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mercredi, 03 février 2010

Révélation d'Ahmet Khalifa Niasse : Wade destine le danger aux autres et les délices à son fils, Karim

XIBAR.NET (Dakar, 03 Février 2010) - Quand Ahmet Khalifa Niasse parle du président Wade, ses avis sont généralement fondés ; parce que connaissant l’homme à fond et lui ressemblant. Or, il s’est épanché dans les colonnes d’un journal de la place, pour avouer que les sentiments de celui qui l’avait nommé ministre de la Ville pour les Sénégalais sont à l’opposé de ceux qu’il nourrit pour son unique fils, Karim. Ses aveux sont lourds de conséquence pour le pays.

Un jour, révèle Ameth Khalifa Niasse, le président Wade lui a dit : « Je vais te donner une mission pour laquelle je n’ai confiance qu’en Karim. Mais, puisque c’est trop dangereux pour lui, je te la confie ». Autrement, il avoue que le président Wade n’a d’égards, de considération et d’estime que pour son fils Karim. Il lui destine tout ce qui est rentable, agréable et facile. Il souhaite qu’il ne lui arrive aucune égratignure. C’est ce qui explique qu’il s’était rué à l’immeuble Tamarro, où il était coincé dans un ascenseur.

Les propos de Khalifa Niasse indiquent clairement qu’aux enfants des autres le président Wade ne souhaite que malheurs et misères. Il n’hésite pas à les envoyer aux charbons. Tant pis, s’ils y laissent la vie ! Car, Karim est le miroir de son père, son unique confident, le moteur de sa vie. Les autres ne sont que ses escaliers, ses sujets, ses chaires à canon et jouets.

Les propos de M. Niasse sont à prendre au sérieux, puisqu’il se réclame co-auteur du Parti démocratique sénégalais. Les deux hommes se fréquentent depuis plus de trente ans. D’ailleurs, Ahmeth Khalifa avait déclaré que si l’autre enfant de Wade, Sindiely, avait été de sexe masculin, il serait son homonyme. Il avoue que Abdoulaye Wade n’est pas dans la peau d’un président. Il agit en vieux père d’un garçon, auquel il ne peut rien refuser. Il s’est exécuté, sans réfléchir, quand Karim a voulu mettre à terre Jean Lefebvre Sénégal, qui employait deux mille Sénégalais, dans le seul but d’atteindre Bara Tall ; qui est pourtant, lui aussi, fils d’un père aussi digne que Wade, sinon plus. Son tort a été de refuser de tremper dans les combines de surfacturation que voulait lui imposer Karim.

Or, un président doit être à égale distance de tous les Sénégalais, être à l’écoute des différentes
attentes des populations. Mais, à la place celles-ci, il n’écoute que sa famille, pour laquelle il est prêt à tout. Il ne ressent rien quand deux mille Sénégalais coulent dans un bateau, quand des jeunes finissent leurs aventures au fond de l’océan ; encore moins quand le panier de la ménagère est vide ou que son mari ne trouve plus la dépense quotidienne.

Pourvu simplement que les Wade dispose de savoureux, variés et abondants mets et qu’ils s’amusent, voyagent en jets privés et dilapident l’argent. Les Sénégalais sont avertis, quand bien même que Wade parvient toujours à trouver des kamikazes, comme Khalifa Niasse et Massaly, qui acceptent d’aller au front pour son fils. 

  Auteur: La Redaction    

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