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mardi, 16 septembre 2008

PS: Ségolène Royal et les autres

PARIS - Jean-Louis Bianco a estimé mardi que Ségolène Royal a "ouvert le jeu" au PS en "ne faisant plus un 'préalable' de sa candidature au poste de Premier secrétaire".

"On constate depuis des semaines le bal des égos, la guerre des chefs, les ambitions qui s'entrechoquent: les militants n'en veulent, encore moins les Français", a constaté sur Europe-1 l'ancien directeur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal. "Ce qu'elle propose, qui est un geste formidable d'ouverture, c'est de dire 'rassemblons-nous sur un texte', on va bien voir qui est d'accord sur des propositions et qui ne l'est pas".

"Je crois que tout le monde attendait ça", a déclaré le député des Alpes de Haute-Provence, précisant que la président de la région Poitou-Charentes sera "candidate si nous en sommes d'accord avec tous ceux qui la soutiennent, et si sa motion rassemble beaucoup de militants et de votes".

"Il faut que la mention soit très forte, qu'elle rassemble, et à ce moment-là on décidera avec tous ceux qui la soutiennent si elle est candidate ou pas", a-t-il martelé, assurant que "sur le terrain elle fait un tabac chaque fois qu'elle passe".

Ecartant un changement de stratégie après un certain affaiblissement dans les sondages face aux autres candidats à la tête du PS, Jean-Louis Bianco a indiqué qu'"à elle toute seule, elle a plus de signatures pour son premier texte que tous les autres réunis". "Ce n'est pas vraiment une mauvaise passe, le but c'est d'ouvrir le jeu, de permettre de rassembler".

Quant à François Hollande qui soutient Bertrand Delanoë, M. Bianco a rappelé que Ségolène Royal "dit que le Premier secrétaire aurait dû se tenir au-dessus de la mêlée, et non pas se jeter dans la bataille".

Interrogé sur sa candidature à la prochaine présidentielle, l'ancien directeur de campagne de Mme Royal a jugé que "2012, c'est loin, ce n'est le pas sujet d'aujourd'hui". "Il faut que le PS se ressaisisse, qu'il ait une voix forte et qu'il retrouve la confiance des Français".

De son côté, le sénateur socialiste de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon a lancé sur France-2 qu'il "laisse d'abord les autres camarades décanter leur désordre et espère que le Parti tranchera entre des vraies orientations". "Au fond, les socialistes depuis le début n'ont que deux orientations à choisir, celle des démocrates (...) les soit-disant modernes, et ceux qui s'en tiennent à la ligne socialiste traditionnelle à laquelle j'appartiens". AP

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