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jeudi, 05 février 2009

Le tourisme d'organes est dommageable pour le Belge

53 patients issus d'autres pays n'appartenant pas à Eurotransplant ont également été traités pour un don d'organe, ce qui n'est légalement pas autorisé.

Entre 90 et 100 organes quittent la Belgique pour l'étranger chaque année, soit au moins 10 pc de l'offre totale. "Notre solidarité démesurée avec les autres pays, qui viennent chercher des organes chez nous, contribue à allonger les listes d'attente et donc à augmenter le nombre de décès", estime le sénateur Patrik Vankrunkelsven (Open VLD) dans la presse flamande de jeudi.

La Belgique fait partie, avec cinq autres pays européens (Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Autriche et Slovénie) d'Eurotransplant, une organisation qui gère et répartit les organes disponibles. Ces autres pays connaissent moins de succès en matière de dons d'organes. Or, au sein d'Eurotransplant, une règle stipule qu'un équilibre raisonnable doit prévaloir dans l'import et l'export d'organes d'un même Etat membre.

Ces règles ne sont apparemment pas respectées, souligne le sénateur Vankrunkelsven. Dans nos centres, 153 transplantations ont été effectuées entre 2003 et 2007 sur des non-Belges d'Eurotransplant. De plus, 53 patients issus d'autres pays n'appartenant pas à Eurotransplant ont également été traités pour un don d'organe, ce qui n'est légalement pas autorisé.

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