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mercredi, 06 août 2008

Le Rwanda porte plainte contre la France devant la CIJ

L’Etat rwandais a déposé une plainte contre la France devant la Cour internationale de justice (CIJ), en vue d’obtenir l’annulation des mandats d’arrêt internationaux lancés contre neuf personnalités rwandaises par le juge anti-terroriste français, Jean-Louis Bruguière.


Le juge d’instruction français, Jean-Louis Bruguière avait demandé, le 21 novembre 2006, la délivrance de mandats d’arrêt internationaux contre neuf personnalités rwandaises qu’il accuse d’être impliquées dans l’attentat contre l’avion de l’ancien président rwandais hutu, Juvénal Habyarimana.

Le ministre rwandais de la Justice et des Relations institutionnelles, Tharcisse Karugama, qui a déposé cette plainte, a déclaré que le gouvernement rwandais estime que l’établissement des mandats d’arrêt internationaux contre les officiels d’un Etat souverain, ainsi que d’autres questions internationales sérieuses en matière de Droit, doivent être abordées par une cour internationale impartiale et compétente.

Le ministre Karugarama a qualifié de contre-nature les mandats d’arrêt lancés par le juge français. "Si les juges, partout dans le monde, avaient subitement la compétence de lancer des mandats d’arrêt contre des officiers d’autres Etats souverains, ce serait un prélude au désastre et au chaos dans le domaine du Droit international", a-t-il commenté.

"Le gouvernement rwandais a donc donné à la France le bénéfice du doute en saisissant une cour internationale pour se prononcer. Nous espérons que la France va s’atteler à son obligation en vertu du Droit international de se présenter devant la CIJ afin que ce litige puisse être réglé par une cour internationale impartiale et compétente", a-t-il ajouté.

Le chef d’état-major suprême de l’Armée rwandaise, le général James Kabarebe, l’actuel ambassadeur du Rwanda en Inde, le général-major Kayumba Nyamwasa, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le général-major Charles Kayonga, le député du Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir), Samuel Kanyemera, la directrice générale du Protocole d’Etat, Rose Kabuye, le lieutenant-colonel à la retraite Jacob Tumwine, le commandant Jackson Nkurunziza et le soldat Franck Nziza de la Garde présidentielle et enfin un officier des renseignements militaires, Eric Hakizimana, sont les neufs personnalités rwandaises concernées par les mandats d’arrêt.

Hillary Clinton se lance dans la campagne de Barack Obama avec un meeting vendredi

WASHINGTON - Hillary Clinton prévoit de faire campagne pour son ancien rival Barack Obama lors de meetings qui devraient être les premiers où elle se produira seule en faveur du candidat démocrate à la présidentielle américaine depuis qu'elle a perdu la bataille de l'investiture.

Selon l'équipe de campagne de M. Obama, Mme Clinton participera à des meetings et assistera à des inscriptions sur les listes électorales vendredi prochain à Las Vegas (Nevada) et le 21 août dans le sud de la Floride.

Les deux ex-rivaux s'étaient produits ensemble pour la première fois depuis leur déchirant affrontement des primaires en juin dernier lors d'un meeting à Unity, dans le New Hampshire. AP

WASHINGTON - L'arroseur John McCain arrosé? Utilisée à son corps défendant dans un clip anti-Obama du candidat républicain à la Maison Blanche, la blonde starlette Paris Hilton a riposté mardi avec un spot vidéo dans lequel, en bikini au bord d'une pisc

WASHINGTON - L'arroseur John McCain arrosé? Utilisée à son corps défendant dans un clip anti-Obama du candidat républicain à la Maison Blanche, la blonde starlette Paris Hilton a riposté mardi avec un spot vidéo dans lequel, en bikini au bord d'une piscine, elle tourne en ridicule le sénateur septuagénaire, "mec ridé aux cheveux blancs".

Oeuvre du site satirique funnyordie.com (Funny or Die), cette vidéo se veut une réponse au spot diffusé la semaine dernière par l'équipe de John McCain, qui présentait M. Obama comme "la plus grande célébrité du monde" en le comparant à Britney Spears et Paris Hilton.

"Mais est-il prêt à prendre les commandes?", s'interrogeait le commentateur en voix off sur des images de l'accueil triomphal reçu à Berlin par le candidat noir américain

La version parodique de funnyordie.com reprend le procédé en accompagnant des images du candidat républicain d'un commentaire empoisonné: "c'est la plus vieille célébrité du monde, genre super vieux, suffisament vieux pour se souvenir de l'époque où danser était un péché et où la bière était servie dans un seau. Mais est-il prêt à prendre les commandes?"

"Salut l'Amérique, je suis Paris Hilton et je suis aussi une célébrité. Seulement je ne viens pas du passé et je ne promets pas le changement comme l'autre type. Je suis juste sexy", explique l'héritière de l'empire hôtelier Hilton, alanguie dans sa chaise longue.

"Mais ce mec ridé aux cheveux blancs m'a utilisée dans son spot de campagne, ce qui, je pense, signifie que je suis candidate à la présidence", ajoute la jeune femme. "Alors, merci pour le soutien, mon pote aux cheveux blancs. Je veux que l'Amérique sache que je suis, genre, complètement prête à prendre les commandes."

Dans ce vrai-faux spot, Paris Hilton va jusqu'à présenter un programme énergétique qui mêlerait le plan de forages offshore de McCain et les propositions de nouvelles technologies d'Obama. "La crise énergétique résolue", lance-t-elle, en donnant "rendez-vous aux débats" à ses prétendus partisans.

Le porte-parole de l'équipe de campagne McCain, Tucker Bounds, a déclaré voir dans le message de la starlette un soutien aux solutions énergétiques avancées par le candidat républicain, notamment les forages et les alternatives au pétrole. Selon lui, "Paris Hilton n'est peut-être pas une aussi grande célébrité que Barack Obama, mais elle a de toute évidence un meilleur plan pour l'énergie".

La mère de Mlle Hilton, qui a fait don cette année avec son mari de 4.600 dollars au comité de campagne de John McCain, a pour sa part estimé que le spot du candidat républicain constituait "une perte totale de temps et d'attention pour le pays au moment où des millions de personnes perdent leur logement et leur emploi". AP

mardi, 05 août 2008

La France accusée de complicité de génocide au Rwanda

La France sera publiquement mise en accusation à Kigali, mardi, pour son implication dans la préparation et l'exécution du génocide perpétré en 1994 au Rwanda, affirme un quotidien, qui a pu prendre connaissance des principales conclusions du rapport de la commission rwandaise chargée d'enquêter sur le rôle de la France dans ce génocide.

Le document de plus de 500 pages, fruit des travaux de la "Commission Mucyo", du nom de son président, l'ancien ministre de la Justice, sera remis ce mardi à la justice rwandaise. Selon lui, la France connaissait les préparatifs du génocide, elle a participé à cette préparation et pris part à l'exécution du crime. Les accusations portant sur l'Opération Turquoise, menée de juin à août 1994 et présentée comme une action humanitaire, sont "particulièrement troublantes", poursuit le quotidien:

selon la Commission, les militaires français auraient "collaboré avec les Interhahamwe dans la continuation des assassinats de Tutsis" jusqu'à être directement impliqués dans des assassinats. Le rapport confirme aussi que des militaires français ont encouragé l'exode des Hutus vers les pays voisins et, au Kivu, ont tenté de réarmer et de réorganiser les forces armées rwandaises vaincues. En conclusion, la Commission demande au gouvernement rwandais de se réserver le droit de porter plainte contre l'Etat français devant les instances judiciaires internationales. (CYA)

© BELGA

lundi, 04 août 2008

John Mc Cain ou la politique démodée et les vieilles pratiques vouées à l'échec

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Décès de l'écrivain Alexandre Soljenitsyne

L'écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, 89 ans, grande figure de la dissidence sous le régime soviétique et prix Nobel de littérature, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile à Moscou.
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Alexandre Soljenitsyne est décédé « à la suite d'une insuffisance cardiaque aiguë » dimanche à 23h45 heure de Moscou, a déclaré son fils.

Le président russe Dmitri Medvedev a exprimé ses condoléances à la famille de l'écrivain, a annoncé sa porte-parole Natalia Timakova, citée par Itar-Tass.

Alexandre Soljenitsyne a révélé au monde la réalité du système concentrationnaire soviétique dans ses ouvrages « Une journée d'Ivan Denissovitch », « Le premier cercle » et « L'Archipel du Goulag ».

Prix Nobel de littérature 1970, il a été privé de sa citoyenneté soviétique en 1974 et expulsé d'URSS. Il a alors vécu en Allemagne, en Suisse puis aux Etats-Unis, avant de revenir en Russie en 1994 après la chute de l'URSS.

« A la fin de ma vie, je peux espérer que le matériel historique (…) que j'ai collecté entrera dans les consciences et la mémoire de mes compatriotes », avait-il dit en 2007 alors que le président Vladimir Poutine venait de lui remettre le prestigieux Prix d'Etat russe. « Notre expérience nationale amère aidera, en cas de nouvelles conditions sociales instables, à nous prévenir d'échecs funestes », avait ajouté l'écrivain.

Mc Cain politiquement décèdé

A QUATRE MOIS DE LA PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE, LA CAMPAGNE ENTRE DANS UNE PHASE DÉCISIVE. LE DÉBAT ENTRE LES DEUX CANDIDATS S’ENVENIME. PAS FACILE POUR JOHN MCCAIN de trouver sa place face au phénomène Barack Obama.
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Il n’y a pas si longtemps, John McCain pouvait passer des heures à débattre de sa vision du monde avec les électeurs ou les journalistes qui l’accompagnaient à bord de son autobus de campagne, le « straight talk express » (l’express du parler vrai). Manière de montrer, pour le candidat républicain, qu’il n’entendait pas rester prisonnier d’une idéologie et qu’il ne reculait pas devant les réponses nuancées.

Mais peut-on remporter une élection aux Etats-Unis en défendant de telles positions ? Changement radical d’approche et de méthode. Place désormais à la célèbre maxime « un jour, une idée », utilisée avec succès par les politiciens de tous bords. Face à un Barack Obama revenu d’une tournée triomphale au Proche-Orient et en Europe, l’équipe du sénateur républicain tente de reprendre l’offensive en rangs serrés. Avec une intention claire : transformer en faiblesses les points forts du rival, au premier rang desquels son incroyable popularité.

« C’est la plus grande célébrité du monde », assure ainsi la dernière publicité électorale de McCain, montrant un Obama entouré d’une foule qui scande son nom et dans laquelle s’intercalent des images de deux autres « célébrités » : Britney Spears et Paris Hilton. « Mais est-il prêt à gouverner ? », s’interroge le message en insistant sur la volonté supposée du démocrate d’accroître les impôts.

Cette manière de vouloir se montrer « à la fois drôle et brutal » (selon l’expression du Washington Times pour qui McCain ne parvient à être ni l’un ni l’autre) a fait grincer des dents, même dans l’entourage le plus proche du sénateur républicain. Tout comme Barack Obama, John McCain avait promis à d’innombrables reprises qu’il mènerait une campagne « propre », dénuée de stériles attaques personnelles. Aujourd’hui, pourtant, il y a péril en la demeure : pour une bonne partie de la planète, Obama est déjà pratiquement devenu le 44e président des Etats-Unis. Et même si le sort du scrutin continuera de se jouer dans les Etats indécis, comme le Colorado, le Michigan ou le Minnesota dans lesquels Obama est loin d’être assuré de gagner, McCain était apparu ces derniers temps particulièrement terne, voire carrément inexistant.

« John Mccain est-il stupide ? » en venait ainsi à se demander récemment un éditorialiste du très conservateur Wall Street Journal. Sur la question des impôts, mais aussi de l’énergie renouvelable et de la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis du pétrole étranger, le sénateur républicain est accusé de multiplier les indécisions et les contradictions. C’est son « parler vrai » qui faisait jusqu’ici sa force. C’est sur son image d’homme politique indiscipliné qu’il avait bâti sa réputation. Mais il se comporte aujourd’hui comme s’« il ne faisait qu’attendre que son opposant perde tout seul », prévenait l’éditorialiste. Et si le candidat poursuit « sa campagne illogique », concluait-il, l’affaire est entendue : « Il va perdre. »

Malgré le récent changement de tactique, la tâche reste rude face à un adversaire qui continue de soulever les foules et d’occuper constamment le devant de la scène. L’équipe d’Obama semble compter sur le tapage médiatique qui accompagnera la Convention démocrate, fin août à Denver (Colorado), pour asséner le coup de grâce. Loin de se résoudre à un événement stéréotypé, les démocrates veulent en faire la culmination de la campagne hors norme qu’a menée jusqu’ici leur candidat. Il est prévu qu’Obama accepte la nomination de son parti au cours d’une cérémonie en plein air, devant une foule qui devrait avoisiner les 80.000 personnes. De quoi finir de donner l’image d’une candidature qui dépasse le cadre étroit des chapelles politiques, espèrent ses conseillers. De quoi terrasser une bonne fois pour toutes les ambitions de son adversaire.

D’ici là pourtant, l’équipe de campagne de McCain, qui vient d’être remodelée, n’entend pas rester sans réagir. Par son parcours personnel, Obama reste empreint au sein de l’Amérique profonde d’une image de candidat « exotique » qui soulève la méfiance et qui vient s’ajouter à la classique division gauche-droite qui coupe l’Amérique en deux. Pour les républicains, qui mettent en avant le caractère « présomptueux » de leur adversaire et qui en parlent avec moquerie comme de « l’élu », il s’agit de démontrer qu’Obama a perdu contact avec la réalité. « Nous comprenons qu’il soit indigne pour une célébrité mondiale de l’envergure d’Obama de rencontrer John McCain et de répondre aux questions des Américains », persiflait Brian Roges, un porte-parole du candidat républicain en faisant référence au refus d’Obama de croiser le fer avec son rival au-delà des trois débats télévisés qui sont prévus, et que McCain voulait prolonger de toute une série de rencontres dans les petites villes américaines.

Pour l’équipe de McCain, c’est le célèbre animateur de talk-show Jon Stewart qui a le mieux résumé la situation lorsque, commentant le voyage du démocrate en Israël, il raillait : « Obama est allé à Bethléem pour visiter la crèche où il est né. » Mais les conservateurs passent sous silence cet autre mot d’esprit du même Stewart qui, cette fois, s’en prenait à leur favori : « Votez McCain ! Je n’ai rien de spécial à offrir et je ferai probablement un très mauvais président. »
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Une mini-tornade fait trois morts et neuf blessés

HAUTMONT (AFP) - Trois personnes sont mortes et neuf autres ont été blessées dans l'effondrement de leurs maisons, à la suite d'une mini-tornade qui a causé d'importants dégâts dans la nuit de dimanche à lundi à Hautmont (Nord) et dans les environs, selon un bilan provisoire de la préfecture du Nord.


Le corps d'un adjoint au maire de Hautmont et celui de son épouse ont été retrouvés lundi matin dans les décombres de leur maison à Hautmont, quelques heures après la découverte du corps d'une femme âgée, tuée sur le coup dans l'effondrement de sa maison, également à Hautmont.

Neuf personnes ont été blessées, dont deux grièvement à Boussières-sur-Sambre, et ont été hospitalisées, selon un bilan provisoire de la préfecture du Nord.

Près de 200 sapeurs-pompiers et 50 policiers ont été mobilisés durant toute la nuit, et le plan blanc, qui prévoit la mobilisation des services du SAMU, a été déclenché, a précisé la préfecture. De fortes précipitations et des vents très violents ont provoqué d'importants dégâts sur une dizaine de kilomètres, dimanche vers 23H00, le long d'un axe Maubeuge/Neuf-Mesnil/Hautmont/Boussières-sur-Sambre.

Hautmont, ville de 16.000 habitants au sud-est du département du Nord, a été la plus touchée, avec une quarantaine de maisons fortement endommagées, selon la préfecture

Deux rues ont été particulièrement touchées. Les toits des maisons ont disparu, les murs de briques se sont écroulés, et la chaussée était jonchée de gravats, de plaques de tôle, de tuiles et de câbles électriques, a constaté un journaliste de l'AFP. Des voitures ont été renversées par le vent.

"Chez moi, le toit est parti, toutes les fenêtres sont cassées, les cloisons avec la maison de mon voisin sont cassées aussi", a raconté à l'AFP Léon Denoyelle, 75 ans, qui habite la rue Fernand Roussel, la plus touchée par la mini-tornade. "Dans la rue, il n'y a plus de toits, les volets sont partis, il n'y a plus rien qui tient".

A quelques kilomètres de là, à Boussières-sur-Sambre, une maison a été entièrement détruite et ses deux occupants, grièvement blessés, ont été hospitalisés.

"Il n'y a plus rien, tout s'est effondré à l'intérieur", a raconté à l'AFP une habitante de la rue, Stella Blandiau, jointe par téléphone. "Je ne peux plus rester dans ma maison, les cloisons et le plafond ont bougé, les tuiles et la charpente sont parties", a-t-elle expliqué.

A Hautmont, le centre culturel de la ville a été ouvert durant la nuit. Une dizaine de personnes âgées, vivant seules ou dont les proches étaient partis en vacances, s'y sont rendues, ainsi que plusieurs familles, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des bénévoles de la Croix-Rouge leur ont distribué des boissons chaudes, des viennoiseries, ainsi que des vêtements et des couvertures.

"Nous pensons accueillir une trentaine de familles, nous préparons des boissons chaudes et des biscuits", a expliqué à l'AFP Marie-José Leroy, adjointe au maire, jointe par téléphone. Un marronnier s'est abattu à quelques mètres de sa maison.

Une partie de la toiture de la maison de retraite de Hautmont, ainsi qu'une partie du toit de l'hôpital de Maubeuge, ont également été endommagés, selon la préfecture du Nord.

dimanche, 03 août 2008

John Mc Cain un GRAND DANGER pour les USA

Cet est un homme de haine qui n'a aucune idée orientée vers la paix et la quiétude.Il a fait la guerre, il a beaucoup tué et aimerait encore faire la guerre, encore tuer et tuer encore. C'est une menace pour les États Unis d'Amérique et pour les américains.Avec Mc Cain les américains ne connaitrons plus la tranquilité en Amérique et en dehors d' Amérique.49f3ccdcfa14a352046034804a22dc72.jpg
Regardez aujourd'hui les ambassades des Etats Unis à travers le monde, elles sont devenues de véritables forteresses dû à la peur de l'autre.
Contrairement à Obama Barack qui est aimé partout dans le monde aux Etats Unis, en Europe, en Asie, en Afrique, quelle chance pour les Etats Unis avec ce Obama Barack!

14:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Mc Cain |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 02 août 2008

Barack Obama est opposé à l'indemnisation des descendants d'esclaves

SPRINGFIELD, Illinois - Barack Obama est opposé à l'indemnisation des descendants d'esclaves, une position critiquée par certains mouvements et dirigeants de la communauté noire américaine. Pour celui qui pourrait devenir le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis, le meilleur moyen de combattre l'héritage de l'esclavage est de lutter contre la pauvreté, améliorer l'éducation et la couverture de santé de la population.

Le futur candidat démocrate à la présidentielle s'est exprimé samedi à Orlando, en Floride, devant la National Urban League, un mouvement afro-américain, mais il n'a pas abordé la question des réparations.

"J'ai dit par le passé, et je le répète de nouveau, que les meilleures réparations que nous puissions fournir, ce sont de bonnes écoles (...) et des emplois pour les gens au chômage", a récemment souligné le sénateur démocrate de l'Illinois. Une vingtaine de membres du Congrès ont présenté une proposition de loi instituant la création d'une commission qui serait chargée d'étudier la mise en place d'indemnisations et programmes réparant les conséquences de l'esclavage des Noirs aux Etats-Unis.

L'Association nationale pour l'avancement des gens de couleur (NAACP), le plus ancien mouvement de lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis, est favorable à un tel texte. Plusieurs municipalités américaines et un important syndicat, la Fédération des employés d'Etat, de comtés et de municipalités ont également apporté leur soutien.

Kibibi Tyehima, co-président de la Coalition nationale des Noirs pour des réparations en Amérique, estime que Barack Obama n'en fera rien. "Ne soyons pas naïfs. Le sénateur Obama se présente à l'élection présidentielle et il se bat constamment pour sa survie politique (...) Il n'est pas réaliste de s'attendre à le voir faire autre chose que ce qu'il a déjà fait".

Depuis le début de sa campagne, Barack Obama s'est présenté comme un candidat rassembleur, même si l'état-major de campagne du candidat républicain John McCain l'a accusé cette semaine de "jouer la carte de la couleur". La question est ensuite revenue sur le tapis lors d'une réunion publique de M. Obama, vendredi à Saint Petersburg, en Floride.

Durant ce meeting, Barack Obama a été interrompu par trois militants qui lui reprochaient de ne pas en faire assez pour la communauté noire. "La seule façon de résoudre nos problèmes dans ce pays est de le faire ensemble, noirs, blancs, hispaniques, asiatiques, indiens, jeunes, vieux, handicapés, gays, hétéros, voilà ce que doit être notre ordre du jour", a répondu M. Obama.

Sa position sur les indemnisations n'est pas non plus nouvelle. Il avait déjà exprimé ses réserves sur la question lors de sa campagne sénatoriale en 2004. "Je crains que des réparations ne soient une excuse pour certains, 'on a payé pour notre dette' et d'éviter ainsi la tâche la plus difficile", expliquait-il.

Pour la NAACP, ces réparations pourraient prendre la forme de programmes d'aides du gouvernement, dont bénéficieraient toutes les communautés. De meilleures écoles dans les centres villes défavorisés profitent à tous, souligne Hilary Shelton, directeur du bureau de Washington du NAACP.

La National Urban League, devant laquelle M. Obama devait s'exprimer samedi, juge elle le terme de "réparations" à la fois trop vague et trop chargé politiquement. Mais Barack Obama, souligne le président de la Ligue Marc Morial, doit dire ce qu'il compte faire pour combler le fossé entre blancs et noirs, atténuer "les effets de la discrimination raciale".

Vernellia Randall, professeur de droit à l'Université de Dayton, pense que Barack Obama "se trompe lourdement". Aider les pauvres en général ne changera rien, les noirs seront toujours plus pauvres que les blancs, fait-elle valoir. "Les gens disent qu'on ne peut pas se présenter et être élu si on dit ce genre de choses. Qu'est ce que ça signifie, qu'on n'est pas vraiment prêts pour un président noir?" AP

L'Iran ne cèdera rien sur le plan nucléaire, assure Ahmadinejad

TEHERAN (Reuters) - L'Iran n'abandonnera pas "un iota" de ses droits au nucléaire, a assuré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, alors qu'expirait l'échéance fixée par les Six pour obtenir une réponse à leur offre de concessions mutuelles.

Ces propos du président iranien ont été mis en ligne sur le site internet de la présidence, à l'issue de sa rencontre à Téhéran avec son homologue syrien Bachar el Assad.

"Quelles que soient les négociations auxquelles nous participerons, ce sera clairement dans l'optique de faire valoir le droit de l'Iran au nucléaire, et la nation iranienne ne cèdera pas un iota de ses droits", affirme le communiqué.

Selon le document, Assad a ajouté qu'en vertu des accords internationaux, chaque pays, y compris l'Iran, a le droit de procéder à l'enrichissement d'uranium et de posséder des centrales nucléaires.

Hossein Jaseb et Hashem Kalantari, version française Gregory Schwartz

Mc Cain, un NUL à la conquête du pouvoir

RACINE, Wisconsin - La campagne présidentielle américaine, en musique mais pas sans fausses notes. Si John McCain vient de se voir offrir une chanson composée par John Rich, star de la musique country, Barack Obama, a dû lui prendre ses distances du nouveau titre du rappeur Ludacris, "Politics as Usual" qui tape un peu trop violemment sur ses rivaux.
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Cette chanson évoque une victoire prochaine de celui qui deviendrait le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis, avec des paroles peu amènes pour son ancienne rivale Hillary Clinton, une "garce" qui n'aurait "rien à faire" à la vice-présidence, et son adversaire républicain John McCain, qui "n'a sa place dans aucun fauteuil, à moins d'être paralysé". Quant au président sortant George W. Bush, il y est tout simplement traité d'"handicapé mental".

Le titre illustre ainsi le dilemme de Barack Obama, qui a besoin du soutien de l'influente communauté hip hop, mais doit aussi éviter les controverses souvent associées à cette musique. Le sénateur de l'Illinois, d'ordinaire fan de Ludacris, a ainsi été prompt à critiquer les paroles de sa dernière chanson.

"Ludacris a beau être une personnalité talentueuse, il devrait avoir honte de ces paroles", a expliqué le porte-parole de l'équipe de campagne d'Obama, Bill Burton, dans un communiqué dénonçant une chanson "indigne et insultante".

Un peu plus tôt cette année, will.i.am des Black Eyed Peas avait composé une chanson pour Obama, "Yes We Can" (Oui, c'est possible ensemble), enrôlant des célébrités comme l'actrice Scarlett Johansson et le chanteur John Legend pour la chanter. C'est déjà un tube sur Internet, avec plus de huit millions de visionnages rien que sur le site de partage de vidéos en ligne YouTube.

Le chanteur compositeur John Rich, l'un des membres du duo de Nashville Big and Rich, vient lui d'offrir une chanson à John McCain, "Raising McCain".

Pour les paroles, il s'est inspiré des cinq années et demie du sénateur de l'Arizona comme prisonnier pendant la guerre du Vietnam et son refus d'être libéré avant les autres. "Il a tenu bon, il a fait du temps en plus, jusqu'à ce qu'ils laissent partir tous les autres petits gars. Maintenant qu'on a un vrai homme, avec un plan pour l'Amérique, on va le mettre dans la grande Maison Blanche", lance l'un des couplets, avant le refrain "We're all just raising McCain" (On porte tous McCain).

Le chanteur de 34 ans a expliqué dans une interview qu'il avait terminé la chanson il y a environ un mois et qu'il l'avait envoyée à la fille de John McCain, Meghan, qui l'a transmise à des responsables de l'équipe de campagne. C'est le passé de vétéran du Vietnam de McCain qui l'a motivé pour composer cette chanson qu'il compte proposer gratuitement sur son site Internet. "Ce type est un héros", dit-il. "Il a été torturé physiquement pendant des années et pourtant il se lève tous les matins pour servir notre pays depuis des décennies".

John Rich assure qu'il admire Obama et qu'il est "fier en tant qu'Américain" qu'un candidat noir emporte l'investiture démocrate. Mais "le monde entier cherche un moyen de nous attaquer par surprise. La sécurité nationale est absolument en tête de la liste des priorités. C'est pour cela que je pense que John McCain est le type qu'il nous faut pour nous protéger".

John Rich soutenait son compatriote du Tennessee Fred Thompson, ancien sénateur et acteur de la série télé "Law & Order" ("New York District") avant que ce dernier ne renonce à ses ambitions présidentielles. Lors d'une émission radio à Nashville pour soutenir Thompson, John Rich avait comparé la légalisation du mariage homosexuel à la légalisation de relations incestueuses. Avant de présenter des excuses assurant que ces propos ne reflètaient pas son opinion générale. Le partenaire de John Rich, Kenny "Big Kenny" Alphin, a lui fait don de 2.300 dollars pour la campagne d'Obama l'an dernier. AP

La sonde Phoenix confirme l'existence d'eau sur Mars

LOS ANGELES - La sonde Phoenix a confirmé pour la première fois que le sol de Mars contient de l'eau gelée, ont annoncé les scientifiques de la NASA, jeudi.

Sur Terre, la vie est d'abord apparue dans l'eau: c'est pourquoi la question de la présence ou non d'eau sur Mars est fondamentale pour les exobiologistes. Résultat: les scienfitiques n'ont pas hésité à déboucher le champagne après cette confirmation. "Nous l'avons enfin touchée et goûtée. De mon point de vue, elle (l'eau) a bon goût", a souligné William Boynton de l'université d'Arizona au cours d'une conférence de presse annonçant cette découverte.

En faisant fondre cette semaine le sol gelé à l'aide de l'un de ses instruments embarqués, le robot qui se trouve sur la Planète rouge depuis deux mois a confirmé qu'il existe bien de la glace près du pôle nord de Mars.

La confirmation est intervenue de manière accidentelle; après deux tentatives malheureuses de transférer des échantillons de sol glacé à l'un des huit fours-laboratoires de Phoenix, les chercheurs ont décidé de recueillir un échantillon de sol pur sous la couche de permafrost. Analysé, il a révélé contenir de la glace.

Jusqu'ici, les preuves de l'existence d'eau sur Mars n'étaient pas concluantes, même si ces conclusions-là étaient attendues. En 2002, Odyssey, qui elle était restée en orbite autour de Mars, avait décelé ce qui ressemblait à un réservoir d'eau gelée. A son arrivée, Phoenix a également découvert ce qui ressemblait à de la glace dans un morceau de sol dur juste à l'endroit de son atterrissage. Des indices dans une tranchée ont montré qu'une partie de cette glace se transformait en gaz une fois exposée au soleil.

Cette bonne nouvelle est la première après les nombreuses difficultés rencontrées ces dernières semaines par la mission. Un court-circuit sur l'un des fours avait menacé l'ensemble des instruments mais le centre de contrôle a précisé que ce problème n'était pas réapparu. Après plusieurs semaines laborieuses de forage dans la glace dure, Phoenix avait également éprouvé des difficultés à placer les minces couches de glace dans le four destiné à les faire fondre. Jusqu'au succès de cette semaine.

Lancé l'été dernier de Cap Canaveral en Floride, Phoenix avait pour mission de creuser le sol martien pour rechercher d'éventuelles traces de vie. Phoenix procède à des expériences pour savoir si la glace a fondu à un moment ou un autre de l'histoire de Mars, ce qui aurait pu déboucher sur un environnement plus accueillant et susceptible d'avoir permis des formes de vie.

La sonde américaine s'est posée le 25 mai dernier et l'agence spatiale américaine a annoncé jeudi que sa mission, qui devait durer trois mois, sera prolongée de deux mois, jusqu'à la fin septembre.

Mais contrairement aux deux "rovers" Opportunity et Spirit, arrivés sur Mars début 2004 et qui continuent d'explorer l'équateur de la Planète rouge, la durée de vie de Phoenix est limitée: elle n'aura probablement pas suffisamment de puissance pour survivre à l'hiver martien.

Lancé en juin 2003, le robot d'exploration Spirit s'était posé dans la région du cratère de Gusev en janvier 2004. Il a étudié des roches qui laissent penser que Mars a connu au début de son histoire des conditions humides. En juillet 2003, son frère jumeau Opportunity était parachuté dans les plaines de Meridiani. Lui aussi a découvert des indices géologiques d'une activité passée liée à l'eau. AP

Sur le Net:

Le Brésil se dote d'un "Fonds amazonien" pour lutter contre la déforestation

RIO DE JANEIRO (AFP) - Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a signé vendredi à Rio un décret de création du "Fonds amazonien", un fonds qui pourra percevoir jusqu'à 21 milliards de dollars de dons d'ici à 2021, pour investir dans la préservation de la forêt amazonienne.

"Le Brésil assumera toutes ses responsabilités face à son devoir de protéger l'Amazonie. Il revient au Brésil et à lui seul d'assumer la souveraineté sur son territoire", a déclaré Lula en signant le document au siège de la Banque nationale de développement économique et social (BNDES).

Lula a dit que le Brésil devait faire de son environnement un atout au sein des forums internationaux.

"Aujourd'hui tout le monde comprend que dans des discussions internationales notre carte postale qui est l'Amazonie pèse; la détruire irait contre nos intérêts", a affirmé Lula qui n'a pas épargné les critiques aux "pays riches qui parlent comme s'il étaient propriétaires de l'Amazonie".

"Mais je peux répondre que je viens d'un pays où 64% des forêts naturelles sont sur pied, qui peut en dire autant au sein du G8", a-t-il ajouté.

Selon la BNDES qui percevra, administrera les dons et suivra les projets, la limite des contributions pour la première année à été fixée à un milliard de dollars.

Le Fonds amazonien est destiné à des financements à fonds perdus d'actions servant à la lutte contre les déboisements. Il financera aussi des projets de préservation et de développement durable de la forêt amazonienne proposés par le ministère de l'Environnement.

D'après Eduardo de Mello, chef de la direction de l'environnement de la BNDES, plus le Brésil réussira à protéger la forêt, plus il obtiendra de ressources.

Le premier don prévu sera accordé par le gouvernement norvégien, à hauteur de 100 millions de dollars, en septembre prochain, a indiqué pour sa part le ministre de l'Environnement Carlos Minc.

M. Mello a expliqué à la presse que les éventuels donateurs ne bénéficieront pas de contrepartie telles que des exemptions d'impôts ou des crédits-carbone.

"Les dons sont volontaires et il n'existera aucune ingérence des donateurs sur l'utilisation des ressources", a-t-il précisé .

Il a ajouté que d'autres pays, des entreprises et des banques avaient manifesté leur intérêt pour cette initiative.

Jusqu'à 20% des ressources du Fonds amazonien pourront être attribuées à des projets de préservation d'autres écosystèmes brésiliens mais aussi à d'autres pays tropicaux.

vendredi, 01 août 2008

John Mc Cain un éternel perdant, il avait perdu devant Bush

SPRINGFIELD, Missouri (Reuters) - Le candidat démocrate à la Maison blanche Barack Obama accuse son rival John McCain de chercher à effrayer les électeurs en s'en prenant à son personnage, dont la médiatisation est critiquée par les républicains.
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"Ils cherchent à vous effrayer - à propos de moi", a déclaré Obama lors d'un meeting à Springfield, dans le Missouri.

Le sénateur de l'Illinois, qui effectue une tournée de quatre jours dans des Etats indécis du pays pour promouvoir son programme économique, a moqué les arguments utilisés selon lui par McCain et son entourage.

"Il n'est pas assez patriotique, il a un drôle de nom, il ne ressemble pas à l'effigie des présidents sur les dollars", a déclaré Obama qui, en cas de victoire le 4 novembre, serait le premier Noir à accéder à la présidence.

"Voilà leur argument: 'On n'a pas grand chose à proposer, mais avec lui, c'est risqué'. Nous sommes aujourd'hui à une époque où il est plus risqué de ne pas changer. Il est risqué de continuer comme nous le faisons."

McCain a lancé un nouveau spot de campagne comparant Obama à des célébrités comme Britney Spears ou Paris Hilton, en s'interrogeant sur sa capacité à tenir ses promesses.

"Le sénateur Obama n'a pas la force de parler ouvertement et directement de la manière dont il répondra aux sérieux défis qui attendent l'Amérique", a déclaré McCain.

Pour le directeur de campagne de McCain Rick Davis, la récente tournée d'Obama en Afghanistan, en Irak, au Proche-Orient et en Europe - 200.000 Allemands ont assisté à son discours à Berlin - "a plus à voir avec celle de quelqu'un qui sort un nouveau film qu'avec celle d'un candidat à la présidence".

La stratégie d'Obama est selon lui "d'accaparer l'attention des médias pour éviter de devoir répondre aux questions importantes de notre temps".

Barack Obama a remarqué pour sa part que les attaques de son rival se faisaient plus virulentes. "Je ne prête pas attention aux spots de John McCain, même si je note qu'il ne semble pas avoir quoi que ce soit de très positif à dire sur lui-même."

Un nouveau sondage publié par CNN accorde une avance de sept points à Obama au niveau national, à 51% contre 44% contre McCain.

Cela représente une hausse de cinq points par rapport au mois dernier. L'enquête comporte une marge d'erreur de trois points.

Version française Jean-Stéphane Brosse

Présidentielle: Barack Obama repart à la conquête de l'Amérique profonde

WASHINGTON (AFP) - Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est reparti à la conquête de l'Amérique profonde alors que la campagne républicaine le décrit comme "arrogant" et que de nouveaux sondages témoignent d'une érosion de son avance dans trois Etats-clefs.

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Un sondage publié jeudi par l'université Quinnipiac montre le sénateur de l'Illinois en tête en Floride (sud-est), Ohio (nord) et en Pennsylvanie (est) mais l'avance de M. Obama dans ces trois Etats-clefs s'est sensiblement érodée par rapport à un sondage similaire publié à la mi-juin.

M. Obama est crédité de 46% d'intentions de vote contre 44% à M. McCain en Floride et dans l'Ohio. Le candidat démocrate compte sept points d'avance sur son concurrent républicain en Pennsylvanie avec 49% d'intentions de vote contre 42%.

Vu la marge d'erreur, MM. Obama et McCain sont pratiquement à égalité en Floride et dans l'Ohio.

Depuis 1960, aucun candidat à la présidentielle n'a remporté la Maison Blanche sans gagner au moins deux de ces trois Etats.

Depuis son retour du Proche-Orient et d'Europe, M. Obama est sévèrement critiqué par le camp républicain. L'équipe de campagne de M. McCain a lancé ces derniers jours dans plusieurs Etats clefs une vaste campagne publicitaire télévisée décrivant M. Obama comme quelqu'un d'arrogant et présomptueux. Le dernier spot en date le compare aux starlettes Britney Spears et Paris Hilton, déconnectées des réalités et insensibles aux difficultés quotidiennes des Américains.

Un sondage réalisé par CNN indique que 37% des Américains considèrent M. Obama comme arrogant.

Le sénateur de l'Illinois a accusé John McCain et les républicains d'essayer de "faire peur" aux Américains à son sujet. "Comme ils n'ont pas de nouvelles idées, la seule stratégie qu'ils ont dans cette élection est d'essayer de vous faire peur à mon sujet. Ils vont essayer de dire: +il n'est pas assez patriotique, il a un drôle de nom et il ne ressemble pas à tous les présidents qu'on voit sur les billets de banque, il représente un risque+", a dit M. Obama.

"Barack Obama a joué la carte raciale et il l'a jouée en maquillant la réalité. Cela crée des divisions, c'est négatif, honteux et faux", a réagi Rick Davis, le directeur de campagne de M. McCain, dans un communiqué.

Tous les sondages s'accordent pour dire que ce ne sont pas les questions internationales, y compris la guerre en Irak, qui préoccupent les Américains mais bien l'économie et, en premier lieu, le prix de l'essence.

M. Obama est reparti à la conquête de l'Amérique profonde pour recoller avec l'opinion. Le sénateur de l'Illinois a prévu de faire campagne jeudi dans des zones sinistrées par des inondations dans l'Iowa (centre) avant de parler économie et énergie à Cedar Rapids (Iowa).

Le candidat républicain a fait de la question de l'énergie une des priorités de sa campagne. Il répète de réunion en réunion qu'il est favorable à la reprise des forages pétroliers en mer le long des côtes américaines interrompus depuis 1981.

Cette idée est ardemment défendue par les compagnies pétrolières et le président George W. Bush qui a demandé au Congrès, à majorité démocrate, d'autoriser au plus vite la levée du moratoire sur ces forages.

M. Obama est opposé à ce projet. Il propose que les compagnies pétrolières effectuent d'abord des forages sur les quelque 275.000 km2 de concessions qu'elles possèdent et qu'elles n'exploitent pas.

Selon des experts, les forages en mer n'auraient pas d'effet immédiat sur le prix à la pompe et pourraient menacer l'environnement.

Mais cette mesure est extrêmement populaire et une majorité d'Américains y sont favorables.

ZIMBABWE - MEDIATION : Wade reçoit Morgan Tsvangirai à Dakar

AFP - Le dirigeant de l’opposition au Zimbabwe Morgan Tsvangirai (voir photo) est arrivé jeudi à Dakar pour "solliciter les avis et conseils" du président sénégalais pour les négociations sur le partage du pouvoir avec le président Robert Mugabe, a annoncé le gouvernement sénégalais.
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M. Tsvangirai, président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), "est arrivé très tôt ce jeudi (...) pour rendre visite" au président Abdoulaye Wade, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Il devait être reçu en audience en début d’après-midi par le président Wade. Une conférence de presse de l’opposant zimbabwéen est ensuite prévue à 17H00 (locales et GMT).

M. Tsvangirai "est venu remercier le chef de l’Etat pour ses nombreuses initiatives en faveur de la réconciliation nationale et d’une résolution pacifique de la crise au Zimbabwe", précise le communiqué.

Cette visite intervient juste avant la reprise dimanche des négociations pour un partage du pouvoir au Zimbabwe après une suspension de cinq jours.

M. Tsvangirai s’est dit favorable à une "sortie honorable" pour le président Robert Mugabe et à un gouvernement de transition ne durant pas plus de deux ans, lors d’un entretien à la chaîne britannique Channel Four.

Le président Mugabe a pour sa part souhaité mercredi une "issue positive" et "rapide" de ces discussions. "Nous sommes toujours en train de négocier, nous voulons réussir", a déclaré M. Mugabe avant une rencontre à Harare avec son homologue sud-africain Thabo Mbeki, médiateur dans la crise au Zimbabwe.

Les discussions pour un partage du pouvoir, visant à débloquer la situation au Zimbabwe, paralysé depuis la réélection controversée de M. Mugabe le 27 juin, ont commencé la semaine dernière dans un lieu tenu secret près de Pretoria.

Elles ont été suspendues dès lundi soir, l’opposition évoquant "une impasse".

Ces derniers mois, le président sénégalais est intervenu à plusieurs reprises dans le délicat dossier zimbabwéen, se prononçant notamment contre des sanctions visant le régime d’Harare et en faveur d’un partage du pouvoir.

"Il y a deux forces équivalentes dans ce pays, puisque Tsvangirai a obtenu 47% des suffrages au premier tour : aucune ne pourra gouverner sans l’autre ni n’aura la majorité, Mugabe et Tsvangirai sont condamnés à s’entendre", avait-il déclaré à l’AFP début juillet en marge du sommet du G8 au Japon.

"Je suis ami des deux, alors que Mbeki n’a pas la confiance de Tsvangirai, qui le considère comme un proche de Mugabe", avait-il affirmé.

Le président sénégalais s’était rendu fin novembre 2007 à Harare pour rencontrer son homologue zimbabwéen afin de tenter d’apaiser les vives tensions entre le Zimbabwe et la Grande-Bretagne qui perturbaient alors les préparatifs d’un sommet Europe-Afrique.

Auteur: AFP

Trente Darfouris condamnés à mort pour l'attaque de Khartoum

KHARTOUM (Reuters) - Douze nouvelles condamnations à mort ont été prononcées par un tribunal soudanais contre des insurgés darfouris capturés lors d'une attaque contre Khartoum, en mai dernier, ce qui porte à 30 le nombre de personnes condamnées à mort à ce jour.

"Aujourd'hui a été rendu le dernier jugement et le tribunal a condamné l'ensemble des 12 accusés à la mort par pendaison", a déclaré Chadia Khalafallah, avocate de la Défense.

Quelques instants plus tôt, un autre tribunal avait condamné à la mort par pendaison 10 autres personnes accusées d'implication dans l'attaque de Khartoum.

Mardi, un tribunal avait condamné à mort huit autres insurgés darfouris.

Des tribunaux spéciaux antiterrorisme ont été créés pour juger les personnes faites prisonnières lors de l'offensive de mai qui a vu pour la première fois des rebelles atteindre Khartoum. Ils n'ont été arrêtés qu'aux ponts conduisant au palais présidentiel et au QG de l'armée.

Les condamnés ont une semaine pour faire appel. L'ordre d'exécution doit être signé par le président Omar Hassan al-Bachir, a précisé le procureur en chef.

Opheera McDoom, version française Nicole Dupont

Soudan: Béchir dit non à la CPI

KHARTOUM, Soudan - Omar el-Béchir exclut de comparaître un jour devant la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur a requis le 14 juillet dernier l'inculpation du président soudanais pour génocide et crimes de guerre dans le conflit du Darfour, selon un entretien publié jeudi.

Le chef de l'Etat, qui réagit pour la première fois, explique au quotidien indépendant de Khartoum "Al-Ayyam" que ses avocats vont contester devant le Conseil de sécurité des Nations unies et la Cour internationale de justice (CIJ) la légalité de l'inculpation et les éléments sur lesquels elle se fonde.

Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a aussi demandé au tribunal basé à La Haye d'émettre un mandat d'arrêt à l'encontre d'Omar el-Béchir, mais il peut s'écouler des semaines avant que la cour ne rende sa décision.

L'ONU estime que le conflit au Darfour, dans l'ouest du Soudan, a fait jusqu'à 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés depuis que des groupes noirs s'estimant victimes de discrimination de la part du gouvernement à majorité arabe ont pris les armes pour se faire entendre.

Le Soudan affirme ne pas relever de la juridiction de la CPI dans la mesure où Khartoum n'est pas signataire du statut de Rome, le traité de création de la Cour en 1998. L'an dernier, il a ainsi refusé de livrer deux Soudanais inculpés de crimes contre l'humanité. C'est la première fois qu'un chef de l'Etat en exercice pourrait être inculpé par la CPI.

"Le gouvernement (soudanais) ne traitera jamais avec la Cour. Il ne la reconnaît pas et ne se présentera pas devant elle", assure Omar el-Béchir dans le journal. "Personne ne sait d'où (le procureur) tire" ses éléments à charge, "alors nous avons recours à des experts juridiques pour contester la légitimité et la légalité" de la demande d'inculpation, poursuit-il. Il exclut de dépêcher des avocats soudanais à La Haye mais déclare ne pas s'opposer pas à ce que le dossier soit pris en main par des instances régionales.

La Ligue arabe et l'Union africaine ont déjà demandé au Conseil de sécurité de l'ONU, seul habilité à prendre une telle mesure, de geler l'affaire pendant 12 mois.

Le président soudanais qualifie par ailleurs de "partiale" et "illégale" la résolution de 2005 du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant la CPI à se charger de la crise du Darfour. En tant que membre de l'ONU, le Soudan, dit-il, ne traitera qu'avec la CIJ, organe onusien également basé à La Haye. Pour lui, tout cela relève d'un "complot historique" visant "à diviser le Soudan en petits Etats, en une nouvelle Yougoslavie".

Omar el-Béchir dirige le régime islamiste de Khartoum depuis son arrivée au pouvoir par un putsch en 1989. AP