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dimanche, 22 mars 2009

Marseille sur le trône

Buts : Civelli (54e) et Brandao (57e)
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Le provisoire prend parfois des allures de sublime délice. De rêve inavoué maintes fois refoulés. Au terme d'une semaine de folie qui l'a vu défaire le PSG au Parc des Princes (3-1), éliminer l'Ajax en huitième de finale de la Coupe Uefa au terme de cent vingt minutes de combat, l'OM a retrouvé le fauteuil de leader de Ligue 1. Dix ans après l'époque où Robert-Louis Dreyfus avaient recruté Pirès, Maurice et Dugarry l'année du centenaire du club. Dix ans après sa place de dauphin de luxe (avec un nombre record de points). Entre temps, l'OL avait bâti sa suprématie inaltérable. "L'OL reste le grand favori pour le titre" souligne un Eric Gerets prudent malgré l'euphorie généralisée qui embrase le Vélodrome, après ce succès face à Nantes (2-0). D'ailleurs, en cas de victoire face à Sochaux demain, la bande à Puel reprendrait son bien. Mais tout de même...Cet OM-là semble avoir pris une autre dimension à l'image d'un second acte sous le sceau d'une domination sans partage.

Zenden, l'homme clé

Les entrées conjuguées de Zenden et Ben Arfa (46e) ont fait voler en éclat les Canaris, qui devront lutter jusqu'au bout pour le maintien. Sur son premier ballon, Zenden offre à Brandao une demi-volée repoussée par Alonzo (46e) avant de poser son coup-franc sur la tête de Cana (51e). Nantes tient encore à un fil, s'en sort miraculeusement sur un lob de Valbuena (52e). Mais sur un nouveau coup-franc du Néerlandais, Civelli, de retour de blessure, surgit au point de penalty pour placer une tête victorieuse (1-0, 54e). Une reprise du natif de Maastricht profite ensuite à Brandao, à l'affût d'une erreur de Poulard (2-0, 54e). Dans tous les coups, le milieu défensif a presque fait craquer les Nantais à lui seul. Ben Arfa, qui fait briller sa technique sur le flanc droit, accompagnant ce coup de massue. A l'exception d'un centre Bagayoko pour Klasnic (18e), Mandanda n'a pas perlé une goutte de sueur ou de frisson. La sérénité a de nouveau été mise.

"Aujourd'hui, je peux remplacer Niang ou Koné sans perte de niveau", se félicite Eric Gerets. Bien au contraire. Ses remplaçants du soir ont même été plus décisifs que les titulaires. Et même si Ziani et Bonnart sont toujours out, l'optimisme est revenu dans le camp marseillais. "Si on reste comme ça, on peut jouer le titre en Ligue 1 et poursuivre notre route en Uefa" poursuit-il. Combattifs en étant pris dans un étau à Amsterdam, les Marseillais ont prouvé qu'ils savaient dompter une équipe présumée plus faible dans leur antre. Une qualité qui semblait leur faire défaut ces derniers temps. Dans la quête d'un superbe triptyque, même la fatigue s'est estompée. La providence de champions ? L'avenir décidera.

Julien BIGORNE / Eurosport

13:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1 |  del.icio.us |  Facebook | | |

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