Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 05 février 2009

Olivier Besancenot: "que de l'enthousiasme" face à la dissolution de la LCR

Olivier Besancenot a déclaré jeudi qu'il n'avait "aucun regret, que de l'enthousiasme", alors que la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) doit entériner sa dissolution ce jeudi lors d'un dernier congrès à La Plaine-Saint-Denis avant la naissance du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
A la LCR, "on a une histoire, on en est extrêmement fiers, et moi je n'en rougis pas, sans mauvais jeu de mots", a déclaré le porte-parole de la LCR sur France-Inter, ajoutant: "On a un héritage politique qu'on veut contribuer à apporter dans le cadre du Nouveau parti anticapitaliste".

"Aujourd'hui ce n'est pas simplement une dissolution, c'est d'abord la veille de la construction d'un nouveau parti", a-t-il poursuivi. Le NPA a "pour but de changer d'échelle, c'est-à-dire d'assumer qu'on n'est pas condamnés dans la gauche radicale à être éternellement minoritaires".

"On n'est pas des 'losers', on a envie que nos idées voient le jour", a ajouté le leader d'extrême-gauche, mais pas "dans le système actuel", qu'il réfute.

Les membres du NPA seront "des militants qui ont une autre histoire que la nôtre, qui peuvent venir de la culture libertaire, communiste, socialiste, écologiste" ou "qui ont un engagement syndical, associatif", a-t-il précisé.

Par ailleurs, Olivier Besancenot a déclaré qu'il attendait de l'intervention radiotélévisée de Nicolas Sarkozy, jeudi soir, "sûrement des motivations supplémentaires à continuer le combat", et rejeté le besoin de pédagogie. "Il faut qu'il comprenne maintenant qu'on est un certain nombre dans ce pays à les connaître, ses réformes, et on n'en veut pas."

"La manifestation du 29 janvier, qui a été un gros succès (...), ça marque pas simplement l'exaspération sociale par rapport à la crise économique, ça marque aussi une révolte profonde par rapport à la façon dont le gouvernement traite la crise économique", a-t-il ajouté, formulant le voeu qu'il y ait une suite à la journée du 29 janvier. AP