mardi, 10 novembre 2009
LES « VERSETS SATANIQUES » DE « NDIOUBLANG SECK »
Idy, çà suffit !
Il adore jouer avec les mots, invoquer le verbe divin pour justifier ses prises de position tordues, sataniques et mal venues. Si quelqu’un semble incarner « le malin », en personne, c’est bien Idrissa Seck.
« J’ai l’intention d’enlever maître Abdoulaye Wade de la présidence de la République, parce que pour moi, c’est une question de survie nationale. Je considère qu’il est devenu un danger pour le pays. » I. Seck
On a cru assister à une séance d’exorcisme la semaine dernière, avec le revirement spectaculaire suivi des déclarations de l’auteur des CD incendiaires sur Wade et sa famille, celui à qui Viviane et Karim en veulent encore d’avoir traité le premier des Sénégalais de « futur cadavre » et de « spermatozoïde ». Dans le domaine du mensonge, du reniement et de la trahison, Idrissa Seck n’a jamais été numéro 2, çà ne l’a jamais intéressé. D’ailleurs, il demeure le seul à être convaincu de ses propres mensonges, lesquels, comme des excréments, on a beau les dissimuler au fond de l’eau, ils finissent toujours par remonter à la surface. La palme d’or de la manipulation du verbe divin, Idy la remporte sans conteste, pour avoir instrumentalisé le texte sacré à des fins purement personnelles. Puisqu’il maîtriserait le Coran mieux que quiconque, Idy est censé savoir, que le livre saint, est loin d’apprécier « ceux qui forgent des mensonges auxquels ils associent le nom de Dieu. » Même si l’idée n’est pas d’être aussi chiant que des retrouvailles Wade-Idy, il est quand même curieux de constater que le faux-messie de Thiès continue de fasciner certains journalistes et commentateurs qui jouent son jeu et se refusent à l’attaquer ouvertement. Parce qu’il demeure un rempart contre la famille Wade ? Je ne le crois pas, étant donné qu’Idy, « qui serait né pour être président », compte accéder au pouvoir par tous les moyens, quitte à s’offrir en sacrifice et se faire égorger par son bourreau d’alors, celui qui l’accusa publiquement d’avoir détourné des fonds dont l’usage devait être destiné à alléger le panier de la ménagère, celui qui ordonna le blocage des chantiers de Thiès sous prétexte qu’il devait régler des comptes avec son ancien numéro 2… Nous qui pensions qu’Idy était assez mûr, qu’il avait retenu la leçon ! Qui se fait baiser une fois sans consentement, puis deux fois, commence à y prendre goût. A la troisième fois, il s’aplatit et s’offre généreusement à son violeur pour lui en demander encore… Même une pute mérite plus de respect que certains de nos hommes politiques chez qui on voyait un signe d’espoir, alors qu’ils n’hésiteraient pas à danser en public, le cul en l’air, fût-il pour assouvir les fantasmes d’un vieil homme capricieux et imprévisible. Ne voyez aucune incohérence dans la démarche tortueuse d’Idy. Il a toujours été constant, dans le mensonge comme dans la trahison.
Et pourtant, Idy nous avait dit, qu’il défendrait « gorgorlou », qu’il combattrait « ndioublang », ces termes dont il a vidé le sens après que lui-même s’est transformé en « ndioublang » pour ensuite se volatiliser avec les maigres ressources du pauvre « gorgorlou ». Cet homme est devenu le symbole de la prostitution politique au Sénégal, un signe de la décadence et de la dégénérescence du système « Wade ». Ses propos, comme les promesses électorales, n’engagent que ceux qui les écoutent. Idy demeure l’incarnation personnifiée de « Ndioublang » pour avoir eu le culot de jouer à une transparence malsaine, en déclarant sur les ondes de la RFM, qu’il avait puisé illégalement pour s’enrichir et enrichir ses proches, dans les deniers publics que lui avait confiés le président de la République. A ce propos, le Coran qu’il cite à tort et à travers, lui aurait amputé une main, tout simplement, avant d’interpeler ses proches qui ont participé au festin. Pour ce qui est de la complicité grandissante entre Idy et les journalistes, elle ne date pas d’aujourd’hui. On a l’impression que ces derniers, pour la plupart, veulent vendre à l’opinion sénégalaise une marchandise chinoise avariée, un produit pharmaceutique de « Ker Serignbi », dont l’usage constitue un danger nocif pour la santé, et pour lequel même les rats d’égouts éprouvent du dégoût. Pour avoir aidé à payer les salaires de certains groupes de presse dans la détresse, comme le fait Samuel Sarr, Idrissa Seck a droit, lui aussi, à un traitement de faveur, à un retour d’ascenseur : celui d’être épargné par des « plumes sataniques » (je ne m’adresse pas à Latif) qui passent tout leur temps à attaquer le président de la République tout en ménageant son ancien premier ministre dont ils exécutent aveuglément la stratégie de communication. On ne peut pas prétendre combattre Wade et défendre Idy, ou fermer les yeux sur ses déboires, d’où la double casquette de certains de nos journalistes préférés. Ceux qui savent lire entre les lignes comprendront que M. Seck, lors de ses dernières retrouvailles avec celui qu’il avait « vomi » avant de lui « ordonner de partir », s’est comparé avec Ismaël, le fils d’Abraham, qui a été à l’origine de l’Aïd El Kébir. Comme c’est dégueulasse ! Si l’on suit son raisonnement, il faudrait supposer que Wade est Abraham, et comprendre aussi, que l’autre fils, « le biologique », devrait symboliser Issac, ou la lignée des disciples de Moïse, toujours minoritaires et très puissants. Dans la paranoïa, « Iblissa Seck », comme l’appelle l’autre, est même allé jusqu’à convaincre l’opinion, qu’Abdoulaye Wade cherchait à l’éliminer physiquement. En tout cas, si ce n’est pas l’envie, ce n’est l’occasion qui manquait, après son séjour de sept mois au Radisson Club de Rebeuss. J’ai été assez idiot de croire que « Mara » avait l’étoffe d’un Président, comme je m’en veux encore d’avoir cru, que sa parole valait quelque chose, qu’il avait du respect pour les Thiessois qui lui ont confié leur mairie une seconde fois, dans le seul but de réparer ce qu’ils considéraient comme une injustice. Ceux qui s’étaient mobilisés suite à sa première arrestation qui avait suscité une indignation au niveau national et international, ne sont pas prêts de se faire avoir une seconde fois par « Ndioublang Seck ». Abdoulaye Wade devrait tester l’opinion et l’emprisonner une nouvelle fois. Il se rendrait compte qu’Idy ne vaut plus un sou aux yeux de ses compatriotes. Le mérite de Wade, c’est de nous avoir ouvert les yeux sur la véritable nature d’Idrissa Seck, qui, comme une chaussette usée, n’a pas sa place dans les tiroirs du Palais de la République.
Il y a des gens, on ne les tue pas, mais on les déshonore avant de les incinérer pour toujours, dans le cimetière des promesses de l’alternance. Ce sont ceux qui préfèrent vivre à genoux plutôt que de mourir debout. Idy, c’est Wade en pire, et choisir entre les deux revient à choisir entre la peste et le choléra.
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr
16:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : idy | del.icio.us | Facebook | | |
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