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mardi, 14 octobre 2008

budget 2009 le team Leterm avance

Les ministres du gouvernement se sont mis d’accord sur le budget 2009. L’équipe d’Yves Leterme a cependant calé sur le dossier asile et migration.

Les ministres du gouvernement fédéral ont quitté vers 7 heures la résidence du Lambermont. Durant la nuit, ils ont conclu un accord sur le budget, qui est à l’équilibre et offrira quelques marges pour financer de nouvelles mesures.

Ce budget, dont l'équilibre a notamment été rendu possible via de nombreuses mesures non récurrentes intègre le montant de 800 millions d'euros d'effort demandé aux Régions. Or, la Flandre a fait savoir à plusieurs reprises qu'elle ne pouvait pas accéder directement à cette demande qui la concernant est relative à 500 millions d'euros. La concertation va continuer, ont indiqué plusieurs ministres fédéraux à leur sortie du Lambermont, espérant que la Flandre avalisera leur demande.

Laurette Onkelinx a rappelé que le sud du pays était disposé à aider l'Etat fédéral pour soutenir le pouvoir d'achat et s'est dit "certaine que la Flandre va intervenir". Selon Didier Reynders, "avec de la bonne volonté de part et d'autre, on va y arriver". Pour Joëlle Milquet, "il y a beaucoup de chance pour que la Flandre le fasse, je l'espère". Selon Melchior Wathelet, "on attend de voir si côté flamand, oui ou non il y aura une concrétisation".

Le conclave accouche d'une série de mesures, dont certaines déjà annoncées, pour le pouvoir d'achat des bas salaires, des pensionnés et des allocataires sociaux (liaison au bien-être pour 200 millions, a rappelé Joëlle Milquet, mais également renforcement complémentaire pour les pensions les plus basses et les plus anciennes). Il confirme les mesures pour les malades chroniques, les personnes atteintes de cancer et d'autres malades jugés prioritaires (400 millions).

Des chèques portés à 105 euros seront disponibles pour certains bénéficiaires n'accédant pas au fonds mazout mais se chauffant au gaz et à l'électricité. "Il ne s'agit pas d'un budget d'austérité. Il y a 1 milliard d'euros de marges pour la relance du pouvoir d'achat", a indiqué la vice-Première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé, Laurette Onkelinx.

Il y aura également une indexation, en deux temps des barèmes fiscaux (1,2 milliard), 500 millions d'euros (2%) dès ce mois d'octobre et 750 millions d'euros (3%) en janvier, a indiqué le vice-Premier ministre et ministre des Finances Didier Reynders. Un nouveau renforcement de la déduction des frais professionnels intégrée au précompte professionnel (90 millions) est également prévu au bduget.

Le ministre Charles Michel s'est félicité de la "volonté" dégagée par le gouvernement en prenant notamment une série de mesures "one shot" qui ont permis de "développer des marges" en faveur du pouvoir d'achat.

Le secrétaire d'Etat Melchior Wathelet a évoqué un budget "sérieux" réalisé dans une "situation extrêmement difficile".

Une série de taxes sont également annoncées touchant les producteurs d'électricité (500 millions, soit la pérennisation de la contribution de 250 millions et une nouvelle modalité à convenir avec le secteur en vue d'investir un autre montant de 250 millions d'euros dans le renouvelable) et les billets d'avion (130 millions). Les titres services passeront de 7 à 7,5 euros. Un plan d'économie dans la fonction publique sera instauré, à savoir le non remplacement de 5.000 fonctionnaires d'ici 201Pas d’accord sur le dossier asile et migration

Après l’accord sur le budget, les ministres ont poursuivi leurs discussions sur le dossier asile et migration, mais le bras de fer a persisté, singulièrement entre la vice-Première ministre et ministre de l’Emploi Joëlle Milquet (CDH), demandeuse d’un accord en matière de régularisation des sans-papiers, et la ministre de l’Asile, Annemie Turtelboom (Open VLD) qui souhaite lier le dossier des régularisations à l’activation des chômeurs de plus de 50 ans. Le gouvernement a dû clôturer le dossier sans accord.

Yves Leterme présentera sa déclaration de politique générale à 14 heures à la Chambre.

(avec belga)

mardi, 30 septembre 2008

Belgique - Bart De Wever compare le gouvernement belge à celui de Vichy

Quelques jours après la fin du cartel CD&V/N-VA, le président des nationalistes flamands, Bart De Wever, revient samedi, dans une interview accordée à La Libre Belgique, sur les récents événements. Il dénonce notamment le manque de vision stratégique de son ancien partenaire de cartel et estime que le Premier ministre "a perdu toute crédibilité".


Tout en se disant déçu du divorce intervenu au sein du cartel, Bart De Wever affirme se sentir "très optimiste pour l'avenir de notre cause". "Certains disent aujourd'hui que j'ai fait le mauvais choix, que j'aurais dû rester en cartel avec le CD&V pour pouvoir continuer à influencer les choses: c'est faux. Cette position de suiveur du CD&V nous aurait fait perdre toute influence sur le cours des choses! ", insiste le président de la N-VA.

C'est un gouvernement de Vichy
. De Wever critique vertement la décision du CD&V de rester au pouvoir: "Le CD&V participe aujourd'hui à un gouvernement qui n'a plus la majorité en Flandre. C'est un gouvernement de Vichy".

Il met aussi durement en cause le Premier ministre, qui a selon lui "signé son certificat de décès politique". "J'avoue que la stratégie du CD&V m'échappe totalement: après avoir laissé Yves Leterme mettre sa crédibilité en pièces, voilà que le CD&V laisse Kris Peeters se détruire dans un dialogue dont tout le monde se moque", dit-il. Bart De Wever confirme enfin que la N-VA se présentera seule aux élections. "Nous sommes vraiment très confiants. On se présentera devant les électeurs seuls et on va voir".

LeVif.be, avec Belga