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mercredi, 17 septembre 2008

JERUSALEM (AFP) - Quelque 74.000 membres du parti centriste israélien Kadima se rendent mercredi aux urnes pour élire le successeur d'Ehud Olmert, le Premier ministre empêtré dans des affaires de corruption.

JERUSALEM (AFP) - Quelque 74.000 membres du parti centriste israélien Kadima se rendent mercredi aux urnes pour élire le successeur d'Ehud Olmert, le Premier ministre empêtré dans des affaires de corruption.

Le scrutin s'est ouvert à 07h00 GMT dans 114 bureaux de vote disséminées dans le pays. Les urnes fermeront à 19h00 GMT et le résultat final sera publié probablement dans la nuit de mercredi à jeudi.

La favorite dans la course à la direction du parti au pouvoir est la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, 50 ans, jugée pragmatique sur des dossiers comme le processus de paix et le nucléaire iranien.

Mme Livni affronte l'ancien ministre de la Défense et actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz, 59 ans, un "faucon" qui prône l'option militaire contre l'Iran, rejette tout compromis avec la Syrie et préconise les liquidations ciblées contre les chefs du mouvement palestinien Hamas.

Pour être élu au premier tour, le futur chef du Kadima devra dépasser la barre des 40% des suffrages exprimés, faute de quoi un deuxième tour sera organisé le 24 septembre.

Pour ces primaires, les premières depuis la création du Kadima en novembre 2005 par l'ancien Premier ministre Ariel Sharon, deux autres candidats sont en lice mais ont peu de chances de faire un bon score: Meïr Shetreet, ministre de l'Intérieur, et Avi Dichter, ministre de la Sécurité intérieure.

Le vainqueur sera celui qui, en cas d'élections anticipées, affrontera par la suite le chef de l'opposition de droite Benjamin Netanyahu, chef du parti Likoud, donné en tête dans l'ensemble des récents sondages d'opinion.

M. Olmert a d'ores et déjà promis de démissionner dès l'élection d'un nouveau chef du Kadima. Il restera cependant à la tête d'un cabinet de transition tant qu'un autre gouvernement n'aura pas été formé.

Après sa démission, le président Shimon Peres devrait accorder un délai d'un total de 42 jours à son successeur à la tête du Kadima pour constituer une majorité parlementaire de 61 députés sur les 120. En cas d'échec, le président pourra confier cette tâche à un autre député pour 28 jours.

Si cette nouvelle tentative échouait, des élections anticipées auraient lieu début 2009, alors que la législature actuelle s'achève normalement fin 2010.

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