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jeudi, 24 juillet 2008

OBAMA CONTINUE SA TOURNEE HORDS LOIN DES ETATS UNIS

BERLIN - Après s'être recueilli dès l'aube au Mur des lamentations à Jérusalem, le candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama est arrivé jeudi matin à Berlin, première étape d'une tournée européenne qui le mène aussi à Paris et Londres.
Barack Obama a retrouvé Angela Merkel à la chancellerie, énorme bâtiment situé face au Reichstag restauré, posant pour la foule et les photographes avant un tête-à-tête qui selon la chancelière allemande devraient principalement porter sur le réchauffement climatique et le commerce mondial.

Mme Merkel a aussi expliqué à la presse qu'elle ferait très clairement savoir à son invité américain que Berlin restera ferme dans son refus d'envoyer des combattants dans le sud de l'Afghanistan.

Le dossier afghan est une des priorités internationales de Barack Obama, qui s'est rendu à Kaboul et considère que c'est là la guerre sur laquelle les Etats-Unis doivent concentrer leurs forces, et non l'Irak, dont il a l'intention de dégager son pays s'il est élu.

Le sénateur de l'Illinois doit aussi s'entretenir avec le chef de la diplomatie Frank-Walter Steinmeier. Mais le clou de sa visite berlinoise est le discours en plein air qu'il doit prononcer en fin d'après-midi, au pied de la colonne de la Victoire au Tiergarten, devant au moins 100.000 personnes, selon son comité de campagne qui décrit ce discours de "déclaration essentielle sur les relations américano-européennes".

Là aussi, Barack Obama a choisi d'user d'un symbole fort en prenant la parole à Berlin, où trois présidents américains, John F. Kennedy, Ronald Reagan puis Bill Clinton, prononcèrent des discours cruciaux.

"Kennedy avait lancé la célèbre phrase: 'Ich bin ein Berliner', Obama pourrait envoyer de Berlin le signal que l'Amérique compte sur l'Europe pour son avenir", a déclaré l'ancien président allemand Richard von Weizsäcker dans un entretien au "Bild" de jeudi.

"Nous avons longtemps cru que personne en Amérique ne s'intéressait plus à notre continent", a-t-il poursuivi. "La présence et le discours de Barack Obama sont la preuve que ce préjugé est erroné". AP

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