Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 26 janvier 2010

Henin en demi-finale de l’Open d’Australie

Malgré la fatigue et son service défaillant, Justine continue. Cette fois c’est Nadia Petrova (WTA 19) qui en a fait les frais : 7-6 (3), 7-5 en 1h51. Pour la 4e fois, Henin va disputer les demi-finales l’Open d’Australie. Ce sera contre la Chinoise Jie Zheng (WTA 35).

henin.jpgCe sera la quatrième fois que Justine Henin disputera les demi-finales de l’Open dont elle fut la gagnante en 2004 et la finaliste en 2006. Elle fait déjà mieux qu’il y a deux ans quand elle avait été balayée par Sharapova en quarts de finale à Melbourne, son dernier Grand Chelem avant son retour au tennis.

Henin, qui doit attendre de disputer un troisième tournoi avant de retrouver un classement, s’est une nouvelle fois arrachée pour gagner le droit de retrouver la Chinoise Zheng Jie en quarts.

A part son premier tour, aucun match n’a été facile pour la Famennoise mais elle continue à capitaliser sur une qualité rare qui lui permet de mieux jouer les points qui comptent triple.

Depuis le début du tournoi, elle a disputé trois tie-breaks et les a tous gagnés, dont celui du premier set (7/3) face à Petrova, tête de série nº 19.

La Belge, qui a mal servi dans ce match (45 % de premières balles, 5 double-fautes) – mais comme par hasard elle a retrouvé son service dans le jeu décisif –, a ensuite effacé un double break (3-0 pour Petrova qui a engagé pour faire 4-0) dans le second set, alignant 4 jeux d’affilée, pour conclure sur le service de Petrova, à sa toute première balle de match, après la 41e faute directe de la Russe, très fébrile, qui n’a jamais rappelé la joueuse qui avait écrasé Kim Clijsters et puis dominé Kuznetsova dans les tours précédents. Elle n’avait sans pas oublié que Justine Henin l’avait déjà battue à 12 reprises (sur 14 matchs) avant les retrouvailles de ce mardi. Notamment au premier tour à Brisbane cette année (7-5, 7-5) pour le premier match officiel de la deuxième carrière tennistique d’Henin.

Les réactions du clan Henin

Justine Henin : « Je suis très heureuse car ça n’a pas été facile. J’ai eu du mal à trouver l’énergie nécessaire en début de 2e set ; j’ai heureusement pu revenir par la suite en jouant plus agressivement, en prenant plus de risques. Je ne voulais pas aller au tie-break dans ce deuxième set car je pense que Petrova aurait pu en tirer un avantage. Me voilà en demi-finale. Contre une Chinoise (Zheng Jie) ou Kirilenko. Quoi qu’il en soit, ce sera un gros match car elles ont toutes deux effectué un joli parcours jusqu’ici et elles seront bien sûr très motivées et en confiance. Je ferai de mon mieux car j’ai tellement envie de revenir ici en finale… »

Carlos Rodriguez : « Il y a eu beaucoup de bon, mais aussi du moins bon avec des passages émotionnels difficiles de part et d’autre. On a eu droit à un match assez bizarre. On avait envie que ça soit mieux par rapport à tout ce qu’on a vu ces derniers temps, et notamment dimanche. On a eu un super-match contre Yanina et quelque chose de beaucoup moins bon aujourd’hui. Mais ça, c’est le tennis en Grand Chelem, il n’y a rien à faire. Le plus important a été qu’elle évite le tie-break. Son service n’allait pas (NDLR : 45 % de premières balles sur la totalité du match). Il y avait un manque d’engagement sur la première balle. Tout allait beaucoup plus lentement que dans le match précédent. Heureusement, que Petrova n’a pas bien servi non plus. Chez Justine, la première balle était en panne. Heureusement que la deuxième est un peu mieux passée. Enfin, nous voilà en demi-finale. C’est fantastique ! »

Une Chinoise en demi

Bénéficiant d’une « wild-card » à Melbourne, Justine Henin est seulement la troisième joueuse invitée à atteindre le dernier carré d’un Grand Chelem. Ironie du sort, les deux premières ont été Kim Clijsters à l’US Open et… sa prochaine adversaire Zheng Jie, qui avait hérité d’un wild-card avant de se hisser en demi-finale de Wimbledon en 2008.

Rien n’a été facile pour Henin à Melbourne où elle a dû batailler dans tous ses matchs, sauf le premier. Souffrant de la cuisse gauche surtout, elle manque également, et surtout, de sommeil. Car Henin c’est la Belgique qui se lève tôt ! Mais qui se couche tard, ses précédents matchs ayant tous été programmés en session de nuit. Pour son premeir match en ouverture de dession, Henin a d’ailleurs avoué avoir eu besoin d’un temps d’adaptation à la luminosité du jour.

Après quelques « nuits horribles », Justine est donc fatiguée. Mais pas rassasiée avant une demi-finale où elle sera forcément favorite face à Zheng Jie (26 ans, WTA 35).

« J’ai très bien pris la pression jusqu’à maintenant mais je ne sais pas comment je vais gérer la suite », s’est interrogée Henin. Vu son parcours, on peut lui faire confiance.

« Elle est tellement forte dans sa tête », a d’ailleurs estimé Zheng Jie après avoir surclassé (6-1, 6-3 en 1h25) la Russe Maria Kirilenko, diminuée physiquement par des soucis à la hanche et la cuisse gauche.

« Je veux juste profiter du moment et bien jouer », a ajouté la Chinoise qui a perdu son seul affrontement avec Henin qui l’avait battue en août 2005 en 8es de finale à Toronto (surface dure) 6-2, 6-4

Zheng Jie qui pourrait être rejointe en demi-finale par Li Na, opposée mercredi à Venus Williams, ce qui serait une nouvelle grande première pour le tennis chinois.

Top 60 ?

Avec Henin et Zheng Jie, qui retrouvera le Top 20 lundi, il y aura quoiqu’il arrive une joueuse non-tête de série en finale pour la quatrième fois depuis que le tournoi se dispute sur le site de Melbourne Park en 1988. Serena Williams avait remporté le tournoi en 2007 sans être tête de série, alors que les Françaises Amélie Mauresmo et Mary Pierce avaient atteint la finale, respectivement en 1999 et 1997.

Après sa victoire mardi, Justine Henin devrait retrouver au minimum le Top 60, en attendant mieux. Car Petrova, comme ses précédentes adversaires, a constaté que la Belge de 27 ans était aussi forte qu’avant, « si ce n’est davantage. »

Les commentaires sont fermés.