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samedi, 28 avril 2012

Ligue 1 - Marseille jusqu'à la lie

Marseille s'est incliné à Lorient (2-1) et enchaine un treizième match sans victoire en Ligue 1. Les Merlus s'offrent un bol d'air.

 

Lorient Marseille L1 - 0

 

Mais deux penalties oubliés conjugés à la réussite bretonne les ont condamnés. Marseille, bloqué à la dixième place avec 41 unités, n'a toujours pas assuré son maintien et voit Lorient revenir à trois points. Un vrai bol d'air pour des Merlus qui prennent leur distance avec la zone de relégation (+5 points). Un cruel sentiment d'impuissance parachève chaque sortie de l'OM désormais. Pourtant les Marseillais, à l'image d'un Gignac généreux et qui aurait pu offrir le nul à l'OM dans les derniers instants (90e), n'ont pas démérité. Mais l'OM, bien que privé de Diawara, André Ayew, Mbia et Cheyrou, n'a pas réussi à concrétiser sa domination, un manque de réalisme qui colle souvent aux équipes en plein doute.

 

Ni Brandao (8e), gêné au deuxième poteau, ni Fanni de la tête, seul au point de penalty (20e), n'ont ainsi réussi à mettre au fond les bons centres d'Azpilicueta, excellent à droite, et Jordan Ayew n'a pas eu plus de réussite sur un tir largement au-dessus (27e). Une erreur de Morel (41e), décidément hors du coup depuis plusieurs semaines, dans la surface de réparation a coûté cher aux Olympiens. Marseille reste embourbé dans un ventre mou qui pourrait bien se muer en sable mouvant. La zone rouge est encore à huit points mais, à force de ne pas gagner, le danger se fait plus concret chaque semaine. A force de sombrer, l'OM pourrait finir par couler.

Martin MOSNIER / Eurosport

lundi, 06 avril 2009

Marseille en Grand

Le pénalty contesté par les Stéphanois (carton jaune pour Bayal, menaçant face à l'arbitre Philippe Kalt) était transformé par Niang.
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Les Verts semblaient dès lors paniqués et le match devenait de plus en plus nerveux. Quelques minutes après une occasion ratée par Mirallas, Brandao convertissait de la tête une action construite par Taiwo et Cheyrou dans une défense stéphanoise apathique (74e).

Niang faisait définitivement taire le public de Geoffroy-Guichard d'une tête dans la surface de Janot, deux minutes plus tard.

dimanche, 22 mars 2009

Marseille sur le trône

Buts : Civelli (54e) et Brandao (57e)
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Le provisoire prend parfois des allures de sublime délice. De rêve inavoué maintes fois refoulés. Au terme d'une semaine de folie qui l'a vu défaire le PSG au Parc des Princes (3-1), éliminer l'Ajax en huitième de finale de la Coupe Uefa au terme de cent vingt minutes de combat, l'OM a retrouvé le fauteuil de leader de Ligue 1. Dix ans après l'époque où Robert-Louis Dreyfus avaient recruté Pirès, Maurice et Dugarry l'année du centenaire du club. Dix ans après sa place de dauphin de luxe (avec un nombre record de points). Entre temps, l'OL avait bâti sa suprématie inaltérable. "L'OL reste le grand favori pour le titre" souligne un Eric Gerets prudent malgré l'euphorie généralisée qui embrase le Vélodrome, après ce succès face à Nantes (2-0). D'ailleurs, en cas de victoire face à Sochaux demain, la bande à Puel reprendrait son bien. Mais tout de même...Cet OM-là semble avoir pris une autre dimension à l'image d'un second acte sous le sceau d'une domination sans partage.

Zenden, l'homme clé

Les entrées conjuguées de Zenden et Ben Arfa (46e) ont fait voler en éclat les Canaris, qui devront lutter jusqu'au bout pour le maintien. Sur son premier ballon, Zenden offre à Brandao une demi-volée repoussée par Alonzo (46e) avant de poser son coup-franc sur la tête de Cana (51e). Nantes tient encore à un fil, s'en sort miraculeusement sur un lob de Valbuena (52e). Mais sur un nouveau coup-franc du Néerlandais, Civelli, de retour de blessure, surgit au point de penalty pour placer une tête victorieuse (1-0, 54e). Une reprise du natif de Maastricht profite ensuite à Brandao, à l'affût d'une erreur de Poulard (2-0, 54e). Dans tous les coups, le milieu défensif a presque fait craquer les Nantais à lui seul. Ben Arfa, qui fait briller sa technique sur le flanc droit, accompagnant ce coup de massue. A l'exception d'un centre Bagayoko pour Klasnic (18e), Mandanda n'a pas perlé une goutte de sueur ou de frisson. La sérénité a de nouveau été mise.

"Aujourd'hui, je peux remplacer Niang ou Koné sans perte de niveau", se félicite Eric Gerets. Bien au contraire. Ses remplaçants du soir ont même été plus décisifs que les titulaires. Et même si Ziani et Bonnart sont toujours out, l'optimisme est revenu dans le camp marseillais. "Si on reste comme ça, on peut jouer le titre en Ligue 1 et poursuivre notre route en Uefa" poursuit-il. Combattifs en étant pris dans un étau à Amsterdam, les Marseillais ont prouvé qu'ils savaient dompter une équipe présumée plus faible dans leur antre. Une qualité qui semblait leur faire défaut ces derniers temps. Dans la quête d'un superbe triptyque, même la fatigue s'est estompée. La providence de champions ? L'avenir décidera.

Julien BIGORNE / Eurosport

13:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1 |  del.icio.us |  Facebook | | |

lundi, 27 octobre 2008

Ligue 1: le PSG remporte un "clasico" de choix

Le Paris Saint-Germain a signé dimanche une probante victoire en s'imposant 4-2 (1-2) sur la pelouse de Marseille dans un "clasico" de haute volée en clôture de la 10e journée de Ligue 1.
L'OM a manqué l'occasion de s'emparer du commandement et reste deuxième du classement à deux points de Lyon.
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Le PSG s'est quant à lui hissé à la sixième place, à quatre points du leader.

Guillaume Hoarau a réussi un doublé, les autres buts parisiens ayant été inscrits par Peguy Luyindula et Jérôme Rothen.

Mamadou Niang et Mathieu Valbuena ont été les buteurs marseillais.

En une semaine, l'OM a abandonné ses espoirs de qualification en Ligue des champions sur la pelouse d'Eindhoven et perdu son invincibilité en championnat, de surcroît à domicile devant son vieux rival parisien.

Echaudé par la déconvenue enregistrée aux Pays-Bas, l'entraineur marseillais Eric Gerets avait remanié son équipe en incorporant son capitaine Lorik Cana en défense centrale et en laissant sur le banc Ronald Zubar, Hatem Ben Arfa et Karim Ziani. Ce qui n'a pas empêché Marseille de se retrouver mené au score après moins de dix minutes.

Une tête de Hoarau parfaitement ajustée sous la transversale n'a laissé aucune chance à Steve Mandanda, qui n'a pu qu'aller rechercher son premier ballon au fond de ses filets.

NIANG ÉGALISE

L'OM a égalisé par Niang qui a catapulté le ballon dans les buts parisiens en profitant d'une mésentente entre Grégory Bourillon et son gardien (21e).

L'international sénégalais a failli doubler la mise mais a été un peu court pour récupérer un centre de Valbuena qui a longé la ligne de but de Mickaël Landreau (33e).

Le portier du PSG a pour sa part été bien malheureux en repoussant sur Valbuena une frappe de Bakari Koné. Le milieu de l'OM n'a pas manqué l'occasion d'offrir un précieux avantage à son équipe juste avant la pause (45e).

Paris a recollé au score au retour des vestiaires sur un ballon piqué de Luyindula qui a devancé la sortie de Mandanda (52e).

Dans la course poursuite entre les deux clubs, l'OM a repris l'ascendant territorial mais s'est heurté au gardien parisien sur des tentatives de Koné (63e) et Niang (64e).

Landreau a aussi été soulagé de voir la frappe puissante de Benoît Cheyrou rebondir sur sa ligne après avoir percuté la transversale (70e).

Sept minutes plus tard, son homologue marseillais s'est laissé surprendre par un coup franc de Rothen qui a permis au PSG de reprendre l'avantage à la marque.

Contraint de courir après le score, l'OM a laissé des espaces dans lesquels se sont engouffrés les attaquants adverses. Sur une passe de l'ex-marseillais Luyindula, Hoarau a inscrit le quatrième et dernier but de son équipe (82e).

09:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1 |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 18 mai 2008

Ligue 1 - Les Verts arrachent l'Europe

Saint-Etienne se qualifie pour la Coupe UEFA en décrochant la cinquième place grâce à sa victoire 4-0 sur Monaco lors de l'ultime journée. La fête a été totale à Geoffroy-Guichard avec des Verts survoltés qui ont fait exploser des visiteurs dépassés. Vingt-six ans après, l'ASSE retrouve l'Europe.

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SAINT-ETIENNE - MONACO : 4-0

Buts : Gomis (3e, 6e), Dernis (33e) et Feindouno (81e)

Le Chaudron n'avait pas autant bouilli depuis bien longtemps. Ce samedi soir, il a même débordé de joie au moment du coup de sifflet final qui marquait la victoire 4-0 de Saint-Etienne sur Monaco et l'annonce du match nul 1-1 de Lille à Lorient. Les Verts soufflent la cinquième place aux Lillois et aux Rennais, vainqueurs 2-3 à Nancy et qui terminent la saison avec 58 points mais une moins bonne différence de buts (+3 contre +13 pour les Verts). Après plus d'un quart de siècle de sommeil, la légende européenne des Verts va pouvoir reprendre. Elle promet de retrouver son éclat si les hommes de Laurent Roussey affichent la même envie que face aux Monégasques.

Car les Verts connaissaient leur mission et n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires. D'entrée de jeu, ils prennent la rencontre en mains en ouvrant la marque par Gomis d'une reprise à ras de terre après un centre de Payet venu de la droite (1-0, 3e). L'ASSE prend les devants mais Geoffroy-Guichard, comble et en plein délire, en demande encore. Les Monégasques n'ont même pas le temps de se remettre du premier but qu'ils en encaissent déjà un nouveau. Gomis récupère un ballon au milieu de terrain, laisse la défense adverse sur place et s'en va battre Ruffier pour s'offrir un doublé et son seizième but de la saison (2-0, 6e).

LA DECLA : Laurent Roussey (entraîneur de Saint-Etienne)

"Ce soir, il y a de l'émotion bien sûr parce que nous avons réussi quelque chose de fabuleux, mais j'ai envie de laisser les joueurs sur le devant de la scène. Je crois que cela leur appartient. Personnellement, je suis satisfait du travail accompli. Nous avions une idée directrice, des valeurs à défendre et les joueurs ont partagé ces idées jusqu'au bout. L'entraîneur que je suis a su les écouter."
Damien DORSO / Eurosport

Marseille, Marseille l'a fait.

Marseille a arraché son billet pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions en dominant Strasbourg (4-3) au terme d'un match incroyable. Chanceuse contre les Alsaciens, l'OM a également profité de la défaite de Nancy face à Rennes (2-3) pour se hisser à la 3e place du championnat.3fb99a82e4cb46333fdee6d3151770a5.jpg

MARSEILLE-STRABOURG : 4-3

Buts : Niang (5e), Cissé (45e, 77e), Nasri (45e) pour Marseille, Fanchone (10e), Gameiro (19e), Zenke (72e) pour Strasbourg

Cardiaques s'abstenir ! Le pouls des spectateurs marseillais est passé par tous les pics ce soir au Vélodrome. Heureusement, l'épilogue fut à la hauteur des émotions. Au terme d'un match ahurissant, plus par ses multiples rebondissements que par sa qualité technique, l'OM a décroché son billet pour la phase préliminaire de la Ligue des Champions. Il aura fallu compter sur la défaite de Nancy face à Rennes (2-3). Et il aura surtout fallu faire subir à Strasbourg sa onzième défaite de rang.
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Déjà condamné, le RCS donne d'emblée l'impression d'être légèrement démobilisé, à l'image des espaces laissés à Nasri et Niang qui touchent les montants de Cassard aux 3e et 5e minutes. Partie remise pour les deux hommes. Parfaitement servi en profondeur par le premier nommé, Niang croise suffisamment sa frappe pour tromper le portier alsacien (1-0, 6e). Dès lors, sans que l'on ne sache pourquoi, Marseille va complètement déjouer. En panique totale sur chaque incursion adverse dans ses 30 derniers mètres, les Olympiens concèdent une égalisation des plus méritées quand Fanchone s'échappe à la limite du hors-jeu pour battre tranquillement Mandanda (1-1, 10e). Le gardien marseillais est de nouveau trahi par sa défense quand Gameiro pénètre dans la surface comme dans du beurre, puis bénéficie de tout le temps nécessaire pour enchaîner contrôle poitrine-plat du pied (1-2, 19e).

Un k.o à double détente

La bronca s'élève dans le Stade Velodrome. Les hommes de Gerets ne donnent aucun signe de rébellion avant que ne survienne l'un des tournants du match : sur un centre aérien, les têtes de Niang et Cassard se heurtent avec une violence inouïe ! Les deux hommes, sonnés, sortent sur une civière, Stéphane Cassard arborant un incroyable "uf de pigeon" sur la tempe (45e). Il est remplacé par Nicolas Puydebois, qui, sur son premier ballon, fauche Djibril Cissé ! La suite fera le tour des télés pendant longtemps. L'attaquant phocéen, voulant se faire justice lui-même, expédie un missile que Puydebois parvient à repousser... sur la tête de Cissé, qui reprend le ballon dans un réflexe incroyable (2-2, 45+2e). Et ce n'est pas fini. Les Strasbourgeois sont à présent submergés par l'euphorie marseillaise et ne peuvent empêcher grandin, qui a remplacé Niang, de centrer et de trouver Nasri en pleine surface. Celui qui avouera à la mi-temps qu'il disputait peut-être ce soir son dernier match avec l'OM (on sait qu'Arsenal est intéressé), réalise la volée parfaite pour permettre aux siens de rejoindre les vestiaires avec un but d'avance (3-2, 45+4e). Le Vélodrome exulte.

Par un trou de souris

Il respire donc un peu mieux en ce début de seconde période. Puis il ronronne tranquillement en constatant que son équipe semble se contenter de ce court avantage. Il est ensuite inquiet puis carrément en colère quand Strasbourg égalise en toute logique, en profitant de nouveaux errements marseillais. Sur un contre, le jeune Simon Zenke, qui vient de faire sa rentrée, a toute latitude pour tromper en deux temps le pauvre Mandanda, encore une fois livré à lui-même (3-3, 72e). La panique ne dure que quelques minutes. Le temps pour Cheyrou de réaliser une merveille de passe en profondeur pour Cissé, qui flirte avec la limite du hors-jeu. Plein de sang-froid, le buteur phocéen inscrit son doublé et libère 60.000 personnes (4-3, 77e).

Remplacé dans la foulée par Zenden, il ne pourra pas les soulager définitivement quand l'arbitre accorde un penalty pour une faute sur Akalé. M'Bami, promu artificier, n'a pas la même réussite que Cissé dans cet exercice : son tir, trop mou, est repoussé par Puydebois (85e) ! Les cinq dernières minutes sont comme celles de la célèbre série policière : tout se dénoue à ce moment-là. Marseille, au courage, parvient à conserver son avantage et, dans le même temps, Nancy s'effondre à domicile contre Rennes (2-3). Oubliés les crises larvées, les incertitudes, les résultats irréguliers, L'OM tient sa place en phase préliminaire de Ligue des Champions. C'est bien là l'essentiel et peu importe que Marseille soit passé par un trou de souris.
J.L / Eurosport

09:38 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, 2008 |  del.icio.us |  Facebook | | |