samedi, 20 septembre 2008
Barack Obama soutient les efforts du Trésor et de la Fed
CORAL GABLES, Floride (Reuters) - Le candidat démocrate à la Maison blanche, Barack Obama, déclare soutenir les efforts du Trésor américain et de la Réserve fédérale pour rétablir la confiance sur les marchés financiers et indique qu'il s'abstiendra pour l'heure d'exposer son propre projet de redressement économique.
"Les événements des derniers jours ont clairement montré que nous devons prendre de nouvelles mesures audacieuses et déterminantes pour rétablir la confiance sur nos marchés financiers et éviter une aggravation de la crise économique, qui pourrait mettre en péril l'épargne et le bien-être de millions d'Américains", a dit le sénateur de l'Illinois dans un communiqué.
Obama a apporté son appui aux efforts du secrétaire au Trésor, Henry Paulson, ainsi qu'au président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, pour trouver, de concert avec les dirigeants du Congrès, une solution aux vives turbulences financières.
Face à la crise financière, la pire qu'ait traversée Wall Street depuis la crise des années 1930, l'économie est revenue sur le devant de la scène dans la campagne électorale en vue des scrutins du 4 novembre.
Obama a indiqué qu'il évoquerait le projet que mettent au point la Fed et le Trésor américain, ce vendredi matin avec ses proches conseillers économiques. Parmi eux figurent l'ancien président de la Fed Paul Volcker et deux anciens secrétaires au Trésor, Lawrence Summers et Robert Rubin.
PAS D'ANNONCE DANS L'IMMÉDIAT
"Etant donné la gravité de la situation et, sur la base des conversations que j'ai eues à la fois avec le secrétaire (au Trésor) Paulson et le président (de la Fed) Bernanke, j'ai demandé à mon équipe de conseillers économiques de s'abstenir de présenter quelque plan un tant soit peu détaillé sur la façon dont pourrait être structuré un projet à court terme, cela tant que le Trésor et la Réserve fédérale n'auront pas, eux, présenté leur proposition."
"Tout ça ne se fait pas en une journée. Il faut agir de façon intelligente, méthodique et réfléchie", a déclaré Obama après une réunion avec ses conseillers près de Miami.
Le sénateur de l'Illinois s'est montré cinglant dans ses critiques envers les propositions de McCain à la crise financière.
Le candidat républicain a déclaré vendredi que s'il était élu, il imposerait au département du Trésor d'adopter une politique cohérente en matière de prêts aux entreprises en difficulté. Il n'a toutefois pas précisé sur quels critères se ferait le choix d'accorder un prêt ou non.
Obama a estimé que les propositions de McCain n'étaient guère détaillées, mais s'est dit heureux de constater leur convergence de vues sur le fait "qu'au bout du compte nous aurons besoin que des structures institutionnelles gèrent le problème des mauvais crédits et des mauvais actifs détenus par certains marchés".
"Nous aurons tout le temps de débattre de la manière dont ces instances à venir devront être structurées", a ajouté le candidat démocrate.
Lors d'un rassemblement en Floride, Etat qui s'annonce décisif le 4 novembre, Obama a estimé que McCain réagissait sous le coup de la "panique" en essayant de se confronter à la crise financière.
"A ce stade, il semble prêt à dire ou à faire n'importe quoi."
Deborah Charles et John Whitesides, version française Eric Faye et Gregory Schwartz
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AMERICA NEED OBAMA
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vendredi, 19 septembre 2008
Barack Obama plus crédible que Mc Cain remonte dans les sondages
WASHINGTON (AFP) - Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama, distancé par son adversaire John McCain depuis la fin de la convention républicaine, a repris l'avantage, selon plusieurs sondages publiés jeudi alors que les Etats-Unis sont secoués par une grave crise financière.
Le sénateur de l'Illinois est crédité de cinq points d'avance (48% contre 43%) selon un sondage New York Times/CBS News et de quatre points d'avance (49% contre 45%) selon un sondage de l'université Quinnipiac.
Dans les deux cas, l'écart, qui demeure mince entre les deux candidats, est cependant supérieur à la marge d'erreur de ces sondages.
M. Obama a également repris l'avantage dans le sondage quotidien de l'institut Gallup (48% contre 44%).
Un autre sondage publié jeudi par l'Indianapolis Star, place M. Obama en tête (47% contre 44%) dans l'Etat clef de l'Indiana (nord).
Les partisans de M. Obama ont mis en place un vaste réseau pour pousser les gens à s'inscrire sur les listes électorales dans plusieurs Etats jugés cruciaux. Selon Todd Rokita, secrétaire d'Etat de l'Indiana, plus de 500.000 nouveaux électeurs se sont enregistrés sur les listes électorales de cet Etat depuis le début de l'année. Dans le Nevada (ouest), un autre Etat clef, il y a 400.000 nouveaux électeurs par rapport à 2004.
Il ne restait jeudi plus que 47 jours avant l'élection du 4 novembre.
"Quand on examine les chiffres des sondages, nous restons dans une course très serrée", a estimé Steve Schmidt, le principal stratège de M. McCain. "Depuis la convention (républicaine) nous avons gagné du terrain alors que M. Obama en a perdu", a-t-il dit.
Cependant, les sondages publiés jeudi ne remettent pas seulement en question l'avantage dont jouissait le sénateur de l'Arizona depuis la convention de son parti. Ils soulèvent également des questions sur "l'effet Palin".
Selon l'étude NYT/CBS News, l'effet du choix de Sarah Palin comme colistière par John McCain ne se fait pas sentir à l'extérieur de la base républicaine. John McCain aurait même perdu des appuis chez les femmes blanches.
Avant les conventions, M. McCain récoltait 44% des intentions de vote auprès des femmes blanches contre 37% pour son adversaire. Désormais, Obama compte deux points d'avance parmi les femmes blanches (47% contre 45%).
Globalement, M. Obama bénéficie d'une confortable majorité dans l'électorat féminin toutes origines confondues (54% contre 38%).
Seulement 17% des personnes interrogées par le sondage NYT/CBS News estiment que la gouverneure de l'Alaska est qualifiée pour le poste de vice-président tandis que 75% estiment que M. McCain l'a choisie à des fins uniquement électorales pour "l'aider à gagner".
La crise financière semble également avoir poussé les électeurs américains vers le candidat démocrate.
Selon le sondage Quinnipiac, 51% des électeurs estiment que les baisses d'impôts proposées par le sénateur de l'Arizona ne profiteront qu'aux riches tandis que 9% estiment qu'elles bénéficieront aux classes moyennes touchées de plein fouet par la crise et 1% aux pauvres.
A l'inverse, 9% des Américains interrogés estiment que le programme fiscal de M. Obama profitera aux riches tandis que 33% affirment qu'il soulagera les classes moyennes et 22% qu'il aidera les pauvres.
Le sondage Quinnipiac a été réalisé du 11 au 16 septembre et le NYT/CBS News du 12 au 16 septembre, au début de la crise bancaire.
10:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarah palin;0bama; Mc Cain | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 18 septembre 2008
WASHINGTON (AFP) - Les candidats démocrate et républicain à la Maison Blanche, Barack Obama et John McCain, sont donnés à égalité dans l'Etat clef de Floride, tandis que le sénateur de l'Illinois est crédité d'une avance au niveau national, selon deux
WASHINGTON (AFP) - Les candidats démocrate et républicain à la Maison Blanche, Barack Obama et John McCain, sont donnés à égalité dans l'Etat clef de Floride, tandis que le sénateur de l'Illinois est crédité d'une avance au niveau national, selon deux sondages publiés mercredi.
MM. Obama et McCain sont tous deux crédités de 48% d'intentions de vote en Floride et le candidat démocrate compte deux points d'avance (49% contre 47%) dans l'Ohio, deux Etats jugés cruciaux pour remporter la présidentielle du 4 novembre, selon un sondage CNN-Time.
En 2000 et 2004, c'est dans ces deux Etats que George W. Bush avait fait la différence.
La Floride compte 27 grands électeurs et l'Ohio en compte 20. Au total, il y a 538 grands électeurs et il faut en obtenir au moins 270 pour être élu président des Etats-Unis, selon le scrutin indirect en vigueur aux Etats-Unis. Le candidat arrivé en tête dans un Etat rafle tous les grands électeurs.
Le même sondage donne un avantage de six points au candidat républicain dans l'Indiana (11 grands électeurs) et d'un point en Caroline du Nord (15 grands électeurs). En 2000 et 2004, ces deux Etats avaient été facilement remportés par M. Bush et le faible écart constaté en Caroline du Nord constitue une surprise.
M. Obama est crédité d'une avance de trois points (50% contre 47%) dans le Wisconsin (10 grands électeurs). Les démocrates Al Gore et John Kerry avaient remporté cet Etat de justesse en 2000 et 2004.
Mais au niveau national, Barack Obama est crédité d'une avance de cinq points (48% contre 43%), selon un nouveau sondage CBS-New York Times.
Après la convention du parti républicain, début septembre, John McCain menait Barack Obama de deux points, mais le candidat démocrate a gagné des voix parmi les indépendants et les femmes.
Selon ce sondage, les indépendants se déclarent désormais en faveur de Barack Obama à 46% (contre 41% pour M. McCain).
Les femmes également, après s'être déclarées plutôt favorables au candidat républicain il y a deux semaines quand Sarah Palin a été désignée comme colistière de John McCain, disent désormais avoir l'intention de voter pour le sénateur de l'Illinois à 54% contre 38% pour M. McCain, selon le sondage.
Barack Obama mène notamment son rival de deux points parmi les femmes blanches, dont 21% ont changé d'opinion en une semaine en faveur du candidat démocrate.
Le sondage CNN a été réalisé du 14 au 16 septembre auprès de 907 personnes en Floride, 890 dans l'Indiana, 910 en Caroline du Nord, 913 dans l'Ohio et 950 au Wisconsin. La marge d'erreur est de plus ou moins 3% pour l'Ohio et le Wisconsin et de 3,5% pour les trois autres Etats.
Celui de CBS a été réalisé du 12 au 16 septembre auprès de 1.133 personnes au niveau national, dont 1.004 électeurs inscrits. La marge d'erreur est de plus ou moins 3%.
14:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obamq | del.icio.us | Facebook | | |
les pro-Obama lancent un faux wiki anti-McCain
Le lundi 15 septembre, aux Etats-Unis, le Parti démocrate a mis en ligne un site recensant les mensonges du candidat républicain, John McCain. Selon eux, c'est 51 mensonges au total qu'ils ont déjà répertoriés. Sur la page Internet, qui rappelle celles de l'encyclopédie Wikipédia, on trouve également de nombreuses vidéos d'extraits de discours du sénateur McCain.
Dans ses déclarations comptabilisées comme mensongères figure celle où il prétend que Sarah Palin, sa colistière, n'a jamais accepté de subventions fédérales en tant que gouverneure de l'Alaska.
On peut aussi lire, mais également entendre, grâce à des vidéos, les propos de John McCain admettant qu'il a « encore besoin d'être “formé” en économie ». Ou encore, qu'il pense que « les Américains sont mieux lotis qu'ils ne l'étaient au début de la période Bush ». Il aurait même déclaré que beaucoup d'entre eux ont « des problèmes économiques qui sont d'ordre psychologique ».
Pour riposter à cette attaque sur la Toile, l'équipe de John McCain accuse les démocrates de recourir à des « mensonges dégoûtants » dans cette campagne présidentielle. Les républicains prétendent que le camp de Barack Obama est « en pleine panique ».
14:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mc cain | del.icio.us | Facebook | | |
KADIMA Tzipi Livni crie victoire
Par euronews euronews - Jeudi 18 septembre, 07h18L'actuelle chef de la diplomatie israélienne a officiellement remporté les élections primaires du parti centriste au pouvoir, Kadima
La ministre des Affaires étrangères récolte 43% des suffrages, c'est plus que le seuil minimum des 40% requis pour être élu dès le premier tour.
Tzipi Livni a donc toutes les chances de devenir la première femme chef du gouvernement israélien depuis Golda Meir, dans les années 70.
Le duel avec son principal rival s'est avéré beaucoup plus serré que prévu puisqu'elle n'a remporté que 431 voix de plus que l'actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz.
Tzipi Livni succède à Ehoud Olmert à la tête du parti au pouvoir, ce qui devrait logiquement lui permettre d'être désignée Premier ministre. Mais pour cela elle doit former un nouveau gouvernement. Ce qui pourrait prendre du temps car Kadima n'a pas de majorité absolue à la Knesset.
Ehoud Olmert, empêtré dans plusieurs affaires de corruption, devra alors démissionner comme il s'est engagé à le faire
14:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 17 septembre 2008
Le Parti Socialiste sénégalais toujours sous tutelle des Toubabs....ces militants qui restent moralement colonisés
MAME MALICK BA, REPRESENTANT DU PS EN ITALIE : « Nous allons saisir le Parlement-européen pour ouvrir un débat sur la situation du Sénégal
:en portrait le Gourou
10:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Le ticket républicain ne connaît pas l'entreprise
AP - Mercredi 17 septembre, 06h07NEW YORK - Un conseiller économique du candidat républicain à la présidentielle américaine a estimé que ni John McCain ni Sarah Palin ne serait capable de diriger une grande entreprise.
Carly Fiorina, ancien PDG de Hewlett-Packard, était interrogée sur une station de radio de Saint-Louis (Missouri), KTRS, sur les capacités de mener une grande société de la gouverneure de l'Alaska. Elle a jugé que Sarah Palin serait inapte à ce poste. "Mais ce n'est pas à ce poste qu'elle postule, a tempéré la femme d'affaires. Mener une grande société, c'est une toute autre affaire".
Elle a considéré plus tard sur une autre antenne, MSNBC que John McCain ne valait pas mieux en la matière. Mais elle n'a pas donné plus de crédit au duo démocrate. Ni Barack Obama ni Joe Biden n'ont l'expérience de la grande entreprise.
L'équipe Obama n'a pas manqué l'occasion. "Si le principal conseiller économique de John McCain ne croit pas qu'il puisse diriger une grande société, comment pourrait-il conduire la première économie du monde au milieu d'un crise financière", s'est interrogé le porte-parole de la campagne des démocrates, Tommy Vietor. AP
10:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Delanoë et Hollande s'affichent ensemble pour tenter de gagner le congrès de novembre
AFP - il y a 1 heure 13 minutesCERGY-PONTOISE ((AFP) (AFP) - Le maire de Paris Bertrand Delanoë et le premier secrétaire du PS François Hollande ont célébré leur entente pour gagner ensemble, et avec d'autres, le congrès de Reims en novembre, lors d'un meeting commun mardi à Cergy-Pontoise.
Politiquement proches - Bertrand Delanoë a été un fidèle de toujours de Lionel Jospin, François Hollande est devenu patron du PS adoubé par l'ex-Premier ministre en 2002-, les deux hommes ont affiché leur "accord de fond", selon la formule de M. Delanoë, qui s'est dit "solidaire" du bilan de la décennie Hollande.
"Ce congrès, nous allons le faire ensemble avec Bertrand Delanoë, il était légitime, naturel, évident de le faire ensemble (...) Nous avons fait le PS d'aujourd'hui et il va falloir le faire ensemble aujourd'hui et demain", a renchéri M. Hollande.
Les deux dirigeants sont arrivés dans la même voiture devant la salle de réunion où avaient pris place quelque six cents militants, apparaissant comme un tandem sans hiérarchie préétablie. "On a fait un choix, on accepte que Bertrand Delanoë soit le premier signataire de la motion", avait toutefois confié la veille Stéphane Le Foll, "bras droit" du premier secrétaire.
M. Delanoë s'est abstenu d'apparaître comme le chef de file incontesté de la motion Delanoë-Hollande, tandis que M. Hollande ne s'est pas présenté comme le numéro deux.
Au premier rang de cette réunion organisée par des soutiens locaux des deux hommes avaient pris place des proches de M. Delanoë comme Michel Destod, Harlem Désir, Daniel Vaillant, Kader Arif, et des proches de M. Hollande comme M. Le Foll et Faouzi Lamdaoui.
Exprimant "un mélange de joie et de gravité" pour cette première estrade commune, M. Delanoë a affirmé que cette alliance - le mot n'a jamais été prononcé -, ce ne sont "pas des arrière-pensées tactiques, des discussions sur le partage du pouvoir, c'est d'abord un accord de fond".
"Nous sommes d'abord des réformistes qui s'assument comme tels au service d'une efficacité de gauche et nous sommes résolument des soldats de l'idéal européen", a-t-il dit.
Le maire de Paris a estimé que la contribution pour le congrès de M. Hollande et la sienne "font la même analyse: il faut mettre le paquet sur l'économie de la connaissance, investir sur la performance, les PME innovantes".
Selon le premier secrétaire, "ce que nous assumons, Bertrand et moi, c'est le réformisme de gauche qui prend en compte l'exigence de régulation et en même temps la réalité telle qu'elle est" car pour distribuer, "il faut produire de la richesse".
Accord aussi sur les alliances.
M. Delanoë veut "bâtir un projet politique de gauche avec des forces politiques de gauche", récusant, comme M. Hollande, une alliance avec le MoDem.
M. Hollande s'est une énième fois déclaré favorable à "la seule stratégie qui permet la victoire, le rassemblement de la gauche pour l'élargir ensuite à tous ceux qui veulent nous rejoindre".
Le premier secrétaire a pris nettement position pour une désignation du candidat à l'élection présidentielle "par les adhérents" et non par les sympathisants socialistes. Selon Kader Arif, proche de M. Delanoë, le maire de Paris est désormais sur la même position.
Les deux hommes ont toutefois fait entendre une musique un peu différente sur le rassemblement à opérer autour de leur motion commune.
Le maire de Paris a insisté sur "la nécessaire clarté" autour de sa motion. M. Hollande, lui, a lancé "l'appel de Cergy". "Ceux qui pensent comme nous, avec nous (...) sur la stratégie du parti, la conception du parti, la nature de l'opposition à la droite, il faut qu'ils viennent, qu'ils n'attendent pas, il faut qu'ils viennent maintenant!", a-t-il plaidé
09:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
JERUSALEM (AFP) - Quelque 74.000 membres du parti centriste israélien Kadima se rendent mercredi aux urnes pour élire le successeur d'Ehud Olmert, le Premier ministre empêtré dans des affaires de corruption.
JERUSALEM (AFP) - Quelque 74.000 membres du parti centriste israélien Kadima se rendent mercredi aux urnes pour élire le successeur d'Ehud Olmert, le Premier ministre empêtré dans des affaires de corruption.
Le scrutin s'est ouvert à 07h00 GMT dans 114 bureaux de vote disséminées dans le pays. Les urnes fermeront à 19h00 GMT et le résultat final sera publié probablement dans la nuit de mercredi à jeudi.
La favorite dans la course à la direction du parti au pouvoir est la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, 50 ans, jugée pragmatique sur des dossiers comme le processus de paix et le nucléaire iranien.
Mme Livni affronte l'ancien ministre de la Défense et actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz, 59 ans, un "faucon" qui prône l'option militaire contre l'Iran, rejette tout compromis avec la Syrie et préconise les liquidations ciblées contre les chefs du mouvement palestinien Hamas.
Pour être élu au premier tour, le futur chef du Kadima devra dépasser la barre des 40% des suffrages exprimés, faute de quoi un deuxième tour sera organisé le 24 septembre.
Pour ces primaires, les premières depuis la création du Kadima en novembre 2005 par l'ancien Premier ministre Ariel Sharon, deux autres candidats sont en lice mais ont peu de chances de faire un bon score: Meïr Shetreet, ministre de l'Intérieur, et Avi Dichter, ministre de la Sécurité intérieure.
Le vainqueur sera celui qui, en cas d'élections anticipées, affrontera par la suite le chef de l'opposition de droite Benjamin Netanyahu, chef du parti Likoud, donné en tête dans l'ensemble des récents sondages d'opinion.
M. Olmert a d'ores et déjà promis de démissionner dès l'élection d'un nouveau chef du Kadima. Il restera cependant à la tête d'un cabinet de transition tant qu'un autre gouvernement n'aura pas été formé.
Après sa démission, le président Shimon Peres devrait accorder un délai d'un total de 42 jours à son successeur à la tête du Kadima pour constituer une majorité parlementaire de 61 députés sur les 120. En cas d'échec, le président pourra confier cette tâche à un autre député pour 28 jours.
Si cette nouvelle tentative échouait, des élections anticipées auraient lieu début 2009, alors que la législature actuelle s'achève normalement fin 2010.
09:54 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mardi, 16 septembre 2008
Thèse de l'antisémitisme en doute dans l'affaire du XIXe à Paris
PARIS (Reuters) - L'arrestation de six jeunes gens lundi à Paris dans l'enquête sur des violences commises contre trois jeunes juifs le 6 septembre dans le XIXe arrondissement de la ville met à mal la thèse de l'agression antisémite, soutenue par le gouvernement et l'opposition.
L'usage d'un pistolet à billes par un jeune homme en direction d'un groupe d'autres jeunes passant dans la rue est à l'origine de l'incident, ont expliqué deux sources concordantes et proches de l'enquête.
La présence d'un suspect de confession juive parmi les agresseurs présumés arrêtés lundi affaiblit aussi, pour une de ces sources, la thèse d'une affaire antisémite défendue le 7 septembre par plusieurs associations de la communauté juive, le ministère de l'Intérieur et le porte-parole du Parti socialiste.
Selon les auditions et l'enquête, un des suspects a tiré une bille avec son pistolet, par jeu, vers un des trois jeunes juifs, ce qui a entrainé une riposte et une échauffourée, dit-on de même source. Il n'y a pas eu d'insultes antisémites.
La police va encore confronter les suspects et leurs victimes d'ici à la fin de la garde à vue, mercredi matin au plus tard, avant que la justice ne décide de la qualification à donner aux faits.
Le 7 septembre dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait condamné "les violences antisémites" commises à l'encontre des trois jeunes gens.
Julien Dray, porte-parole du PS, avait également condamné ces faits dans un quartier "où les tensions sont très fortes et où des agressions antisémites répétées ont déjà eu lieu."
Le fait divers avait attiré l'attention car il survenait après les coups portés dans le même quartier à un jeune adolescent de confession juive, Rudy, le 21 juin.
Dans cette affaire, deux jeunes gens de 25 et 26 ans sont en détention provisoire depuis fin juillet pour "tentative de meurtre", avec la circonstance aggravante de l'antisémitisme.
Le scénario alors retenu initialement, une agression antisémite déclenchée par le fait que Rudy portait une kippa, a été démenti par l'enquête. Les policiers parlent plutôt d'une bagarre entre deux bandes qualifiées de "communautaires", l'une formée de Juifs et l'autre de Noirs.
Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser
12:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | del.icio.us | Facebook | | |
Sarko en chute libre
Jeudi, l’hebdomadaire Le Point publie son baromètre mensuel.
Selon ce sondage de l’institut IPSOS, Nicolas Sarkozy baisse de deux points par rapport au baromètre du mois d’août.
Nicolas Sarkozy recueille 55% d’opinions défavorables. 3% des sondés ne se prononcent pas.
De son côté, l’action du premier Ministre François Fillon est approuvée par 49% des sondés, contre 52% le mois précédent.
Bertrand Delanoë reste en tête des personnalités préférées des français avec 64% d’opinions favorables. Derrière le maire de Paris, on trouve Bernard Kouchner (63%), Jean-Louis Borloo (55%) et Michèle Alliot-Marie (54%).
Pour aller plus loin:
- Sondages : le crédit regagné par Nicolas Sarkozy reste fragile (Le Monde)
11:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
PS: Ségolène Royal et les autres
PARIS - Jean-Louis Bianco a estimé mardi que Ségolène Royal a "ouvert le jeu" au PS en "ne faisant plus un 'préalable' de sa candidature au poste de Premier secrétaire".
"On constate depuis des semaines le bal des égos, la guerre des chefs, les ambitions qui s'entrechoquent: les militants n'en veulent, encore moins les Français", a constaté sur Europe-1 l'ancien directeur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal. "Ce qu'elle propose, qui est un geste formidable d'ouverture, c'est de dire 'rassemblons-nous sur un texte', on va bien voir qui est d'accord sur des propositions et qui ne l'est pas".
"Je crois que tout le monde attendait ça", a déclaré le député des Alpes de Haute-Provence, précisant que la président de la région Poitou-Charentes sera "candidate si nous en sommes d'accord avec tous ceux qui la soutiennent, et si sa motion rassemble beaucoup de militants et de votes".
"Il faut que la mention soit très forte, qu'elle rassemble, et à ce moment-là on décidera avec tous ceux qui la soutiennent si elle est candidate ou pas", a-t-il martelé, assurant que "sur le terrain elle fait un tabac chaque fois qu'elle passe".
Ecartant un changement de stratégie après un certain affaiblissement dans les sondages face aux autres candidats à la tête du PS, Jean-Louis Bianco a indiqué qu'"à elle toute seule, elle a plus de signatures pour son premier texte que tous les autres réunis". "Ce n'est pas vraiment une mauvaise passe, le but c'est d'ouvrir le jeu, de permettre de rassembler".
Quant à François Hollande qui soutient Bertrand Delanoë, M. Bianco a rappelé que Ségolène Royal "dit que le Premier secrétaire aurait dû se tenir au-dessus de la mêlée, et non pas se jeter dans la bataille".
Interrogé sur sa candidature à la prochaine présidentielle, l'ancien directeur de campagne de Mme Royal a jugé que "2012, c'est loin, ce n'est le pas sujet d'aujourd'hui". "Il faut que le PS se ressaisisse, qu'il ait une voix forte et qu'il retrouve la confiance des Français".
De son côté, le sénateur socialiste de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon a lancé sur France-2 qu'il "laisse d'abord les autres camarades décanter leur désordre et espère que le Parti tranchera entre des vraies orientations". "Au fond, les socialistes depuis le début n'ont que deux orientations à choisir, celle des démocrates (...) les soit-disant modernes, et ceux qui s'en tiennent à la ligne socialiste traditionnelle à laquelle j'appartiens". AP
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lundi, 15 septembre 2008
Sarah Palin un véritable tas à ordures
CHICAGO (AFP) - La course à la Maison Blanche devient de plus en plus agressive alors que le candidat républicain John McCain et son rival démocrate Barack Obama multiplient attaques et accusations personnelles.
De nouvelles révélations dimanche dans le New York Times dépeignent aussi la colistière vedette de M. McCain, Sarah Palin comme ayant usé de son pouvoir à la tête de l'Alaska pour favoriser ses amis et évincer ses adversaires, mélangeant selon le quotidien ses fonctions officielles et ses affaires privées.
Le New York Times affirme que dès qu'un poste de haut niveau de l'Etat se libérait elle y nommait un de ses amis. Mme Palin a ainsi attribué la direction des services de l'agriculture d'Alaska à un ancienne camarade de classe qui a fait valoir comme seule qualification pour ce poste, payé 95.000 dollars/an, sa passion d'enfance pour les vaches. Elle travaillait jusqu'alors dans l'immobilier.
"Tout au long de sa carrière politique, Mme Palin a cherché à se venger de ses opposants, congédiant des fonctionnaires de l'Etat qui s'étaient pas d'acccord avec elle, faisant parfois l'amalgame entre ses problèmes privés et ses fonctions officielles", écrit le New York Times, citant des documents officiels et des interviews avec 60 élus républicains et démocrates du parlement d'Alaska.
De son côté, le porte parole de l'équipe de campagne du sénateur John McCain a accusé Barack Obama de tactique électorale "déplacée" quand il a lancé un appel samedi à ses deux millions de partisans pour qu'ils aident les victimes de l'ouragan Ike, qui a dévasté le Texas, avec des contributions financières.
M. McCain a indiqué dans un communiqué que lui-même et son épouse "offraient leurs prières et leur aide".
Le sénateur Obama a rétorqué le même jour en affirmant que son rival républicain menait la campagne présidentielle "la moins honorable" de l'histoire américaine.
L'état-major du sénateur Obama a fait circuler un nouveau spot publicitaire et ouvert un site internet dans lesquels il insiste sur la présence dans l'entourage immédiat de M. McCain d'anciens lobbyistes.
Or ce dernier se présente comme celui qui a toujours combattu l'influence de l'argent à Washington et se réclame comme le candidat du véritable changement.
Ces messages visent à "démasquer la mascarade" de M. McCain qui a toujours voté pour la politique de George W. Bush au Sénat et veut se faire passer pour un authentique agent du changement, a expliqué David Axelrod, le stratège électoral du sénateur Obama.
M. McCain a répondu en assurant que lui-même et Mme Palin, qui a dopé le "ticket" républicain, "non seulement promettent un grand changement à Washington mais ont déjà démontré dans leur carrière leur capacité pour cela".
"Nous offrons non seulement des changements sur lesquels vous pouvez compter mais aussi des changements déjà accomplis que vous pouvez vérifier".
Le sénateur Obama a également annoncé dimanche un record de collecte de fonds de campagne au mois d'août avec 66 millions de dollars. Il dispose désormais de 77 millions de dollars, un avantage financier sur son rival républicain alors qu'il a renoncé aux fonds publics qui sont plafonnés.
Le dernier sondage national publiée par Newsweek donne l'égalité entre les deux candidats avec 46% des intentions de votes chacun.
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Hillary Clinton appelle les électeurs à barrer la route à Sarah Palin
ELYRIA, Ohio - En campagne pour Barack Obama dans l'Ohio, la sénatrice de New York Hillary Clinton s'en est pris dimanche à la candidate à la vice-présidence des républicains, Sarah Palin, en reprenant des arguments déjà utilisés à la convention démocrate.
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Devant 1.200 personnes, dont certaines portaient encore des tee-shirts "Hillary présidente" l'ex-candidate a prévenu que le duo Palin-McCain ne ferait que prolonger la politique perdante de George W. Bush et Dick Cheney. "Pas question, pas de questions, ni McCain ni Palin" a proféré Hillary Clinton devant cette audience toute acquise.
Mme Clinton avait fait une campagne forcenée dans cet Etat clé qui lui a apporté ses voix de délégués lors de la primaire du 4 mars. Elle est revenue dans cet Etat éprouvé économiquement dimanche pour encourager ses supporters à travailler avec autant de vigueur pour Barack Obama et Joe Biden.
"Avec cette élection, les cartes vont être redistribuées" a affirmé la sénatrice à l'université à cycle court du comté de Lorain, à une cinquantaine de kilomètres de Cleveland. "Il faut en finir avec les politiques inefficaces des huit dernières années" a ajouté Mme Clinton, qui avait été présentée au public par un ouvrier de l'automobile récemment licencié.
Hillary Clinton a fait campagne auparavant pour Obama en Floride, un autre Etat incertain pour les démocrates, et plusieurs autres femmes démocrates sont venues apporter leur soutien à Obama dans l'Ohio. AP
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La machine de collecte de fonds de Barack Obama marche à plein
CHICAGO (Reuters) - La machine de collecte de fonds de Barack Obama marche à plein et le candidat démocrate a recueilli pour sa campagne la somme record de 66 millions de dollars au cours du mois d'août, a déclaré un porte-parole de son équipe de campagne.
Obama a beau être rattrapé voire dépassé par son rival républicain John McCain dans les sondages, tout au long de cet été il l'a devancé pour ce qui est de la quête de fonds destinés à financer sa campagne.
Selon le porte-parole d'Obama, Bill Burton, le bon chiffre du mois d'août est dû à l'afflux de 500.000 nouveaux donateurs. Le total d'août bat nettement le record de 55 millions de dollars étai au mois de février, qui marquait alors un record de tous les temps pour un candidat à la présidentielle durant la période des primaires.
Le nombre total de donateurs pour Obama s'élève désormais à 2,5 millions.
McCain, quant à lui, a recueilli 47 millions de dollars en août, ce qui est un record aussi pour le sénateur de l'Arizona, qui a été rendu possible, en partie, par l'annonce du nom de la candidate républicaine à la vice-présidence, Sarah Palin.
Caren Bohan, version française Eric Faye
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Un ferry sombre en mer de Marmara, sept disparus
ISTANBUL (Reuters) - Sept personnes sont portées disparues après le naufrage d'un ferry qui a sombré dans la nuit de dimanche à lundi en mer de Marmara, au large du port de Bandirma, dans le nord-ouest de la Turquie, annoncent les propriétaires du navire.
Il y avait 67 passagers et 29 membres d'équipage à bord, a précisé la compagnie de ferries Marmara N Denizcilik à l'agence anatolienne de presse. Tous ont pu être secourus, sauf sept dont on est sans nouvelles.
De premières informations avaient fait état d'un mort et d'une trentaine de disparus.
Le roulier, qui venait de quitter Bandirma pour Istanbul, transportait aussi 73 camions et deux voitures.
Les pêcheurs de la région se sont joints aux opérations de secours, pour lesquelles cinq vedettes garde-côtes et un hélicoptère ont été mobilisés.
Les télévisions turques ont montré des survivants conduits sur le rivage où des ambulances les ont pris en charge.
Le naufrage s'est produit une quinzaine de minutes après le départ du roulier, qui a quitté le port de Bandirma à 23h15 locales (20h15 GMT) dimanche soir.
"Le bateau se balançait d'avant en arrière, de gauche à droite, et a finalement coulé, complètement coulé", a dit un passager sur la chaîne CNN Türk. De nombreux passagers dormaient dans leur véhicule au moment où le bateau a commencé à couler.
Thomas Grove, version française Grégory Blachier et Guy Kerivel
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dimanche, 14 septembre 2008
Le camp démocrate multiplie les initiatives pour remonter dans les sondages
WASHINGTON - Barack Obama dépeint son adversaire John McCain comme un homme coupé des réalités, tandis que Joe Biden s'apprête à jouer un rôle plus important. Le camp démocrate multiplie les initiatives dans la campagne américaine pour la présidentielle de novembre afin de rattraper son retard sur le candidat républicain.
John McCain a bénéficié de l'effet Sarah Palin après la désignation surprise de la gouverneure de l'Alaska pour l'accompagner dans la course à la Maison Blanche. Et ce malgré les critiques des démocrates pour lesquels cette mère de cinq enfants, âgée de 44 ans, n'a pas les compétences requises pour occuper la vice-présidence américaine.
Barack Obama a qualifié Sarah Palin de "phénomène", reconnaissant que son arrivée sur le devant de la scène avait dopé la campagne des républicains. Mais ses collaborateurs insistent sur les faiblesses de John McCain, qui a déformé quelques vérités dans ses derniers spots, et les lacunes de sa colistière en politique étrangère.
Les critiques se sont intensifiées samedi, alors que les démocrates émettaient des doutes sur la réalité d'une visite de Sarah Palin en Irak. "Depuis que la gouverneure Palin a été choisie comme candidate à la vice-présidence, le camp McCain a (...) ouvertement menti au peuple américain sur son bilan dans une tentative désespérée de dissimuler le fait qu'une administration McCain/Palin ne serait rien d'autre que la poursuite des échecs de Bush ces huit dernières années", a dénoncé le camp démocrate dans une note diffusée à la presse.
Les déplacements à l'étranger de Sarah Palin se sont apparemment limités à une visite l'an dernier au Koweït et en Allemagne pour se rendre auprès de soldats américains, ainsi qu'au Canada et au Mexique. Mais une question reste en suspens: s'est-elle oui ou non rendue en Irak pour voir des membres de la Garde nationale de l'Alaska le 25 juillet 2007, à la frontière irako-koweïtienne?
Selon son entourage, elle a visité un "avant-poste militaire" en Irak. Mais le "Boston Globe", qui cite des collaborateurs de la gouverneure et des membres de l'Alaska National Guard, rapporte que ce jour-là, elle ne s'est pas aventurée au-delà de la frontière...
Ces critiques font suite à plusieurs spots de campagne dans lesquels l'équipe McCain affirme que Barack Obama est favorable à des cours d'éducation sexuelle dès le jardin d'enfants et a indirectement qualifié Sarah Palin de "cochon". Ce qui n'est pas franchement exact.
Le camp démocrate n'a pas tardé à répliquer, présentant John McCain comme un "has been" incapable d'envoyer un courrier électronique. Le sénateur de l'Arizona a lui-même avoué qu'il dépendait de sa femme et de son personnel pour l'utilisation de l'ordinateur.
Lors d'un rassemblement samedi, auquel assistaient plusieurs milliers de personnes, Barack Obama a par ailleurs évoqué ces "tempêtes discrètes" qui touchent actuellement les Etats-Unis, alors que certains perdent leur emploi, leur retraite ou leur couverture de santé. Il a estimé que John McCain était déconnecté de ces réalités.
Quant à Joe Biden, dont l'un des principaux atouts est sa capacité à débattre avec ses adversaires et à les mettre en pièces, il s'apprête à jouer un nouveau rôle contre un candidat républicain qu'il fréquente depuis plus de 22 ans. Selon ses conseillers, il va ainsi faire valoir qu'il le connaissait suffisamment bien pour savoir que c'est un homme droit, mais qui a tout faux sur les problèmes du pays.
Le sénateur du Delaware aura également pour mission de défendre Barack Obama auprès des communautés plutôt sceptiques à l'égard de sa candidature: les électeurs juifs, les partisans de Hillary Clinton, les syndicalistes et les électeurs des classes moyennes. Son programme s'annonce chargé cette semaine, avec des étapes dans le Michigan, en Pennsylvanie et deux journées en autocar à travers l'Ohio. AP
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Olivier Besancenot trouble la gauche de gouvernement
PARIS (Reuters) - Face à la notoriété grandissante d'Olivier Besancenot, les ex-partenaires de la gauche plurielle ont lancé ce week-end à la fête de l'Humanité, près de Paris, le chantier d'un nouveau programme commun.
François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF) et Cécile Duflot (Verts) se sont entendus pour préparer un projet visant à "gouverner ensemble" en vue des échéances de 2012.
Cependant, le porte-parole de la gauche "anticapitaliste" reste une épine dans le pied des chefs des trois partis, dont l'annonce surprise a été en partie éclipsée, samedi, par la polémique sur le fait qu'il n'ait pas été invité au débat central de La Courneuve.
Tandis que le triumvirat de la gauche lui reprochait de refuser toute participation gouvernementale, Olivier Besancenot jouait sa différence en dédicaçant son livre, "Révolution !" dans un stand voisin.
Il a ensuite distribué des tracts dans les allées de la fête, se disant persuadé que les militants communistes seraient plus sensibles à son offre de mener des campagnes communes que leur direction.
"Vexé ? Pas du tout", a-t-il lancé aux journalistes qui l'interrogeaient sur sa supposée mise à l'écart.
"Je ne me suis plaint à aucun moment (...) Notre cible, c'est la droite. Nous comptez pas sur moi pour distribuer des petites claques à gauche",a-t-il ajouté.
Le militant a souligné qu'il n'avait rien contre les accords au sommet, à condition que ce soit pour organiser les luttes contre le gouvernement.
"GAUCHE DURABLE"
Au même moment, une quinzaine de jeunes militants PCF manifestaient devant le stand de la LCR en lui reprochant de chercher à attirer les caméras.
Le projet de nouveau parti anticapitaliste (NPA) préparé par le militant trotskyste inquiète les dirigeants communistes, qui craignent qu'il ne capte une partie de leur électorat, surtout chez les moins de 30 ans.
Ce jeune homme de 34 ans qui a recueilli près de 1,5 million de voix à l'élection présidentielle de 2007 voit sa popularité augmenter dans les sondages chez les sympathisants de gauche, qui le considèrent souvent comme le meilleur opposant à la politique de Nicolas Sarkozy.
Signe du coup de froid entre le postier et la direction communiste, Marie-George Buffet n'a pas décoléré contre le jeune postier, lui reprochant d'avoir des attitudes de "diva" et dénonçant un "coup monté" autour de sa participation à la fête.
Olivier Besancenot a bien été invité, mais à une simple réception à laquelle il a choisi de ne pas se rendre.
Lors de sa réunion au sommet avec François Hollande et Cécile Duflot, la dirigeante communiste est revenue à la charge :"j'ai l'impression qu'il a un problème avec le courrier!".
Tout en niant vouloir répéter les erreurs du passé, notamment de la "gauche plurielle", François Hollande, Marie-George Buffet et Cécile Duflot ont assuré vouloir poser le "premier acte" d'une "gauche durable."
"Nous allons nous mettre au travail sur des idées, le projet, ce qui nous rassemble, ce qui quelque fois nous sépare, pour que les Français se disent: 'le gouvernement, le président de la République échoue, mais il y a une autre solution'", a dit François Hollande.
Tous trois ont décidé de se retrouver "avant la fin du mois" pour un séminaire. Un premier forum thématique devrait ensuite se tenir en octobre autour de la mondialisation. Un calendrier destiné à répondre à l'utopie révolutionnaire d'Olivier Besancenot.
"Il faut changer les choses jusqu'au bout, prendre le pouvoir pour le rendre au peuple. C'est cela être révolutionnaire", a lancé marie-George Buffet.
Des positions qui sont restées inconciliables lors d'un débat sur l'avenir de la gauche auquel participaient le socialiste Henri Weber, le vert Noël Mamère, le communiste Olivier Dartigolles et François Sabado, membre de la LCR.
14:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |