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lundi, 13 juillet 2009

Wallonie-Bruxelle: ils continuent pour cumuler des mandats

Une date, un slogan, cinq axes, une hypothèque.pict_185169.jpg

La date, ce fut donc dimanche, qui honore l’un ou l’autre Olivier parmi les saints (ci-contre). À chacun ses références. Peeters II ne pouvait accoucher que le 11, jour de fête flamande. Les planteurs de majorité de centre-gauche, à l’appellation italienne d’olivier, ont pu conclure d’un clin d’œil plus anecdotique aux hasards de l’hagiographie.

Le slogan barrait tout le fond de la bibliothèque du Parlement wallon. Slogan tricolore bien sûr, quitte à ce que - le diablotin de la malice se nichant dans les détails - l’orange paraisse moins orange que le vert n’est vert. Bref, allons-y pour "une énergie partagée pour une société durable, humaine et solidaire" - qualificatifs devant renvoyer aux arbres généalogiques respectifs d’Ecolo, du CDH et du PS. Vous dites : "l’énergie", c’était le slogan du MR ? Eh bien, alors, tout le monde sera content.

Et puis, 5 axes, qui veulent caractériser le programme à la fois régional wallon et communautaire francophone. Dans le désordre : redéploiement économique (re-Marshall), capital humain (école, formation, recherche), services aux personnes, cadre de vie (environnement, logement, mobilité), gouvernance. On pourra en lire des concentrés dans les textes qui suivent.

Mais voici l’hypothèque. Retour à cette bibliothèque parlementaire. Les rayons à hauteur de passants sont garnis de reliures; ceux en mezzanine sont en réserve de celles à venir. Faut-il y voir une métaphore de la situation ? Les programmes en bas, les moyens au-dessus

Pas besoin d’insister sur la morosité budgétaire. Comment la future tripartite veut-elle s’en sortir ?

D’abord, via les axes susdits, on veut éviter tout saupoudrage. Sur eux, les moyens disponibles, dont une croissance du plan Marshall et le rejet promis de tout abandon des acquis ou prévisions pour l’école. Pas par ajouts, insiste-t-on; par arbitrages internes. On fera donc des économies ailleurs : non-indexation des dépenses primaires, abandon d’infrastructures, optimisation de la gestion de bâtiments publics; ou encore, sans doute plus symbolique que significatif dans la masse, un plan d’économies dans la gestion politique (frais de fonctionnement des cabinets et parlements notamment). Surtout, ces Oliviers plus ou moins saints ne veulent pas être plus catholiques que le Pape : l’équilibre budgétaire est promis pour 2015. Ni plus ni moins vite qu’au fédéral, sans blague. Même si le Premier ministre eût souhaité 2013; et des Flamands pointus, 2011

 

En attendant, les instances des partis se détermineront d’ici à mercredi soir. Les désignations et élections de ministres suivront aussitôt, avec débats parlementaires d’ici à samedi. Les ministres ? Pas un mot sur la composition, a fortiori les noms. Une seule promesse : moins de ministres que précédemment, malgré un parti de plus à satisfaire en Wallonie et à la Communauté. Enfin, au moins un de moins. Peut-être qu’un.

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