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samedi, 20 septembre 2008

Barack Obama soutient les efforts du Trésor et de la Fed

CORAL GABLES, Floride (Reuters) - Le candidat démocrate à la Maison blanche, Barack Obama, déclare soutenir les efforts du Trésor américain et de la Réserve fédérale pour rétablir la confiance sur les marchés financiers et indique qu'il s'abstiendra pour l'heure d'exposer son propre projet de redressement économique.
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"Les événements des derniers jours ont clairement montré que nous devons prendre de nouvelles mesures audacieuses et déterminantes pour rétablir la confiance sur nos marchés financiers et éviter une aggravation de la crise économique, qui pourrait mettre en péril l'épargne et le bien-être de millions d'Américains", a dit le sénateur de l'Illinois dans un communiqué.

Obama a apporté son appui aux efforts du secrétaire au Trésor, Henry Paulson, ainsi qu'au président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, pour trouver, de concert avec les dirigeants du Congrès, une solution aux vives turbulences financières.

Face à la crise financière, la pire qu'ait traversée Wall Street depuis la crise des années 1930, l'économie est revenue sur le devant de la scène dans la campagne électorale en vue des scrutins du 4 novembre.

Obama a indiqué qu'il évoquerait le projet que mettent au point la Fed et le Trésor américain, ce vendredi matin avec ses proches conseillers économiques. Parmi eux figurent l'ancien président de la Fed Paul Volcker et deux anciens secrétaires au Trésor, Lawrence Summers et Robert Rubin.

PAS D'ANNONCE DANS L'IMMÉDIAT

"Etant donné la gravité de la situation et, sur la base des conversations que j'ai eues à la fois avec le secrétaire (au Trésor) Paulson et le président (de la Fed) Bernanke, j'ai demandé à mon équipe de conseillers économiques de s'abstenir de présenter quelque plan un tant soit peu détaillé sur la façon dont pourrait être structuré un projet à court terme, cela tant que le Trésor et la Réserve fédérale n'auront pas, eux, présenté leur proposition."

"Tout ça ne se fait pas en une journée. Il faut agir de façon intelligente, méthodique et réfléchie", a déclaré Obama après une réunion avec ses conseillers près de Miami.

Le sénateur de l'Illinois s'est montré cinglant dans ses critiques envers les propositions de McCain à la crise financière.

Le candidat républicain a déclaré vendredi que s'il était élu, il imposerait au département du Trésor d'adopter une politique cohérente en matière de prêts aux entreprises en difficulté. Il n'a toutefois pas précisé sur quels critères se ferait le choix d'accorder un prêt ou non.

Obama a estimé que les propositions de McCain n'étaient guère détaillées, mais s'est dit heureux de constater leur convergence de vues sur le fait "qu'au bout du compte nous aurons besoin que des structures institutionnelles gèrent le problème des mauvais crédits et des mauvais actifs détenus par certains marchés".

"Nous aurons tout le temps de débattre de la manière dont ces instances à venir devront être structurées", a ajouté le candidat démocrate.

Lors d'un rassemblement en Floride, Etat qui s'annonce décisif le 4 novembre, Obama a estimé que McCain réagissait sous le coup de la "panique" en essayant de se confronter à la crise financière.

"A ce stade, il semble prêt à dire ou à faire n'importe quoi."

Deborah Charles et John Whitesides, version française Eric Faye et Gregory Schwartz