les endommageraient plus rapidement en conservant une vie sexuelle très active.
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lundi, 01 février 2010
Belgique Insécurité: Leterme dit qu'il faut tout examiner sans tabou
Le Premier ministre, Yves Leterme (CD&V) estime qu'il faut examiner "sans tabou" tous les moyens de protection qui pourraient être envisagés. C'est ce qu'il a déclaré dans l'émission "De Ochtend" (VRT) en réaction au problème d'insécurité à Bruxelles. Le gouvernement fédéral examinera dans les prochains jours ce problème d'insécurité. Mercredi, la question figurera à l'agenda du conseil des ministres restreint. Yves Leterme remarque qu'avant de répondre à l'appel de certains bourgmestres bruxellois qui réclament des moyens, il faudra avant tout avoir les garanties que ces moyens supplémentaires seront bien utilisés.
Comme la ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom (Open Vld), Yves Leterme estime que ça n'a aucun sens d'imposer une fusion des zones de police, certainement pas s'il n'y a aucune volonté de collaboration dans le chef des différentes zones. Pourtant, selon le Premier ministre, ce serait "une bonne chose" si un travail pouvait être fait en faveur d'un "regroupement".
10:22 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 29 janvier 2010
Sarkozy perd le combat
Dominique de Villepin a affirmé vendredi que la décision du procureur de Paris de faire appel de sa relaxe dans le procès Clearstream n'était pas la sienne mais celle du président Nicolas Sarkozy.
"Ce n'est pas sa décision, je connais bien Jean-Claude Marin", a déclaré l'ancien Premier ministre sur RMC au lendemain du jugement du tribunal correctionnel de Paris.
Jean-Claude Marin a annoncé vendredi sur Europe 1 qu'il ferait appel de la relaxe de Dominique de Villepin, assurant qu'il s'agissait de sa décision.
"Nicolas Sarkozy préfère persévérer dans son acharnement, dans sa haine", a dit Dominique de Villepin.
"Arrêtez monsieur le président cette haine qui ne peut vous faire que du tort", a-t-il lancé. "C'est un triste spectacle, ce n'est pas un grand jour pour la politique".
Sophie Louet
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jeudi, 28 janvier 2010
Obama veut créer deux millions d'emplois
Le président Barack Obama a appelé mercredi les parlementaires américains à faire de l'emploi la priorité de l'année 2010, dans un discours offensif sur l'état de l'Union, où il a également imploré le Congrès de poursuivre l'effort de réforme du système de santé.
Emploi, déficit budgétaire, taxation des banques, compétitivité des exportations et investissements dans les énergies vertes ont été quelques-unes des questions d'un discours largement consacré au thème de l'économie. Le président a également insisté sur l'éducation, la réforme du système de santé et abordé l'engagement militaire des Américains et les droits des homosexuels dans l'armée, entre autres thèmes.
En ouverture de son discours, le président a opté pour un ton résolument optimiste: «Ma confiance en l'avenir des Etats-Unis n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui», a-t-il déclaré. «L'emploi doit être la toute première priorité en 2010. Je veux voir un projet de loi consacré à l'emploi sur mon bureau sans délai», a martelé M. Obama, en expliquant que les efforts des parlementaires devraient s'orienter vers les petites et moyennes entreprises. Il a proposé de mettre à contribution les banques, sauvées du naufrage par le coûteux plan de sauvetage financé par les Américains, en consacrant 30 milliards de dollars «remboursés par Wall Street» au financement des petites et moyennes entreprises.
Le président a justifié la nécessité de sauver les banques pendant la crise financière, tout en parlant de l'aversion qu'il avait éprouvée lorsqu'il a dû le faire et en fustigeant Wall Street pour sa responsabilité dans la crise. Comme prévu, il a proposé de mettre en oeuvre à partir de 2011 un gel partiel des dépenses budgétaires, qui n'affectera pas les postes jugés prioritaires. «Nous parcourrons le budget ligne par ligne à la recherche de programmes qui ne sont pas efficaces et coûtent trop cher et nous les supprimerons», a promis Barack Obama.
La question de la réforme du système de santé, sur laquelle il était très attendu, s'est aussi taillée une part du lion. «D'ici à la fin de mon discours ce soir, des Américains auront encore perdu leur couverture santé. Des millions d'Américains perdront leur couverture cette année. Je n'abandonnerai pas ces Américains. Et les membres de ce Congrès ne devraient pas abandonner ces Américains», a-t-il plaidé, avant d'en appeler aux parlementaires des deux camps: «Ne tournez pas le dos à cette réforme. Pas maintenant. Pas si près du but». M. Obama a fait de cette réforme un élément central de son premier mandat. Un revers électoral venu des Démocrates dans le Massachusetts, synonyme de perte de la majorité qualifiée au Sénat, a sérieusement compromis le projet.
«J'assume ma part de responsabilité pour n'avoir pas assez bien expliqué le projet aux Américains», a-t-il reconnu, avant d'en appeler à l'unité nationale: «Trouvons un moyen de nous rassembler, et de terminer le travail, au bénéfice du peuple américain». M. Obama est aussi revenu sur la présence militaire des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan. Il a rappelé son engagement de retirer les troupes américaines d'Irak d'ici au mois d'août et de «mettre fin à la guerre». Sur le dossier afghan, il s'est montré plus prudent. Il a aussi abordé la question militaire en se prononçant contre l'interdiction faite aux soldats de révéler leur homosexualité sous peine d'être radiés.
Les observateurs qui s'attendaient à un discours pétri d'humilité suite aux échecs qu'a subis l'administration Obama en ont été pour leurs frais. Le président a commencé par un bain de foule dans les travées du Congrès, en arborant un sourire confiant. A plusieurs reprises, il s'est permis de plaisanter, par exemple sur ses difficultés à faire progresser la réforme du système de santé. «Je n'ai jamais dit que ce serait facile», a-t-il insisté, en rappelant qu'il avait été élu sur la promesse du changement et en reconnaissant que ce changement «n'arrivait pas assez vite» pour de nombreux Américains«. Le président, qui s'est permis de réprimander l'élite politique et de railler »Washington, où chaque jour est une campagne électorale«, a demandé à de nombreuses reprises aux parlementaires de s'unir et de dépasser »les pesanteurs« du système politique au bénéfice des Américains.
Il a terminé son discours par une envolée déterminée: »Nous ne sommes pas de ceux qui renoncent. Je ne suis pas quelqu'un qui renonce«. Quoiqu'il n'ait pas été hué, son discours a été fraîchement accueilli par l'opposition, qui a dénoncé par exemple le dirigisme de ses positions économiques ou le coût des mesures qu'il envisage, de nature à creuser encore la dette. »J'espère que ce nouvel accent mis sur l'économie va conduire le gouvernement à dire plus souvent non aux dépenses et à l'endettement«, a par exemple réagi le sénateur Mitch McConnell, qui dirige l'opposition au Sénat.
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mardi, 26 janvier 2010
Anne-Marie Lizin se présente
Alors que le collège PS-Ensemble s'est félicité de présenter un budget en léger boni malgré la conjoncture délicate, le MR et les « Liziens » ont fustigé ce budget qui a été qualifié de « vide » ou encore de « soufflé retombé ». « Pour moi, c'est un budget sans créativité », a déclaré Anne-Marie Lizin. « Il mérite d'être coiffé de la palme d'or du bonnet d'Anne », a surenchéri Isabelle Lissens (MR).
« En cette période de crise, c'est un véritable tour de force qu'a réalisé notre échevin des Finances Philippe Charpentier », a déclaré Françoise Kunsh, la chef de groupe Ensemble suivie par son homologue PS Jean-François Ronveaux qui a parlé de « budget citoyen » tout en admettant que dans le dossier du SRI « il reste des choses à faire ».
L'opposition avait d'ailleurs mis à l'ordre du jour plusieurs points concernant le SRI et le refus du plan d'optimalisation défendu par l'échevin Denis Léonard. « Les pompiers doivent recevoir beaucoup plus de moyens et pas uniquement en terme d'engagements », a affirmé Anne-Marie Lizin. « Nous nous étonnons de la réponse du collège pour régler la sécurité », a fustigé Isabelle Lissens.
Mais dans cette critique de l'absence de plan d'optimalisation du SRI, l'opposition a surtout tenté de montrer ce qu'elle qualifie de « manque d'homogénéité du collège ».
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Henin en demi-finale de l’Open d’Australie
Malgré la fatigue et son service défaillant, Justine continue. Cette fois c’est Nadia Petrova (WTA 19) qui en a fait les frais : 7-6 (3), 7-5 en 1h51. Pour la 4e fois, Henin va disputer les demi-finales l’Open d’Australie. Ce sera contre la Chinoise Jie Zheng (WTA 35).
Ce sera la quatrième fois que Justine Henin disputera les demi-finales de l’Open dont elle fut la gagnante en 2004 et la finaliste en 2006. Elle fait déjà mieux qu’il y a deux ans quand elle avait été balayée par Sharapova en quarts de finale à Melbourne, son dernier Grand Chelem avant son retour au tennis.
Henin, qui doit attendre de disputer un troisième tournoi avant de retrouver un classement, s’est une nouvelle fois arrachée pour gagner le droit de retrouver la Chinoise Zheng Jie en quarts.
A part son premier tour, aucun match n’a été facile pour la Famennoise mais elle continue à capitaliser sur une qualité rare qui lui permet de mieux jouer les points qui comptent triple.
Depuis le début du tournoi, elle a disputé trois tie-breaks et les a tous gagnés, dont celui du premier set (7/3) face à Petrova, tête de série nº 19.
La Belge, qui a mal servi dans ce match (45 % de premières balles, 5 double-fautes) – mais comme par hasard elle a retrouvé son service dans le jeu décisif –, a ensuite effacé un double break (3-0 pour Petrova qui a engagé pour faire 4-0) dans le second set, alignant 4 jeux d’affilée, pour conclure sur le service de Petrova, à sa toute première balle de match, après la 41e faute directe de la Russe, très fébrile, qui n’a jamais rappelé la joueuse qui avait écrasé Kim Clijsters et puis dominé Kuznetsova dans les tours précédents. Elle n’avait sans pas oublié que Justine Henin l’avait déjà battue à 12 reprises (sur 14 matchs) avant les retrouvailles de ce mardi. Notamment au premier tour à Brisbane cette année (7-5, 7-5) pour le premier match officiel de la deuxième carrière tennistique d’Henin.
Les réactions du clan Henin
Justine Henin : « Je suis très heureuse car ça n’a pas été facile. J’ai eu du mal à trouver l’énergie nécessaire en début de 2e set ; j’ai heureusement pu revenir par la suite en jouant plus agressivement, en prenant plus de risques. Je ne voulais pas aller au tie-break dans ce deuxième set car je pense que Petrova aurait pu en tirer un avantage. Me voilà en demi-finale. Contre une Chinoise (Zheng Jie) ou Kirilenko. Quoi qu’il en soit, ce sera un gros match car elles ont toutes deux effectué un joli parcours jusqu’ici et elles seront bien sûr très motivées et en confiance. Je ferai de mon mieux car j’ai tellement envie de revenir ici en finale… »
Carlos Rodriguez : « Il y a eu beaucoup de bon, mais aussi du moins bon avec des passages émotionnels difficiles de part et d’autre. On a eu droit à un match assez bizarre. On avait envie que ça soit mieux par rapport à tout ce qu’on a vu ces derniers temps, et notamment dimanche. On a eu un super-match contre Yanina et quelque chose de beaucoup moins bon aujourd’hui. Mais ça, c’est le tennis en Grand Chelem, il n’y a rien à faire. Le plus important a été qu’elle évite le tie-break. Son service n’allait pas (NDLR : 45 % de premières balles sur la totalité du match). Il y avait un manque d’engagement sur la première balle. Tout allait beaucoup plus lentement que dans le match précédent. Heureusement, que Petrova n’a pas bien servi non plus. Chez Justine, la première balle était en panne. Heureusement que la deuxième est un peu mieux passée. Enfin, nous voilà en demi-finale. C’est fantastique ! »
Une Chinoise en demi
Bénéficiant d’une « wild-card » à Melbourne, Justine Henin est seulement la troisième joueuse invitée à atteindre le dernier carré d’un Grand Chelem. Ironie du sort, les deux premières ont été Kim Clijsters à l’US Open et… sa prochaine adversaire Zheng Jie, qui avait hérité d’un wild-card avant de se hisser en demi-finale de Wimbledon en 2008.
Rien n’a été facile pour Henin à Melbourne où elle a dû batailler dans tous ses matchs, sauf le premier. Souffrant de la cuisse gauche surtout, elle manque également, et surtout, de sommeil. Car Henin c’est la Belgique qui se lève tôt ! Mais qui se couche tard, ses précédents matchs ayant tous été programmés en session de nuit. Pour son premeir match en ouverture de dession, Henin a d’ailleurs avoué avoir eu besoin d’un temps d’adaptation à la luminosité du jour.
Après quelques « nuits horribles », Justine est donc fatiguée. Mais pas rassasiée avant une demi-finale où elle sera forcément favorite face à Zheng Jie (26 ans, WTA 35).
« J’ai très bien pris la pression jusqu’à maintenant mais je ne sais pas comment je vais gérer la suite », s’est interrogée Henin. Vu son parcours, on peut lui faire confiance.
« Elle est tellement forte dans sa tête », a d’ailleurs estimé Zheng Jie après avoir surclassé (6-1, 6-3 en 1h25) la Russe Maria Kirilenko, diminuée physiquement par des soucis à la hanche et la cuisse gauche.
« Je veux juste profiter du moment et bien jouer », a ajouté la Chinoise qui a perdu son seul affrontement avec Henin qui l’avait battue en août 2005 en 8es de finale à Toronto (surface dure) 6-2, 6-4
Zheng Jie qui pourrait être rejointe en demi-finale par Li Na, opposée mercredi à Venus Williams, ce qui serait une nouvelle grande première pour le tennis chinois.
Top 60 ?
Avec Henin et Zheng Jie, qui retrouvera le Top 20 lundi, il y aura quoiqu’il arrive une joueuse non-tête de série en finale pour la quatrième fois depuis que le tournoi se dispute sur le site de Melbourne Park en 1988. Serena Williams avait remporté le tournoi en 2007 sans être tête de série, alors que les Françaises Amélie Mauresmo et Mary Pierce avaient atteint la finale, respectivement en 1999 et 1997.
Après sa victoire mardi, Justine Henin devrait retrouver au minimum le Top 60, en attendant mieux. Car Petrova, comme ses précédentes adversaires, a constaté que la Belge de 27 ans était aussi forte qu’avant, « si ce n’est davantage. »
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SENEGAL - Remaniement en vue : Karim entend faire diriger le gouvernement par Abdoulaye Baldé
XIBAR.NET (Dakar, 26 Janvier 2010) - Pour briser les espoirs de retour aux affaires de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et avoir sous ses genoux l’appareil exécutif, le fils du président, Karim, s’apprête à passer à l’attaque, avec la bénédiction de son père.
La révélation est du quotidien Kotch : un remaniement ministériel est en vue. Car, après avoir reçu de son père la formation libérale, que coordonne, désormais Farba Senghor, Karim Wade entend contrôler le pouvoir exécutif. Il a fait contrôler le Parlement par son cousin Doudou Wade, il va faire nommer Abdoulaye Baldé, à la tête du Gouvernement.
La manoeuvre lui permettra de régner en seigneur sur l’État, et de gouverner plus à la place de son père. Pour mettre hors d’état de nuire l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qu’il considère comme l’un des sérieux obstacles à ses ambitions politiques, le fils du président projette de faire nommer l’actuel chef du gouvernement, Souleymane Ndéné Ndiaye , au poste de vice-président du Sénégal, qui ne sera, en fait, qu’une coquille vide. Me Ndiaye, qui avait juré de ne jamais se ranger derrière le « gamin » Karim, lui obéit désormais.
En le propulsant à la « station » que son père destinait à Idrissa Seck, il va extraire à la racine toute ambition présidentielle dans l’entourage de son père. Il est sûr que pour lui succéder, sans anicroche, il fera « guillotiner » le président du Sénat, Pape Diop, les prochains jours. La volonté populaire n’ayant pas de sens pour les Wade.
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lundi, 25 janvier 2010
A peine né, le Pdsl contesté à Rufisque : Des libéraux s’opposent à l’achat de toutes cartes estampillées Pdsl
L’idée de remplacement du Pds par le Pdsl suscite déjà des controverses. A Rufisque, les militants libéraux de Yenne ne vont pas acheter les cartes estampillées Pdsl. Au cours d’une conférence de presse, ce week-end, ces derniers se sont dit surpris d’apprendre que le Pds est dissout et remplacé par le Pds. ‘Je demande aux militants sincères de ne pas acheter les cartes de membres du Pdsl tant que certaines questions ne sont pas élucidées. Nous demandons à tous ceux qui ont l’idéal libéral de dire non’, clame Ameth Ndir, responsable libéral à Yenne. Pour lui, si le Pds compte diriger longtemps ce pays, il faut que ceux qui le composent se respectent mutuellement.
’A l’évidence, on ne décide pas à la place des autres que l’on respecte (…). Pourquoi fragiliser en permanence des responsables qui ont loyalement servi le parti ? Pourquoi dissoudre le Pds dans le Pds ? Qu’est ce que le Pdsl, si ce n’est un parti constitué de transhumants et d’illégitimes’, se demande Ameth Ndir. ‘Notre parti est devenu un parti de lobbying, d’intérêts et d’intéressés’, constate-t-il .
Malgré tout, la vente des cartes a démarré dans le département de Rufisque. Le superviseur a réuni les différents responsables en fin de semaine pour une large explication. Ensuite, des réunions sectorielles avec le superviseur ont démarré.Sangalcam, Yenne et Rufisque-Ouest ont déjà été consultés. A Salgalcam, les libéraux s’opposent à toute suprématie de Rewmi. Ils ont décidé de taire les querelles pour neutraliser Omar Guèye et ses hommes. A Yenne, les libéraux ont boudé la réunion.
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mercredi, 20 janvier 2010
Obama-Sarkozy : «Je t'aime, moi non plus»
EN IMAGES - Leur relation alimente les chroniques politiques depuis un an. Malgré l'entente affichée, les deux présidents n'ont pas réussi à nouer des liens privilégiés.
On avait annoncé une lune de miel. Il y a un an, Nicolas Sarkozy ne cachait pas sa satisfaction de voir Barack Obama devenir son homologue américain. Le président français clamait sa «hâte» de se mettre au travail pour «changer le monde» avec son alter ego, pensait-il alors, au moins en termes de popularité et de volontarisme. L'«Obamania», qui enfiévrait l'Europe et la France, mettait enfin au goût du jour son atlantisme revendiqué. «Nicolas Sarkozy, le plus pro-américain des présidents français depuis un demi siècle» et «Barack Obama, le dirigeant américain le plus populaire en France depuis des générations», résumait le Financial Times en décembre dernier.
Leur première rencontre date de septembre 2006. Celui qui n'est alors que le ministre de l'Intérieur français rencontre à Washington celui qui est alors le sénateur de l'Illinois. « Celui-là, il ira très loin ! » s'exclame Nicolas Sarkozy en sortant du bureau. Deux ans plus tard, en juillet 2008, c'est le président Sarkozy qui reçoit à l'Elysée le candidat Obama. Ils montrent alors une belle complicité, l'Américain se permettant même un trait d'humour sur la légendaire «énergie» du président français. «C'est mon copain», dira ce dernier.
Las, l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche, en janvier 2009, ne tient pas toutes ses promesses pour le Français qui se heurte très vite à la distance du président fraîchement élu. Leur premier contact téléphonique n'arrive pas aussi vite qu'escompté et, surtout, Nicolas Sarkozy n'aura pas l'honneur, malgré son insistance, d'être le premier chef d'Etat reçu par le président Obama, qui lui préfère le Britannique Gordon Brown. Il pousse même l'affront jusqu'à adresser, en mars, une lettre à… Jacques Chirac, où il se dit certain qu'ils pourront collaborer «dans un esprit de paix et d'amitié afin de construire un monde plus sûr» ! Une série de petites humiliations qui pèsent sur les premiers mois du couple Sarkozy-Obama, alimentant la rumeur d'une mésentente. Leur premier contact, plutôt froid, lors du G20 de Londres en avril 2009, ne l'apaise pas.
Pendant ce temps-là, un «autre sommet» Sarkozy-Obama attire les feux des projecteurs. Celui, plus chaleureux, des deux premières dames qui rivalisent également de popularité.
Si les deux dames semblent s'accorder, les personnalités de leurs maris s'avérent très différentes. Les commentaires soulignent de plus en plus le contraste entre les deux hommes : le petit et le grand, le nerveux et le calme, le spontané et le réfléchi. Dans une métaphore hollywoodienne, Newsweek comparera même Nicolas Sarkozy au «minuscule Joe Pesci, tout en tics et en poses, jouant face à Denzel Washington, tout en dignité et en réserve». Pour le magazine américain pas de doute, Sarkozy souffre du «complexe Obama». Soucieux de faire taire les ragots, les deux mettent en scène leur entente à l'occasion de leur premier tête-à-tête à Strasbourg, en avril 2009 au lendemain du G20.
Mais au-delà des questions d'ego, plusieurs dossiers minent les relations entre les deux présidents. La crise économique a d'abord révélé de profondes divergences de vue. Le président français, qui se veut à la pointe de l'action anti-crise, n'a pas ménagé les Etats-Unis d'où, il le répète à l'envi, la crise est partie. Pour y remédier, il propose une refonte du système financier et veut légiférer. Barack Obama ne l'entend pas de cette oreille, qui préférerait pour sa part que l'Europe se concentre sur l'investissement. Quelques dossiers internationaux suscitent également des frictions. Au Proche-Orient, Barack Obama tient à son propre calendrier et n'apprécie guère les initiatives non concertées du Français. Celui-ci, en retour, n'adhère pas à la politique de la main tendue menée par l'Américain à l'égard de l'Iran. A Caen, où Barack Obama est venu célébrer la vieille amitié franco-américaine à l'occasion de l'anniversaire du Débarquement en juin, c'est la Turquie qui fait débat. Nicolas Sarkozy lui rappelle alors poliment que la décision d'une éventuelle intégration dans l'union européenne ne lui appartient pas.
Depuis Caen, il y a eu le sommet de Copenhague, en décembre 2009. Barack Obama, fidèle à sa vision du monde, s'est une nouvelle fois peu tourné vers l'Europe, préférant notamment dialoguer avec la Chine. Nicolas Sarkozy a paru cette fois sortir de son «obsession Obama», se tournant de son côté vers le Brésil et les pays africains. Après une année passée à essayer d'attirer l'attention de son homologue américain qui regardait ailleurs, le président français semble s'être fait une raison. Foin du rêve d'un duo de choc aux avant-postes du monde, l'éconduit découvre à son tour les plaisirs du multilatéralisme.
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mardi, 19 janvier 2010
Haïti : les Etats-Unis accélèrent les procédures d'adoption
Mardi 7 heures L'Australie a annoncé mardi le doublement de son aide d'urgence de cinq millions de dollars australiens à Haïti. Canberra avait annoncé la semaine dernière le déblocage de 10 millions de dollars, dont la moitié était destinée à des secours immédiats et le reste à la reconstruction à plus long terme
«Nous allons doubler l'aide d'urgence en nourriture, eau, abris et médicaments», a déclaré le ministre australien des Affaires étrangères, Stephen Smith à la télévision Sky News.
Lundi soir
Les Etats-Unis ont annoncé lundi qu'ils allaient assouplir les procédures d'adoption pour les orphelins haïtiens en autorisant leur transfert sur le sol américain sans qu'ils aient besoin de passeport ou de l'ensemble des pièces administratives délivrées par Haïti.
Concrètement, les familles américaines candidates à l'adoption d'un orphelin haïtien n'auront plus à attendre que le gouvernement haïtien, très affecté par le tremblement de terre, ait délivré tous les papiers et autorisations nécessaires pour que l'enfant soit transféré vers les Etats-Unis. La mesure ne s'appliquera qu'au cas par cas aux orphelins «ayant légalement été identifiés comme tels» par les autorités haïtiennes et qui sont en voie d'adoption par des familles américaines.
Un hôpital de campagne français de 50 lits est opérationnel depuis lundi à Port-au-Prince. L'hôpital, arrivé dimanche soir, a été installé sur le site du lycée français par les hommes de la Sécurité civile de Brignoles (sud de la France) et de Nogent (banlieue parisienne).
Douze médecins, dont un chirurgien et deux anesthésistes, et 70 personnels hospitaliers ont été déployés pour traiter une moyenne de 250 blessés par jour, a indiqué l'ambassadeur de France en Haïti, Didier Le Bret.
09:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa haïti | del.icio.us | Facebook | | |
Haïti : croisière de luxe à quelques kilomètres du centre du séisme
À un peu moins de 60 kilomètres de la zone dévastée par le tremblement de terre à Haïti, un bateau de croisière de luxe vient de s'amarrer, coktails et jet-ski au rendez-vous.
La compagnie, basée en Floride, vend un tableau pittoresque de la péninsule et de ses plages, afin de s'évader en complète tranquillité : sports aquatiques, barbecues. « La sécurité est garantie par des gardes de sécurité. »
La décision de s'y rendre a divisé les passagers… Les bateaux transportent des réserves de nourriture et l'équipe de la croisière a plaidé en faveur de dons aux Haïtiens. Mais la plupart des clients resteront à bord lors de l'arrivée au port.
« Je ne me vois pas prendre un bain de soleil sur la plage, jouer dans l'eau, faire des grillades et boire des cocktails, tandis qu'à Port-au-Prince des milliers de morts s'entassent dans les rues, les survivants choqués et en recherche de nourriture et d'eau », souligne un passager.
« C'était déjà assez dur de s'asseoir pour un pique-nique à Labadee avant le séisme, juste en sachant combien d'Haïtiens mouraient de faim », ajoute un autre qui a pourtant choisi de faire cette croisière. « Je ne peux pas imaginer aller y avaler un hamburger maintenant. »
Certains vacanciers craignent de voir leur embarcation assaillie par des affamés ; d'autres n'ont pas l'intention de renoncer à leur croisière de luxe pour un tremblement de terre : « Je serai à [Labadee] mardi, et j'ai bien l'intention de profiter des excursions comme du temps passé sur la plage. »
Parmi les responsables de la croisière, certains soulignent que les revenus liés à ce tourisme sont plus nécessaires que jamais (« nous ne pouvons abandonner Haïti au moment où ils ont le plus besoin de nous »). D'autres avancent que les bateaux peuvent aussi être utiles au transport de différentes ressources.
Pour les passagers en manque de sensations fortes, ils pourront toujours aller aider les blessés et s'offrir ce « tourisme » d'un nouveau genre que Slate décrivait il y a quelques semaines, dévoilant
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Juppé décline l'offre de Sarkozy à la Cour des comptes
L'ex-premier ministre Alain Juppé décline l'offre de Nicolas Sarkozy de succéder à Philippe Séguin, récemment décédé, à la tête de la Cour des comptes.
Dans une interview aux Echos, à paraître mardi, il justifie son choix par le désir de rester maire de Bordeaux. "Je ne ferai pas ça aux Bordelaises et aux Bordelais", dit-il.
"Avec Nicolas Sarkozy, tout ne marche pas, mais, globalement, la France bouge", se félicite par ailleurs Alain Juppé.
En revanche, le maire de Bordeaux se montre très critique envers les banquiers, jugeant dans le contexte actuel les bonus "obscènes" et "inacceptables". "Si on n'arrive pas à se faire entendre des banques, je pense qu'il faudra aller plus loin au Parlement", dit-il.
Gérard Bon, édité par Jean-Philippe Lefief
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